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  • Devils never cry | Natsume Shimomura
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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      Une….Deux…..Trois…..Quatre….. Cinq gorgées. Lykos laisse un soupir de satisfaction s’échapper de ses lèvres en les essuyant avec son bras. Une grosse bouteille d’alcool fort à la main, disons qu’elle y était allé un peu fort, ce soir. Le soleil se couchait, doucement et la nymphe des neiges le regardait descendre. Mais bon. Elle était ou, Aïthria, hein ?

      La blanche ne se rappelait même plus si elle était sortie avec elle ou non. La tête lourde, la jeune femme s’était mise à marcher (du mieux qu’elle le pouvait), vers une direction au hasard. Aïthria mesurait deux mètres, elle devrait être facile à trouver, non ? Tout en continuant à boire et à chantonner des petites chansons, la prostituée s’était retrouvée en plein dans le quartier Éossiens, sans même s’en rendre compte.

      Son regard brouillé, les yeux plissés, elle regarde un bâtiment qui lui SEMBLE familier. Maison ?.... Eh, on va dire que ça sera maison pour ce soir. Titubant jusqu’à la porte, la nymphe des neiges trébuche, se cognant la tête contre cette dernière.

        « Ouch.. »


      Mais elle rit. Parce que c’est drôle. Ça fait mal, mais c’est drôle. Et puis, ça devait pas être si pire que ça. Alors elle cherche la poignée à l’aveugle avant d’ouvrir la porte. Mais… Y’a des gens, ici ? Chez elle ?! Qu’est-ce qu’ils foutent là ?

        « HEEEEY…. Vous fout…. Vous foutez quoi dans ma chambre ?! Bande de merdeux j’vais…. »


      Hm… Elle ne sait plus ce qu’elle allait dire. Lykos plisse les yeux, s’approchant de l’un d’eux, un brun, tapotant son torse avec son doigt.

        « Attention je mords fort. »


      Et comme si ce qu’elle disait avait un quelconque sens pour elle, la jeune femme se met à rire en s’appuyant sur le brun. Elle prend une autre gorgée qui lui brûle l’œsophage, avant de continuer de fixer (du mieux qu’elle pouvait) le gars dans les yeux.

        « Aïthria va tous… Tous vous botter les fesses! Et ça fait mal, du metal…. Sur les fesses. »


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    Devils never cry


    C'est embêtant
    Je passe moins de soirées au sanctuaire depuis que je vis chez Daichi ; ce qui n'est pas très étonnant, vu que j'aide souvent à m'occuper des petits, mais je mentirais si je disais que ces nuits-là ne me manquaient pas. Quand le ciel s'obscurcit et que la plupart de mes camarades rentrent chez eux (ou dans leurs dortoirs), le sanctuaire devient beaucoup plus calme, débarrassé des bourdonnements inévitables liés à l'agitation de ses membres. Il devient alors très aisé de travailler avec plus de détente que d'ordinaire, et c'est généralement là que je me trouve le plus actif, même si... Même si c'est rare, pour un oiseau du matin comme moi. Normalement, je suis au lit depuis longtemps, à cette heure-là ; mais c'est une exception. Je devais préparer un sermon pour une naissance, alors j'avais pris le loisir de venir. Et puis, vu la tête que faisaient les autres moines supérieurs... Je crois qu'ils étaient plutôt heureux d'avoir du renfort. Parfois, la nuit, certaines personnes débarquent en quête d'aide, et et rarement dans un bon état. On s'y fait, avec le temps, mais... Des fois...
    … Des fois, une novice vient tirer l'arrière de ma robe d'un air à la fois empressé et inquiet, comme si quelque chose venait de se passer. Et je... Je ne m'attendais pas à ça.

    Interdit, les yeux grands ouverts, j'ai eu l'occasion de très, très bien entendre la nouvelle venue se mettre à beugler dans tout le sanctuaire.
    Oh, par Yggdrasil...
    Aussi stupéfait qu'un peu désabusé, je crois que je n'ai pas eu le réflexe de bouger sur le moment, hormis pour vaguement cligner des yeux. J'ai besoin de deux secondes pour réaliser que je suis bien en train de voir ce que je vois, l'air interdit et un peu désarçonné, je dois l'avouer, l'expression tirée en un sourire aussi forcé que peu naturel. D'ici là, je peux voir les moines et les plus jeunes se jeter des regards paniqués, pas foncièrement très à l'aise avec le fait qu'une personne en état d'ébriété visible soit en train de beugler ici au beau milieu de la nuit. Et moi-même, qu'ils regardent comme si ils espéraient que j'ai une illumination d'un instant à l'autre, n'en mène pas plus large.
    Et fort malheureusement, il fallait que ce soit sur moi que la nouvelle venue jette son dévolu.

    Les yeux grands ouverts alors qu'elle me tapote le torse, je n'arrive qu'à bredouiller quelques pauvres paroles bien piteuses.

    « Mais, euh, je, euh, je... »

    Ce n'est pas très intelligible, mais en même temps, je ne crois pas avoir une réplique toute prête sur la main pour un cas pareil. Je me demande si en rajouter n'énerverait pas davantage cette pauvre femme qui a l'air... Disons que son haleine m'en dit long sur le nombre de verres qu'elle a dû avoir. Mais malgré ses menaces, j'ai dû mal à croire qu'elle serait vraiment agressive : voilà pourquoi je fais signe d'un mouvement de la tête aux autres qu'ils peuvent s'éloigner. Ce qu'ils, au passage, s'empressent de faire. Si j'étais un peu caustique, je dirais presque que j'en ai l'habitude, mais... Hm. Ce n'est pas très bien, ça.
    En dépit de tout, j'essaie de simuler la bonne volonté, forçant un sourire malaisé sur mon visage et résistant (difficilement), je l'admets, à ma nausée. Je dois respirer par les narines (je n'y peux rien, l'odeur appuyée d'alcool me met mal), mais... Bon. C'est mon travail, aussi.

    « M-madame, ce n'est pas votre chambre, vous êtes dans un sanctuaire éoniste... »

    Je précise, car je ne crois pas l'avoir vu autre part, alors je pense qu'elle est altissienne ou caldissienne. Peu m'importe sur le moment, en soi, il est vrai. J'aimerais bien qu'elle arrête de s'appuyer sur moi (il n'est pas nouveau que je déteste qu'on me touche), mais j'ai peur qu'elle tombe si je m'éloigne brusquement. De même que je ne suis pas sûr que lui prendre ce qu'elle boit soit la meilleure idée du siècle ; et même si elle parle d'une amie qui viendrait se venger... Tiens, d'ailleurs...

    « A-ah oui... ? Et où est-elle, à l'heure actuelle... ? »

    Un peu naïvement, peut-être, j'espère qu'une personne annexe pourrait potentiellement la récupérer et la ramener chez elle ; ou du moins, une personne à peu près fiable.

    ft. Lykos Vinter
    le 10 mai 1001


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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      Lykos plisse les yeux pour mieux voir le jeune homme. Non mais, c’est qu’il arrêtait pas de genre…. Bouger. Bouger à gauche puis revenir au milieu encore et encore. Qu’est-ce qu’il parlait, lui et son sanctuaire de nudiste ? C’était vraiment pas ça, c’était sa chambre ! Non de merde. Et en plus il ose lui demander ou elle est, Aïthria… Tch, non mais.

        « Aïth ? Elle est chez moi! AITHRIAAAAAAAAAAAAA!!! »


      Qu’elle crie, beaucoup trop fort. Mais aucune réponse. Lykos fronce les sourcils et regarde autour. En vrai, ça avait vraiment pas l’air de chez elle, mais elle avait pris le même chemin pour revenir à la maison, non ? Sa tête lourde se tourne, une fois de plus, vers le brun, mais… Oh il était pas laid. Vraiment pas laid, en fait. Le sourire de la jeune femme s’étire et elle enlace son cou avec ses bras, les laissant pendre mollement derrière lui (toujours la bouteille à la main).

        « Chez moi. Chez… Moi ? Oh…. Tu sais. Je croiiiiiiiiiis que je me suis trompééééééée. »


      Oops ? Boh, ce sont des choses qui arrivent, mais il faut faire le meilleur de la situation, non ? Alors Lykos approche ses lèvres de l’oreille du gars qui était devenu son ‘amant d’un soir’, avant de susurrer sensuellement.

        « Tu vas voir…. Ce que je fais aux autres…… Ce que les autres… Je laisse les faire à moi…… »


      Eh bien que cette phrase n’avait aucun sens, la nymphe se met à rire en se retirant de son oreille. Elle laisse, même, le jeune homme tout seul, alors qu’elle se met à tournoyer sur elle-même en faisant un ‘wouuuuuuuuuuuuuuuuuu’. Mais bien sûr, son équilibre étant complètement déstabilisé, elle ne fait que tomber par terre en échappant sa bouteille qui se met à rouler un peu plus loin dans un bruit cristallin. Heureusement, la bouteille était quasi-vide. Boh, elle l’avait déjà oubliée et puis elle riait encore, se tournant sur le dos en fixant le plafond, mains sur le ventre.

        « Ça bouuuuge!! Monsieur votre plafond il bouge !!! Chez moi c'est les lits qui bougent hehehehehe. »


      Et elle reste comme ça, pendant quelques temps, fixant les formes qui se créaient devant ses yeux.

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    Devils never cry


    C'est embêtant
    Oh, par l'éos, mais qu'ai-je fait pour mériter ça... Je sais bien que j'ai prêté serment, mais tout de même ! Je n'étais pas obligé de le payer si chèrement, que je sache, et cela me fait bien grimacer, ma foi. Mais certainement pas autant qu'à l'heure actuelle, alors que je suis sûr et certain qu'elle vient de me percer un tympan, à crier ainsi. Je regrette déjà. L'envie de grogner, je ne m'en cache pas, est très présente alors que je l'entends hurler pour appeler quelqu'un qui ne viendra pas.
    Mais pourquoi ai-je parlé, encore ?!
    Bon sang... Je vous jure, je souffle des narines, mais j'ai bien du mal à garder mon calme. Difficile de garder mon apparence et mon comportement « de travail » habituel face à un cas pareil. Et très clairement, quand elle entoure mon cou de ses bras (non non non, bon sang que je déteste ça), j'en arrive à la conclusion que ça ne risque pas de s'arranger. Avec son odeur d'alcool, en plus... Je vous le promets, je dois conjurer beaucoup de contrôle de moi-même pour ne pas la laisser tomber comme une crotte de cheval. Et je suis un peu taquin, certes, mais c'est tentant. Très tentant.

    « Ah, oui, on dirait bien. »

    J'expire des narines pour dissimuler et refouler mon agacement alors qu'elle se rend compte (ou non) qu'elle n'est pas chez elle. On m'a déjà dit qu'il ne fallait pas brusquer les gens ivres, mais là, tout de même, c'est tentant.
    Elle me fait tiquer, toutefois, quand elle se rapproche de mon oreiller pour y murmurer (mais par l'éos, quel est ce besoin de me coller de cette façon ?!) des... De quoi ? Les sourcils froncés, d'une part car je suis franchement peu ragoûté par le fait que l'on m'approche autant, et d'autre part car je ne comprends pas la moitié de ce qu'elle est en train de dire, j'essaie de donner du sens à ses propos.
    On lui... Fait des choses ? … On la frappe... ?
    Intrigué et alerté, j'en suis arrivé à cette conclusion, probablement car mon interlocutrice n'est pas très loquace et est à moitié consciente. Pour moi, cela expliquerait peut-être son état actuel. La pauvre, si elle est dans une situation compliquée... Cela ravive en moi une forme d'empathie qui me rend plus tolérant à son comportement, quand bien même je sens qu'elle est en train de tester mes limites. Et puisque je suis très naïf, ce qu'elle dit ensuite ne fait que me conforter dans ce que je crois avoir compris.
    ... Est-ce qu'elle vit dans une telle misère que son lit ne tient plus debout ?

    Même alors qu'elle tourne sur elle-même et finit le dos par terre, je n'arrive qu'à pincer l'arrête de mon nez, exaspéré mais pris de pitié et conscient que je ne peux pas vraiment la laisser comme ça. Ce serait aussi irresponsable qu'égocentrique, même si il me faut beaucoup d'effort pour ne pas laisser parler cette seconde partie de mon cerveau à l'heure actuelle. Je n'ai jamais autant apprécié mes heures de méditation que maintenant.

    « Vous ne voulez pas aller dormir... ? Ce serait sûrement mieux. »

    Je me suis accroupis pour la regarder vaguement. Inutile de chercher à la relever pour l'instant ; elle est plus tranquille par terre, et au moins, elle ne tombera pas. Je pourrais bien la transporter jusqu'à un endroit plus sûr, mais... Bon. Dans l'état actuel des choses, il serait plus simple d'attendre qu'elle tombe d'épuisement, ou... Ou que j'utilise un sort, oui, mais bon, j'aimerais éviter d'en arriver là. La voix désintéressée, je fixe brièvement le plafond, avant de reprendre la parole comme si de rien n'était.

    « Moi, je trouve que ça a la forme d'un oiseau, juste là. »

    Elle parlait du plafond, alors autant rebondir. En plus, je ne mens pas totalement ; j'ai toujours trouvé que les fissures dans la pierre y ressemblaient un peu. Et si ça peut la mettre en confiance pour que je puisse ensuite la mettre en sécurité, après tout... Parce que pour l'instant, hors de question de la laisser dormir dehors. Et pas sûr qu'elle sache retrouver son chez soi par elle-même...

    ft. Lykos Vinter
    le 10 mai 1001


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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      Des petits rires, un après l’autre, saccadés. Comme la fin d’un fou rire qui refuse de partir. Le plafond, on dirait qu’il tourbillonnait. Les paroles du brun résonnent dans sa tête et Lykos tourne légèrement la tête vers lui, posant sa main sur le genou de l’étranger. Non, pas de dodo. Lykos fait non de la tête, ses cheveux se mêlant sur son visage alors qu’elle tente de regarder le plafond, encore une fois. Il y avait un oiseau ?

        « Aaaaaah oui un oiseau! J’aimerais être un oiseau c’est… ça vole. »


      Elle ne le voyait pas, mais faisait semblant. Ses yeux semi-vides ne faisaient que tourbillonner. Et puis Lykos agrippe les vêtements de l’inconnu, tournant la tête lourdement, encore une fois, vers lui. Voler, s’envoler, partir au loin et sentir le vent dans ses plumes. Ça devait être si magnifique.

        « Je veux pas…. Monsieur je veux pas aller dormir…….. Quand je vais dormir les voix elles reviennent. »


      L’anxiété frappait fort, lorsque la nymphe des neiges allait se coucher. Surtout lorsqu’elle était seule. Cette anxiété qui était capable de l’empêcher de dormir pendant des heures, voir toute la nuit. Et c’est cette même anxiété là qui la poussait à aller chercher des gens à avoir dans son lit.

        « Surtout quand….. Aïthria……. Quand Aïthria est pas là. »


      Sa gorge se serre et ses yeux se remplissent d’eau. Pourtant, elle n’avait rien à craindre, son amie golem était très probablement à la maison, mais la simple peur qu’elle la quitte un jour était assez pour faire pleurer une Lykos complètement saoule. Parce que bon, les larmes, elles s’étaient bel et bien mises à couler. Une à la fois, mais bon. Et comme si elle avait un moment de lucidité au travers de tout cet alcool, la prostituée réalise finalement (pour de vrai) qu’elle n’est pas chez elle. Qu’elle ne sait pas ou elle est.

        « J-je… Je suis ou ? »


      Elle tente de se lever, mais n’y arrive simplement pas, alors elle reste allongée, toujours accrochée aux vêtements de l’étranger. Comme si c’était sa seule poigne sur la réalité qu’elle essayait tant de fuir, tous les jours.

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    Devils never cry


    C'est embêtant
    Désabusé, je me contente d'une moue mi-lassée, mi-amusée, alors que je la fixe et qu'elle s'accroche à mes vêtements. Je ne vais pas l'éloigner car je préfère ne pas la paniquer, mais... Bon, j'aimerais bien qu'elle fasse un gros dodo, au lieu de ça. Je me contente toutefois de hocher de la tête face à qu'elle est en train de... On va dire « réciter ». Autant la laisser dans son petit rêve. Pour autant, j'ouvre un peu les yeux sur la suite.
    … Des voix ?
    Je pense en premier lieu à des cauchemars, mais je ne crains que ce soit quelque chose de plus poussif. Je n'ose toutefois pas presser sur le coup, me contentant de rester silencieux. Je crains de la faire s'arrêter ou de me montrer trop brusque, mais très clairement, quelque chose cloche. Et ce n'est pas comme si voir débarquer une personne ivre au beau milieu d'un sanctuaire était une indication déjà bien claire comme ça. Je ne m'attendais pas à la voir pleurer, ce qui me fait m'immobiliser, interdit et inquiet tout à la fois. Du peu que je comprends, en plus de ça, la personne qu'elle appelait jusque là fait peut-être office de... Colocataire ? Soutien... ? Je ne sais pas trop, mais elle semble lui tourner en tête de manière un peu insistante. Une amie, un membre de la famille, une partenaire... ? Je ne sais pas, mais visiblement, elle est importante. On ne pleure pas vraiment en pensant quelqu'un sans que cette personne ait un poids fort, en positif comme en négatif.

    Elle semble au moins revenir partiellement à la réalité. Devant sa question, j'essaie de répondre de manière un peu près rassurante.

    « Dans un sanctuaire, en sécurité. »

    Je préfère parler calmement et sans me presser : la manière dont elle se tend me fait percevoir une certaine crainte, alors autant ne pas l'inquiéter davantage, même si je me rends compte qu'il n'y a pas de paroles magiques. C'est déjà assez destabilisant comme ça de se retrouver avec un inconnu dans un lieu clos, surtout dans un état pareil.

    « Vous voulez un médicament, contre les cauchemars ? »

    Je ne peux pas lui donner quelque chose sans avoir son autorisation : et encore... J'avoue que je suis dubitatif quant à son consentement, donc j'essaie d'avoir une idée de son état de lucidité.

    ft. Lykos Vinter
    le 10 mai 1001


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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      L’étranger lui dit qu’elle est dans un sanctuaire, en sécurité. Ces seuls mots rassurent la jeune femme qui n’avait, tout de même, aucune idée d’ou ça pouvait se trouver dans la ville. Si c’était le cas, elle s’était peut-être vraiment égarée. Et ça aurait pu finir d’une bien pire façon. Alors Lykos essuie ses larmes d’une main, mollement (l’autre s’accrochant toujours aux vêtements du brun) avant d’entendre sa question. Sa tête lourde se tourne une fois de plus vers lui et elle secoue la tête négativement.

        « Nooon… Avant les cauchemars, mais des voiiiix mais pas des voiiiiix tu sais ? Des voix….. Là. »


      Son index se pose sur son propre front (un peu violemment vu qu’elle n’a presque aucun contrôle) et puis elle laisse sa main mollement retomber par terre, fixant encore le plafond.

        « Les voix me disent touuuuutes les mauvaises…… Les mauuuuvais trucs que j’fais. Toute depuis ma vie au début. »


      C’est fou à quel point les gens s’ouvrent aux étrangers quand ils sont bourrés. Lykos se met à rire un peu ironiquement, reregardant le brun d’un air un peu triste et perdu. Elle ne savait même pas qui il était, mais elle était en train de lui dire des choses qu’elle n’avait même pas dit à Aïthria. Pas totalement, en tout cas.

        « V’z’avez Monsieur, un médic…. Médicament pour être stupide ? »


      Puis elle fronce les sourcils, prenant conscience elle-même que sa phrase n’avait aucun sens cette fois.

        « CONTRE être stupide. »


      Et puis elle rit en relâchant doucement, inconsciemment, le pan du pantalon de l’étranger. Sa main glisse par terre et c’est comme si ça avait déclenché, en la nymphe des neiges, tout un tas de truc. Déjà, les maux de cœur qui commençaient à être assez intenses. Ils la forcent à se relever, même un peu, s’assoyant lentement. Elle met une main sur son cœur, fronçant les sourcils.

        « Oh non. »


      Et sans même une autre seconde pour avertir le pauvre moine qui devait gérer cette Lykos totalement sans ses moyens, la jeune femme se penche sur le coté, haut le cœur, et se met à vomir tout ce qu’elle avait bu dans la soirée. Et disons que ce n’était vraiment pas sa première bouteille.

      Après quelques temps à avoir évacué « le méchant », les larmes coulant sur ses joues, la prostituée, tremblante, ne fait qu’essayer du mieux qu’elle peut de ne pas s’effondrer au sol.

        « J’suis désolée, j’suis vraiment désolée, j’suis tellement désolée….. Oh mon ventre…… »




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    Devils never cry


    C'est embêtant
    Si elle est ailleurs, elle a, semble-t-il, assez de lucidité pour me comprendre. Dubitatif, je cligne toutefois bêtement des yeux quand je comprends enfin ce qu'elle voulait dire par « voix ». Trop littéral, comme d'habitude, je n'avais pas saisi. Mais sur le moment, je n'ai qu'une réaction un peu idiote.

    « Oh. »

    Tout de suite, cela fait beaucoup plus sens. Et si je me permets quelques hypothèses, je peux deviner sans trop de mal qu'elle utilise l'alcool pour essayer de moins s'attarder sur ses propres pensées. Un comportement qui n'est en soi pas très rare, mais qui me permet de mieux cerner le... Personnage, si je puis dire. Son rire jaune et ses propos me provoquent un peu de peine, d'ailleurs, mon expression se voilant d'un air compatissant. Elle n'a... Vraiment pas l'air d'aller bien. Et de ce qu'elle dit, je n'ai pas l'impression que ce soit vraiment nouveau.

    Durant une seconde, toutefois, une moue amusée passe sur mes lèvres. Ses hésitations sur les mots ont le mérite de me détendre un peu. Enfin, durant une seconde.
    … Oh non.
    Je peux le voir venir à des kilomètres ; voilà pourquoi je grimace dès lors que je la voi avoir un haut-le-coeur, mais... Mais c'est trop lent. C'est trop lent, et je me retrouve avec du vomi sur mes bottes. Plus stupéfait que dégoûté sur l'instant, je reste à regarder la scène sans rien dire, les yeux écarquillés devant l'enchaînement. Ce sont ses plaintes et ses pleurs, toutefois, qui me font l'effet d'un électrochoc.

    Je réagis enfin, prenant la peine de m'accroupir pour la saisir doucement dans mes bras et la soulever. Je ne suis vraiment pas le plus musclé, mais elle est légère comme tout, et il faut croire que la nécessité de la chose me donne des forces. Je n'aime pas vraiment me saisir des personnes dans cet état, mais... Je ne peux pas la laisser au sol. Même si je n'ai pas peur qu'il lui arrive quoi que ce soit au sanctuaire, en plus de ça, je préfère la savoir en paix dans une des chambres annexes réservées aux invités que... Dans un coin, par terre. Alors je parle d'une voix douce, qui se veut rassurante, le regard plus sérieux l'espace d'un instant.

    « … Je n'ai pas médicament contre la bêtise, mais j'ai quelque chose pour votre ventre. Accrochez-vous, je vais vous déposer dans un lieu sûr. »

    Tant pis si elle me vomit dessus. C'est révulsant, d'accord, et j'admets que je suis encore en train de pleurer le fait que je vais devoir laver mes bottes, mais... Bon. J'ai autre chose à faire. La transportant avec lenteur (je ne peux pas vraiment me permettre de la porter comme un sac à patate), je me dirige donc vers la pièce en question, la déposant ensuite sur le lit en me posant à côté.

    « Je reviens. »

    Fort heureusement, la pièce n'est pas loin d'une des petites pharmacies du sanctuaire. Je n'ai qu'à traverser un couloir et une pièce pour m'approcher d'une étagère et en sortir une potion contre les douleurs, ainsi qu'une bouillotte en peau. La remplir d'eau et la réchauffer n'est pas une tâche très difficile, surtout avec de la magie, donc tout ceci ne prend pas plus de cinq minutes.
    En revenant dans la pièce, je pose la bouillotte contre son ventre, la laissant la presser comme elle le souhaite, tandis que je retire le bouchon en liège de la potion. Lui tendant l'objet, je me tiens prêt à l'aider au besoin, mais je reste pour l'instant accroupi devant le lit, le ton se voulant calme.

    « Je crois qu'il va falloir dormir, d'accord... ? Je peux rester à côté, si il faut. »

    Je ne connais pas son nom, mais... Je ne peux pas vraiment la laisser toute seule, comme ça, si jamais cela l'angoisse. Je ne dis pas que la situation m'enchante, mais... Très clairement, elle est dans un tel état que ne rien faire serait à mes yeux assez difficilement supportable.

    ft. Lykos Vinter
    le 10 mai 1001


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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      Oh qu’elle ne se sentait pas bien. Elle avait beaucoup trop bu, ce soir, clairement. Lykos se sent doucement soulevée du sol par cet étranger qui avait été son confident d’un soir. Et elle se laisse faire. Honnêtement, elle n’a aucune idée d’ou il l’apporte, de si la première impression gentille qu’elle avait eu de lui n’était qu’une façade, mais… Elle veut croire qu’il lui veut du bien.

      Et sa voix la réconforte.

      Elle tremble (pas de froid, bien sûr), mais de faiblesse. Après s’être vidé l’estomac comme ça, c’était normal. Et puis Lykos se sent déposée sur quelque chose de confortable, de mou. Un lit, oh c’qu’elle était contente de voir un lit. Pendant que le moine repart, la blanche pose ses mains sur son ventre, tremblante. Au moins les haut-le-cœur étaient passés. Les vomissements aussi, sûrement, espérons-le. Et Lykos qui se traite de tous les noms possibles, toutes les insultes, répétant encore et encore les mots que la propriétaire de l’orphelinat lui avait dit en la mettant à la porte : T’es qu’une catastrophe ambulante, une tornade incontrôlable qui ne fait que causer de la destruction partout ou elle va.

      Les larmes se remettent à couler sur ses joues, alors que la nymphe des neiges voit l’homme revenir vers elle et déposer un sac chaud sur son ventre. Normalement, elle aurait détesté avoir un truc aussi chaud contre elle, mais pour cette fois, elle allait faire avec. La jeune femme pousse même, doucement, sur le sac avec une de ses mains en se redressant légèrement pour pouvoir boire la potion. Elle prend de petites gorgées, de peur de se remettre à vomir.

      Mais quand il lui dit qu’il voulait qu’elle dorme, Lykos secoue la tête négativement.

        « Non je… Je ne veux pas dormir, j’ai…. Aïthria, je ne peux pas la laisser seule, la pauvre. »


      Les larmes aux yeux, elle se mord fortement l’intérieur de la lèvre. Bien qu’elle avait déjà passé la nuit ailleurs, Lykos savait que la golem n’aimait pas dormir seule et… Bah elle pouvait la comprendre. Si elle dormait ici, même si le moine restait à ses cotés, il y aurait sûrement un temps ou elle se réveillerait. Et là, ce serait la panique.

        « T’es vraiment gentil…. Je suis vraiment désolée pour…. Pour le…. »


      Elle n’osait même pas le dire, détournant son regard mauve. Elle fini la potion, la gardant dans sa main en ne sachant pas trop quoi faire avec elle. Sa tête était toujours lourde, ses sens et ses pensées embrumées, mais elle était capable de plus ou moins agir normalement.

        « Je m’appelle Lykos. Je vais me reposer un peu et puis j’irai… Je m’en irai. »




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    Devils never cry


    C'est embêtant
    Je ne crois que je puisse faire grand chose de plus, à ce stade, et ce n'est pas forcément la pire des choses. Elle a surtout besoin de calme, la pauvre, et de repos. Pas seulement de repos physique, d'ailleurs, mais je ne suis pas vraiment le plus adapté pour ça. Je sais soigner les maladies et les douleurs, mais pas... Pas ce qui est relatif à l'esprit et à l'âme, si je puis dire.
    Mais je peux sentir que la préoccupation qu'elle a envers la dénommée Aïthria est sincère : quelque chose qui devient évident quand on observe qu'il s'agit de ce qui occupe le plus son esprit alors qu'elle est au plus bas. Touché mais sentant quand même ma compassion se réveiller, je me contente au début de hocher de la tête pour lui faire signe que j'ai bien compris. Je ferais la même chose pour ma mère, quand j'y pense, ou pour un de mes neveux. Alors devant ses excuses, je lui fais signe d'un bref mouvement de tête que tout va bien.

    « Non, non, ce n'est rien. J'ai vu bien pire, ne vous inquiétez pas. »

    Et pour dire. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais disons que passées les premières opérations, enfin... Pas que ça soit foncièrement plus plaisant non plus, de se faire vomir dessus, mais je vais m'en remettre. Je vais chigner pendant des heures sur l'odeur de mes bottes, d'accord, mais j'ai du mal à vraiment lui en vouloir quand elle semble si désolée. Quel genre de sale personne je serais, sinon...
    Sans me redresser, d'ailleurs, j'essaie de la rassurer à ce propos.

    « D'accord, Lykos. Dans tous les cas, je vous raccompagnerai jusqu'à chez vous. N'hésitez pas à venir me voir en cas de soucis, mon bureau n'est pas loin. »

    Car tout de même, je ne vais pas laisser une personne en état d'ébriété au beau milieu de la nuit : j'ai encore assez de jugeote là-dessus. Je m'éloigne lentement pour la laisser tranquille et lui offrir un peu de tranquillité, rejoignant mon bureau de par ce fait. Quand elle en aura besoin, toutefois, je ferai ce que je lui ai promis et je l'aiderais à rentrer chez elle. Malgré tout, toutefois, un peu d'inquiétude restera lovée dans mon esprit après ce soir, même si je ne la connais pas plus que ça.

    ft. Lykos Vinter
    le 10 mai 1001


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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      Même si le moine lui dit que ce qu’elle avait fait n’était pas si grave, Lykos ne peut s’empêcher de se sentir horriblement mal. Elle pose sa main sur son ventre, la potion qu’il lui avait apporté commençant déjà a faire effet. Ça faisait du bien. Sa tête tournait encore beaucoup, par contre. À ses mots rassurants, la belle blanche hoche la tête sans rien dire en essayant de sourire. Les larmes qui reviennent alors que ses pensées négatives affluent dans sa tête.

      Lykos prend un bon temps pour se reposer, pour laisser ses pensées intrusives se dissiper et pour laisser son ventre se calmer. Elle fixe le plafond, se traitant de tous les mauvais noms possibles, avant de finalement se lever, très lentement, en s’appuyant sur tout ce qui se trouvait proche.

      Et elle marche, doucement, la main contre le mur, jusqu’au bureau ou elle y cogne presque timidement.

        « J-je crois que… Je suis prête. »


      Elle se sentait presque comme une enfant, encore, demandant à son parent d’aller quelque part… Même si elle n’avait jamais eu de parent. Et les adultes de l’orphelinat ne faisaient presque rien pour eux. Donc bon. Peut-être que c’était plus proche qu’elle ne le croyait. Alors elle attend que le moine vienne l’aider à marcher, prenant le temps qu’elle avait besoin pour retourner à sa maison, le bordel.

      Ils avaient presque l’air d’un petit couple, hahaha. Une fois devant la maison close, Lykos fait un petit sourire désolé en regardant le moine.

        « Merci encore… Je vais me débrouiller, pour le reste. Je crois pas que ça soit un endroit très… Enfin, pour les moines et tout, tu sais. »


      La nymphe fait un petit rire nerveux en se dirigeant vers la porte d’entrée. Sans le regarder, elle entre dans le bâtiment et retourne, très doucement à sa chambre. Elle va directement se coucher dans son lit et s’endort presque instantanément.

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