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  • Birth of a Wish | Natsume Shimomura
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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      Tu es prête. C’est ta journée, Rosie, allez. Il faut que tu y ailles, il faut que tu y ailles. C’est aujourd’hui que ça se passe, le commencement de ta nouvelle vie. En tout cas, l’essai de ce commencement. Les premiers pas. Ses mains tremblent, légèrement, devant son miroir. La nervosité la rongeait depuis quelques jours. Elle s’était entendue avec Natsume pour aller s’occuper des enfants, un peu, aujourd’hui. Ça l’avait presque empêchée de dormir, tellement elle était excitée/nerveuse. Elle s’était mise une belle petite robe très simple, rien de bien complexe. Pas que c’était son genre de toute façon, mais bon. Et puis elle avait fait 4000 allers-retours dans sa maison pour être certaine qu’elle n’oubliait rien. Et puis après de bonnes, longues minutes d’hésitation, la jeune femme décide enfin de sortir de son magasin. C’était aussi effrayant que de se tirer dans le vide pour la petite requine.Pendant quelques minutes, Rosie avait commencé à se diriger vers le sanctuaire avant de se rappeler que c’était l’académie d’Yggdrasil. Oui, allez, voyons, Rosemarie. Et puis après quelques minutes de marche, une fois arrivée à ladite académie, Rosie pris un bon temps pour regarder cette dernière. Admirant la beauté du bâtiment, hypnotisée par les vitraux d’émeraudes, c’était juste… Terriblement beau. Allez Rosie, bouge-toi. Jouant nerveusement avec ses mains, la noiraude attends quelques secondes devant la porte principale avant de cogner…. Aucune réponse. Bon, peut-être qu’il fallait cogner un peu plus fort que ça. Alors c’est ce qu’elle fait, puis, quelques temps plus tard, quelqu’un lui ouvre la porte.

        « B-b-j-j-bonjour j’ét-tais ven-nue… E-euh… Nat-Natsume m’attend-dait, auj-jourd’hui et j-je ne s-sais pas trop si je dois passer par ici o-ou je… »

      L’anxiété la ronge déjà, espérant ne pas s’être trompée. Mais la personne à la porte semble être au courant de l’arrivée de la requine et la laisse entrer en lui disant qu’elle irait chercher Natsume. Rosie hoche la tête en regardant autour, le cœur battant terriblement fort et anticipant tout un tas de trucs qui pourraient arriver. Autant bons que mauvais. De grandes respirations, Rosie. Respire, compte jusqu’à 4, expire, compte jusqu’à 4…. Et puis, elle entend des pas venir en sa direction et en tournant la tête, le sourire timide de Rosemarie s’étire un peu, en faisant un petit coucou gêné de la main.

        « C-coucou Natsu! »

      Malgré tous ses efforts, il était très difficile pour elle de cacher sa nervosité.


    Birth of a Wish | Natsume Shimomura Paques11
    Et voici le dixième petit lapin de la deuxième chasse ! Si tu les as tous trouvé, bravo à toi. Il faut dire que ce petit lapin avait hâte de partager ses oeufs en chocolat avec les enfants. Tu vas pouvoir faire part de tes trouvailles à Omnis : après le 13, tu recevras ta récompense !

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    Birth of a wish


    Du mignon
    Je ne sais pas ce qu'ont les petits, aujourd'hui, mais ils sont intenables. Il m'a fallu plus d'une demie-heure pour obtenir un semblant de calme, tout ça pour qu'ils se remettent à agir avec autant d'agitation à peine une vingtaine de minutes plus tard. Mais en même temps, j'ai ma petite idée ; je leur avais confié qu'il y aurait une nouvelle personne avec moi cette après-midi. Je n'avais pas beaucoup élaboré, mais ils avaient compris qu'il fallait qu'ils soient relativement sages pour ne pas brusquer notre invité. Je ne m'inquiétais pas trop, mais... Il vaut toujours mieux les avertir, pour qu'ils aient le temps de se mettre à l'aise avec une intrusion dans leur milieu. Au moins, cette fois, ce sera sûrement plus supportable que la fois où Enodril était venu.

    Dans tous les cas, j'essaie de débarrasser la colle qui s'est disséminée dans mes cheveux, une grimace sur la tête. Je ne pensais pas que le petit Jean-Paul allait vraiment secouer le pot de colle dans tous les sens, et... Enfin. Je vais probablement souffrir quand il va falloir l'enlever ce soir, mais je ne suis pas à ça près, alors que je descends les escaliers pour me rendre au lieu de rendez-vous. J'admets toutefois la défaite temporaire quand j'entends la voix de Rosemarie m'interpeller et que je relève le regard, un sourire jovial aux lèvres.

    « Bonjour ! Excuse-moi, je suis en retard, enfin, tu vois bien. »

    Je fais vaguement signe pour montrer l'état de ma chevelure, mais je ne m'attarde pas plus que ça sur les détails. Je ne vais pas lui raconter chaque micro-détail de ma vie alors qu'elle est venue pour autre chose, et que j'ai l'habitude qu'elle ne veuille pas que l'on mette l'attention sur elle-même. Moi-même, si je pouvais le remarquer, j'admettrais que je ne tiens pas en place : je parle vite, je bouge vite et je passe d'une pensée à l'autre sans même prendre le temps de les considérer pleinement. Distraitement, je récupère une pile de parchemins que je devais prendre avec moi pour les mettre sous mon épaule, avant de reprendre la parole, plutôt joyeusement.

    « Les enfants sont assez excités, alors... Si tu veux, je te propose qu'on fasse un peu le point avant de se jeter dans le bain. Me suivre jusqu'à mon bureau te va... ? »

    Je lui fais signe de m'accompagner. Ce n'est pas bien loin ; à vrai dire, c'est à l'étage suivant, au bout du couloir qui mène à ma salle de classe. Dès lors que nous y arrivons, je ferme doucement la porte derrière la requine et l'invite à s'installer dans un des fauteuils, tandis que, tout naturellement, je viens m'asseoir sur mon bureau, comme si de rien n'était. J'ai bien évidemment prévu quelques petites choses, mais je veux déjà avoir une idée de la vision de mon amie au préalable.

    « Tout d'abord, est-ce que tu as des questions, ou quelque chose que tu aimerais faire, en particulier ? J'ai toujours quelque chose de prévu, mais ce serait l'occasion, si une autre idée te tient à cœur. »

    Entre l'organisation d'activité, l'assistance, la surveillance ou le soin, les choix sont nombreux ; mais je ne veux pas « diriger » mon interlocutrice. Je veux surtout qu'elle se permette de faire ce qui l'intéresse. Je veux, plus globalement, bien faire et lui permettre de s'essayer à quelque chose qui, je le sais, la tente mais qu'elle n'ose peut-être pas frontalement aborder.

    ft. Rosemarie Förstner
    Mai 1001


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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      Oh le pauvre Natsu, il semblait avoir eu des p’tits ennuis avec les enfants… Rosie s’empêche de rire, en gardant un grand sourire excité, tenant à peine en place elle-même. Il s’excuse de son retard, mais Rosie ne fait que secouer la tête de manière négative, doucement.

        « N-non c’est p-pas grave! »


      Et puis ce qui lui dit, que les enfants étaient excités, ça rendait la rendait un peu nerveuse. Et s’ils avaient trop de grosses attentes envers elle et qu’elle les décevait ? Ou bien s’ils décidaient tous qu’ils ne l’aimaient pas du premier regard ? Elle avait quand même une grande bouche effrayante…. Mais bon, Natsume l’avait déjà rassurée un million de fois là-dessus.

      Alors la jeune femme hoche la tête et suit son ami à l’étage, ne pouvant s’empêcher d’examiner tous les décors de l’endroit, essayant d’assimiler le plus d’information qu’elle pouvait tout en suivant Natsume. Ça semblait vraiment être un bel endroit et travailler ici c—Non Rosie, ne te fait pas d’idées. Peut-être que ce ne serait qu’une fois et après, ça va être la fin. Ou bien rien ne va aller et tu vas détester ça, finalement. Il faut… Attendre. Il faut voir.

      La petite requine entre dans le bureau du brun et s’assoit là ou il lui avait indiqué. Elle tient à peine en place, regardant la salle avec ses grands yeux dorés et curieux. Mains sur les genoux, elle tapote doucement ceux-ci, retournant son attention sur le dragon alors qu’il s’adressait à elle. Rosemarie se met à parler vite, trop d’excitation dans le corps.

        « O-oh! Euh… E-eh bien en fait je… Je n’ai r-rien préparé p-parce qu’en f-fait j’ignorais si ce n’ét-tait qu’un groupe d’age ou bien… S’il y avait des plus petits e-et des plus vieux donc je v-voulais……….»


      Elle manque d’air, n’était pas capable de tout dire dans la même inspiration. Ce petit « incident » la gêne et elle se gratte le nez, détournant le regard. Calme-toi, Rosie, tu es trop agitée. Prend de grandes respirations, une phrase et une idée à la fois.

        « P-pardon Natsu j-j’avais très hâte… À auj-jourd’hui. »


      Petit sourire timide sur ses lèvres, alors qu’elle se repositionne dans son fauteuil, plus calme, déjà.

        « D-donc voilà, je ne sav-vais pas trop à qui j’allais a-avoir à faire…. Je n’ai r-rien prép-paré, vraiment. »


      Oh elle se met déjà à se sentir mal, la pauvre petite requine.


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    Birth of a wish


    Du mignon
    Qu'elle n'ait rien préparé ne me dérange pas plus que ça ; cela me surprend un peu, je dois l'admettre, mais... Eh bien, quelque part, je ne vais pas mentir, ça m'arrange un peu ; je peux suivre ce que j'avais prévu et ne pas me demander comment je ferais pour bouger mes prévisions. Dans tous les cas, je hoche négativement de la tête quand je la vois commencer à paniquer. C'est-à-dire que je saisis plutôt bien qu'elle s'inquiète rapidement, alors j'essaie de la reprendre avant qu'elle ne se fasse tout un scénario dans sa tête.

    « Non, non, rassure-toi. Je... Je n'ai même pas pensé à t'expliquer un peu comment est composée la classe, je ne suis pas mieux ! »

    Bêtement, je me retrouve à glousser. Je ne sais même pas pourquoi je ris, mais en réalité, je ris souvent, quand je suis avec Rosemarie. Je suis à l'aise, alors je me permets bien davantage de choses. En plus de ça, je suis assez enthousiaste. Mine de rien, ça me fait plaisir de partager mes activités du quotidien avec quelqu'un que j'estime.

    « Ceux de cette classe-là ont environ huit ans, pour la plupart. En revanche, il y a beaucoup d'animorphes, alors je m'étais dit que l'on pourrait faire des travaux manuels : généralement, c'est le moment où ils sont les plus attentifs et volontaires. »

    Souvent, les travaux pratiques et manuels sont les moments où les animorphes peuvent se distinguer et user de leurs caractéristiques. C'est une bonne activité d'éveil, et cela apprend aux petits à apprécier les talents de leurs camarades. Alors, de bon poil, je fais signe à la requine de me suivre de nouveau. Une fois arrivé devant la pièce, je prends tout de même le temps de lui faire un petit récapitulatif.

    « Je te laisse te présenter, et l'on va leur proposer un atelier couture ? Je leur ai demandé de ramener des chaussettes propres, pour qu'ils puissent fabriquer des petites poupées avec du coton. »

    C'est un peu rudimentaire, mais en même temps, avec des enfants... Il faudra déjà s'assurer qu'ils ne fassent pas n'importe quoi avec leurs aiguilles (je n'ai pas encore envie de retirer une aiguille plantée dans une jambe, merci), alors je ne voulais pas viser trop haut. Quand j'ai le signal, je me permets d'ouvrir la porte. Immédiatement, une quinzaine de petits visages se retourne d'un seul coup et de grandes paires d'yeux nous fixent avec attention. Enfin, nous fixent...
    … Rosie va faire une attaque.
    … « La » fixent, plutôt. Et en même temps, quoi de plus normal : c'est une étrangère pour eux, ce qui ne les rend que plus curieux. J'en vois déjà quelques uns chuchoter. M'avançant doucement vers l'une des tables que nous avons positionné en « U », je reste toutefois proche de la requine.

    « Aujourd'hui, comme je vous l'ai dit, nous avons une invitée. Soyez agréables avec elle, d'accord ? »

    Je lui adresse un petit coup d'oeil, comme pour la rassurer. J'espère juste qu'elle ne va pas s'évanouir sur place...

    ft. Rosemarie Förstner
    Mai 1001


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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      Rosie rit timidement en même temps que Natsume, impatiente de commencer. Elle l’écoute parler attentivement, comme si ces paroles allaient lui sauver la vie. Des enfants d’environ 8 ans et des animorphes ? Oh, c’était tellement excitant, tout ça, Rosemarie arrivait à peine à tenir en place. Les travaux manuels étaient une bonne idée, la plupart aimaient ça, d’habitude. Il y en avait toujours des plus timides ou des moins habiles qui n’osaient jamais dire qu’ils aimaient mieux faire autre chose, par contre et… Bon, calme toi, Rosie, une chose à la fois.

      Elle prend une grande respiration avant de se lever et de suivre Natsu, une fois de plus. Devant la porte, elle ne peut s’empêcher de la fixer, son cœur battant à tout allure dans sa poitrine. Mais son regard doré se pose sur son ami dragon qui lui propose de faire une petite présentation, suivi d’un atelier de couture. Oh! C’était parfait, Rosie pourrait leur apprendre a faire des petites poupées. Elle tape dans ses mains, excitée.

        « O-oui! Allons-y! »


      Passer cette porte était probablement l’instant le plus anxiogène de sa vie. Si ce qu’elle voyait ici ne lui convenait pas, si ça n’allait pas comme elle le voulait ou si les enfants ne l’aimaient tout simplement pas, c’était… Peut-être la fin d’un rêve.

      Alors Rosie suit Natsume dans la pièce, prenant une grande respiration fonçant figurativement, tête première. Et quand tous les regards sont sur elle, Rosie… Rosie ne peut s’empêcher de fondre, intérieurement. Parce qu’ils sont TOUS TROP MIGNONS. Elle voulait les croquer!.... Bon pas les croquer, mais elle voulait les serrer dans ses bras. Les p’tits regards curieux, les yeux tellement différents de tous et chacun... Qu’Oros l’empêche de repartir chez elle avec la classe au complet. Il y a des chuchotements, probablement au niveau de sa mâchoire ou de son apparence qui pouvait avoir l’air très différente. Combien de gens, à Yggdrasil, n’avaient jamais vus d’animorphes aquatiques ? Alors pour des enfants…

      Après avoir pris la parole, Natsu laisse la requine parler. Celle-ci prend une énième grande respiration et, grand sourire aux lèvres, s’approche un peu.

        « Bonjour les enfants! Mon nom est Rosemarie, mais tout le monde m’appelle Rosie. Je viens aider Natsume, aujourd’hui, avec un petit atelier sur la couture que nous allons faire ensemble aujourd’hui. J’ai hâte d’apprendre à vous connaitre! »


      ….C’est comme si elle s’était transformée en une toute nouvelle personne. Aucun bégaiement, aucune hésitation dans sa voix. La confiance était là, la motivation et l’émerveillement dans ses yeux était plus que réel. Rosie était resplendissante, comme si elle était née pour faire ça.

        « Est-ce que tout le monde a apporté des chaussettes propres ? On va faire des petites poupées! »


      Elle tape dans ses mains, excitée à voir les enfants sortir ce qu’on leur avait demandé. Puis, elle voit une main se lever, un peu plus loin. Ne sachant pas trop si elle avait le droit de ‘faire le travail de Natsu’, Rosie hésite un instant en regardant son ami, mais décide quand même de laisser la parole à un petit, plus loin.

        « Madame, est-ce que c’est votre vrai bouche ? »


      Une question du genre l’aurais surement fait se renfrogner et pleurer, si ça avait été dit par un adulte qui pouvait comprendre ce que la jeune femme avait vécu au courant de sa vie. Mais au contraire, ici, elle sourit au jeune avant de répondre à la classe entière.

        « Oui. Je suis une animorphe aquatique d’un grand requin blanc. C’est un gros poisson de la mer. Et je suis née comme ça. »


      C’était une des rares fois de sa vie ou la requine n’avait aucune mauvaise pensée à propos de son physique. Elle a un grand sourire aux lèvres alors que la plupart des enfants la regardent, émerveillés par sa bouche. Et Rosie, elle, qui tape une nouvelle fois dans ses mains.

        « Bon! Je crois que… Si on peut faire des petits groupes, ça pourrait être plus intéressant et je pourrais apprendre comment faire à plusieurs personnes en même temps. »


      Puis, un petit moment d’anxiété. Restait que Rosie n’avait aucune idée de comment gérer une classe. Elle se tourne alors, vers Natsu, un peu euh… L’ayant un peu oublié, en fait. Ses joues rougissent légèrement, alors qu’elle cherche une confirmation du dragon.

        « …..Non ? »


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    Birth of a wish


    Du mignon
    ... Dire que je m'attendais à ça serait un mensonge. J'avais la crainte que Rosemarie ne panique et ne s'enfuit au bout de quelques secondes ; et je suis d'accord que ce n'est pas très juste de ma part d'être aussi pessimiste concernant mes amies, mais... Là, je suis un peu bouche bée. Les yeux grands ouverts, je fixe la scène avec une stupéfaction à peine cachée, les sourcils haussés et la bouche à moitié ouverte. Par Yggdrasil, j'ai l'impression de voir une tout autre personne. Je... Je crois que je l'avais sous-estimée.
    Curieux, je regarde la scène sans un mot : une place qui me va très bien, et qui me fait constater qu'il est très aisée pour la requine de se placer en figure de repère pour les petits. Petits qui sont ravis, d'ailleurs, vu l'enthousiasme et leurs yeux brillants d'impatience. J'ai l'impression de les voir un soir d'équinoxe d'hiver.

    La question d'un des gamins ne me surprend pas, d'ailleurs, mais... Je suis tout de même soulagé de voir qu'elle passe relativement vite et bien. J'avais dit à Rosie que les enfants ne sont pas du genre à approfondir ni à se montrer méprisants quand on leur explique, et fort heureusement, l'on dirait que c'est le cas. Pas que j'ai eu de grands doutes, mais... Tout de même. J'espérais sincèrement que cela se passe bien, alors j'angoissais pour un rien. Elle se débrouille très bien, et je m'apprêtais à la laisser continuer avant qu'elle ne se tourne vers moi, comme gênée par quelque chose. L'air ma foi très nigaud, je ne comprends ce qu'elle veut qu'après un long silence de plusieurs secondes suivant son interrogation. Surpris et déconcerté, je balbutie une réponse très stupide, tentant de me rattraper par une pirouette.

    « E-euh, je, euh... O-oui oui, bonne idée. Le mieux est que chaque groupe fasse une poupée ; nous avancerons plus facilement ainsi. »

    … En espérant que sortir des banalités soit suffisant, même si j'ai quelques doutes. Dans tous les cas, les enfants ont l'air d'accord, et il ne faut pas longtemps pour déplacer les tables de telle sorte à ce que nous nous retrouvions avec de petits isolés relativement rapprochés. De mon côté, j'ouvre une armoire donc j'en sers les instruments nécessaires, veillant à les distribuer pour que chacun puisse s'en sortir. Ensuite, je prends le temps de m'asseoir auprès des petits, leur offrant un sourire sympathique.

    « Il va falloir commencer par savoir ce que l'on veut faire, et comment le faire, alors nous allons préparer un petit cahier des charges. Rosemarie, tu veux bien leur expliquer ? »

    Je me retourne vers l'animorphe : après tout, aujourd'hui est sa journée, pas la mienne. Je veux qu'elle puisse prendre ses marques sans s'inquiéter de ma manière d'agir ni sans penser qu'elle doit absolument se référer à moi pour chaque action qu'elle ose prendre. J'ose espérer que mes propos mettent les petits en confiance, d'ailleurs, mais vu comme ils se tournent vers elle, je crois que c'est le cas. L'une d'entre elle lève d'ailleurs timidement la main, la voix lente et hésitante.

    « Madame, on pourra se servir de nos griffes et nos crocs... ? »

    La gamine a encore du mal à dissimuler ses griffes félines, alors elles se remarquent bien aisément. De mon côté, si je ne dis rien, un mince sourire passe sur mon visage. Mine de rien, côtoyer des animorphes comme Rosemarie doit faire beaucoup de bien à l'estime et à la confiance en soi des enfants plus concernés.

    ft. Rosemarie Förstner
    Mai 1001


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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      Oh, que chaque petit groupe fasse sa propre poupée, c’était une bonne idée! Rosie tape des mains, heureuse et excitée en retournant son attention sur les enfants avec un sourire.

        « D’accord, alors je crois que… Des groupes de 4 ou 5 ça pourrait être bien! »


      Rosie cligne des yeux quelques fois, rencontrant le regard de Natsume avec son regard brillant. Elle était tellement heureuse et de vous tous ces petits, tellement tous mignons. Alors une fois que Natsume lui demande d’expliquer le cahier des charges. Rosemarie reste, pendant quelques secondes, un peu figée, ignorant ce qu—AH! Oui, les étapes et tout. Mais avant qu’elle ne puisse commencer, une jeune fille demande à propos de ses crocs et de ses griffes. Le cœur de la requine avait failli fondre en l’entendant, elle croyait s’entendre elle, plus jeune.

      Mais pour faire des poupées, c’était important d’avoir de la précision, et bon, il y avait des… Hm… Rosie allait trouver quelque chose. Elle allait y penser.

        « Oui bien sûr, on va s’assurer que tout le monde aura quelque chose à faire ! »


      Alors elle commence à expliquer les étapes, doucement pour ne pas en donner trop d’un coup aux enfants. C’était important, pour elle, de s’assurer que tout le monde comprenait avant de passer à la prochaine étape. Rosie était très naturelle, très ‘dans son élément’. Elle bégayait à peine, sauf quand elle n’arrivait pas à trouver un certain mot et que son anxiété revenait.

      Elle avait trouvé un travail pour tout le monde. Ceux qui avaient de la difficulté à cacher leur griffes s’occupaient de couper des tissus ou des fils. Ceux plus habiles et précis, avaient l’aiguille en main. Mais les enfants semblaient s’amuser et Rosie aussi. Elle riait, elle avait un grand sourire aux lèvres, les yeux pleins d’étoiles.

      À la fin de l’activité, tous les groupes avaient réussi à faire une poupée. Rosie, elle, en avait fait une de son coté pendant que les enfants travaillaient et elle l’avait donnée à la classe. Elle appartenait à tout le monde et Rosie avait PRESQUE été autoritaire là-dessus. Presque.

      Quand les enfants quittent la classe, Rosie leur fait un petit byebye de la main, assise sur une chaise au bureau. Son regard doré se tourne alors vers Natsu. Ses joues rougissent légèrement, l’ayant presque oublié. Elle se remet à jouer timidement avec ses doigts, l’anxiété revenant quelque peu dans l’esprit de la jeune femme.

        « Je… Tu c-crois qu’ils-qu’ils ont a-aimé l’atelier ? »


      Elle pensait que oui, mais se le faire confirmer par Natsume lui ferait terriblement du bien. Rosie espérait vraiment avoir bien fait, parce que… Bah parce qu’elle avait terriblement aimé son expérience personnelle.


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    Birth of a wish


    Du mignon
    Je suis aussi surpris que rassuré de voir Rosemarie s'habituer aussi vite ; de telle façon que j'en ai totalement relâché le maigre contrôle que je gardais sur la classe, un sourire tranquille s'étant progressivement affiché sur mes lèvres. Je suis content. Vraiment content. J'ai l'impression de ne pas avoir fait une bêtise en lui disant de venir aujourd'hui ; j'avais vraiment la crainte de la pousser vers quelque chose qui ne l'intéressait pas en voulant trop en faire, car... Je ne suis pas assez naïf (on se tait, dans le fond) pour ne pas remarquer qu'elle semble particulièrement influençable. En soi, ce n'est pas un mal, mais... De temps à autre, j'aurais presque peur de ne pas aider au problème, si je la « pousse » vers quelque chose qui ne lui plait pas. Ici, je suis rassuré de voir que même sans ça, je pense qu'elle se serait dirigée vers ces métiers. Elle a vraiment l'air d'être contente de ce qu'elle fait. Alors je la laisse faire, restant en retrait pour observer et participer un peu (de telle sorte que les petits ne m'accusent pas de fainéantisme, certes). De toute façon, Rosie n'a certainement pas besoin de mon aide.
    Une fois que c'est terminé et que nous nous retrouvons seuls, si je m'attendais à ce que nous parlions un peu pour faire le résumé de ce qui a été dit, je me retrouve à m'arrêter un instant quand elle me demande si les petits étaient satisfaits. Avait-elle un doute... ? J'ai du mal à comprendre pourquoi. Les sourcils haussés, je me mets néanmoins à parler de nouveau avec un sourire amusé et attendri, de bonne humeur.

    « Ils ont adoré. Je crois que cela fait des mois que je ne les ai pas vu aussi intéressés et impliqués ! »

    … Et oui, je sais qu'à côté, je suis un peu du genre ennuyeux. J'ai parfois du mal avec les travaux pratiques, alors qu'il s'agit normalement de quelque chose de critique dans l'éducation éossienne. Moi, j'ai toujours été plus, enfin... Théorique, on va dire. J'arrive à les intéresser aux mathématiques et à la lecture par quelques stratagèmes : mais pour ce qui est des travaux domestiques, en revanche, j'ai toujours fait avec les moyens du bord, ou en demandant de l'aide à un moine ou une moniale plus doué.e que moi en la matière (ce qui n'était pas bien difficile). Je ne peux qu'admirer, par conséquent, les compétences et la pédagogie de mon amie face à ce qui était un peu un grand saut dans le vide pour elle. Me voulant rassurant, d'ailleurs, je lui adresse un nouveau sourire tranquille alors que pour moi, le point n'est pas bien long à faire.

    « Si ça te va, je crois que l'on pourra en planifier d'autres ; les parents seront ravis, en plus de ça. »

    Même si certains râleront peut-être quant à la présence d'une altissienne... Je pense qu'ils ne le feront pas et après tout, je préfère encore celle-ci que les soldats qu'ils m'imposent parfois dans les pattes. J'espère juste que je ne serai pas le seule à voir ce que je vois chez elle, car cela en vaut la peine.

    ft. Rosemarie Förstner
    Mai 1001



    Dernière édition par Natsume Shimomura le Mer 14 Oct - 12:20, édité 1 fois

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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      Les petits ont adoré l’atelier, que Natsume lui dit…. Rosie, sent déjà sa gorge se nouer, alors qu’elle baisse la tête et se mordille l’intérieur de la lèvre inférieure. Elle ne voulait pas pleurer, pas encore, pour une énième fois devant Natsume, mais…. Oh merde, ça allait sortir si ça continuait ainsi. La requine joue nerveusement avec ses doigts, se concentrant énormément pour ne pas se mettre à pleurer, mais….

      La voix de Natsu qui lui dit que les parents seraient ravis et qu’elle pourrait revenir, ça la fait craquer. Les larmes qui coulent de ses yeux dorés, Rosie se cache le visage, laissant toutes les émotions sortir. Le stress du matin, la peur de ne pas aimer ce qu’elle allait faire et l’horrible idée que les enfants n’allaient pas l’aimer, ça avait pesé beaucoup sur la conscience de la petite requine dans les derniers jours. Et alors que tout s’avérait à aller... Honnêtement, ça n’aurait pas pu mieux se passer. Cette pression qu’elle avait sur les épaules depuis les derniers jours s’était complètement envolée et c’était beaucoup, pour Rosie.

      Beaucoup d’émotions.

      S’essuyant les yeux avec ses mains, ses bras, Rosemarie tente de placer un mot entre deux sanglots, même si sa voix est brisée par sa gorge serrée.

        « J-j-j-désol-lée Na-Natsu j-je veux pas…. J’ai pas… Je veux p-p-pas pleur-rer je….. »


      Rosie enlève ses mains et une grimace qui essaye d’avoir l’air heureuse se dessine sur le visage de la grise. Elle renifle quelques fois en tentant de se calmer, prenant des grandes respirations.

        « J’suis… J’suis contente… J’suis t-terriblement cont-tente que… J’ai eu p-p-peur qu’ils….. Que je……… »


      Et les larmes reprennent, Rosie qui cache une fois de plus son visage derrière ses mains. Elle se sentait un peu embarrassée de pleurer comme ça, mais bon… C’était plus fort qu’elle.

        « J-j-je m’excuse N-Natsu j-je vais ess-……Je…..»


      Quelques autres minutes suffirent à la jeune femme pour se calmer. Même si ses yeux dorés restaient humides, elle n’avait plus de sanglots qui empêchaient une diction un peu handicapante.

        « T-tu ne… Tu ne sais pas à quel p-point j’ai eu peur qu’ils ne m’aiment pas… Ou q-que je sois trop effrayante o-ou, ou qu-que….. »


      Ça suffit Rosie, qu’elle se dit. La jeune femme se tait et, la tête baissée, essuie quelques nouvelles larmes.




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    Birth of a wish


    Du mignon
    Mine de rien, aujourd'hui était une bonne expérience. Autant pour moi qui ait eu l'occasion d'observer de nouvelles méthodes et d'apprendre par le biais du comportement de mon amie que pour elle qui semble vraiment heureuse de cette journée. E-enfin... Même si, vu ses larmes, je ne peux pas m'empêcher de ressentir un peu d'anxiété malgré tout. Je comprends qu'elle est heureuse, ça, oui, mais... Mais je n'y peux rien, mon empathie me rend nerveux. Idiot comme je suis, je reste toutefois planté là, la mine incertaine, principalement du fait que je ne... Sais pas quoi faire. Je me retrouve avec les bras ballants, alors que j'aimerais bien faire quelque chose, mais je crains tellement d'empirer la situation que je me retrouve complètement incapacité. Devant ses pleurs grandissants, je tente d'écouter ce qu'elle dit, mais mes mains restent en l'air sans oser venir se poser sur ses épaules.

    Au fur et à mesure, toutefois, mes traits se radoucissent. Si je ressens de la compassion, je la laisse prendre le temps qu'il faut avant de s'exprimer comme elle veut et le temps qu'elle veut, me disant que je serais sûrement angoissant si je la coupais. Mais elle arrive finalement à parler, et une chaleur bourdonnante se met à s'épandre dans ma poitrine, comme un souffle qui vient me donner la petite poussée nécessaire à une action quelconque.
    Je ne réfléchis pas vraiment, sur l'instant ; mes bras se referment d'eux-mêmes autour de la requine pour l'enlacer. Ce n'est pas quelque chose que j'ai l'habitude de faire, pour être honnête. Je suis souvent bien trop renfermé physiquement pour amorcer ce genre de contact. Mais sur le moment, je ne voyais pas d'autre façon d'agir, et c'est comme si j'avais bougé sans vraiment le contrôler.

    « … Je suis vraiment heureux pour toi. »

    Sur le moment, c'est tout ce que j'ai pensé à dire. En même temps, c'est ce que je pense, d'une manière tout à fait sincère, un peu déboussolant pour moi qui ait l'habitude de davantage jouer la carte de la personne rassurante que de celle qui va véritablement dire ce qu'elle peut ressentir. Je profite par ailleurs du fait qu'elle ne puisse pas voir mon visage ainsi, car je ne me sens gêné d'être aussi... Je ne sais pas. Honnête... ? Dans tous les cas, je me retrouve à sourire très légèrement, même si c'est timide.

    « Ils t'aimeront autant que tu les aimes, alors je ne me fais aucun souci pour toi. Rien ne les rassurera plus que ça. »

    Je le crois. Je n'ai pas de grandes certitudes, pour une fois, mais... De ça, je suis sûr.

    ft. Rosemarie Förstner
    Mai 1001


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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      Les bras enlaçant la jeune femme surprennent cette dernière, mais cette soudaine chaleur réconfortante ne fait que raviver les larmes de la requine qui enfonce son visage dans le creux des vêtements de Natsume. Tellement, mais TELLEMENT de stress qui s’évapore d’un seul coup que n’importe quelle petite marque d’attention de son ami était assez pour la faire déborder.

      Quand il lui dit qu’il était très heureux pour elle, Rosie hoche la tête et serre les vêtements du brun, faiblement, essayant du mieux qu’elle pouvait de parler.

        « M-m-merc-ci N-N-Nat-tsu, merci… T-tellement…. J’-J’aurais ja-jamais e-eu cette….. Occas-sion là sans… Sans t-toi…… »


      Elle se retire, essuyant ses larmes et frottant les vêtements du moine pour essayer d’enlever celles qui étaient tombées sur ceux-ci. Rosie fait un petit rire, heureuse, horriblement, terriblement heureuse de sa journée. Mais la fatigue la prend, alors, tout d’un coup. Elle se sent faible et le fait d’avoir autant pleuré et stressé n’ont qu’ajouté à son épuisement.

        « J-je crois…. Je crois que je dev-vrais rentrer, je suis…. Je suis épuisée. »


      Mais elle connaît Natsume. Ça commençait à faire un bon moment qu’elle l’avait rencontré et elle savait qu’il ne la laisserait jamais rentrer dans cet état. En tout cas, pas toute seule. Doucement, Rosie se lève et essuie ses larmes, encore une fois, prenant une grande respiration.

        « Est-ce que j-je…. Peux te demander de me raccompagner chez moi ? J-j’aimerais vraiment a-aller me reposer. »


      Normalement, Rosemarie n’aurait jamais demandé d’aide comme ça. Elle aurait voulu partir et se débrouiller à ses dépends, sans vouloir déranger son ami, mais… Elle avait besoin d’aide et elle le savait. Et demander de l’aide à Natsume, c’était… La meilleure chose à faire. C’est ce qu’elle s’était dite.

        « S-sauf si tu es t-trop occupée je peux… J-je peux peut-être m-me débrouiller seule. »


      ….Bon, ça reste Rosie et elle n’a pas pu s’empêcher de rajouter ce petit bout.

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    Birth of a wish


    Du mignon
    La scène a sûrement quelque chose d'un peu ridicule, vue de l'extérieur, mais Natsume serait le premier à dire qu'il n'a pas l'air bien digne, à l'heure actuelle, avec son grand sourire mièvre et son expression on ne peut plus lumineuse. Il trépigne presque sur place, ses doigts se contractant et s'agitant machinalement alors qu'il hoche négativement de la tête aussi vite que possible pour faire signe à son interlocutrice qu'il n'est pas exactement d'accord.

    « Mais si, quelqu'un aurait bien fini par te laisser tenter ! »

    Pour lui, le contraire serait presque inconcevable. Un peu naïf sur les bords, si il est extrêmement cynique en temps normal lorsque cela le concerne et que cela concerne le futur, il tend à se gonfler d'espoir lorsqu'il s'agit de personnes qu'il affectionne ou qu'il admire. Et dans le cas de Rosemarie, vu qu'il s'agit des deux, la réponse lui semble aussi évidente qu'inéluctable.
    Pour autant, il s'attendait presque à ce qu'elle ait envie de rentrer, après tout ça, et ce n'est pas si étonnant. Hochant de la tête pour lui faire signe qu'il a compris et qu'il compte l'accompagner, le plus âgé se permet toutefois un léger sourire alors qu'il relâche son amie et se dirige lentement vers la porte.

    « J'ai toujours du temps pour toi, tu sais. »

    Et il était vrai que dans le cas de Rosie, il en trouvait avec plaisir.
    ft. Rosemarie Förstner
    Mai 1001


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