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  • Poisson brulé | Carnby - Page 2
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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      Au fond d’elle, Rosemarie sait que Carnby a raison. Les amis que la jeune femme s’était fait depuis qu’elle était arrivée à Yggdrasil étaient tous les plus formidable les uns que les autres. Si elle leur parlait de ses sentiments, sans aucun doute, ils l’écouteraient, mais… Elle n’y arrive que très peu. Tout récemment, la requine avait avoué à Natsume la raison pour laquelle elle n’aimait pas parler de ses parents. Ça avait été extrêmement difficile pour Rosie, mais… voilà.

      C’est le prochain commentaire de Carnby qui prend le jeune femme par surprise. Il trouvait que ses dents étaient… Jolies ? Rosemarie lève le visage vers le brun, les yeux encore rougits par les larmes, mais cette fois, son visage l’est tout autant. Sa mâchoire immense n’était pas quelque chose dont les gens la complimentent énormément dessus. Pendant de longues années de sa vie, et même encore aujourd’hui, ce fut une grande source de complexe pour l’Altissienne.

        « A-ah je-j’ai-j-j… M-me-me… »


      Elle n’arrive pas a dire quelque chose de concret, sentant sa tête tourbillonner. Il y a trop d’émotions qui s’entremêlent et la jeune femme cache s-son visage dans ses mains pendant quelques secondes, avant de laisser ses mains tomber sur ses cuisses. Elle ne regarde pas Carnby, elle espère seulement qu’il n’a pas remarqué que le visage de la requine est beaucoup plus pourpre que tout à l’heure.

        « E-eum..M-mer-merci. C-ce n’est que très… T-très récent que je v-vais en pub-blique sans… Sans porter de mas-sque. Pour cach-cher. »


      Seulement depuis qu’elle allait faire des ateliers dans les classes de Natsu, à l’école. Les gens avaient commencés à être plus à l’aise avec la jeune femme, sachant que, même si sa machoire est impressionante, qu’elle ne ferait jamais de mal à une mouche. Encore moins aux enfants, qu’elle adorait plus que tout au monde. Lentement, mais sûrement, la confiance de la requine montait. Très lentement.

        « E-est-ce que les-les inconnus mentionnent vot-tre e-eum… Votre cicatrice souv-vent aussi ? »


      C’est quelque chose qu’elle avait remarqué lorsqu’il avait fait apparaître une flamme dans sa main. Ça lui donnait un air, eum… Ça lui donnait un p’tit truc qui….

      Oh merde Rosemarie, arrête ça.


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    La timidité prend de nouveau la jeune femme. Peu habituée sans doute aux compliments, ou alors y est-elle juste très sensible, les balbutiements reprennent de plus belle. Carnby la gratifie toujours d'un petit sourire doux et bienveillant, peu étonné que les jolies paroles sur sa mâchoire ne soient pas légion dans sa vie. Elle avoue d'ailleurs sortir sans le masque que depuis récemment seulement. Au moins, elle a pu avoir cette audace-là ; celle d'essayer de se balader dans la ville sans toujours arborer le tissu. La nymphe se dit que ça doit être inconfortable, à force d'avoir toujours un masque sur soi. Et surtout peu pratique pour parler ou manger. La brune se montre d'ailleurs curieuse quant à la propre "originalité" qui figure sur son visage.

    « Oui, ça arrive de temps à autre. Ils sont curieux, je ne leur en veux pas. »

    Le grand aux cheveux noirs rit légèrement. Quand on ne la prend pas pour une tâche de naissance, certaines questions peuvent être posées par les plus audacieux. Ils sont d'ailleurs souvent déçus quand la nymphe ne parle pas de cette aventure comme quelque chose d'épique ou de spectaculaire. Ce fut, pour lui, une nuit un peu plus rude que les autres, mais c'est tout.

    « Mais une cicatrice, c'est différent. Je ne suis pas né avec. De toute façon, je me fiche pas mal de ce que les autres peuvent penser. »

    Nonchalant, peu intéressé par ce qu'on peut dire de lui, il se rend compte que c'est une chance que ne possède pas tout le monde. Et il ne blâme pas non plus particulièrement les personnes qui sont sensibles sur le sujet de l'apparence, à l'instar de sa compagne de ce soir qui ne peut prétendre, contrairement à lui, à ignorer les remarques qu'on peut faire à son sujet.

    « Tant que mes vaches n'ont pas peur de moi, haha ! »

    Il n'y a bien que ses animaux qui ont le droit de le juger ; car ce sont les seules opinions dont il se préoccupe. Ses vaches, et Emily qui, en dépit d'une certaine douceur naturelle, a dû apprendre à Carnby à faire attention un peu à lui devant les autres quand il sort, car sinon il se baladerait avec n'importe quoi sur le dos.

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      Ça n’étonnait aucunement la jeune femme que les gens s’intéressaient à la cicatrice au visage de Carnby. Après tout, même elle était un peu curieuse, mais n’oserait jamais demander directement. Elle était beaucoup trop timide pour ça.

      Il marque bien un point qu’il n’était pas né avec cette cicatrice, mais la vérité était que Rosemarie n’avait pas la même confiance en elle qu’il semblait avoir. Elle aimerait bien, un jour, ne plus s’en faire pour son physique.

      Le commentaire du brun fait rire légèrement la requine, petit rire timide, regardant ses mains sur ses cuisses. Elle essuie, encore une fois, son visage avec un des endroits encore secs du tissu que le jeune homme lui avait donné.

        « N-non je… J’imagine que ç-ça serait plut-tot difficile d’être ferm-mier dans ce cas là. »


      La requine fait un long soupir, après quelques longues secondes de silence. La fatigue commençait à lui peser sur les épaules, après avoir autant pleuré. Elle ignorait, aussi, heure il était. Il faudrait qu’elle rentre chez elle. Mais elle a peur de marcher seule jusqu’à sa maison. Sans vraiment avoir remarqué, elle avait marché pas mal en venant ici. Les grands yeux dorés de l’animorphe aquatique se lèvent doucement vers ceux du brun. Même si elle évite légèrement son regard, timidement.

        « C-Carnby est-ce que je peux… E-est-ce que je pourrais v-vous demander de m-marcher avec m-moi jusqu’à ma mais-son ? J’ai eum… J’ai un peu p-peur, toute seule. »


      Rosie se sentait mal de lui en demander encore plus qu’elle ne l’avait déjà fait, mais son anxiété lui jouait des tours. Chaque ruelle semblait plus dangereuse l’une que l’autre, les ombres semblaient bouger, même si ce n’était très probablement que dans sa tête. Elle se lève debout, prête à partir seule, s’il disait non. Si elle se mettait à courir, peut-être qu’elle pourrait arriver chez elle avant que quoi que ce soit lui arrive ? Elle regarde autour d’eux, puis, repose encore une fois son regard sur le brun, gênée.

        « S-si ça n-ne vous euh… Si ce n’est pas trop dérangeant pour v-vous. »



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    Le feu fait déjà peur à ses animaux, alors si en plus son visage ne les rassurait pas... Carnby doit être plus que précautionneux avec sa magie, même si elle fait partie de lui ; plus que cette cicatrice, du moins, qu'il oublie la plupart du temps. Il ne peut pas dire grand chose à ce sujet, de toute façon, hormis "un monstre m'a attaqué et puis voilà". Les flammes, par contre, c'est une autre histoire, mais qu'il a heureusement appris à maîtriser.
    Rosemarie la première lui rappelle qu'il était déjà bien tard quand ils ont commencé à parler mais que le temps ne s'est pas arrêté durant leur conversation. Comme il l'avait lui-même proposé à la jeune femme quelques instants plus tôt, cette dernière demande humblement au Caldissien s'il peut la mener jusqu'à chez elle. Ce dernier, sans hésiter, hoche de la tête avec un sourire doux.

    « Bien sûr. Laissez-moi vous raccompagner. »

    A vrai dire, ça l'arrange : il n'aurait pas été très rassuré de savoir la brunette toute seule dans le noir à une horaire aussi tardive. Les ruelles ne sont pas sûres quand aucun garde n'y passe, et ils ne peuvent pas être partout à la fois. Suivant son mouvement, la nymphe se lève à son tour.

    « Si quelqu'un vous embête, je le ferai fuir. »

    Dans sa paume, une flamme s'y allume à la manière de tout à l'heure. Il compte toutefois laisser celle-ci brûler le temps de leur "promenade" à la fois pour qu'ils y voient tous les deux de manière claire mais aussi pour dissuader d'éventuels bandits de les attaquer. Lumière sur le chemin mais également dangereux avertissement pour quiconque voudrait s'en approcher ; et si Carnby ne se met pas si souvent en colère que ça, quand il se bat, il ne rigole pas. Les rues sont toutefois tranquilles, à l'exception de quelques bruits de fond sur leur trajet, mais ce ne sont que les œuvres d'animaux ou d'éléments naturels qui viennent se mêler aux infrastructures de la cité. Il suit les indications de Rosemarie, brièvement impressionné par tout le parcours qu'elle a dû faire pour arriver sur ce banc. Il n'est nullement étonné de voir de la fatigue apparaître sur ses traits. Il se permet une petite mise en garde.

    « Même de moi, vous devriez vous méfier, vous savez ? Soyez toujours sur vos gardes, au cas où... Enfin, surtout si vous vous baladez à nouveau en pleine nuit. »

    Il ne veut pas dire à Rosemarie de ne plus sortir, mais lui conseiller plutôt d'être prudente les prochaines fois, car il ne serait pas toujours là pour veiller à ce qu'il ne lui arrive rien et qu'il sait que tout le monde n'est pas aussi bien attentionné. De plus, la brune a l'air encore trop méfiante d'autrui, ce qui l'inquiète un peu.

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      La requine n’avait pas réalisé à quel point Carnby était plus grand qu’elle alors qu’elle était assise. C’est en le regardant se mettre debout que ses yeux s’agrandissent et qu’elle se sent vraiment toute petite. Il devait bien avoir une tête et demi de plus qu’elle. La jeune femme était contente, toutefois, qu’il accepte de la reconduire chez elle. Ça la réconfortait de savoir qu’au moins, elle n’aurait rien à craindre jusqu’en arrivant à sa maison. Son commentaire fait rougir légèrement la grise, qui fuit son regard.

        « O-oui, merci. »


      Une flamme apparaît dans la main du brun. La requine la fixe, la trouvant jolie, presque.. Envoutante. Et réconfortante. La brune ouvre la paume de sa propre main, regardant celle-ci et essayant de faire mentalement apparaître quelconque flamme à son tour, mais rien. Elle n’avait jamais eu une once de magie en elle, malheureusement. Avec l’aide de la flamme, Rosemarie guide Carnby pendant de longues minutes au travers de la ville en prenant conscience qu’elle avait parcouru une distance beaucoup plus grande qu’elle ne le pensait. La voix de Carnby retentit encore mais cette fois-ci, ces mots sont étranges et l’anxiété commence à s’emparer de ses pensées. Mais non ça ne devait être qu’une… Maladresse, non ? Il ne serait pas en train de lui dire de se méfier de lui ?

        « J-je… Oui, d’hab-bitude je ne… Je n’ai pas l’habit-tude de faire des ch-choses dangereuses du genre. »


      Ses battements cardiaques s’accélèrent, mais Rosie se dit que c’est sûrement juste dans sa tête. Il avait été gentil toute la soirée, alors… Surement qu’il devait être quelqu’un de confiance ? Et il avait même des animaux. Bref, Rosemarie, arrête de stresser comme ça, tu vas faire un arrêt cardiaque a 21 ans.

      Après une longue marche, les deux arrivent finalement à la maison/magasin de Rosemarie. Celle-ci sent une vague de soulagement qui lui parcours le corps.

        « C-c’est, eum… C’-c’est ici. »


      Devant la porte de sa maison, Rosemarie se retourne pour faire face au brun. La tête baissée, jouant nerveusement avec ses doigts, elle aimerait le remercier pour avoir été aussi gentil avec elle, une parfaite inconnue en plein milieu de la nuit.

        « E-eum… »


      Son regard doré se lève lentement vers le sien et rapidement, en faisant attention pour ne pas se brûler sur la flamme, Rosie enlace Carnby pendant quelques secondes en le serrant contre elle.

        « M-merci beauc-coup d’av-voir… De m’avoir parlée. E-eum… B-bonne soir-rée, Carnby. »


      Le visage complètement rouge, elle se retire, tête baissée, avant de prendre ses clés pour entrer chez elle. Elle ferme la porte verrouillant celle-ci le plus rapidement qu’elle le pouvait. Son dos appuyé contre la porte d’entrée, elle se laisse lentement glisser jusqu’au sol, le visage couvert par ses mains. Qu’est-ce qui lui avait pris de faire un truc aussi stupide ? Ça devait être la fatigue.

      …………..Il sentait bon, par contre. Comme un feu de foyer.

      Rosie, il est temps que tu ailles te coucher, maintenant.


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    Carnby ne se rend pas forcément compte qu'il peut dire des choses louches, parfois ; du moins, qui paraissent louches. C'est qu'il s'inquiète plus qu'autre chose pour Rosemarie qui n'est pas assez sur ses gardes à son goût (mais en même temps, lui, il se méfie de tout, ce qui n'est pas tellement mieux). Sans dire que la brunette ne saurait pas se défendre (il n'en a pas eu l'exemple après tout), il sent que cette dernière a l'air un peu trop gentille et naïve avec autrui. Mais elle le rassure : cette tendance à sortir tard en pleine nuit n'est pas si habituelle. Le chagrin a dû l'empêcher de dormir ; il peut comprendre qu'elle ait eu envie de prendre l'air malgré le danger, et la distance qu'elle a parcouru, si elle n'a pas fait attention où elle allait, ne l'étonne plus vraiment dans ce cas.
    Au moins, le retour chez Rosemarie est tranquille. Que ce soit parce qu'il était là ou parce que c'était une nuit sereine, personne n'est venu perturber leur chemin. Carnby ne se sentait pas de s'énerver ce soir, de toute façon, mais il aurait tout fait pour protéger la jeune femme. Arrivés devant la porte de chez elle, la nymphe est sur le point de la laisser mais quelque chose a l'air de retenir celle aux grandes dents acérées. Carnby croit qu'il la gêne pour une raison quelconque, mais c'est lui qui se fait surprendre lorsque la plus petite se met à l'enlacer. Le brun s'immobilise, sentant son visage chauffer un peu, et il sait que ça n'a rien à voir avec ses pouvoirs. Il cligne des yeux, n'osant pas rendre le câlin de peur que ce soit malaisant, mais ses joues rougissent légèrement en entendant le remerciement timide qui lui est adressé. Il n'a que peu l'habitude qu'on soit aussi tactile avec lui, en dehors de sa sœur. Cela ne le dérange pas, mais il y est juste peu accoutumé.

    « Euh... C'était rien... »

    Il baisse la tête, plus timoré, en laissant la jeune femme rentrer. Avant qu'elle referme la porte, il lui lance un dernier sourire doux.

    « Dormez bien... Rosemarie. »

    L'entrée close, la nymphe de feu reste un court instant immobile, se demandant s'il n'a pas rêvé toute cette soirée. Il finit par prendre le chemin de chez lui, mais sa poitrine bat chaudement. Il avait l'impression d'avoir réussi à lui remonter le moral ; et si c'est le cas, alors il ne regrette plus du tout sa soirée. Il souhaite juste désormais à la brune de trouver le courage de se confier davantage à ses proches, et de pouvoir tomber sur le bonheur un jour.

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