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  • [EVENT N°4] Chant Funeste - Page 2
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
    Forum Fantasy
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    Ayako Yukimura
    Samaël Enodril
    Natsume Shimomura
    Helmut Edenweiss
    Gwendolyn Ashworth
    Clarence Montgomery
    Elliott Donovan
    Satoshi Kurosawa
    Judith Yeshua
    Basmath Yeshua
    Howl Wintersong
    Raol Zeteki
    Rosemarie Förstner
    Carnby Dellombrey
    Yggdrasil
    19 participants

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    Prêt à conquérir l'arbre, les outils nécessaires à son ascension sortent de son sac et il lève son regard bleu en direction des cimes pour juger de ses meilleures prises. Le plus simple, se dit-il, reste pour l'instant de s'occuper des branches les plus basses. Enthousiaste, il se heurte toutefois bien vite à un problème. Un heurt littéral. Ou plutôt est-ce d'ailleurs à lui qu'on se heurte. Elliott se retrouve brièvement bousculé par quelque chose ou quelqu'un, et quand il se retourne vers l'obstacle en question, ses yeux s'écarquillent.
    Le Cardinal ?
    C'est peu dire qu'il ne porte pas le religieux dans son cœur. Bien que ce soit un mage puissant et instruit, le Donovan a beaucoup de mal à l'apprécier et il ne suffit pas non plus d'avoir une grosse culture pour rentrer dans ses bonnes grâces. Il doit néanmoins se retenir de pouffer lorsque l'autre trébuche sur une racine.
    Même s'il ne me voit pas, je ne dois pas trop traîner.
    Discrètement, s'il commence à s'éloigner pour ne pas que Edenweiss finisse par soupçonner quelque chose, il ne s'attendait pas à ce que ce dernier balaye sur lui un nuage de poussière.
    C'est pas bon pour mon asthme, ça.
    Bien qu'il tente de se retenir, c'est un peu raté : il tousse pour ne pas avaler les particules de sable mais se retrouve légèrement couvert pour celles-ci qui dessinent dans l'air un bout de son corps. Elliott s'en débarrasse aussitôt mais trop tard : le brun a attrapé un bout de sa robe et n'a pas l'intention de vouloir le lâcher. S'il tarde trop à réagir, il peut dire adieu à sa session d'escalade. Son cerveau réfléchit à toute vitesse mais il n'a pas amené beaucoup de potions qui peuvent l'aider, cette fois. Déchirer son bout de tissu agrippé serait aussi une solution, mais il ne tient pas à laisser une seule trace derrière lui. Alors son instinct réagit avant lui. Pas le côté humain, toutefois. L'âme du loup-garou surgit sans véritablement s'en rendre compte. Ses crocs s'affutent comme ceux d'un canidé qui viennent alors plonger dans la main qui l'agrippent dans l'espoir que ça suffise à le lâcher. Une fois cela fait, Elliott n'attend pas avant de bondir sur la première branche qui apparaît devant lui. Puis la seconde. Et la troisième.
    Ouf !
    Hors de portée du Cardinal (pour le moment), Elliott souffle un peu. Il ignore que son plus grand adversaire à l'heure actuelle n'est toutefois pas le pyromane en bas, mais plutôt le végétal qu'il veut étudier.
    Je dois me dépêcher avant que la curiosité de l'autre vienne gâcher mes plans.
    Il ne sait pas si le religieux va le poursuivre ou s'il va abandonner, après tout, mais ce n'est plus le moment de prendre son temps, même si le blanc n'aime pas être pressé. Sortant couteau et bocal, sa lame s'abat sur l'une des branches aux feuilles lumineuses. Mais juste après la première entaille sur le tronc, une autre attaque met à mal son projet : celle de l'arbre, cette fois qui...
    ... se défend ?
    Une autre branche, un peu plus haute, vient le taper voire même le fouetter avec ses feuilles pour tenter de le faire tomber.
    Ouch !
    C'était peut-être, après tout, une fausse bonne idée, cette histoire.
    raie-zoom-haie :

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    Le machin invisible ne me répond pas. Sage décision de sa part. Il tousse et se débat tout de suite mais je tiens bon. En revanche, je ne m'attendais pas à la vive douleur qui saisit mon bras en même temps que des crocs acérés.

    "!! Gnnnn !"

    Je serre les dents de tenir bon face à la douleur mais il profite de ma seconde d'inattention pour se carapatter. Saloperie d'hybride.

    J'hésite à faire tout de suite un grand numero digne d'un opéra caldissien de pauvre Cardinal pacifiste qui vient de se faire agresser. Mais je vais attendre.

    Je reste attentif sans me soucier de ma main  qui saigne certainement, mais la créature a disparu pour de bon. Je ne perçois que de vagues mouvements dans l'herbe et autour du tronc. Pas assez pour le localiser. Je prend un peu de recul et j'attends que quelque chose se produise.

    Cela ne tarde pas trop. Je perçois comme un éclat lumineux le long de l'ecorce, puis les branches se mettent en branlent. Elle frappent l'air ou...le truc qui est venu s'y frotter de trop près. En entendant un bruit de choc tout près et en voyant les branches s'agiter comme pour se débarrasser d'un intrus, je devine que notre imprudent ne passe peut-être pas un très bon moment.

    Très bien. Enfin un hybride qui assume son meilleur rôle : celui de cobaye.

    Sans perdre de temps, je prends une posture faussement vulnérable, une panique factice envahit ma voix et mes yeux brillent d'une angoisse feinte. Je pourrais sangloter sur demande mais peut-être que ça serait un peu trop.

    "O-oh noooon...! P-par oros, omnis et l'eos... Quelle horreur !! Quelqu'un essaye d'attaquer l'arbre sacré !!"

    J'élève suffisamment le ton afin que l'on m'entende bien.   Je tiens ma main où la trace de morsure est bien visible.

    "J'ai voulu l'en empêcher mais... il m'a attaqué !"


    Je désigne la zone où les branches s'agitent.

    "Il est monté par là ! Faites attention, il est invisible!!"


    Pas que je ne veuille pas le rattraper moi-même mais, je ne vais pas m'amuser à courir tout seul comme un débile après un truc que je peux pas voir. Si ça a une mâchoire canine comme je le constate à la vue des morsures, cet hybride courre très probablement plus vite que moi.

    Hmph... j'espère qu'il ne va pas s'échapper trop vite. Ce serait pas très drôle si je ne peux pas lui demander poliment ce qu'il faisait là.

    Rayzumé :

    ______________________


    Helmut se fout de ton avis et méprise ton existence en #333399

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    Les festivités, il aime ça. Autour de lui, si on célèbre bien sûr des enterrements, on danse, on chante, on fait des spectacles, on fait des offrandes, on échange, et les enfants courent entre les tables pour jouer ou chiper de quoi manger. En leur souriant doucement, Carnby leur fait goûter ses spécialités. Le fromage bleu n'est pas leur préféré mais ils apprécient de manger ses autres plateaux avec des bouts de pain. Si la nymphe aime son isolement par rapport à la ville, il est content de partager et d'avoir du monde qui fait la fête partout.
    Des bruits de pas précipités en sa direction lui font relever tout à coup la tête. Une petite tête brune saute sur lui pour l'enlacer. Pas une enfant, cependant, mais un visage qui illumine le sien. Rosemarie l'a retrouvé par hasard et n'a pas hésité à aller le voir. Elle semble réellement contente de l'avoir croisé, ce qui le flatte et rend ses joues un peu rouges, surtout quand elle lui avoue avoir eu des pensées tournées vers lui.
    A-Ah bon ?..
    C'est bien une des rares fois où on lui fait cet aveu, mais ça l'honore.

    « Hey ! Moi aussi je suis content de te revoir, Rosemarie. »

    C'est agréable de pouvoir sortir à nouveau le soir sans avoir peur de ce qui rôde dehors. Cela l'embête qu'elle se fasse du souci à son sujet, néanmoins.

    « Je suis désolé, tu t'es inquiétée par ma faute... »

    Elle a beaucoup pensé à moi...
    Cette pensée lui fait tout drôle. Il l'imagine, comme ça, tranquillement en train de coudre ou de cuisiner, puis se demander comment la nymphe se porte. Il ne peut pas dire que ça ne lui fait pas plaisir mais ça le gêne tout de même. Il veut la rassurer. Inutile qu'elle se fasse des cheveux blancs avant l'heure.

    « Ne t'en fais pas, je sais très bien me défendre. Mais tu n'auras plus à être nerveuse, désormais, les Pourritures sont définitivement parties. »

    Et comme la différence se fait ressentir. Les gens sortent à nouveau, ses animaux dorment mieux (accessoirement lui aussi), les bêtes de ferme arrêtent de disparaître et la forêt autour de son terrain a repris de sa tranquillité d'antan. Mais ça faisait en effet plusieurs semaines qu'il n'avait pas vu la brune et, sans oser lui dire, il s'inquiétait également pour elle. Est-elle sortie encore le soir toute seule ?..
    Peut-être qu'elle a repensé à notre rencontre et que ça l'en a dissuadé.
    Il aime à se dire ça, en tout cas.

    « T'es venue profiter des célébrations ? C'est joli, non ? »

    Ses yeux se lèvent brièvement vers les feuillages luminescent au-dessus de leurs têtes. Même depuis sa ferme, il peut admirer cette lueur qui englobe l'Arbre comme s'il veillait sur la cité. Du regard, il semble tout à coup chercher quelque chose ou quelqu'un autour d'eux, avouant sa curiosité.

    « Est-ce que... euh... t'es toute seule ? »
    Spoiler :

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    Les yeux de la petite soeur s'écarquillent et clignent. Oui, ça crève les yeux, Basmath elle a l'air complètement KO. Il faut dire qu'elle était au coeur de l'action, directement en charge du grand mur. Mais bon, c'est fini et maintenant, c'est l'heure d'un repos bien mérité. La question de sa grande soeur vient élargir de plus belle le sourire de Judith. A la remarque de sa soeur, la matte fait un petit tour sur elle-même avant de faire une petite pose, pas peu fère de son allure. Elle aime vraiment ce kimono vert.

    Oui ! Hein G-

    La matte se retourne, pour essayer de retrouver son invocatrice derrière elle. Mais ce qu'elle voit arriver en premier, c'est un autre visage familier. La personne qui vient souvent travailler avec elle & Gwen'. Alors non pas que Judith soit mécontente de le voir, mais elle s'attendait plutôt à voir sa patronne là tout de suite. Le sourire qui s'efface légèrement sans disparaitre pour autant.

    Bonjour- Un espèce de silence très bref mais qui se sent alors qu'elle remarque enfin Gwendolyn derrière ellui, qui se contente de juste saluer à sa façon avant de retourner aux gateaux. ...Bon, socialiser, c'est pas pour tout de suite avec elle. Ses yeux reviennent très vite vers son collègue. -Raol.

    Mais le regard de la grenouille va surtout en direction de Basmath, étonnement. La plus jeune yeshua se met un peu sur le coté, histoire de ne pas se mettre entre les deux. Sans dire un mot, la matte les laisse converser brièvement. Ils ont l'air de se connaitre? Oh une minute c'est vrai que Raol lui a déjà demandé si elle avait un lien de parenté avec une militaire. Ironiquement pas mal aidé aux retrouvailles des deux soeurs. Par contre c'est quoi cette histoire avec le patron de Bas'? Les sourcils qui se froncent un peu, en pleine réflexion. Hm nan Jud', c'est pas tes affaires. En tout cas, Judith hoche la tête en accord avec ellui. Basmath devrait vraiment se donner du temps maintenant. Parlant de sa soeur, la voilà qui invite tout le monde à s'assoir. Judith tape légèrement dans ses mains, toute sourire.

    Oui oui ! Minute- Elle pointe les assiettes avec tout ce qu'il y a à manger, commençant à faire quelques pas vers Gwendolyn.

    Les gateaux- Dit-elle en prenant quelques assiettes des dit-gateaux à coté de son invocatrice, non sans jeter un regard un peu inquisiteur vers cette dernière. Avant de revenir vers les autres. Pep-o-pour tou-tout le mo-monde.

    Un dernier regard vers Gwen. Tout le monde.

    Et la voilà de retour à déposer une assiette avec quelques gateaux pour elle, Basmath & Raol avant de s'installer à coté de sa soeur; à attendre que Gwendolyn ne les suive.

    Vev-vous vouva-vous connaissez ceco-comment? Qu'elle demande à la louve & grenouille.

    Il y a des épisodes qu'elle a semble-t-il raté.


    Résumé de la flemme :

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      Il y a une fête. Il y a des gens qui boivent, il y a des gens qui dansent, qui chantent, qui se laisse aller après des mois d’attaques constantes contre la ville. Ayako, elle, s’est fait un maximum d’argent en utilisant le marché noir pour estorquer les riches d’Yggdrasil le plus possible. Il ne faudrait pas qu’ils manquent de vivres, hein ? Et bah Ayako était là pour leurs besoins, mais à des prix que personnes n’oseraient acheter… En temps normal.

      Alors c’est une des raisons pourquoi elle fête, comme ça. La criminelle et sa famille sont là depuis un bon moment, pour les enfants, surtout. Takara voulait voir la fête et, même si Minako ne disait pas verbalement qu’elle voulait aussi, ça paraissait qu’elle avait envie. Pendant que les enfants s’amusaient autour, Ayako avait commencé à boire un peu. Et puis un peu plus. Et encore plus.

      Ses joues étaient légèrement rouges, Ayako s’amusait à parler de n’importe quoi avec n’importe qui, riant aux éclats comme elle le faisait si bien et prise dans la ferveur du PARTY.

        « Maman, maman! »


      Petite voix de son fils qui attire son attention. Alors qu’elle était assise à une table, Takara arrive en courant, tout content, pointant dans une direction. Akako et Minako sont derrière lui, arrivant plus lentement.

        « Rosie est là, on peut aller voir Rosie ? »


      L’oeil de la borgne scrute la direction dans laquelle Takara avait pointée eh bien le voilà, le petit poisson! La brune fait un sourire à son fils, lui frottant les cheveux, avant de faire un mouvement rapidement et de l’embarquer sur ses épaules, alors qu’il rit. Elle tient une jambe avec une main, prenant une bouteille de… Peu importe c’était quoi le truc qu’elle buvait, avant de se diriger vers la gardienne de leurs enfants.

      Arrivée à elle, Minako lâche la main de maman Akako pour aller donner un gros câlin à la grise. Ayako se baisse (et perd presque l’équilibre) pour laisser Takara faire la même chose. La requine se baisse pour leur donner tous les deux un gros calin. Elle semble avoir des larmes aux yeux, mais Ayako a un peu trop bu pour vraiment le remarquer.

        « Heeeeeeeeeeey Fis–ROSEMARIE, Rosemarie, contente de voir qu’tu vas bien, luv. »


      Un pied d’une louve enceinte était venu s’écraser sur le sien alors qu’elle avait failli insulter Rosie directement devant elle. Heureusement, elle n’a rien remarqué. Ayako se tourne vers le gars à qui elle parlait, lui faisant un sourire mesquin et lui faisant quelques coups de coudes rapides. Et le gars, avec elle… L’avait jamais vu avant, tiens. Rosie avait des secrets ????

        « Prenez-vous une chambre, hein? »


      Elle éclate de rire avant de frotter la tête, doucement, de Rosemarie et de partir un peu plus loin, buvant sa bouteille. Elle aperçoit un moine qui fait des jeux de lumières avec des animaux et, honnêtement, elle trouve ça très cool. S’approche de lui et l’attrape par l’épaule, l’approchant d’elle, fortement.

        « Très cools, tes animaux d’lumières, bonhomme! Fait-moi un gros ours, j’veux m’battre contre! »


      Encore un grand rire et une gorgée d’alcool.

      Résumé :



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    Et bien, il faut bien le dire. C'est pas trop tôt. Après trois des mois les plus et éprouvant qu'Akako ait pu vivre, voilà que la lumière au bout du tunnel vient enfin d'arriver. Ayako avait beau avoir """mystérieusement""" de très belles sommes d'argent pour maintenir le foyer à flot, reste que la blanche s'épuisait toujours plus. Entre les enfants à rassurer et s'occuper, les gens qui ont besoin d'un médecin comme elle et son futur enfant qui grandit de plus en plus; toutes les raisons du monde pour avoir les nerfs à bout. Alors, aujourd'hui, plus que jamais, Akako a le sourire, elle et les enfants. Cela a beau être un hommage aux morts, c'est aussi le moment pour tout le monde d'enfin s'amuser et mettre cette histoire derrière eux.

    Minako et Takara jouent ici et là, sous le regard de leur mère entrain de discuter avec des amis, à table. Quand à Ayako à ses cotés? Elle profite bien de l'alcool on va dire. Et pour être honnête, sa compagne aurait envie d'y prendre part mais, il y a un petit d'environ 5 mois qui grandit en elle. Il y a un mélange de stress et d'amusement à voir Aya' comme ça. C'est qu'avec l'alcool, madame a de moins en moins de filtre. C'est drôle à voir mais la louve ne sai jamais quand la brune fait la bêtise de trop au point de devoir la rappeler un peu à l'ordre. Mais l'une de ses oreilles se plie en direction de Takara. Elle a cru entendre un nom bien familier. Takara a apperçu Rosemarie. Sans même attendre la réponse de sa femme, Akako commence à saluer ses comparses avant de prendre sa canne.

    Minako mon coeur est-ce que tu peux... Juste venir l'aider un peu à se lever.

    En temps normal, rien n'empêcherait une mère de se lever, mais il ne faut pas oublier qu'Akako a les jambes fragilisés. Elle caresse brièvement le scalpe de la plus si petite Minako avant de poser sa main dans le dos de cette dernière. Et oui effectivement, c'est bien Rosie mai-...Dis-donc c'est qui l'homme avec elle? C'est elle ou la requine vient de le prendre dans ses bras? Hmm-Oh non Ayako qu'est-ce que tu fais? Tu as pas vraiment choisi la meilleure boisson pour porter ton petit sur tes épaules. Heureusement que ta femme est juste derrière à l'affût pour la redresser. A l'approche de Rosemarie, Minako accélère le pas, laissant sa mère derrière elle pour aller enlacer la requine. De quoi faire sourire la blanche qui rattrape enfin la bande pour se placer à coté d'Ayako qui...

    Un coup de canne droit dans le pied de la borgne de la part de la louve affichant un sourire très crispé, la veine gonflée presque visible malgré tout son maquillage. Ne crois pas que madame Yukimura ait pas deviné ce que tu allais dire Aya'. Fishface ne passe pas dans le privé, et ne passera sûrement pas en face de Rosie.

    Rosiiiie chérie, ça fait plaisir de te voir bien comme ça ! Elle aurait bien enlacé rapidement la brune mais elle ne voudrait pas trop la déranger, ou plutôt les déranger.

    Les yeux noirs de la blanche scrutent de haut en bas l'homme aux cotés de Rosie, souriante mais avec un regard presque inquisiteur (voir un peu hautain). Grand, brun, un air un peu comme un poisson hors de l'eau ici; comme s'il avait l'air du genre tranquille. Hmmmmmm...Elle l'aime bien. Madame a le fair pour ça.

    On passait te dire bonjour mais on ne vas pas vous dérangez plus long- Les yeux qui s'ouvrent grand en jetant un regard noir droit vers Ayako qui commence à être vraiment lourdingue avec l'inconnu. Le sourire de la blanche qui se crispe à nouveau. Fais gaffe Aya' où tu vas t'faire rappeler à l'ordre. Tout ça pour que le sourire crispé vire en sourire narquois à son tour. -temps. Profitez bieeeen ♪ ...Bon bah même Akako s'y met.

    Ils sont fatigués pour vouloir une chambre?

    O-oh non non chérie ahah non, maman Ayako dit juste des bêtises et-

    Est-ce que toi tu veux une chambre?

    NON non non mon coeur, allez il faut plutôt rattraper maman.

    Doux omnis c'est pas le moment pour les questions du genre Mina'.

    Les voilà à nouveau parties de plus belle à suivre Aya, les deux petits aux côtés de la louve.

    Wow maman maman regarde les animaux là ! On peut aller voir dis dis?

    Maman Ayako a déjà prit les devants alors...En route ! (...J'imagine)

    Une personne plus loin qui fait des petits tours de magie pour amuser les enfants. Et forcément, ça attire Minako & Takara. C'est vrai qu'il fait des belles choses. Dommage qu'Akako ne sache pas faire la même, mais bon, c'est une peintre, elle. La petite famille s'amuse à regarder le petit spectacle, jusqu'à ce qu'Ayako ne vienne aborder la personne et...Oh non. La blanche marche aussi vite qu'elle peut pour poser une main sur l'épaule de la brune, comme pour prendre appui et arriver à leur niveau.

    Excusez-la, elle a un peu bu et- .....
    ...

    Ayako je ne suis pas sûre que- Pas vraiment eu le temps de finir sa phrase, le rire d'Aya est plus fort que sa voix.

    S'il vous plait...Akako commence à être bien trop épuisée pour oser hausser le ton. Et pas moyen d'en placer une pour la blanche là. C'est bien partit...


    Résumé de la flemme :

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      La requine s’était laissée emporter par l’émotion, lorsqu’elle avait revu Carnby. Le fait qu’il habitait en dehors des murs, à la mercie des Pourritures, à tous les soirs, et qu’il avait été tellement gentil avec elle… La requine n’avait pas pu s’empêcher de penser à lui un peu, à chaque fois que le soleil se couchait.

      Elle essuie ses larmes, souriant au brun. Il s’excuse, mais Rosie secoue la tête, même si elle n’arrive pas à sortir les mots. Elle fait un petit rire, aussi, timide, lorsqu’il lui dit qu’elle n’aura plus à s’inquiéter, soudainement timide à se rendre compte qu’elle réagit peut-être un peu trop fort pour une personne qu’elle a vue… Deux fois.

      Ses grands yeux dorés et mouillés de débuts de larmes se tournent vers les feuilles d’Yggrasil qui brillent en un beau vert. Ça la réconforte de savoir que l’arbre est de leur côté et qu’il les protège. La requine hoche la tête, doucement, répondant aux deux questions.

        « Oui… Je t-trouve ça tellement apaisant. »


      Sa prochaine question la fait rougir un peu. Elle le regarde, clignant des paupières quelques fois. Est-ce que c’était un événement où il fallait venir avec quelqu’un ?

        « O-oui je.. En-enfin je n’ai per– »


      Alors qu’elle répondait, une petite voix d’enfant qu’elle reconnait bien: Minako Yukimura, suivit de proche par son petit frère, Takara. Les yeux de la requine recommencent à se mouiller, alors qu’elle se penche pour les enlacer tous les deux.

        « Oh Minako, Takara, j-je suis trop contente de v-vous voir… »


      Quelques secondes plus tard, les deux Mme Yukimura arrivent à leur niveau. Elle veut leur donner des câlins aussi, mais les petits prennent toute son attention…. Et puis Ayako dit un truc. Se prendre une chambre ?! Quand elle se redresse, la requine regarde Ayako, puis Carnby et… Son visage devient plus rouge qu’une tomate.

        « M-Mad-dame Y-Yuk-kimura! J-j-s-si–v… »


      Elle secoue la tête en cachant son visage, terriblement embarrassée et gênée. Elle sent ses cheveux être frottés doucement par la grande borgne, avant de l’entendre marcher plus loin. Akako qui les quitte, elle aussi. Rosie fait des byebye de la main à la louve et à ses enfants, avant de se retrouver, encore une fois, seule avec Carnby.

        « Je s-suis tellem-ment dés-solée, Carnb-by, Mme Yuk-kimura, e-elle… »


      Elle aimait beaucoup taquiner la requine. Et elle devait avoir bu un peu, à la voir aller…. Lentement, le regard doré retombe sur celui du brun, son visage encore extrêmement rouge. Elle avait chaud, dites donc.


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    Basmath et Judith ont l’air d’être proches et Raol ne se remémore pas tout de suite qu’elles sont sœurs. Les deux l’ont déjà mentionné en sa présence de Basmath a déjà visité Judith à la forge mais la grenouille a tendance à oublier ce genre de « détails », pourtant importants. Gwendolyn, sa patronne, les rejoint peu après.

    « V'la la patronne. »

    Il est content de voir Basmath mais ne sait pas encore s’il apprécie de voir ses collègues hors de la forge. Après tout, il n’a pas un très bon souvenir d’avoir mêlé travail et amitié par le passé. Melchior, son ancien collègue, est là ce soir aussi, d’ailleurs, avec des amis. Le gobelin est toujours bien entouré.

    Raol se demande s’il est d’aussi bonne compagnie pour Basmath. Aussitôt assis, il a envie de repartir pour s’isoler, car il ne voit vraiment pas ce que les autres tirent de bon de sa présence.

    Breeeef.

    Quoiqu’un peu tendu, Raol est content de voir d’autres personnes que son parent durant un évènement convivial. Il aime Ziyal et ne lui en pas (du moins plus autant qu’avant) pur ça, mais, le fait d’avoir un parent aussi dépendant amène a être privé d’interaction sociales. La grenouille n’est pas très porté sur ça mais, dans des moments comme celui qu’elle partage actuellement avec Basmath et ses collègues, elle réalise qu’elle en a besoin.

    Le groupe n’est pas très bavard. Un bref silence gêné passe, puis Judith propose des gâteaux qu’elle a faits. Raol vient de finir sa moitié de pomme mais n’a pas trop la tête à manger. Il n’est pas très sucreries non plus.

    « Ça à l’air bon mais, non merci. J’ai pas faim. »

    Il s’efforce de ne pas employer un ton trop sec à l’égard de Judith. Il ne faudrait pas qu’elle pense qu’elle a eu tord de proposer à manger. Toutefois, la question de la plus jeune ne manque pas de le faire légèrement sourire en coin.

    « Ah, ça. »

    Une expression plus narquoise sur le visage, Raol échange un regard avec Basmath.

    « Basmath a accepté de m’apprendre à me battre parce qu’elle m’a vu faire le con avec un bâton et j’crois qu’elle s’est dit que ce serait dangereux de me laisser faire ça sans supervision. »

    L’air faussement désinvolte, la grenouille poursuit :

    « Depuis, on s’est vu.e.s toutes les semaines depuis 1 an pour qu’elle m’apprenne des trucs. Et ça a payé, car j’ai redécouvert que j’avais des muscles ! »

    Et il en est fort content. Raol avait beaucoup maigri avant-- enfin, il y a 1000 ans, après la mort de son père. Il faisait plus d’exercice du vivant d’Akiya pour…

    Je m’entrainais pour moins douiller et mieux me défendre quand il me tabassait. Ouais, je sais, ça craint.

    Il déglutit tandis que des souvenirs désagréables submergent ses pensées. Puis ses yeux se dirigent vers les gâteaux de Judith.

    « …je veux bien gouter tes gâteaux, finalement. »

    Le Zeteki joint le geste à la parole. Même s’il n’est pas très sucre, il est agréablement surpris par la préparation.

    « C’est vachement bon. T’as mis quoi dedans ? »



    Kesekkissepasseuh :

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    Je me sens un peu mieux, déjà. Me concentrer sur ma magie m'aide à ignorer les gens aux alentours. Mes propres sens sont parfois trop développés pour que je sois en capacité de les utiliser à bon escient ; ils deviennent alors plus une gêne qu'autre chose. La magie, elle, prend tellement de place qu'elle ne laisse plus rien d'autre qu'elle-même ; et le résultat, à force d'entraînement, me satisfaisait assez bien. Quelques gamins sont divertis l'espace de quelques instants, ce qui j'estime être une raison suffisante pour ne pas arrêter tout de suite les animaux de lumière que j'ai fait apparaître.
    Concentré sur ce que je fais, j'ignore ce qui m'entoure jusqu'à ce qu'une poignée ferme vienne me saisir par les épaules. Mes yeux s'écarquillent ; mes écailles se relèveraient tout d'un coup si j'étais dans mon corps draconique. Bousculé, c'est d'abord une odeur nauséabonde d'alcool qui m'arrive aux narines en même temps qu'une voix forte qui m'agresse les oreilles. Une grimace sur le visage, mes membres ont une réaction de rejet et me font esquisser un mouvement de recul instinctif. C'est une femme visiblement trop alcoolisée qui me tient la jambe, avec une de ses connaissances à côté qui semble bien la connaître et qui s'excuse à sa place. Le problème étant que j'ai du mal à l'entendre, sur le moment, et que l'envie de grogner s'est faite forte sur le moment.
    … Un ours.

    Au milieu de mes sens en exergue et qui me réclament une échappatoire, cette demande de la grande brune sonne comme une solution toute trouvée.
    C'est très bien, ça, un ours.
    Ma mine est passée de l'inconfort à une réflexion manifeste. La lumière n'a pas de poids,  mais... En revanche, elle est chaude. Ce serait peut-être drôle aussi, de la voir s'écraser par terre. Et cette pensée me tire quelques lueurs malicieuses dans les yeux.

    « … Volontiers. »

    Je fais taper mon bâton sur le sol. Cela me demande un peu plus de concentration que prévu, mais cela a le mérite au moins de me donner une justification pour me défaire de l'emprise de la brune et pour distraire son attention. Même si ce n'est pas aisé car mes sens sont encore brusqués, je crois que mon agacement et ma frustration se défoulent tout naturellement dans ma magie. Je me sens plus fatigué, d'ailleurs. Bientôt, c'est un véritable grizzli de lumière qui se tient devant nous et qui grogne en direction de la borgne.
    Hm. Il grogne tout seul... ?
    Ça, en revanche, je ne l'avais pas prévu. D'ailleurs, maintenant que je le regarde un peu plus, je vois que l'herbe sous ses pattes est écrasée. Il y a un poids. Mes yeux s'arrondissent.
    Une seconde. Ne me dites pas que c'est un vrai... ?
    …. Je crois que, dans la confusion de mes sens, j'ai mélangé mes sorts de magie blanche et de conjuration, malheureusement. Et que mon invocation a peut-être calqué son humeur envers la borgne de mes propres émotions.
    … Oh, Yggdrasil.


    'cc cé moa le résumé' :

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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    Si elle ne semble pas accompagnée, Rosemarie est toutefois vite rejointe par deux petites têtes juvéniles qui semblent bien la connaître. Elle les enlace sans attendre avant que les enfants ne soient rejoints par deux femmes dont il suppose qu'elles doivent être leurs mères. Le couple est toutefois assez contrasté, avec l'une qui dégage un certain calme et l'autre qui se trouve être tout le contraire : bruyante et brute de décoffrage. Cela ne gêne pas vraiment Carnby : les amis de la requine sont aussi les siens. En revanche, il reste un petit instant perplexe quant au sous-entendu de la brune comme s'il avait mal compris au début.
    Une chambre ?.. Elle pense que...
    Ses joues prennent quelques couleurs quand l'allusion monte à son cerveau : il n'est pas assez naïf pour ne pas avoir compris mais n'ose pas faire plus de commentaires sur le moment, d'autant plus qu'il voit que l'animorphe aquatique a l'air déjà assez embarrassée. Ce n'est qu'au moment où la petite famille s'éclipse et que l'Altissienne s'excuse que la nymphe éclate de rire.

    « Elles sont marrantes, tes amies. Tu as l'air d'en être proche. »

    Ou du moins, il le suppose, vu le sentiment de familiarité qui s'en dégageait.

    « Tu es bien entourée, ça me fait plaisir pour toi, Rosemarie. »

    Le soir de leur rencontre était revenu en tête quelques fois. Il se rappellera longtemps de cette espèce de solitude qui n'en était pas une. De cette confusion et de cet égarement liés à la peine de la jeune femme que ses cauchemars lui avaient donné. Le regard de Carnby se pose sur Minako et Takara qui jouent avec les animaux lumineux qu'un mage anime un peu plus loin.

    « Ils sont mignons. Tu aimes t'occuper d'enfants, hein ? »

    Il sourit avec douceur. Elle le lui avait bien dit qu'elle aimait ça, mais c'est d'autant plus vraisemblable quand il la voit interagir avec. Et tant mieux que ça se passe comme ça en dépit de l'impressionnante mâchoire de la brune.
    La soirée s'annonçait plutôt tranquille jusqu'à ce qu'un grognement ne vienne perturber une petite partie du banquet. Certaines personnes se sont éloignés d'une bête qui est apparue avec une vitesse spectaculaire sans qu'il n'ait eu le temps de voir d'où elle venait. Un grizzli assez en colère.

    « Qu'est-ce que... »

    Sur ses gardes, Carnby se place comme par automatisme devant Rosemarie pour la protéger, faisant déjà apparaître une flamme dans la main au cas où il en aurait besoin de s'en servir.
    Spoiler :

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    C’est le cœur lourd que Thirésias se rend aux racines ce soir. La honte l’envahit immédiatement lorsqu’il revoit des visages familiers chez les eossien présents. Des gens qu’il protégeait avant, quand il était éclaireur, il y a 1000 ans. Le voila qui revient aux côtés des sentinelles.

    J’aurais du rester tranquille. Si j’avais pas tenté d’aller me battre avec les autres lors des raids, alors Morticullus n’aurait pas—



    Le vieux mage lui avait fait tout un discours moralisateur sur le fait qu’il était déjà généreux de ne pas utiliser sa magie pour transformer Thirésias en légume docile (car se serait mauvais pour son image publique). Qu’il avait la gentillesse de comprendre l’eossien, qu’il le laisserait aller se battre pour les siens, mais que ça serait uniquement avec les Sentinelles. Sous haute surveillance. Thirésias avait protesté longuement, tenté d’expliquer, en vain, qu’il n’a aucune envie d’encourager une initiative qui a pour seul but d’envoyer les eossiens au casse-pipe en premier. Que par ailleurs, il ne voulait pas juste faire ça pour protéger les eossiens mais tous les personnes laissées pour compte dans la cité. Morticullus lui avait ri au nez. Mauvais, il avait rétorqué :

    « Eh bien, je pensais que tu voulais les protéger ? C’est l’occasion idéale, non ? Assumes tes belles paroles au lieu de continuer à te plaindre. »

    L’eossien n’avait rien trouvé à répondre. C’était une stupide provocation de son invocateur qui le mettait au pied du mur sans lui laisser la moindre alternative. Mais son orgueil avait été piqué.

    Alors soit, si c’est ma seule alternative, je rejoindrais les Sentinelles. Mais vous attendez pas à ce que je vous honore.



    Le poulet interrompt sa rumination et se secoue. Il n’est pas au meilleur de sa forme et cela se voit : il a les traits tirés, ses plumes sont moins brillantes et douces que d’habitude et il a laissé ses longues robes pour un tenue sobre. Un pantalon large et un haut sans manche a haut col. Une tenue sobre presque solennelle pour l’enterrement de ce soir. Très inhabituelle pour l’emplumé.

    Pour une fois, Thirésias n’a pas envie de se faire remarquer. Il baisse les yeux et ne parvient pas, comme d’autres Sentinelles, à aller parler avec les autres, pour les rassurer. Il pensait que, même s’il sert encore Morticullus quand ce dernier a besoin de lui durant ses soirées, il se sentirait au moins un peu utile, en rejoignant les Sentinelles. Ce n’est pas le cas. Il est simplement envahi de honte. Alors que ce n’est pas vraiment sa faute.

    Il est venu avec son chaperon, Satoshi. Il n’a pas reconnu la nymphe tout de suite, lorsqu’on les a présentés. A vrai dire, c’est surtout son nom de famille, qui lui a rappelé quelque chose. C’est rarement bon signe, quand on est eossien : ça signifie qu’on s’est éloigné de la communauté, ou que la communauté nous a isolé. Evidemment, le piaf a eu la délicatesse de ne pas parler de ça au Kurosawa. Ils n’ont pas beaucoup parlé en fait. Car Thirésias était chafouin et parce que Satoshi n’a pas été particulièrement bavard.  

    Mais bon, ce soir, c’est le moment ou jamais. Autant profiter de cette situation pour faire connaissance avec son collègue et pour chasser ses pensées noires.

    Avec un sourire un peu forcé, l’emplumé se tourne vers le brun.

    « Je… on a fait de notre mieux, pas vrai ? »

    Il soupire. Se forcer, faire semblant, il n’a jamais été bon à ça. Mais bon, il faut faire un effort. Le temps est au réconfort, même si toute cette cérémonie est étrange… et que Thirésias a l’impression que la délusion est au rendez-vous également.

    « Je vais aller donner mon offrande et prendre quelque chose à boire… tu—vous— tu-- «

    Il marque une courte pause, ne sachant pas trop comment d’adresser à Satoshi. Il n’est pas son supérieur, mais il a tout de même plus d’expérience que lui chez les Sentinelles.

    « Vous voulez venir avec moi ? »

    Soudain, le silence lui semble gênant. Il reprend donc rapidement la parole.

    « Au moins, les gens ont l’air de s’amuser… ! Ah ! Mais c’est pas Howl, là-bas ? Je l’ai connu tout petit, il m’écoutait raconter mes histoires de—d’éclaireur. Enfin, à l’époque, quoi. Il a drôlement grandi ! »

    Un peu plus détendu, il sourit, attendri devant la performance d’Howl.

    « C’est super Howl !! Bravo ! »

    Il applaudit, puis se concentre à nouveau sur son offrande et cherche son chemin, envoyant des regards un peu confus à son chaperon pour trouver par où se diriger en premier.


    Raizumay :

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      La tête lui tourne un peu, à l’Ayako. Elle s’amuse (un peu trop), mais a déjà oublié ce qu’elle avait demandé au moine. Elle sent une main sur son épaule, lâche le p’tit brun et se retourne.

        « Oi, Aka, t’en veux un peu ? »


      La borgne montre sa bouteille d’alcool et, avant que sa femme ne puisse même répondre, elle lui prend le visage d’une main et l’embrasse pendant de longues secondes. Mais son bisou est interrompu par un bruit d’animal. Ayako tourne la tête et d’un air surpris, mais non mécontent, elle se rappelle soudainement ce qu’elle avait demandé au moine. Elle lui donne une bonne grosse tape dans le dos.

        « Thanks, luv! »


      Un ours de lumière se tenait devant elle, Ayako lui lance sa bouteille d’alcool au visage et celle-ci explose. Mais Aya a un peu trop bu pour faire le 1 + 1 et elle sort une dague de son fourreau pour se battre. Elle saute sur l’animal, plante la dague et… L’ours cri et lui donne un coup de patte, qui la catapulte un peu plus loin.

      Ouh la. La tête qui tourne, le bras, les côtes, le visage qui font mal, soudainement, c’est moins drôle…. En tout cas, c’est ce qu’une personne normale aurait pensé. Mais Ayako, elle rit. Elle a vraiment mal, mais elle rit. T’es stupide, Ayako, si tu pensais que tu pouvais 1v1 un grizzly. Couchée par terre, la brune ne comprend pas vraiment que c’est une situation plus dangereuse, elle reste là, en étoile, alors que le bruit d’ours en colère s’approche d’elle.

      Peut-être qu’elle pourrait s’endormir là ?

      Plus loin, avec maman Akako, Minako tient la main de la louve, extrêmement anxieuse, tandis que Takara applaudit, heureux de voir maman faire partie du ‘’show’’

      Résumé :



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    juillet
    1002
    chant funeste
    event n°4
    C'est un enterrement mais la soirée est animée. On danse, on partage des boissons, on fait des jeux, on assiste à des spectacles, on dépose des offrandes... J'espère qu'il n'y aura pas de grabuge particulier pour perturber cette ambiance festive : nous en avons tous bien besoin après des mois de siège à vérifier qu'aucune Pourriture ne rentre dans les murs de la cité. Moi-même je sais que je ne vais pas avoir un très grand rôle cette nuit ; mon uniforme est vraiment là pour l'image et parce que je représente une partie de l'autorité. Si je peux passer néanmoins du temps pour admirer du coin de l'œil un certain moine aux cheveux hérissés, je ne vais pas me gêner. D'autant plus que certains de mes camarades sont déjà autour des tables à trinquer. Leur comportement envers les Eossiens ne s'est pas franchement amélioré -surtout depuis des les Sentinelles- mais au moins, ils ne font pas de bêtises -pour l'instant- et je dois admettre qu'ils se sont tous bravement battus pendant plusieurs nuits. Je les laisse à leurs flâneries, puisque je suis occupé aux miennes.

    Le regard toujours brillant porté sur mon colocataire, j'aperçois néanmoins ce dernier qui se fait accoster par une femme à l'air un peu pompette.
    Oh-oh...
    Je ne crains qu'elle soit un peu brute avec lui. Mon envie d'aller le voir se réveille à nouveau, bien que je me retienne pour le moment.
    Il me voit déjà tous les jours, il n'a peut-être pas envie de me voir même à ce genre de festivités...
    Des idioties sans nom me passent par la tête. Moi, bien sûr, je ne me lasse jamais de l'avoir avec moi pour des raisons évidentes, mais déjà qu'il a à me supporter au quotidien à la maison, je ne veux pas l'embarrasser avec mes comportements mièvres d'amoureux transi, bien que je me montre largement plus tendre avec lui depuis quelques temps. Il faut dire que je suis si soulagé que les Pourritures et le dragon ne soient plus là que je suis naturellement heureux pour un rien, en ce moment.
    Pour en revenir à Shimomura, on dirait toutefois que la grande brune ne l'importune pas, ou plus. De loin, le mage fait même un petit tour de magie pour impressionner l'inconnue, et j'avoue être moi-même intrigué par l'ours de lumière qu'il fait apparaître.
    Enfin "de lumière"... Mais... c'est un vrai ?!
    Bien différent des autres petits animaux inoffensifs de tout à l'heure, le grizzli a l'air bien réel, lui, et n'hésite pas à grogner à qui ose l'approcher de trop près. En tout cas, le regard qu'il lance à la jeune femme éméchée n'a pas l'air très amical... Bien qu'ayant un peu trop bu, d'ailleurs, ça ne l'empêche pas d'essayer d'attaquer la grosse bête poilue.
    Elle est folle ?!
    Les yeux écarquillés, j'observe brièvement la scène jusqu'à ce que l'ursidé, après avoir donné un bon gros coup de patte à celle qui l'a agressé, ne décide de s'approcher de cette dernière avec des intentions sûrement pas très gentillettes. L'ours a alerté autour de lui de l'inquiétude et certaines personnes s'enfuient déjà pour ne pas se trouver dans le périmètre de la bête.
    A moi d'agir !
    Ni une, ni deux, je me précipite pour me placer entre l'alcoolisée et l'animal invoqué, sortant mon épée au cas où j'aurais à la planter quelque part.

    « Arrière ! »

    Mon regard acéré plonge dans celui de la bête, comme pour la défier d'avancer un peu plus. Si elle est venue semer la pagaille, je ne vais pas la laisser faire.

    résuméééé :

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    Spoiler :

    Natsu et Sam by Coba <3

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    « Rendre aux gens ce que je leur ait volé », hein… pfff… j’ai pas volé, j’ai juste… emprunté ! Pas comme si les gens avaient vraiment besoin de leurs bibelots en temps de crise, non ? Je veux dire, déjà, euh… bah y’en a qui appartenaient à des riches alors… euh… enfin. Quelques uns. Pas la majorité… j’avoue j’ai aussi piqué des trucs à des gens qui étaient vraiment pas riches. Voir tout l’opposé…

    Je—J’ai un problème, d’accord ? Vous avez jamais été emporté dans un délire comme ça ? Vous commencez petit, puis vous mettez un doigt dans l’engrenage et BIM 2 semaines plus tard vous êtes en train de piquer des trucs à tout le monde pour juste les accumuler. Et… combler un vide… affectif… J-je peux avoir des violons en fond, s’il vous plait… ?

    Breeeeef.

    Astrid a encore reussi à m’avoir avec ses arguments de personne euh… de personne décente, là. Vous voulez que je réponde quoi ? Elle m’a gueulé dessus et allait encore arrêter de me parler si je continuais à accumuler des trucs dans ma caverne au trésor. Et j’aime pas quand elle boude. Ça fout une sale ambiance à la maison et moins de bouffe…. C’est bon, je déconne, je fais pas juste ça pour la bouffe !! Mais parce que j’ai pas envie de perdre ma sœur !! Rooooh. Vous me faites dire des choses trop osées, des fois. J’suis très embarrassé.

    Me voila donc dans les quartiers eosiens avec une partie de mon bazar. Je me suis dit que c’était une bonne occasion de profiter de la foule pour… disséminer ça et là ce que j’ai volé. Après tout, y’a eu un Miracle (en fin je crois), alors si leurs babioles commencent à apparaître ça et là comme par magie, bah, ça fait sens. Comme d’habitude, mon plan est brillant. En me faufilant, je fais des allers-retours entre mon gros sac où j’ai entreposé tout mon  bazar et la foule. Furtif, j’éparpille le butin dans tous les coins sans me faire remarquer. Les lueurs inhabituelles des feuilles de l’arbre étendent de grands ombres, ce qui me permet de me camoufler au mieux.  

    J’ai bien avancé dans mon ouvrage quand j’entends du bazar non loin d’ici. Un grand cri bestial et des gens qui s’agitent. Je pense qu’il y a une grosse bête ! Mes instincts de chasseurs s’éveillent et je ne peux les réprimer. Le poil hérissé et les oreilles rabattues vers l’arrière, je me mets en chasse.

    OH !! Un ours !!!

    Je l’aperçois et mes queues battent sauvagement l’air. Les gens ont fait place autour de la créature et moi, je me suis rabattu vers le sol, prêt à bondir. L’ours est dos à moi et ne m’a pas vu, grâce à la diversion produite par deux énergumènes bruyants. Mais y ont rien compris ceux-là ma parole !

    Mes pupilles s’élargissent et en un instant, je bondis sur la bête, griffes et cros en avant. J’attéris sur ses épaules. Je plante les griffes de mes membres antérieurs dans son dos pour bien m’accrocher. Le gros balourd grogne. Enfin, j’entreprends de lui crever les yeux avec mes griffes et de lui lacérer la face. Mouahaha !! Attention les enfants, faut pas regarder ça va faire très peur !

    … Attendez, je faisais quoi, avant ça, déjà… ?

    Proutrézumé :

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    Je n'avais vraiment, vraiment pas prévu ça. Ce devait être juste un petit tour, une lumière factice pour faire trébucher l'enquiquineuse dont l'odeur et les cris me harassaient les sens. Je ne saurais pas dire exactement ce qui a causé l'erreur, mais je sens que ma magie se comporte étrangement. Elle ne me répond plus correctement, n'en fait qu'à sa tête. J'essaie, pourtant, de me concentrer pour faire cesser mon invocation ; et j'ai beau m'en arracher la tête à force de la griffer, je n'arrive à rien, au contraire. Cela ne fait que me frustrer davantage.
    C'est pas vrai, mais c'est pas vrai ! Quel imbécile !
    Plus loin, l'ours beugle et hurle alors qu'on l'agresse. Il se débat, grogne avec frustration et fait tout pour se débarrasser des mains et des odeurs qui assaillent ses narines. La femme qui m'avait interpellé tout à l'heure finit au sol alors que je tente, l'anxiété m'étreignant le ventre, de dominer le flux de magie qui me passe par les veines sans parvenir à se canaliser. Alors que les présences s'accumulent tout autour, je sens même sa colère me retourner les tripes. Sans m'en rendre compte, je finis par m'accroupir comme pour tenter de me faire aussi petit que possible. Des hurlements félins me font contracter mes épaules contre mon cou. En face, l'ours grogne et beugle : je crois qu'il a envoyé le chat voler plus loin, ce qui m'inquiète encore davantage. Il a peur, aussi, je le sens. J'ignore si mes émotions le touchent, mais j'ai les siennes coincées dans la gorge.

    Puis, une autre voix. Une plus familière mais que je n'identifie pas tout de suite car j'en suis bien incapable sur l'instant. L'ours, pourtant, ne semble pas dans le même cas. Alors qu'une épée se retrouve pointée vers lui, son regard se relève avec un mélange de confusion et de peine. Il beugle un peu ; plus dans un bruit de protestation sourde qu'autre chose, toutefois. Alors même que le soldat le menace, la bête terrible baisse la tête et pleurniche comme un chiot à qui on aurait fait une remontrance. La voilà même qui vient frotter sa tête contre ses jambes, dans des grondements heureux qui ressemblent à s'y méprendre à des ronronnements de reptile.

    résumay :

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    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      Le visage de la requine est terriblement rouge. Elle a un million d’images qui lui passent dans la tête les unes après les autres, Même si elle essaye très fortement de s’en empêcher. La face cachée dans ses mains, trop gênée pour les enlever, Carnby se met à parler, lui dire que ses amies étaient marrantes. Honnêtement, Rosemarie n’avait jamais vraiment vu les deux Yukimura comme des amies, plus… Des grandes soeurs ? Ou bien même des… c’était gênant de le penser, mais peut-être qu’elles remplacent sa mère décédée. Et soudainement, Rosie se met à se sentir mal.

      Timide, la requine retire ses mains, regardant par terre en se frottant les bras. Ses yeux dorés se lèvent vers Carnby, alors qu’il lui sourit en lui parlant une fois de plus.

        « J-je… Je s-suis ch-chanc-ceuse d-de les av-voir, même si-si je t-trouve qu’elles s’en font t-trop pour moi… Mais o-oui j’adore Min-nako et Takara, ils sont t-très mign– »


      Sa phrase est coupée par le bruit d’un grognement, la jeune femme pouvait sentir le sang quitter son visage, alors qu’elle devient blême. Un monstre ici ?! Encore ??? Le coeur de l’animorphe accélère, beaucoup. Mais Carnby se place devant elle, comme pour la protéger du bruit. Surprise, Rosie ouvre grand les yeux et se cache derrière Carnby.

        « E-est… Q-qu’est-ce qu-qui se p-pa-passe Carn-nby? Un a-autre drag-gon ?! »


      La grise se voyait stresser à tous les soirs pendant les prochains mois, encore. Très lentement, elle se penche sur le coté pour voir la menace, apercevant un gros ours de lumière et Madame Yukimura qui se faisait lancer plus loin. Rosie s’accroche au derrière de la chemise de Carnby, main sur la bouche.

      Puis, une autre personne saute sur l’ours et se fait lancer plus loin, avant que Samael (elle pensait que c’était lui, en tout cas), le copa… l’ami de Natsume, ne semble calmer la situation. Est-ce que c’était un spectacle ? il lui semblait qu’elle avait aperçu des animaux de lumières plus tôt, mais…

      Peut-être qu’elle avait eu trop peur pour rien.


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