C'est la fête à la grande foire Mini-Event n°1 |
Bonjour, c'est ici pour le cassage d'ambiance ?
/!/ Bon, je suis resté soft en principe mais c'est très le drama/la sale ambiance /!/
/!/ Bon, je suis resté soft en principe mais c'est très le drama/la sale ambiance /!/
La soirée n’allait pas s’améliorer en fixant le ciel et en ruminant. Néanmoins, les feux d’artifice avaient quand même le mérite de focaliser un peu son attention, même si c’était bruyant. Mais c’était toujours moins insupportable que d’entendre les gens ricaner et crier de joie dans tous les sens dès qu’une fusée éclatait sur la toison nocturne.
Machinalement, la grenouille saisit quelques brins d’herbe et en continuant de regarder les explosions florales de toutes les couleurs, elle s’occupa les doigts en coupant les brin d’herbe en tout petits morceaux. En réalité, Raol avait sûrement besoin de calme, d’un endroit où aller craquer un bon coup, depuis le temps qu’iel se retient. Cela fait des années. Iel n’a pas pleuré, n’est pas tombé depuis la mort d’Akiya. Iel avait promis. Mais… cela ne tenait plus. Sa gorge se serrait et iel ne parvenait pas à bouger. Au moins, ici, personne ne pourrait l’entendre ni même lea voir.
Puis, il y eut cette odeur nauséabonde. Âpreté mêlée à une effluve florale trop familière. La grenouille se figea quand le timbre familier du général fit son chemin jusqu’à ses oreilles. Il planta son regard dans le sien, clairement pas sollicité et ses pupilles rétrécirent sous le coup de la colère qui montait en ellui. Iel n’en revenait pas que l’autre ose lui adresser de telles paroles, dans son état. Certes, Raol avait mérité ce qui lui arrivait. Mais là… c’était la goutte d’eau.
Je vais le tuer.
D’un geste brusque du bras, Raol repoussa avec force la bouteille qu’on lui tenait pour la faire valser puis se briser plus loin. Puis iel se jeta vers le général, prêt.e à frapper son visage pour effacer toutes traces de ce sourire insupportable. Roulant par-dessus la nymphe, lea Zeteki s’était fait mal aux phalanges contre la bouteille puis grimaça en s’esquintant contre l’armure.
« Allez vous faire foutre !! »
En posant sans ménagement sa main contre la gorge de Gabryel, iel s’arrêta net. Ses pupilles allongées reprirent une taille normale et son regard s’humidifia d’un coup. Tout lui revenait en bloc. Le type mort dans la ruelle. L’exécution. Les avertissements nombreux de Mell et des autres. Ziyal. Akiya.
Non. Pas là. Pas maintenant.
« J-je… Pourquoi v-vous... »
Barrez vous… mais barrez-vous.
C’était un peu tard, les sanglots remontaient déjà jusqu’à ses lèvres et les larmes coulaient toutes seules. Raol lâcha le cou du plus grand et n’eut pas la force de bouger, mis à part laisser tomber son front contre le métal pour y faire son craquage. Franchement, là, tout de suite, Raol détestait sa vie.