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  • Event n°2 - Le Brasier - Page 2
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Lykos Vinter
    Judith Yeshua
    Aïthria Vinter
    Hestia Quynh
    Klaus H. Evergarden
    Chronos H. Arvesden
    Elyas A. Maresh
    Howl Wintersong
    Conan D. Solo
    Aëly Rietvield
    Ayako Yukimura
    Samaël Enodril
    Natsume Shimomura
    Aloe Ackerman
    Helmut Edenweiss
    Layos Nukéma
    Morgana Donovan
    Raol Zeteki
    Basmath Yeshua
    Gabryel L. de Venomania
    Yggdrasil
    25 participants

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    Pour une fois, Aïthria n'est pas à la maison. Lykos n'y est pas de toute façon. Elle est partie avec un client dans le coin où les gens ils sont riche. Évidemment que la bleue ne l'a pas rejoint. Elle aurait pas pu et, surtout, n'aurait pas voulu. Là ce soir, la grande est à l'écurie à prendre soin de son bon vieux cheval Findo. Et comme chaque soir avec Findo, c'est le petit rituel. On le lave et on le brosse tout en racontant sa journée avec lui. La bleue qui se met à lui parler d'un peu tout et rien mais surtout de Lykos...Jusqu'à ce qu'elle commence à ressasser, au sujet de sa famille. Ca fait un an maintenant qu'elle les cherche, sans succès. En y repensant, Aïth' s'arrête dans son brossage, un peu dépitée. Et puis un grand vacarme l'extirpe de ses pensées. Des soldats qui viennent prendre des chevaux pour se rendre en urgence à la cité haute, apparemment il y a un incendie et c'est sérieux. Aïthria se demande si elle irait pas leur proposer un coup de m-...

    ...

    ...Une minute...Incendie? Cité haute? Hmmm... Ils ont vraiment des soirées bizarres les nobles.

    ...Les nobles...

    Aïthria ouvre grand les yeux et se relève d'un coup, horrifiée.

    Lykos !

    Sans tarder elle monte sur Findo qui hennit sur le coup.

    Findo on doit y aller tout de suite !

    Avec n'importe qui, Findo aurait râlé, mais Aïthria, c'est sa cavalière depuis toujours et on ne refuse rien à sa cavalière. Et les voilà partit au galop jusqu'à la cité haute, en ignorant joyeusement la garde. Elle galopait mais sans savoir un seul instant où aller. Elle lui avait dit quoi Lykos? ...Oh bon sang elle l'a oublié au même moment que la blanche le lui a dit. Oh non non non, toi et ta tête vide !

    LYKOS ?

    Un regard de l'autre coté puis le galop encore plus loin.

    LYKOS??

    Toujours rien, et avec tous les gens qui courent... Oh Oros c'est pas possible. Elle est où Lykos? Mais elle est où?! ...Elle a dit que son client il était important. Plus c'est important plus c'est gros, le plus gros bâtiment, il faut aller au plus gros bâti-OH non le le plus gros bâtiment est en feu ! Est-ce qu'elle est dedans? Pas le temps de chercher. Elle fonce, ignorant absolument tout le monde jusqu'à ce qu'une barrière lui bloque le passage. Findo manque de basculer mais il se reprends. Très vite, Aïthria s'en va sur le coté, descends de son cheval, brise une vitre d'un petit coup de poing et monte...Enfin elle essaie. Elle est trop lourde, trop balourde, pas assez souple. Elle se débat comme le ferait un enfant trop petit. Et puis, fort qu'il est, Findo arrive à pousser Aïthria de l'autre coté avec sa tête. Toujours aussi agile, la bleue se rétame fesses par terre avant de se relever et regarder son destrier.

    Rentre à l'écurie Findo le feu ça brûle ! Dit-elle en se retournant vers la pièce dans laquelle elle est.

    La salle de bain visiblement, ou un truc du genre. Mais pas le temps de réagir que plein de gens dans le couloir devant passent et l'un d'eux lui crie dessus.

    VOUS LA, ALLEZ CHERCHER DE L'EAU !

    Aïth reste un peu plantée là, à cligner des yeux.

    M-mais je cherche Lyk-

    Le feu va pas s'éteindre tout seul allez !

    La golem sursaute avant de, par réflexe, prendre la baignoire -visiblement remplie- comme on prends une grosse caisse avant de sortir et suivre tout le monde vers l'un des coins où se trouve le feu. Si Lykos est là, vaut mieux éteindre le feu oui.

    Résumé :

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    Le Brasier


    Event n°2
    Se justifier, à ce stade, n'a ni importance ni utilité, et il le sait. Il en est plus que conscient ; mais, sur l'instant... Sur l'instant, il avait eu ce réflexe d'aboyer avec hargne, ne serat-ce que parce qu'il entendait sonnait péniblement comme ce qu'il avait pu se dire pendant un long moment. Cela ne fait pas disparaître la sensation désagréable dans sa poitrine, ni le sentiment pressant et inconfortable qui monte jusque dans sa gorge. Mais pendant un moment, les pensées invasives sont chassées. Au moins un peu. De toute façon, elles reviendront ; mais il a simplement besoin d'être opératif. Opératif et stable. Une chance qu'il sache le simuler, même si le comportement de son vis-à-vis menace de temps à autre de sérieusement effriter le contrôle de soi que Natsume cherche à s'imposer. Le fait que son agacement finisse toujours par tomber sur la même personne, par ailleurs, ne fait qu'aggraver sa frustration ; et devant la dernière provocation du militaire, c'est un grognement sourd qui finit par sortir de sa gorge. Montrant les dents derrière son masque, comme un chien prêt à mordre, il a bien du mal à ne pas mordre à l'hameçon. Et c'est tentant : mais sauter en bas pour aggraver la situation ne serait que contre-productif, et puisque son intérêt principial est d'être utile à ses camarades, il ne le fait pas.

    « Je crois que vous n'avez pas compris. Aujourd'hui, c'est un avertissement. Et eux n'ont rien à voir avec ça. »

    Son regard s'abaisse sur les silhouettes d'habitants paniqués en pleine fuite. Il mentirait si il disait que pour lui, la situation est autre chose que « regrettable, mais inévitable ». Pour autant, il pense qu'il est possible d'attaquer les hautes-sphères sans passer par des personnes qui n'ont pas forcément quelque chose à voir avec tout ça. Il sait, toutefois, que si il n'est pas le seul parmi les siens à penser cela, que ce n'est pas forcément le cas de tout le monde : et si il ne croit pas vraiment au fait que les actions d'aujourd'hui changeront quelque chose, il espère que sur le long terme, peut-être...
    ... Nous verrons. C'est toujours mieux que de ne rien faire.
    La pensée est chassée aussi vite qu'elle est arrivée. Il ne doit pas douter ce soir : c'est bien car il passe son temps à faire cela qu'il est aussi inutile en temps normal, se dit-il avec insistance. Par ailleurs...

    « Et de nous deux, je ne crois pas être celui qui croit le moins en la justesse de ce qu'il fait. »

    Une remarque incisive qu'il ne retient pas : il est quasiment persuadé de ce qu'il dit, maintenant. Peut-être se trompe-t-il, mais quand il repense à tout ce qu'il a pu voir et au comportement de son vis-à-vis à l'heure actuelle... Il a comme une intuition. Mais alors qu'il s'apprêtait à tourner le dos et s'éloigner, ne serait-ce que parce que cette conversation lui devenait presque insupportable, une voix qu'il ne connaissait pas se mit à leur brailler dessus.
    Fronçant les sourcils et reportant son attention vers l'intrus, il fut à peine surprenant que l'instant suivant les propos entendus, l'appendice caudal du magimorphe se mit à battre violemment l'air, trahissant un mécontentement qui était de toute façon évident.

    Un mécontentement qui, toutefois, reflue quelque peu lorsqu'il se rend compte de ce qui lui est dit et de ce que sa barrière a provoqué par inadvertance : dès lors que son regard se pose sur la silhouette amochée de Raol, son corps se gèle. Si son cœur a raté un battement, ses muscles se sont tellement tendus qu'il lui faut bien une seconde ou deux pour réagir. Il en oublie même de s'agacer du ton et des mots employés.
    ... J'ai... J'ai failli...?
    La nausée lui monte violemment à la gorge. Dans sa poitrine, un sentiment de panique et d'inquiétude fait palpiter son coeur, tant et si bien qu'il en perd même partiellement les moyens. Ses gestes de la main, lorsqu'il brise temporairement la barrière, sont hésitants et maladroits.

    « D-dépêchez-vous. »

    Son regard s'éloigne de ceux à qui il parle. Il en a, sur le moment, plus que besoin.

    ft. Tout le monde
    1er juillet 1001



    Résumé pouet :

    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    Le Brasier

    ft. everyone


    La ville-haute à feu et à sang, qui l'aurait cru ? Certainement pas Gabryel. Il avait bien conscience que l'animosité des éossien.ne.s ne datait pas de la dernière pluie et que voilà maintenant bien des mois que leur colère n'avait de cesse de gronder dans les rues étroites d'Yggdrasil. Il avait déjà envisagé que ça finirait ainsi, d'autant plus depuis l'exécution d'Erys Dalma. Mais il avait osé espérer qu'une telle rébellion ne vienne pas briser la semie-tranquillité qui s'installait doucement. Il semblerait cependant que tout cela n'était que le résultat de la somme de leurs actions égoïstes et que c'était mûrement réfléchi. La paix n'existait que dans les esprits fermés de quelques caldissien.ne.s ou quelques altissien.ne.s bien décidé.e.s à ne pas affronter la malheureusement réalité en face. Une ville, ou plutôt un peuple tout entier, brûlait de rage et de désespoir. Un mélange explosif qui commençait tout juste à montrer de quoi il était capable.

    Les horribles flammes les éclairaient -ou plutôt les agressaient- avec une ironie venimeuse. La gorge du général lui piquait autant que ses jolis yeux, mais il était bien loin d'abandonner. Car s'il baissait les bras maintenant, à quoi toute cette année à rester debout lui aura-t-elle servi ? Il poussa un long soupir las tandis les gouttes de sueur sur son front venaient de s'écraser contre le sol poussiéreux. Pendant un bref instant, il ferma ses pupilles violettes devenues plutôt grises. Il fit le vide pour se concentrer et reprendre les choses en main comme il se doit. Car il ne peut guère faire autrement. Il ne peut pas se permettre de décevoir. Il ne peut pas échouer maintenant. Lorsqu'il les rouvrit, on pu constater qu'il avait laissé derrière lui l'adule un peu marrant et agaçant pour laisser place à un militaire responsable, intelligent et poli. Celui qu'il était autrefois en temps de guerre.

    Car c'est ce qu'ils s'apprêtaient à mener, non ? Une guerre. Très certainement une guerre civile. Enfin, le peuple contre qui ils se battent ne fait même pas parti de leurs nations. Ils ne sont que des étrangers à qui ils ne doivent rien, et inversement. Les caldissien.ne.s et altissien.ne.s ont voulu jouer aux coloniaux, ils en ont payé le prix fort. Les sourcils froncés, le noble attacha ses cheveux en un chignon un peu décoiffé -comme il l'avait fait autrefois lorsque la vague a frappé la place lors de l'exécution-. L'eau, puis le feu. Le grand trentenaire tourna la tête vers son homologue altissien qui prenait la suite des directives pour un autre groupe. Gaby ne fit pas vraiment attention à lui. Il est entré dans un calme intérieur profond. Sa concentration est telle qu'on se demande s'il fait réellement attention à ce qui se passe autour de lui.

    Une lieutenante arrive, Yeshua. Le général hocha vivement la tête à son idée, sans pour autant y répondre vocalement. Il s'avança vers les flammes, déterminé, et les étouffa à coup de magie pour faire en sorte de créer un chemin. Plusieurs personnes s'y engouffrèrent précipitamment, se poussant, titubant, criant. Le Venomania les pressa pour qu'il puisse s'occuper d'un autre endroit. Une fois ces quelques civils évacués, il atteint rapidement un autre endroit. Il croisa le regard du cardinal s'étant occupé d'un autre couloir de flammes, mais ne s'attarda pas sur lui. A vrai dire, Gabryel était rentré dans un tel état qu'il n'entendait plus les paroles insignifiantes des autres. Il saisissait les informations principales et son cerveau triait le reste.

    Il tenta d'analyser la situation. Il semblait y avoir encore quelques personnes à l'intérieur. Certain.e.s soldat.e.s sont parti.e.s à la poursuite des éclaireurs, d'autres sont restés pour aider, certain.e.s civil.e.s aident aussi... Gabryel évalua le pour et le contre. Aller à l'extérieur pour arrêter le feu là où il a commencé -et peut-être tombé sur des éclaireurs- ou aller à l'intérieur pour secourir les autres ? Il ne s'écoula pas moins d'une seconde, mais il avait déjà prit sa décision. Après un bref regard en arrière, il s'avança à nouveau vers le mur de flammes pour y projeter de l'eau, mais cette fois-ci il traversa la barrière pour se retrouver de l'autre côté.

    Là, il commença à trottiner. Il faisait abstraction de tout. Il cherchait simplement où ce foutu brasier avait bien pu commencé. Soudain, au détour d'une ruelle, il vit sa concentration totale se fissurer. Un visage lui apparût, là, sans qu'il n'ai rien demandé. Un éclaireur. Il se stoppa, l'air presque démuni. Et il hésita. Devait-il y aller et risquer de voir le feu se propager, ou arrêter cet homme? Finalement, il mit un pas devant l'autre, mais alors qu'il n'était plus qu'à quelques mètres voilà que l'homme remarqua sa présence et commença à s'enfuir en escaladant un mur. Impuissant, il se contenta de laisser échapper un petit cri presque pathétique :

    « Eh toi, arrê- »


    Mais voilà qu'un passant le bouscula violemment, le coupant avec brutalité. Il se retrouva un peu perdu dans ses pensées. Néanmoins, il continua son chemin. Mais au bout de quelques minutes, il dû se rendre à l'évidence. Il ne trouvera rien. Les éclaireurs sont peut-être déjà loin, le feu s'étend de plus en plus. Bêtement, il fit marche arrière, cette fois-ci en courant malgré ses poumons éreintés par la fumée. Il aida au passage quelques personnes à porter un gros seau qu'ils déversèrent sur le pantalon en feu d'un pauvre homme.

    Serrant la mâchoire, le général prit à nouveau sur lui et utilisa sa magie pour étouffer le feu qui commençait à attaquer la végétation luxuriante. Puis les crépitements incessants du bâtiment finirent par le faire craquer et il entra dedans. Si celui-ci venait à s'effondrer et que quelqu'un était encore à l'intérieur... il s'en voudrait bien trop. Et il ne fut pas déçu, le bougre. Il tomba nez à nez avec Klaus, qu'il avait par ailleurs invité ici avec l'intention de lui parler à la fin de la soirée, accompagné d'une jeune femme à la robe écartelée. Sa voix était enrouée, un peu cassée -ce qui lui ajoutait peut-être du charme par ailleurs-, mais elle était aussi un poil plus agressive qu'il ne l'aurait souhaité :

    « S'il vous plaît, veuillez évacuer, nous n'avons pas le temps pour la galanterie. Madame, veuillez m'excusez. »


    Il attrapa la deuxième main libre de la jeune femme et lança un bref regard au magimorphe avant de commencer à la tirer doucement pour l'emmener à l'extérieur. Une fois sorti, le spectacle lui arracha à nouveau un juron. Il fit un passage d'un côté pour permettre à ses deux accompagnateurs de passer et fixa un instant Klaus :

    « Faites attention à vous deux. Des militaires sont proches là-bas, éloignez vous du feu au maximum, ne prenez pas de risque inconsidérés. »


    Cette dernière remarque c'était plutôt pour l'Evergarden. Car même s'il mettait actuellement ses sentiments de côté, il savait ô combien le jeune diplomate pouvait être impulsif et irresponsable parfois. Gabryel s'éloigna bien rapidement d'eux sans forcément les écouter -s'ils ont ajouté quelque chose- et vint rejoindre un petit groupe de militaires. Le haut noble tenta de leur demander où pouvait bien être Alyss, sa cousine, et le capitaine altissien Samaël. Pour la première, il semblerait que chacun eurent des réponses différentes. Mais pour le second, on lui répondit qu'on l'avait vu s'éloigner un peu dans une rue non loin. Là où il était quelques minutes auparavant.

    Et en effet, sur un toit, voilà qu'une silhouette capuchonnée surplombait Samaël. Aux premiers abords, la situation semblait tendue. Alors, un peu venu d'ailleurs, le général contourna la bâtisse pour s'approcher du capitaine altissien. Néanmoins, il ne perdit pas son objectif de vu et vint se joindre à Samaël en posant une main rassurante sur son épaule :

    « Ça fait un bail, content de te revoir Samaël. Qu'est-ce-qu'il se passe ici ? »


    Le bleu jeta un regard sur l'éclaireur rouquin. Mais une voix venue d'en-bas le surprend en même temps que les deux autres. Un homme, juste là, tenait mollement...

    « Raol ! »


    Le militaire en oublia presque pourquoi il était venu ici. Cela n'était pas la première fois qu'il croisait la grenouille alors qu'elle était dans un tel état. La bouche entre ouverte, il hésita un instant, mais il leva à nouveau la tête vers l'éclaireur -qui semblait bien agacé-.

    « Je reviens Sam'... fait attention. »


    Car on ne peut pas prévoir de quoi ils sont capables. Après une dernière tape amicale et encourageante, il s'empressa de rejoindre le civil et la rainette. Il soutint lea éossien.ne du mieux qu'il pu avec l'aide de l'inconnu et l'aida à l'installer sur une caisse.

    « Je vous laisse le choix, soit vous pouvez partir et vous mettre à l'abri, soit vous m'aidez. Je ne vous oblige à rien et honnêtement en tant que général je préférerai vous voir en sécurité. »


    Gabryel posa ses yeux sur l'inconnu. Un gaillard avec une armure bien étrange sur laquelle Gaby ne s'attarda pas plus que ça. Il revint sur Raol en attendant la réponse de l'inconnu et l'observa. Son teint n'était pas habituel, iel semblait perdre peu à peu conscience... Ce n'est pas comme la dernière fois. Ou tout du moins, peut-être pas au même stade ? Il posa le dos de sa main sur son front. Lea trentenaire était en sueur, iel avait le visage chaud et au vu de ses yeux à moitié clos cela n'étonnerait pas Gaby qu'iel ne voit pas ce qu'il se passe autour. Il n'y connaissait pas grand chose en médecine et il ne maîtrisait pas la magie blanche non plus à vrai dire.

    Il était un peu impuissant, à ce moment.

    Mais sa main vint prendre celle de l'éossien.ne -qui était franchement un peu trop moite à son goût- et il lea questionna :

    « Raol, si tu peux m'entendre, sers ma main le plus fort que tu le peux, ok ? Vas-y. »


    Et il espéra, un peu fébrile.
    Spoiler :

    agora

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      Ayako aboie des ordres, l’un après l’autre. Ses hommes étaient toujours prêts pour toutes les situations, mais là… Là, c’était un peu intense pour eux. Aya, elle s’en fout, elle, du feu c’est du feu. Au pire, elle se brulerait et Akako pourrait la guérir. C’est un peu égoiste, mais bon, fallait faire des trucs.

      Parce que oui, la ville-haute en feu, c’est pas bon pour ses affaires. Y’a des gens, ici, qui payent tous les mois pour de la protection et c’était le temps de protéger, justement. Ces gens, ils avaient besoin d’aide. Ses clients.

      La criminelle et sa bande étaient, alors, en train d’aider très généreusement, les civils de la ville haute. Il se trouve qu’elle aussi, elle y était. Affaires et tout. Vous savez, des trucs très légaux. Dans sa bande de criminels, il y avait, bien sûr, des utilisateurs de magie et Ayako ne prit qu’une seconde avant de les envoyer contre les flammes. Ceux qui ne pouvaient pas aider directement, s’assuraient que les blessés soient pris en charge.

        « ALLEZ ON SE BOUGE LES GARS!!! »


      Intérieurement, Ayako jubile. Ces moments comme ceux là, ça lui rappelle le temps ou elle était cheffe de bande et, au fond d’elle, même si elle se ment à tous les jours… Ça lui manque. Alors pendant qu’elle peut, pendant que sa femme et ses enfants sont en sécurité chez elle, la borgne peut se laisser aller un peu.

      Et puis, une maison qui commence à prendre en feu, près d’elle. Eh merde, ça va s’effondrer si jamais ça continue et personne n’est assez proche pour l’aider. Alors elle reste là, à contempler les flammes pendant un instant. Il lui faudrait un gros truc avec de l’eau… Comme un bain.

      Un bain. Un bain. Oh, un bain.

        « Hey, toi, la grande bleue! Viens par ici. »


      La chance d’Ayako avait toujours été très euh… Débile, mais là, ça atteignait de nouveaux niveaux. Une grande femme aux cheveux bleus et aux bras/jambes de métal portait un bain rempli d’eau. Alors elle regarde la grande bleue pendant quelques instants, d’haut en bas. Elle est plus grande qu’elle, mais merde.

        « Tu tombes bien, toi. Allez, vide moi ce bain-là avant que ces flammes empirent. »


      Petit geste du menton vers lesdites flammes qui dévoraient doucement, mais sûrement, les mur de la maison.

      résumé :



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    Le Brasier


    Avec
    Du monde



                

    Gros dawa dans la ville haute

    Raol est un gros looseur grak

    Un voile est tombé sur sa vision. A la fois crispée et vidée de ses forces, la grenouille laisse l’engourdissement l’envahir sans même essayer de lutter. Combien lui faudra-t-il encore de configurations pareilles pour qu’iel comprenne ? Sa conscience lea rattrape sans cesse, peut-être est-ce le karma ou quelque ironie qui lea force à se mettre face à ses erreurs ? Mais on ne peut pas régler beaucoup de choses en s’étalant sur le sol en position lattérale de sécurité mal faite. Si iel sombre juste dans l’inconscience, alors cela lui évitera de voir ce qui lui arrivera ensuite.

    Raol n’espère même pas que quelqu’un lui vienne en aide. Ni que Natsume ait pu lea voir chuter. Au contraire, iel souhaite que le dragon n’en sache jamais rien. Que personne n’en sache jamais rien, en fait, ne serait pas plus mal. Qu’on lea laisse là le temps que la leçon imprime, peut-être ?

    Tout était flou et s’assombrissait, les éclats de voix alentour semblaient distants et même lorsque quelqu’un finit par attraper la grenouille pour la hisser sur ses jambes, Raol n’était plus en phase avec son corps et ne réagit qu’à peine à l’odeur non répertoriée du type qui avait décidé de lea sortir de là. Iel avait les jambes flagellantes qui ne tenaient pas le coup et le regard dans le vide. On lea traînait plus qu’autre chose. La voix de l’inconnu, pourtant forte et non loin de ses oreilles, avait l’air de résonner au loin, mais de lea retenir à la réalité.

    Oublié… ? Qui a été oublié… ? Les eossien.ne.s ont été oublié.e.s… ?

    Dans les vapes, iel ne comprenait pas grand-chose aux échanges des autres personnes présentes et comme iel avait les yeux rivés vers le sol, lea Zeteki ne put reconnaître l’Enodril. En revanche, il lui sembla sentir, infimement, l’odeur de Natsume.

    Ah, oui, la barrière de Natsume. Ce n’est pas sa faute, j’ai juste… je ne sais pas ce qui s’est passé. Et je--

    Ce fut le moment ou sa conscience lea quitta l’espace de quelques minutes. Son corps se fit soudain lourd, pesant de tout son poids contre le bras de l’inconnu et le noir oblitéra toute sa vision. Dans les moments qui suivirent, un certain nombre de choses s’enchaînèrent sans que la grenouille n’en ait connaissance.

    Le Shimomura allait probablement quand même penser que c’était sa faute. Il est comme, ça, le magimorphe, toujours à s’en vouloir pour tous les maux et juste pour exister. Raol avait un peu de compassion pour lui pour cette raison, au départ. C’était… disons qu’iels partageaient ça. Cette impression que tout peut leur être reproché et qu’iels ne font jamais rien de bien. Le batracien avait fini par se dire qu’à se prix-là, autant abandonner, contrairement à son ancien ami. Pour le, moment, de toute manière, Raol se fichait bien de la culpabilité de Natsume… qu’il se sente coupable, qu’il soit coupable, quelle importance cela avait, actuellement et même dans le futur, à ses yeux ? La grenouille souhaitait juste disparaître, dans l’immédiat alors rien de tout cela n’aurait plus d’importance dans peu de temps.

    Finalement, le type qui l’avait porté jusque là pressa les deux énergumènes qui finirent par s’exécuter. Encore inconscient, Roal ne sentit pas l’odeur devenue familière et réconfortante de Gabryel se rapprocher. Le général avait pris l’initiative de l’emmener ailleurs pour lea faire s’asseoir dans un coin.

    Raol émergea petit à petit après un moment de silence absolu, qui ne lui avait semblé durer qu’une seule seconde. Cet instant aurait pu représenter une minute comme des heures, dans le monde des vivants. Il faisait moins chaud, depuis quelques instants, peut-être bien que les flammes étaient plus loins, désormais. Tout semblait encore résonner au loin, couvert par le bruit blanc qui embrumait l’esprit de Raol, mais, au bout d’un moment, la grenouille se sentit plus ancrée en sentant une assise sous son séant. Lea Zeteki se risqua à ouvrir les yeux et fut ébloui.e par la lumière rougeâtre ayant envahi le ciel nocturne. Immédiatement, Raol referma les yeux sans reussir à voir le visage de Gabryel. La voix du caldissien lui parvint, néanmoins, bien que distante.

    Je… je suis où ? Qu’est-ce qui vient de se passer ?

    Sans parvenir à répondre comme le lui demandait son vis-à-vis, Raol cligna des yeux, essayant de corriger sa vision encore embrouillée par des bourdonnements et des flash désagréables. Iel tentait de se concentrer sur une odeur connue, de retrouver des sensations familières comme celle des doigts du caldissien s’entourant autour de sa main. Ses doigts crispés ne purent pas bouger dans un premier temps, ce qui lui fit émettre un bref gémissement frustré. Le temps lui semblait d’une lenteur insupportable, tout d’un coup, son corps se décrispa infimement, assez pour que sa main bouge et attrape un peu plus fermement celle de l’autre, n’enregistrant que peu de stimulis sensoriels. Peut-être qu’iel n’avait qu’à peine bougé ou peut-être qu’au contraire, Raol était en train d’écrabouiller la poigne de l’autre dans la sienne. Dans tous les cas, il lui sembla que la pensée avait fait le bon chemin de manière à envoyer la commande à sa main. Ou alors, rien ne venait de se passer et iel remuait juste le pied comme un débile.

    Iel avait du mal à articulier au sorti de son malaise mais ses yeux finirent par s’ouvrir et voir plus clair. Alors que se pupilles se fixaient sur le visage familier du général, Roal serra instinctivement la main du plus grand plus fort.

    « Où je… où... ? »

    Pourquoi j’étais pas là y’a 2 secondes ? Il est où Natsume ? Et le... le feu ? Est-ce que je suis mort.e ?

    Résumay :

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    Il y a...beaucoup de monde. Elle aurait dû s'en douter aussi. Ce n'est pas n'importe quelle soirée. Elle aurait peut-être dû refuser. Mais bon, elle avait envie de porter la robe de Rosie, se changer les idées et EN PLUS Klaus lui a fait les yeux de chiot battu. Au début elle s'en moquait, et puis Klaus s'était mit à commencer son allure. Pourtant elle a fait simple. S'attacher l'arrière des cheveux, un tout petit peu de maquillage, les manches de Rosie et sa robe, avec un petit manteau pour couvrir les bandages. Oh et, porter des, huh, vous savez, chausses? A talons? Mon dieu qu'elle a du mal avec ça. Et puis, une fois rendue là-bas...Bonté divine si elle avait su qu'il y aurait carrément les régents ?! Comment elle, une nomade morte depuis 4 ans, peut se retrouver là-dedans ? Et en plus, Klaus lui a laissé "les rennes". Et qu'est-ce qu'elle fait du coup Judith? Rester plantée là, mal à l'aise, intimidée. Et puis elle entends une dame au loin, faire des remarquer sur son accoutrement. "Gnagna c'est grossier, on dirait une servante" et, à coté, un homme qui à l'inverse "J'aime bien sa manche". Quel enfer d'être coincée là tiens... Jusqu'à ce que le regard fuyant de Judith ne remarque sa grande soeur au loin. Ses yeux qui s'écarquillent, soudainement lumineux, sourire qui se dessine alors que ses pas la mène naturellement vers e-

    AH !-

    Une explosion. Un sursaut et début de panique alors que Judith s'accroche au premier truc venu...qui s'avère être Klaus...qui s'accroche à elle aussi. Même pas le temps ni la tête à se rendre compte de la situation. Là Judith est effrayée, tremblante; le souvenir de l'explosion réveillé. Un bruit de pétard mais ça a suffit. Et en plus maintenant, il y a des flammes partout. Des flammes qui lui donnent l'impression de raviver se brûlures. Omnis qu'elle détesterait ce qu'elle fait si elle le réalisait pleinement mais la voilà entrain de rester collée à Klaus, à se tenir le bras en manche. Et puis une jeune femme blanche qui vient s'accrocher à lui, à le supplier. Et lui, qui fait une espèce de révérence, là?! Sérieusement ?! Alors que Judith est entrain de tourner la tête partout à reculer, le bruit couplé au feu ne fait que la mettre encore plus sur les nerfs.

    Et puis un type arrive, embarque Klaus et la femme et s'en va vers la sortie. Et Judith qui lutte à marcher avec ces espèces de chaussures.

    A-ata-atta-ATTA- Elle y arrive pas. Depuis ses retrouvailles avec Bas' ses bégaiement sont de plus en plus encombrant.

    Ils sont trop loin et elle, elle ne fait que trainer. Entre ses chaussures, le feu et sa robe, c'est un miracle qu'elle n'ai pas encore trébuché. Si elle continue comme ça... Pas le choix. En l'espace de deux coups de pieds dans le vent, elle se retrouve pieds nus. Ne reste plus que...Est-ce qu'elle va oser seulement? Rosie a quand même fait beaucoup d'effort pour... Ses mains se posent sur le devant de sa robe et-

    Pardon Rosie- Elle déchire une partie de la robe, laissant enfin ses jambes respirer.

    Enfin en presque-pleine possession de ses moyens, Judith rejoint enfin le tr-le duo en fait. L'homme aux cheveux blancs les a abandonnés. La confiance revenant un peu maintenant qu'elle s'est libérée de cette prison qui lui servait de 31, la mate observe les alentours à la hâte. Et puis, ses yeux d'ambre remarquent un trait lumineux, et une barrière dressée pour stopper la progression des flammes.

    L-l-là !

    Sans tarder (et pour s'empêcher de penser à l'explosion et aux flammes), elle prends la main de la dame blanche et l'aide à se tenir debout pour partir suivre le chemin. Mais, d'un coup, elle s'arrête net. Elle a paniqué, elle est partie mais elle a oublié que...

    Bas- La lueur dorée dans ses yeux ressurgit alors qu'elle se retourne vers la bâtisse qu'ils viennent de quitter.

    Bas' ! Je peux pas, elle est encore là-dedans !

    Évidemment que Basmath va s'en sortir. C'est sa soeur, c'est la plus forte, mais allez dire ça à un esprit quand il s'agit de la seule famille qui lui reste.

    Mais elle peut pas abandonner la fille -au mains super froide wow- comme ça...

    Résumé :

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      Basmath n’attend les ordres de son supérieur pour aller aider les civils. Elle s’y met dès que les flammes se sont calmées, l’histoire d’un instant, faisant évacuer les blessés d’abord et les autres ensuite. Les flammes qui détruisent tout, c’était un vrai ravage. Mais les mages et l’eau apportée en sceau semblait commencer à prendre effet. Et puis il semblait y avoir une barrière magique quelconque, aussi, mais la jeune femme n’eut pas le temps de s’y attarder, vraiment. Elle voit, son général lui passer devant, plusieurs fois. La louve-garou se demande vraiment c’qu’il fout. C’est presque suspicieux.

      Mais son attention est tirée par quelque chose d’autre : des cris d’enfants. Des appels à l’aide que son ouïe plus développée entend. Alors la guerrière n’attend même pas, quand tout les gens de son petit groupe sont en sécurité, elle tourne les talons et part en direction des cris.

      Ça lui prend quelques minutes à les trouver, avec tout ce vacarme, ses oreilles étaient trop stimulées. Mais après avoir cherché un peu, elle les voit. Les deux enfant sont pris sur un mur de pierres qui s’est effondré et ils appellent à l’aide. Eh merde, le feu les gagnait, en plus, la maison était… En très mauvais état. Il fallait qu’elle se dépêche.

      Alors Basmath prend une grande respiration et entre dans la maison en s’approche du mur effondré. Des flammes viennent lécher son haut et il commence à prendre feu. Elle l’enlève rapidement en jurant, le jetant par terre.

        « C’est pour ça que je ne porte rien d’habitude…. »


      Qu’elle grogne, même si elle sait que c’est rare qu’elle se retrouve dans une situation comme ça. Surtout récemment. Bref, la soldate se penche et pour une des rares fois, y met toute sa force. Toute. Alors le mur se soulève, doucement, petit à petit. C’est très lourd, mais elle peut le tenir. Pour une fois, Bas est contente d’être une louve-garou.

      Ah merde, mais un des deux enfants est blessés et elle ne peut pas vraiment bouger… Eh merde.

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      Huh… Hein ??? Non mais il est sérieux lui là ? À la place de faire des grands mots pour rien dire et de lui demander des trucs stupides, il aurait pu LA SORTIR DE LÀ ?! C’était quoi son problème, oui elle était jolie, Lykos, mais morte, ELLE LE SERAIT PLUS.

      Bon calme toi, Lykos, c’est pas le temps de céder à la panique, vraiment. Mais alors qu’elle allait répondre (probablement) une vacherie au brun, un autre grand homme vient lui attraper le poignet pour la tirer hors du batiment. Pas qu’elle aimait pas se fait ‘manhandle’ mais là, c’était euh non.

        « A-aïe tu me fais mal! »


      L’homme semble s’en foutre, au moins, il l’apportait en sécurité… En tout cas, c’est ce qui lui semblait. Juste que ça aurait été plaisant d’être capable de le suivre sans trébucher ou presque. Cette robe était presque en miettes urgh.

      Mais il s’en va, comme ça, laissant Lykos en plein milieu de ce chaos qu’elle comprend à peine. Elle a mal au cœur, mal partout et elle a froid, étonnement. Elle ne se sent juste vraiment pas bien. Tout est si chaud. L’air est chaud, le sol est chaud, les murs. Et Lykos s’effondre, à quatre pattes, alors qu’une autre jeune femme qu’elle avait entrevue tout à l’heure s’approche d’elle.

      Oh merci aux dieux elle semblait vouloir l’aider. Elle faisait même attention à ce qu’elle ne tombe pas…. Sauf quand elle s’arrête d’un coup sec et que Lykos lui fonce dedans, confuse.

        « Bas’ ? »


      Elle ne savait pas de qui elle parlait, mais ça devait être quelqu’un d’important pour elle, si elle s’arrêtait comme ça. Mais Lykos elle… Elle ne pouvait pas retourner là-dedans. C’était trop.

        « Vas-y alors, mais fais attention.»


      C’est pas son style de s’inquiéter comme ça des étrangers, mais elle vient de la sauver, alors… Voilà. Peut-être que le grand brun serait capable de l’aider toute seule.

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    Ah bah, il a écouté. ...Huh. Pour le coup, il aurait bien cru avoir à trouver un autre chemin mais hey ! Pour une fois que ça marche, on va pas se plaindre. Et puis, alors qu'il s'apprêtait à littéralement balancer l'inconscient de l'autre coté avant de reprendre son bout de chemin, un type vient l'aider à le trainer jusqu'à un lieu sûr. ...Oui bon ça marche aussi, faut croire. Sans trop sourciller, Conan suit l'arriviste avec le paquet bipède dans les bras chacun de leur côté. Le paquet déposé sur une caisse, le type aux cheveux blancs qui l'interpelle et-...Huh.

    Comme le monde est petit. Pas de réponse. Tout ce que fait Conan, s'est profiter du mal-être de l'autre qui s'agrippe à lui pour analyser le "général". Son accoutrement, ouai le grade serait crédible. Il a l'esprit occupé par l'incendie mais aussi par ce Raol. Il est armé mais l'épée n'est pas dans sa main et, à vue de nez, ce serait pas bien difficile de la voler et l'achever là tout de suite. Une telle occasion, s'en est presque trop beau. C'est pas l'autre qui l'en empêchera. Il suffit juste que le général tourne son regard sur l'autre e-

    Un grand bruit qui lui arrive jusqu'aux oreilles, même dans le chaos ambiant. Des cris presque étouffés par le son de la pierre qui tombe. Conan tourne à peine la tête, l'origine du vacarme est juste devant. Il a du mal à voir d'aussi loin, la semi-myopie qui lui joue des tours. Mais les cris et les petites silhouettes ne trompent pas. Des gosses, coincés à cause d'un mur qui... ...

    Son regard n'arrête pas de voguer entre le général et les enfants. Les enfants, le général, les enfants, le général...les enfants...Des souvenirs qui refont surface. Un "Fais chier" qui traverse son esprit. Il avait une des cibles à éliminer les plus importante juste devant lui, et il va devoir y renoncer, pour l'instant. Sans plus tarder, Conan se détache de l'emprise de ce "Raol" avant de lui foutre une bonne gifle pour le réveiller.

    Bouges-toi tu brûle. C'est faux mais s'iel y croit, ça devrait aider.

    Et sans plus de cérémonies, le voilà partit en courant de l'autre côté. Dans sa course, il voit une fille arrivée avant lui qui se met à soulever le mur, sans suc-OK non on a rien dit. Empêche pas qu'il compte pas laisser les deux gamins finir comme sa soeur. Et puis à peine arrivé à l'entrée de la maison, qu'il se prends le haut en feu de la mate en plein casque. Mais ça, il ne le calcule pas, trop occupé à le jeter par terre, foncer, presque faire une glissade et placer son bouclier sous le mur pour servir d'appui. Sans tarder, il tire la première et le deu-non le deuxième s'est salement ouvert le genou, peut pas se lever. Conan s'aventure comme il peut en-dessous le mur et attrape le petit avec son bras avant de se retirer avec. A peine sortit qu'il tourne enfin la tête vers la première arrivée, enfin son bust-

    ...

    **siffle**

    BREF il sort avec le petit sur le bras et s'en va vers la sortie, non sans se retourner vers la quasi torse-nu.

    Vous sortez ou restez faire la muscu'?

    Résumé :

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      Ça commençait à être lourd, honnêtement. Le mur presque complet, elle pouvait le tenir, mais les enfants… Si elle se transformait, elle leur ferait peur et ça c’était pas vraiment la meilleure des options. En plus, réveler à tout le monde qu’elle était louve-garou comme ça, en plein dans la ville.

      Mais s’il fallait qu’elle le fasse pour sauver les enfants, alors elle allait le faire.

      Avant qu’elle ne commence sa transformation, par contre, une personne portant une armure se glisse sous le mur et s’occupe, d’elle-même, des blessés. Oh que les dieux soient loués. Alors tout ce qu’elle avait besoin de faire, c’était de tenir le mur jusqu’à ce qu’il aide les jeunes.

      …Est-ce qu’il venait VRAIMENT de lui siffler, là, en ce moment ? Si y’avait pas eu les enfants, elle aurait probablement laissé le mur tomber sur lui. La jeune femme lève un sourcil, clairement non impressionnée alors qu’elle attends qu’il sorte de là. Et quand il passe son petit commentaire, Basmath laisse le mur tomber d’un coup, dans un gros BOOM sonore. Elle sort de la maison avec lui, ne répondant pas à son petit truc.

      Une fois dehors, elle s’assure que les enfants vont bien en se penchant à leur niveau. En fin, généralement. Elle sait bien qu’un deux était assez blessé.

        « Tout va bien maintenant. »


      Elle leur sourit et se relève, regardant le gars qui l’avait aidée.

        « Merci pour ton aide. »


      Couverte de sueur et de suie, la blanche et rouge soupire, à bout de souffle. Elle pose ses mains sur ses hanches, prenant une seconde pour respirer. Allez, ce n’était pas fini, tout ça. Si la Ville-Haute brûlait encore, il y avait aussi les enfants qui devaient être soignés.

        « Il doit y avoir des…. Soigneurs quelque part, proche. Ils pourront aider les enfants. Je dois… Je dois trouver d’autres civils. »


      Alors elle se met à marcher en direction du Centre, vers le danger. S’il y avait d’autres personnes à aider, Basmath devait y être. Elle essayant, par contre, d’oublier que la paume de ses mains lui brulaient comme si elles étaient en feu.

      résumé :



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    ft. Yggdrasil. [Juillet 1001]



    Le brasier

    « I'm taking my time, taking my time, 'cause you took everything from me. »


    Parfois je me demande pourquoi j'ai pris la peine de me hisser aussi haut dans la chaîne du gouvernement. Voilà ce que l'on en récolte : une place gratuite pour le gala diplomatique annuel d'Yggdrasil. J'ai sincèrement songé à me porter malade pour ne pas avoir à y assister, mais je n'ai pas eu envie d'attirer les soupçons de mes supérieurs. D'un supérieur en particulier, si je dois dire. Ma dernière réelle discussion avec Faust Donovan remonte au mois dernier, lors du banquet du Grand Tournoi où j'ai misérablement failli à ma mission d'obtention d'informations. Pourtant, tout avait si bien commencé : j'avais réussi à glisser du sérum de vérité dans la boisson la plus prisée de la soirée, et tout le monde en avait bu. Mais je ne me suis pas découvert un talent pour la discrétion, si bien que le temps de réussir à poser les bonnes questions à mon supérieur, une bagarre avait éclaté, révélant mes méfaits et mettant ainsi un terme à la soirée et à mon interrogatoire. Depuis, j'ai choisi de faire profil bas. Je n'ai aucun moyen de savoir si le diplomate a des doutes concernant mon implication dans cette affaire, mais je préfère être prudente.

    Me voilà donc obligée de participer à cette... réunion, entourée d'absolument toutes les personnes que je déteste. Les membres du gouvernement mais aussi les familles les plus nobles, les plus riches. J'en ai presque la nausée. Je me concentre donc sur leurs visages pour observer leurs réactions. Camélia et Gaston sont si mal à l'aise que leur expression me ferait presque rire. Pourtant, je sais que tout cela n'est pas leur faute. Je sais qu'ils sont jeunes et n'ont rien demandé de toute cela. Mais je n'arrive pas à ne pas les détester.

    Et puis, d'un coup, un bruit sec. Un tremblement de terre et une odeur qui vous prend aux tripes, suivis d'une image d'horreur et de cris en accord avec la situation. De la fumée, des flammes. Très rapidement, le Centre de commandement se retrouve prisonnier d'un cercle de feu qui, au-dehors, semble s'étendre sur toute la Ville Haute. Même si mes poumons commencent à me brûler, j'observe la scène d'un œil attentif, presque détaché. Je regarde les convives en panique se diriger vers les portes de sortie, je vois les soldats s'empresser de mettre à l'abris la Reine et l'Empereur, au détriment de leur propre santé. Le discours des Éclaireurs m'apparaît lointain, si ce n'est qu'il m'amuse légèrement. Toutes ces personnes que je déteste... désemparées. Je ne fais aucune distinction entre les civils et les militaires. La vision du centre en proie aux flammes me procure une sensation de bien-être, si bien que je mets un moment à me rendre compte que ma respiration se fait de plus en plus difficile.

    J'opte pour la solution de facilité : en quelques secondes je me transforme en moineau et je m'envole par une fenêtre laissée entrouverte. Je rejoins sans grande difficulté une toiture de bâtiment loin de la Ville Haute qui me permet d'observer l'ensemble de la Cité. Le chaos règne. Je sais au fond de moi que je vais regretter cette décision, celle de laisser faire les choses sans aider les plus démunis. Je sais que mon absence finira par être remarquée, si mes supérieurs ne sont pas trop occupés. Mais je n'arrive pas à m'en soucier. Tout ce désordre, cette panique, c'est tout ce dont je rêve depuis des années, depuis la mort de mon frère. Pourquoi je devrais les aider ? On ne m'a jamais aidée. Tant pis pour le regrets, mon poste, ma conscience.

    Let it burn.


    résumé :


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    ft. Yggdrasil [Juillet 1001]


    Le brasier

    « And if you don't bleed you're never gonna grow. »


    Une soirée qui aurait dû se dérouler tranquillement, partie en fumée. (Notez le jeu de mots). Comme un grand événement était organisé au centre de commandement de la Ville Haute, et qu'accessoirement tous les soldats étaient occupés à en assurer la sécurité, j'avais demandé à mon ami Howl de m'accompagner dans une balade nocturne afin de profiter du quartier en paix. Comprenez, les derniers mois n'ont pas été faciles pour les Éossiens. Encore et toujours les Caldissiens et Altissiens ne nous faisaient pas confiance et il n'était pas toujours évident de nous déplacer en toute sécurité. Comme s'ils avaient quelque chose à craindre de nous, et pas l'inverse... de quoi nous irriter fortement mais au moins nous avions une belle soirée en perspective.

    Celle-ci commençait d'ailleurs relativement bien. Notre amitié avec Howl était suffisamment solide désormais pour ne plus s'offusquer des longs silences qui ponctuaient nos conversations. Nous n'étions pas très à l'aise avec les mots mais ce n'était pas un problème. Le quartier était, comme prévu, d'un calme inhabituel. C'était apaisant, je dois l'avouer. On ne se rend pas compte à quel point les choses vont mal jusqu'à qu'on nous les enlève. Ne pas voir tous ces soldats nous épier, ça fait un bien fou. Si bien que je sens mon corps se détendre au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans la Cité. Je montre avec enthousiasme quelques nouvelles fleurs à Howl qui ont germé avec l'arrivée des beaux jours mais un son étrange finit par attirer mon attention. De loin, on dirait des crépitements. Comme si quelqu'un avait laissé allumer un feu de cheminée trop longtemps. Le bruit est léger, lointain, mais il est pourtant bien présent. Je me demande si Howl l'entend aussi bien que moi. Les sirènes ont-elles une ouïe surdéveloppée pour accompagner leur chant ? Je l'incite à me suivre, sur les gardes.

    Les crépitements s'intensifient à notre approche de la Ville Haute et rapidement la source du bruit nous apparaît : devant nous, la Cité prend feu. Pour l'instant, seul le centre de commandement semble affecté ainsi que quelques maisons autour, mais je doute que le reste de la ville reste inaffecté par les flammes dévoratrices. Il ne faut pas être un professionnel de la magie pour s'apercevoir qu'elles ne sont pas complètement naturelles. Des voix nous parviennent et elles sont suffisamment claires pour qu'on comprenne ce qui se trame : les Éclaireurs, ce groupe d'Éossiens rebelles, ont finalement mis un plan à exécution pour reprendre le pouvoir sur Yggdrasil. Et quel plan ! Réduire ainsi en cendres le centre de commandement un jour de gala diplomatique... je suis d'abord bien évidemment admiratif. Tout Éossien qui se respecte connaît les Éclaireurs, j'ai même songé à les rejoindre le jour de mes dix-huit ans tant leur cause me semble juste et noble. Enfin des Éossiens qui font quelque chose et se rebellent !

    Mais très vite, la réalité de la situation me frappe. Tout autour de moi des gens crient, paniqués. Je suis incapable de distinguer les civils des dirigeants, les Altissiens des Caldissiens et même des Éossiens. Le chaos qui règne me laisse une légère sensation d'amertume sur les lèvres. Je suis pour reprendre la ville aux Altissiens et Caldissiens, je suis pour une rébellion de la part des Éossiens. Mais pas comme ça. Pas au détriment d'innocents, d'enfants que je vois sortir des maisons en proie aux flammes, les larmes aux yeux. Je regarde Howl et je ne suis pas certain de savoir déchiffrer l'expression que je lis sur son visage.

    « Les enfants, les maisons... on peut pas - on peut pas laisser tous ces gens brûler. Je dois... je vais aller les aider. »

    Je ne sais pas si la Sirène voudra me suivre, ou si au contraire mon ami va me détester pour ce que je vais faire. Je me rends compte, horrifié, que je m'apprête à mettre ma vie en danger pour sauver des nobles Altissiens et Caldissiens. La simple pensée me révulse, mais je n'arrive pas à me défaire de l'image des enfants qui crient, seuls et apeurés. Je ne sais pas si ça fait de moi un traître aux Éossiens. Je ne sais pas si aider nos ennemis fait de moi un lâche. Un faible. Je n'ai pas le temps de m'arrêter sur toutes les pensées contradictoires qui m'assaillent. Je fonce. Je me demande si la fumée peut me porter atteinte comme à tout autre être vivant. Sûrement pas. Je me rappelle que je ne suis pas vraiment vivant.

    Je m'approche d'une maison enflammée et remarque une grande femme aux cheveux bleu verser dans les flammes le contenu entier d'une baignoire. Je cligne des yeux, perplexe. D'accord, elle est grande et elle a l'air forte, mais un bain ? Il ne me faut pas plus de temps pour m'approcher d'elle, ignorant les soldats à côté de moi qui donnent des ordres aux passants.

    « Euh... vous avez besoin d'aide pour, euh... remplir le bain une deuxième fois ? A deux on ira plus vite. »

    Je me rends compte qu'elle n'a pas l'air d'avoir besoin de mon aide pour porter ce bain une seconde fois, mais je n'arrive pas à me détacher de la jeune femme. Elle ressemble... elle ressemble à un Golem, et je ne pense pas me tromper. C'est la première fois que je rencontre quelqu'un de mon espèce, ou du moins de mon univers. J'ai envie de lui poser mille questions, de trouver sa pierre, de lui demander de me raconter son histoire. Mais je me contente de l'observer, hébété.

    résumé :


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    1er juillet
    1001
    Event n°2
    BBQ
    Je dévisage l'Eclaireur sur le toit avec un regard mauvais. Je m'étais un peu idéaliser ce groupe de défenseurs, alors je suis déçu de voir qu'ils en arrivent à là, surtout que des innocents ont été mis en danger à cause de leurs bêtises. Même si je peux... plus ou moins comprendre pourquoi ils sont en colère, ça ne veut pas dire que je cautionne leurs méthodes. Mon rôle, après tout, est de protéger les civils et c'est ce que je compte faire. Avertissement ou pas, je trouve ça un peu gros, s'ils voulaient simplement viser les nobles et les têtes pensantes du gouvernement. Au loin, je peux sentir l'odeur de la fumée mêlée à celles de la peur et de la panique qui agitent les habitants de la Ville-Haute. Je peux entendre leurs cris et leurs pleurs accompagnants les ordres données par les personnes qui les sauvent pour qu'il y ait le moins de victimes et de blessées possibles ce soir. Ma place devrait d'ailleurs se trouver auprès d'eux. Et je ferais sans doute mieux de les rejoindre. Je n'ai pas de temps à perdre pour finalement traquer cet encapuchonné même si je meurs d'envie de savoir qui se permet de se montrer aussi arrogant en prétextant me connaître avec des propos pseudo-profonds que je suis censé comprendre, nous sommes interrompus par un nouveau venu qui n'est pas seul. Il porte quelqu'un que je ne connais pas mais dont le visage m'est familier.
    Mais oui, je l'ai déjà vu !..
    Sur le moment, je ne me rappelle plus d'où. Toujours est-il que l'homme aux cheveux gris qui vient de s'approcher ordonne à l'Eclaireur d'abaisser sa barrière. Surpris, ce n'est que maintenant que je constate l'espèce de mur magique. Mais qui est donc ce type, au juste ?.. L'Eclaireur semble se réveiller et suit toutefois ce qu'on lui demande, tandis qu'une voix que je reconnais facilement nous parvient.

    « Gabryel ?! »

    Je me tourne avec stupeur en direction du Général qui est parvenu à se sortir pour nous rejoindre. Je le salue brièvement avant que son attention ne soit dirigée vers la personne que porte l'inconnu.
    Raol ?.. C'est pas celui que j'ai croisé à la bibliothèque une fois ?..
    Je me souviens vaguement de ce jour-là où nous avions tous les deux reçus une mission. Cette fameuse lettre d'amour dont je n'ai plus entendu parler, d'ailleurs. Mais ce n'est pas le moment pour mon cerveau de se rappeler des détails. Je suis étonné que Gabryel le connaisse et surtout qu'il ait l'air de beaucoup s'inquiéter pour lui. Est-ce qu'ils sont amis ?
    'Raol' finit par se réveiller mais celui qui l'a amené s'enfuit après les mots du Caldissien. Je suis resté immobile depuis tout à l'heure mais la présence de la nymphe a au moins le mérite de me focaliser sur quelque chose. Je ne peux m'empêcher toutefois de désigner les dégâts et les innocents au loin pour montrer à l'Eclaireur ce qu'ils ont fait.

    « Ils n'ont rien à voir mais sont touchés quand même, hein ?.. »

    Je grogne presque, énervé par la situation. Je ne dis pas que leur combat est simple. Je considère qu'il y a sûrement d'autres moyens, même si j'ignore pour le moment lesquels. Je me sens aussi impuissant, avec cette impression de ne pas servir à grand chose. Mais je crois que mon ami a besoin qu'on lui donne un coup de pouce et je ne sais pas si je serais bien utile au centre de Commandement alors que Faust et Layos y sont déjà. Je décide de ne plus faire attention au mec sur le toit et viens porter secours au Général dont je me rapproche avec une expression bienveillante.

    « Moi, je vais t'aider. »

    Me mettant à sa hauteur, si je crois ne pas aimer ledit Raol dont il est question (me semble qu'on a pas passé une merveilleuse journée ensemble il y a quelques mois et qu'il ne m'a pas aidé d'autres fois non plus où nous nous sommes croisés), je ne peux pas le laisser là et surtout abandonner le Venomania.


    résumey :

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    Huuuh... Il se passe vraiment beaucoup de choses en fait. Tout le monde qui bouge dans tous les sens à ramener des sceaux et jeter des sorts. A peine sortit de la salle de bain que la grande perche se fait appeler -encore- par une dame avec des cheveux d'hérisson. Sans efforts, Aïthria trottine jusqu'à la dame. L'eau de la baignoire ne déborde pas, comme par miracle. Sur le coup, la bleue fait juste, rester plantée là, à cligner des yeux. De l'eau pour le feu dans le ba-... OH ! Aïth' écarquille les yeux. Mais du coup en fait, y a le feu dans la maison aussi ! L'a fallu autant de temps pour qu'elle s'en rende compte. C'est en arrivant là où voulait se rendre la dame qu'elle réalise qu'effectivement, du feu y en a beaucoup à l'intérieur. Forcément, la golem s'exécute, à lentement déverser l'eau sur le feu, que ça lui éclabousse pas dessus ou que ses doigts sur le bord touche p-

    AH !

    Un garçon qui vient de lui adresser la parole et elle a sursauté, la baignoire lui a glissé des mains et est tombée devant elle avec l'eau qui se déverse sur les flammes et éclabousse tout le monde, dont elle. La sensation glaciale de l'eau qui vient frapper tout ce qui n'est pas "de métal" chez elle. La phobie déraisonnée d'Aïthria qui l'emporte. Un sursaut puis un hurlement horrifiée comme si elle allait en mourir. D'instinct, elle recule, trébuche, tombe et se traine derrière jusqu'à se coller au mur. Frénétiquement, elle s'essuie, se secoue et se gratte absolument partout dans de grands gestes imprécis.

    N-n-non! Non ! non non non non NON ! p-pa-pas l'eau ! PAS L'EAU !

    Elle replie les jambes alors que la grande flaque s'étends et s'approche de plus en plus de ses pieds. Elle serre les mains contre son crâne, paralysée et terrifiée par l'eau qu'elle avait pourtant sur les épaules tout à l'heure. Son cri devient enroué jusqu'à devenir des gémissement alors qu'elle continue de se replier sur elle-même, en pleurs. Et tous les vieux souvenirs d'elle, coincée dans la caverne... Et la même phrase qui tourne en boucle dans sa tête "je veux pas rouiller, je veux pas rouiller, je veux pas rouiller ect ect..."

    Résumé :

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    Hellfire
    Il pouvait pour une fois profiter d'une nuit tranquille. Les gardes n'étaient pas là, ou du moins ne grouillaient pas les rues comme à l'accoutumé. Étrange, se disait Howl d'abord avant de songer qu'il devrait saisir l'occasion, et une promenade proposée par son ami Elyas était toute choisie. C'était agréable pour les adolescents de ne pas se soucier de quelconques militaires ou autre, puisqu'à cette heure-ci, le quartier était plus ou moins désert. Seules quelques lumières s'échappaient du Centre de Commandement. La sirène en concluait qu'il devait y avoir une sorte de réunion, mais ça lui importait bien peu. Il ne devait y avoir que des nobles puants. Pas que ça ne l'arrangeait pas quand il pouvait leur soutirer de l'argent, mais ils restaient pour eux des gens sans intérêt qui ne levaient même pas le petit doigt pour les aider alors qu'ils en avaient le pouvoir. Alors envers eux il était amer, oui. Mais la présence de l'elfe lui permettait au moins pour ce soir de penser à autre chose, et c'est le cœur léger qu'il arpentait les rues en sa compagnie, se laissant guider par ses mots quand il lui partageait quelques connaissances. C'était agréable pouvoir être auprès d'une personne de confiance dont il n'avait pas à se méfier, dont il n'avait pas à se demander s'il devait rester sur ses gardes ou non. C'était fatiguant, de toujours devoir songer à se protéger au cas où on lui ferait un mauvais coup. Mais le plus âgé ne lui posait aucun doute. En ces temps troubles où il devait encore apprendre à se faire à toutes les nouveautés que le réveil tardif de son espèce avait raté, il y avait quelque chose d'agréable à se concentrer sur un point qui lui, n'avait pas changé. Au contraire, même, l'éveil de Howl leur avait permis de se rapprocher.

    Un instant de paix pourtant qui ne pouvait pas durer éternellement. Le cadet entendit une maigre explosion, ce qui lui fit relever instinctivement le regard. Surpris, son camarade avait lui aussi perçu le bruit étrange. Ils s'approchèrent de la Ville Haute et Howl pu découvrir avec stupeur et effroi que des flammes dévoraient les toits de certaines maisons de la Ville Haute. Le brasier était plus intense au niveau du Centre de Commandement qui se retrouvait englouti peu à peu sous la fumée et les langues de feu. Autour d'eux, des gens paniqués fuyaient en criant, tandis qu'au-dessus de leurs têtes, les silhouettes des Eclaireurs se détachaient de la lumière. Howl n'en crut pas ses oreilles quand il entendit le speech des Eossiens dressés sur les toits. Ses yeux étaient apeurés par le feu mais brillaient par les mots de ces envoyés d'Yggdrasil qui ne voulaient qu'une chose : leur liberté. Enfin quelque chose se produisait contre ces envahisseurs qui n'avaient que ce qu'ils méritaient.
    Son ami semblait éprouver les mêmes sensations mais il fut plus conscient que lui sur un point en particulier qui restait problématique. Comme il le soulignait, des enfants et autres innocents devaient se trouver dans le passage du feu. Pour le coup, Howl n'y avait pas pensé mais un hoquet d'effroi lui échappa en comprenant ce que ça voulait dire. Des corps calcinés. Plein, et plein. S'il a une rancune envers les Altissiens et les Caldissiens, imaginer des petits corps d'enfants brûlés lui provoqua un haut-le-cœur. Ennemis ou non, il ne le souhaitait pas. Déjà, quand ils se trouvèrent au niveau du Centre, Elyas s'engouffra à l'intérieur. La sirène tenta de le retenir, mais en vain.

    « Elyas, attends ! Je viens avec toi ! »

    Alors à défaut de l'avoir empêché de se mettre en danger, il décida de le suivre. Hors de question de laisser son ami tout seul. Il le retrouva donc aux côtés d'une jeune femme aux cheveux bleus qui... soulevait une baignoire. Stupéfait, Howl écarquilla les yeux avant de voir cette dernière laisser échapper la grande cuve d'eau des mains, laissant le liquide se déverser par terre et sur son corps. Il eut déjà peur de se sentir inutile au milieu de tous ces gens courageux, mais lorsque l'inconnue se mit à faire une crise de panique en voyant l'eau essayer de l'atteindre, l'adolescent tressauta.
    Elle a... peur de lui ?
    C'était en tout cas l'impression qu'elle donnait. Il était probable que son espèce ne lui permette pas d'être à l'aise au contact d'une source d'eau. Mais sur le moment, ce n'est pas à ça que celui aux cheveux verts réfléchit. Il voyait que quelqu'un tremblait et se retrouvait tétanisée ; par du coup une flaque se propageant aux pieds de la jeune femme. Ni une ni deux, il se rapprocha de celle-ci avant de tendre ses mains vers l'eau qui allait commencer à mordre la tétanisée.

    « Recule ! RECULE ! »

    En plus de sa condition de sirène, il s'était découvert une particularité il y a quelques années-... enfin avant la Chute, soit la maîtrise des éléments et en particulier de l'eau avec laquelle il avait une affinité toute trouvée. Il ne s'était pas beaucoup entraîné et avait de surcroît dû le faire seul, néanmoins, en se concentrant assez fort, il put faire reculer la flaque qui allait s'étreindre autour de la plus grande. Face à l'ordre de Howl, elle reculait désormais et semblait suivre le mouvement qu'il exécutait avec ses bras. Enfin, il fait un mouvement brusque sur le côté pour que l'eau vienne plutôt se jeter sur les flammes derrière lui. Ce n'était pas parfait, mais par miracle, il y parvint. Et poussa un soupir de soulagement.

    « Est-ce que tout va bien ? »

    Une lueur inquiète passa dans son regard quand il se posa sur celle qu'il venait de 'sauver'. Ils n'avaient en effet pas le temps de s'éterniser ; d'autres personnes avaient sûrement besoin d'aide, mais il devait s'assurer que la jeune femme aux cheveux bleus saurait se relever. Par maladresse, toutefois, il n'osait pas s'approcher de peur de la troubler davantage.

    Spoiler :


    Dernière édition par Howl Wintersong le Mar 17 Nov 2020 - 21:38, édité 1 fois

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    NiKlaus
    Judith
    Le Brasier
    Sauvons Basmath ! :dummy:
    And
    Other

    Klaus en faisait vraiment beaucoup trop, ça ne choque pas venant de lui. Soudain un mystérieux personnage dont on ne s’en doutait absolument pas fit son arrivé : Gabryel.
    Klaus et lui étaient face à face, il le trouvait essoufflé normal étant donné la situation, il s’occupa par ailleurs de la jeune femme afin de l’emmener dehors, ainsi le duo invocation/invocateur les suivirent à l’extérieur, Klaus n’était pas impressionné du professionnalisme du général, il avait toujours cette particularité a faire la part des choses et a agir en temps de crise, ce n’est pas pour rien qu’il a mérité son titre de Général de l’armée Caldissienne.

    Bien qu’il était quelque peu renfrogné, son ultime tirade changea ça, il se demanda si ces mots n’étaient divulgué que comme ça, ou si il se faisait franchement du soucis. Il en doutait en tout cas. Et Judith qui revenait à la hâte… mais sa robe ? Le magimorphe n’eut le temps de rien dire qu’elle attrapa la main de la blanche et partit en trombe vers une série de barrière ?

    Cependant il s’arrêtèrent dans leur course, Judith mentionna le cas de Basmath, c’était quasi sûr qu’elle serait là même si du point de vue de l’émissaire, elle était beaucoup trop forte pour que quelque chose de grave lui arrive, mais il comprenait sans mal les inquiétudes de sa chère Judith.

    La demoiselle avec eux, le comprit tout autant et l’incita même à y aller. Mais Klaus lui ne savait pas quoi lui répondre, il était hors de question qu’il la laisse allez seule, d’autant plus qu’il sentait que la situation allait très très vite dégénérée, toutefois… si c’était Aaron qui avait été tout seul, le magimorphe aurait foncé qu’importe les obstacles, il soupira longuement avant de lever la tête vers la nomade :

    Je ne peux pas te laisser y allez seule, je tiens bien trop à toi pour ça…. C’est pour ça que j’irais avec toi. Il se tourna vers l’autre afin de s’incliner légèrement pour présenter ses excuses.
    Je ne pourrais pas vous accompagner… physiquement en tout cas, mais j’ose espérer que ce petit quelque chose pourra vous aider

    Suite à ces mots il ferma les yeux, modélisant l’être qu’il voulait invoquer, un animal qui saurait remplir cette tâche et accompagné tout au long de son évacuation : Il invoqua un poney.
    Dont son apparence était en tout point semblable à la blanche au niveau des couleurs du moins.
    Il n’empêche que ça faisait longtemps qu’il avait pas invoquer une bête de plus d’1m, il ajouta d’ailleurs un petit quelque chose :

    Vous avez largement le temps de vous enfuir avec avant qu’elle ne disparaisse, mais ne tardez pas. Bonne chance Mademoiselle. Sur ces mots il se tourna vers Judith pris sa main avançant dans la direction de la salle principale.                    

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