AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Event n°2 - Le Brasier - Page 3
    Connexion
    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
    Forum Fantasy
    Avatars illustrés
    Pas de minimum de lignes
    Le Deal du moment : -21%
    LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
    Voir le deal
    39.59 €

    +21
    Lykos Vinter
    Judith Yeshua
    Aïthria Vinter
    Hestia Quynh
    Klaus H. Evergarden
    Chronos H. Arvesden
    Elyas A. Maresh
    Howl Wintersong
    Conan D. Solo
    Aëly Rietvield
    Ayako Yukimura
    Samaël Enodril
    Natsume Shimomura
    Aloe Ackerman
    Helmut Edenweiss
    Layos Nukéma
    Morgana Donovan
    Raol Zeteki
    Basmath Yeshua
    Gabryel L. de Venomania
    Yggdrasil
    25 participants

    more_horiz


    Hestia
    and
    Le Brasier
    Je vous présente le syndrome des Invocations ByLeeeeTh
    trash
    people

    "Demain soir se tiendra un gala où nombre de personnages influents participeront"
    C’est ce qu’Hestia entendit de Klaus qui était venu informé Aloé sur sa trouvaille, il faut dire la blonde était franchement très ravie de cette nouvelle, elle avait là l’opportunité de s’élever dans le monde de la danse en réalisant quelques démonstration devant ce public des plus aisés, elle s’imaginait déjà se faire prénommé : « LadygagaHestia » la plus belle et la plus talentueuse.

    Elle n’attendait plus que le départ de Klaus pour allez quérir la décision d’Aloe, car sans elle, y parvenir se révèlera impossible. Mais au final selon Aloe, elle n’était tout simplement pas conviée à cette événement. Étonnant n’est-ce pas ? comment une cheffe de quartier aussi prestigieuse qu’elle venant d’une famille tout aussi noble et aisée ne POUVAIT pas y être conviée ? Cependant l’eossienne ne dit pas un seul mot pour la contredire, bien qu’elle ne la croyait absolument pas.

    Peut-être n’avait-elle simplement pas envie de s’y rendre, et quand bien même elle ne pouvait pas y accéder, son amis là Klaus pouvait bien la faire entré ? Elle demeura sceptique. Et elle avait bien raison, car le soir tant attendue, Aloé lui avait fait faux bond et avait déguerpi, mais où ça ? la danseuse comptait bien le savoir.

    Elle l’avait suivie ce soir là, elle se dirigeait vers le centre de commandement, mais pourquoi faire ? elle ne comprenait toujours pas son action, jusqu’à ce qu’elle soit près du centre de commandement, là elle comprit d’un coup, c’était si… LOGIQUE enfaite, elle voulait surement obtenir une information qui s’y trouverait, mais quoi ? en tout cas, voici une belle opportunité pour elle d’en apprendre plus sur le sort des éossiens ou quelque chose les concernants.

    Soudain son invocatrice disparut de son champs de vision, elle n’y comprenait plus rien, jusqu’à ce qu’elle lève la tête, un incendie dans la ville-haute ? non… au gala plus précisément. Son visage se déforma laissant apparaître un sourire vicieux. Elle murmura malgré elle :
    Brûlez tous autant que vous êtes.

    Plus de temps à perdre, elle se mit à courir, elle avait opter pour quelque chose de discret et confortable qui était bien plus adapté à la situation, elle revit bien assez vite la silhouette de l’Alouette, qui obliqua soudainement déviant ainsi du centre de commandement,
    Que fait-elle ? Bon sang…

    Elle continua, évitant les gardes et quelques soldats bien trop occupé a aider les blessés et s’occuper du brasier, une fumée noire environnante, lui piqua les yeux mais n’enraya en rien sa détermination, elle était déjà venue pas loin d’ici pourtant, par où passer ? Trop tard. Quelque chose haut dessus d’elle crépita, un petit fragment du bâtiment venait de se détacher, mais la blonde ne sut comment réagir de peur, elle se prit donc quelque chose sur la tête qui suffit à la mettre K.o.

    Elle s’écroula alors au sol, sans oublier un cri, elle était à présent seul au proie au flamme. Elle aurait peut-être du pas agir seule.

    more_horiz
    Event n°2
    Le Brasier
    Seconde Partie



    Les flammes dévastent.

    Le centre de commandement ne semble plus qu'être qu'un immense brasier dans la nuit : il est dorénavant vide. L'évacuation fut rapide ; les éclatements de poudre furent un avertissement bien utile, et si quelques rares personnes finissent d'en sortir, la grande bâtisse n'a maintenant plus comme occupant que les flammes qui l'entourent comme un carcan de braises. Abandonnée au profit des habitations et de l'évacuation des civils, ses tours s'effondrent lentement vers l'intérieur ; la dévastation sera majeure. Le verre des fenêtre éclate par intervalles. Les grands lustres tombent avec fracas. Ce qui était le symbole du pouvoir élysian n'est plus qu'une immense catastrophe. Les éclaireurs, aidés par une personne extérieure, n'ont aucun mal à disparaître et à s'enfuir.

    Mais dans la panique et l'inquiétude qui envahit la Ville-Haute, toutefois, l'inaction n'est pas reine. Grâce à vos efforts collectifs et collaboratifs, l'évacuation des civils se fait sans encombre : il n'y aura pas, ce soir, de grandes pertes à déplorer qui soit autre que matérielle. Leur chemin facilité et protégés de toute part, les quelques habitants qui n'étaient pas encore partis se pressent vers les grands escaliers menant aux quartiers des affaires et des loisirs.
    Le feu, toutefois, ne faiblit pas. L'eau semble l'étouffer au départ ; mais aussitôt les flammes tombées qu'elles remontent, comme revenues d'entre les morts. Au moins, vos efforts auront permis d'empêcher la propagation : l'incendie n'atteindra pas le reste de la ville.
    La destruction de la cité d'en haut, toutefois, ne semble pas être une possibilité écartée. Le brasier continue de croître, encore et encore... En revanche, les essais d'Helmut et de Gabryel semblent plus efficaces : peut-être y-a-t-il un rapport avec l'usage de la magie...?

    « L'arbre ! L'arbre, le feu va l'atteindre ! »

    Les regards se relèvent. Sous les regards épouvantés de ceux qui n'ont pas encore fini de fuir vers les quartiers épargnés, les langues de feu s'étendent des toits jusqu'aux grands murs, grimpant sans montrer aucun signe de fatigue. Goulûment, elles s'élancent jusqu'à effleurer le bout des branches les plus mineures. Les respirations se coupent. Le vent les agite juste assez pour qu'elles viennent caresser une feuille.
    Le tronc du grand arbre s'illumine vivement ; et d'un coup net, les flammes qui tentaient de l'approcher se retrouvent chassées, dispersées en un clignement d'œil. Son centre s'éclaire de teintes  violacées : l'écorce se fait rosée, puis d'un mauve alternant entre la pâleur et la vivacité, comme suivant le rythme d'une respiration. Le feuillage, lui, est plus aveuglant encore : un camaïeu d'un vert aussi pur et pâle que le blanc, côtoyant de chatoyantes et douces teintes bleutées caressées de rose.
    Autour du tronc, et depuis que les flammes ont tenté de se rapprocher, des nuages colorés brillent ; et dès que les flammes s'en rapprochent même juste un peu, elles sont aussitôt écartées avec virulence, disparaissant au loin. Une barrière le défend : et tout ce qui s'en approche est aussitôt éloigné. Une flamme l'effleure, et toutes celles qui l'entourent sont rejetées. Comme une riposte.

    La lumière dégagée illumine maintenant toute la ville : même d'en bas, l'on passe la tête hors de la fenêtre pour observer. Certains s'arrêtent, comme si le feu était oublié. Les couleurs de l'arbre s'étendent sur toute la cité, comme un soleil au beau milieu de la nuit.

    Yggdrasil brille.
    Résumé


    Pour ce qui est des conséquences de vos actions
    - Grâce à Raol et puisqu'ils ne sont pas poursuivis, la majorité des éclaireurs fuient sans souci. Les soldats étant en plus de ça concentrés sur l'évacuation et l'incendie, il n'y aura pas d'arrestation ce soir.
    - Le Centre de Commandement ayant été abandonné, il brûle sans s'arrêter. La dégradation sera grande et majeure.
    - De par vos efforts, le feu est contrôlé dans la ville-haute, et les civils sont évacués sans soucis.
    - En revanche, les flammes semblent revenir à chaque fois qu'elles sont éteintes grâce à l'eau. Peut-être sont-elles particulières... ? Les efforts d'Helmut et de Gabryel semblaient plus efficaces que le reste.

    Pour ce qui est du déroulement :

    - Les flammes finissent par se rapprocher suffisamment d'Yggdrasil pour l'effleurer : et aussitôt, ce dernier s'illumine alors vivement, brillant de couleurs aux teintes violacées, rosées et bleutées. La lumière colorée surplombe toute la ville.
    - Une barrière magique chasse chaque flamme qui se rapproche d'Yggdrasil avec férocité. La riposte est proportionnelle : c'est-à-dire que plus la flamme l'approchant est forte, plus la barrière semble riposter fortement.
    Et maintenant, c'est à vous !

    more_horiz
      Bon…. La grande bleue, elle est pas très vite, hein ? Elle fait que la regarder, elle, au lieu de jeter l’eau sur le feu comme elle lui avait demandé. Comme si elle réalisait pas trop pourquoi Ayako lui demandait ça. Et puis, la bleue, elle semble comprendre soudainement et jette l’eau sur le feu…..

      Mais le plus étonnant, c’est le truc après. Voir cette grande femme (plus grande qu’elle, hein) qui panique à cause de l’eau ? Non mais elle est stupide ou quoi.

        « Hey, euh… C’est du feu qu’il faut avoir peur, hein. »


      La criminelle lève un sourcil, mais d’autres gens semblent arriver et prennent soin de la grande bleue. Pendant que la rose, elle, reste là, à regarder tout ce petit cirque. Et puis son seul œil revient vers les flammes qui reviennent d’elle-même, comme si l’eau n’avait rien fait du tout. Bon, alors euh… Probablement qu’il faudrait faire quelque chose de plus.

        « Bonne chance, toi, fait attention à la pluie. »


      Petit salut de la main avec un rire ironique. Non, mais, fallait être stupide pour avoir peur de l’eau, honnêtement. Mais alors que la borgne marchait en direction de ses hommes qui semblaient continuer de travailler sur le feu, le….

      Le gros arbre, là. Il brille. Écoutez, de toute sa vie, Ayako n’avait jamais vu un arbre briller et se protéger lui-même du feu. Alors elle s’arrête un peu et, sourcils levés, regarde la lumière, stupéfaite.

        « Hm. »


      Son cerveau commence déjà à travailler. Cette histoire d’Artéfact semblait, tout d’un coup, beaucoup plus intéressant et plausible, surtout si… Non, sort ça de ta tête, Ayako, c’est plus le moment. Aka t’en voudrais à mort si tu te mettais à chercher pour ça.

      Mais la rose se mord les lèvres avant de se remettre à marcher vers les flammes, atteignant ses hommes qui continuaient de faire des efforts pour éteindre le feu et aider les civils.

    more_horiz
    WARNING: Aucun garde n'a été bien traité durant l'écriture du post.

    Bon, mur qui s'écrase sur le sol devant elle. L'air propulsé par la chute qui leur revient dans la face. Heh, Une manière comme une autre de se prendre un vent. Et les deux (enfin non les quatres) qui sortent de la maison en feu. A peine retourné vers la femme qu'elle lui regarde le bus-Ah non elle regarde les gosses. Ah bah oui, c'est vrai qu'il est habillé LUI. Bon finalement son regard regard se lève vers lui et finalement elle se décide à le remercier. Pas de réaction venant de Conan. A vrai dire il voit pas pourquoi on le remercierait pour un truc aussi basique. Et puis madame qui regarde les alentours à bout de souffle et...Huuuuh, elle a quand-même décidé de partir chercher d'autres mondes? Et LE laisser seul avec les gamins?! M-Mais non? Conan qui se met à regarder les enfants puis la femme puis l'allée au loin où se trouvait le général. S'il s'en va il perds sa meilleure occasion de porter un gros coup aux armées occupantes. ...Mais en même temps il peut laisser tomber les enfants. Mais ses yeux sans pupille retournent vers la mate. Bon, ça y est, il a déjà trouvé un plan.

    Il laisse sa prothèse tendue vers la fille tremblante (la valide des deux enfants) qui, par réflexe, l'attrape et la serre. Et le petit garçon dans les bras qui se met à sangloter. S'il avait des poumons, Conan en aurait extirpé un gros soupir. Rejoindre la mate, s'en aller trouver des soigneurs, rejoindre la mate...trouver des soigneurs...rejoindre la mate... Rah mais pourquoi faut qu'il enchaine dilemme après dilemme. La grande inspiration et finalement...Il s'en va rejoindre la mate qu'il venait d'ai-Naaaan il est finalement partit avec les deux enfants jusqu'à la sortie des quartiers. Il y a déjà d'autres civils placés ici et là, plus ou moins blessés. Parmi ceux qui s'occupent des blessés, il y a une femme toute blanche avec des oreilles de loups qui les remarque et leur fait signe de venir. Conan s'exécute, ni plus ni moins.

    Allez allez, c'est fini, c'est fini. Qu'elle dit d'une voix étonnement douce au garçon qu'elle aide à s'allonger.

    Sa main valide libéré, Conan ne tarde pas et commence déjà à se retourner pour la ville haute...Jusqu'à ce qu'il sente un petit poids l'en empêcher. La fillette a toujours pas lâcher sa main.

    Y a p-ap-papa et m- La dame en blanc qui pose sa main sur l'épaule de l'enfant, sans pour abandonner le petit frère.

    Chhhh ça va aller, le monsieur va les chercher. Et là, la femme qui lui lance un regard, un peu trop perçant à son goût. Il aurait pas été un Solo, ça l'aurait carrément déstabilisé. C'est à croire qu'elle a déjà deviné à sa tête (même cachée sous le casque) qu'il en avait pas l'intention.

    Conan hoche finalement la tête. Un hochement du "s'ils sont sur ma route". Sa priorité, ça reste le général. Et la petite qui relâche enfin son emprise sur la prothèse pour rejoindre la dame et son frère. Quant au Solo, il est déjà en route pour retourner à la ville haute. ...Seulement maintenant qu'il a laissé son bouclier écrasé, il n'a plus rien. Tant pis alors, va falloir trouver sur place.  Et, tout juste revenu dans les quartiers que le grand arbre se met à s'illuminer et repousser les flammes. ...Ces flammes, les types sur les toits, alors c'était un coup monté. Mais quels genre d'abrutis serait prêt à mettre le feu alors qu'il y a l'arbre à coté? Ca pour le coup, ça répugne Conan comme pas possible. Mais pas le temps de s'y attarder, l'arbre va attirer l'attention de tout le monde. C'est le moment ou jamais pour frapper.

    Sur sa route, une hallebarde posée contre le mur. ...Bon bah hey ! On prends ! Mais à peine partit, arme en main que son propriétaire -un garde- débarque en courant, lâchant son sceau d'eau des mains.

    Toi là qu- Pas eu le temps de finir sa phrase qu'il s'est prit la lame de plein fouet. Le Solo qui retire froidement l'arme alors que le garde tombe raide. Sans attendre, Conan reprends la route, il se souvient du chemin qu'il a prit, il faut juste, qu'il rattrape le général à temps. Plus qu'à espérer qu'on ne l'ai pas vu tuer le soldat.

    Résumé :

    more_horiz
    Toujours hors d'elle-même, paniquée et tremblante, à replier ses jambes à chaque seconde où l'eau approche. C'était juste, incontrôlable venant de la bleue. Comme si l'eau était un monstre informe mais bien tangible prêt à l'engloutir, comme l'autre fois. Et puis, de nulle part -ou presque- une voix qui ordonne à Aïth de reculer...Oh attendez...Ah non il parle à...Il parle à l'eau? La bleue se met à regarder la scène, toujours en pleurs mais confuse comme pas deux. Le garçon il dit à l'eau de s'en aller...Et l'eau s'en va?? Woaw, alors on peut vraiment parler à l'eau. Bouche bée qu'elle est alors que le jeune homme se retourne vers elle, à lui demander si tout va bien. Elle reste plantée, toujours autant effrayée avant de se relever. Dos collé contre le mur, les mains serrées entre elles, toujours à sangloter. Elle regarde le garçon et tente d'articuler des mots mais tout ce qu'elle arrive à sortir c'est:

    H-j-e-l'-a-

    Et maintenant la dame avec des cheveux roses qui lui dit de faire attention à...Ah non ! Il pleut maintenant? Pas la pluie ! Tout mais pas la pluie ! Plutôt rester à l'intérieur avec le feu que ça. La grande bleue qui se remet à pleurer de plus belle en "apprenant" qu'il pleut maintenant.

    J-je-je veux pa-je veux pas s-sortir. J'v-veux pas rouiller...veux p-pas rouiller- Entre deux sanglots, la voix enrouée. Péniblement elle s'essuie les yeux de ses mains tout en métal.

    Et puis son esprit qui se rappelle que Lykos est sûrement quelque-part, dans le coin. Il y a la pluie mais y a le feu, et Lykos, elle était un truc de neige qu'elle lui avait di- Tout un engrenage qui se lance dans la tête de la golem.

    Lykos... D'une voix toute basse.

    Et puis d'un coup, elle rouvre grand les yeux, ses pleurs qui commençaient déjà à s'arrêter. Ses mains se serrent contre sa tête. Elle se sent terriblement, mais terriblement stupide de ne pas y avoir pensé dès le début. Sans tarder, elle attrape les mains de son jeune sauveur; presque à lui implorer.

    Lykos ! Faut retrouver Lykos ! Lykos va fondre s'il y a le feu !

    Résumé :

    more_horiz

    Le Brasier

    EVENT n°2
    Lionel ne la sentait pas, cette soirée. Il avait été nerveux pendant toute la fête en voyant des gens de la haute noblesse caldissienne le regarder de travers lorsqu’il se présentait. Plus cela allait, plus il songeait à trouver le moyen de changer de nom de famille, et pas uniquement pour faire plaisir aux autres. C’était surtout pour lui. Pour ne pas se rappeler sans cesse son ascendance et ce que son père lui avait fait vivre avant de trahir tout le monde.

    Je n’aurais pas du venir !

    Mais, Lionel ne voulait pas laisser Helène toute seule pour ce genre d’évènement. Oh, sa belle-mère s’en sortait très bien seule pour converser avec les autres convives et remettre à leur place les plus désobligeants, mais, elle avouait elle-même détester aller seule à ces soirée. C’est que les choses sont tout de même beaucoup moins rigolottes quand on a personne avec qui casser du sucre sur le dos de tout le monde. Helène était amusante, quand elle faisait ça et pouvait réellement être mesquine, dans le genre langue de vipère, ça faisait rire Lionel malgré tout. Mais, même avec ça, il avait fini par devoir s’isoler sur un balcon, pour s’aérer et souffler un peu. Son accompagnatrice finit par le rejoindre, vaguement inquiète de la mine attristée de son beau fils. Elle lui confessa à voix basse qu’elle en avait un peu marre de tous ces « vieux cons » et qu’elle allait s’excuser pour repartir à la maison. Lionel en fut assez ravi et les deux caldissiens sortirent vite pour reprendre le chemin de la maison.

    Les deux conversaient joyeusement de tout et de rien quand l’explosion fit trembler les rues de la ville haute. Les flammes envahirent le toit du centre de commandement, tout près de là ou iels se trouvaient il n’y a pas 15 minutes. La panique envahit toute la ville haute, les gens évacuaient les différents bâtiments, la ruée se fit de plus en plus dense. Les coupables ne tardèrent pas à se montrer, expliquant publiquement leur motifs.

    Des éclaireurs… ! Oh ! J’avais lu quelque chose sur eux, dans un livre ! Mais… ne sont-ils pas des protecteurs, pourquoi est-ce qu’ils… ? Oh. C’est vrai… les… les atissiens et les caldissiens… nous n’avons pas été des plus accueillants, à leur réveil.

    Si Lionel n’estimait pas avoir participé à l’oppression des eossiens ces derniers mois, il ne pouvait s’empêcher de sentir une pointe de culpabilité. Il se disait qu’il aurait pu faire plus. Mais en même temps, ce n’est pas ses seuls efforts à lui, le white savior chiant du coin, qui auraient pu changer quoique ce soit.

    En voyant les flammes menacer de s’étendre vers les habitations, Lionel saisit le bras d’Helène pour l’entrainer plus loin, espérant la mettre en sécurité avant que les choses n’empirent. Fort heureusement les gens se mirent rapidement en groupe pour s’aider les uns les autres et faire des chaines de seaux d’eau afin d’éteindre les flammes. Il n’y avait que peu de temps pour réfléchir et Lionel le premier était partagé entre s’assurer de la sécurité de ses proches et prêter main forte à tous ces gens. Il jetait des regards réguliers en direction de l’académie de magie, là où Jill devait être pour la soirée (et peut-être la nuit si elle s’endormait encore sur ses recherches), vérifiant que les flammes n’arrivent pas jusque là. Pour le moment, cela ne semblait pas être le cas et en voyant le centre en feu, le campus de l’académie était certainement déjà en cours d’évacuation. Lionel espérait que Jill ne ferait pas de folies car il était hors de question qu’il laisse Helène derrière afin de la rejoindre--

    Ça ira. Fais lui confiance.

    Souffla par le nez, il continua d’avancer, priorisant la sécurité de sa belle-mère et d’aider d’autres personnes quand il le pouvait. Helène fut la première à le retenir d’avancer lorsqu’elle aperçut des bléssés et des enfants sortir d’une maison qui venait de s’éffondrer. Elle s’adressa directement à une jeune femme animorphe au pelage blanc.

    « Il y a d’autre bléssés dans ce bâtiment ? Je suis mage, s’il y a des soins à prodiguer, je peux... »

    Elle s’affaira sans attendre à vérifier si aucun des enfants n’était gravement bléssé. Un soldat les laissa aux mains de l’autre soigneuse avant de s’éloigner. Lionel se dit que comme Hélène était déjà plongée dans son ouvrage, alors, il allait lui aussi prêter main forte… où était passé le type en armure… ? Il pourrait sûrement l’assister dans sa tâche.

    Lionel chercha à emboîter le pas au type qui venait de tourner dans une ruelle adjacente. Le caldissien pensa pendant quelques secondes qu’il était étrange de faire un tel détour, mais fut déconcentré par une forte lumière qui irradia d’un coup la ville. L’arbre sacré s’était mis à briller pour repousser les flammes qui allaient attaquer ses branches les plus frêles !

    « … Incroyable… ! »

    Ça lui avait échappé, sous le coup de l’admiration. Après les inondations, il devenait certain que la cité d’Eos serait toujours protégée par Yggdrasil ! Mais ce n’était pas le moment de s’attarder ! Lionel reprit son chemin et pressa le pas pour rattraper le type en armure et lui proposer son aide.

    Certainement que ce brave homme pourrait--

    Oh.


    L’air confiant de Lionel disparut immédiatement lorsqu’il tourna ou coin de la rue et découvrit un cadavre plus loin et juste au-dessus de lui… le monsieur en armure avec une hallebarde ensanglantée dans la main.

    Oh, non. Mais… mais pourquoi ?!

    Le type ne l’avait pas vu car il se retourna de suite pour se diriger vers un autre petit groupe. En se rapprochant du militaire à terre, lionel constata vite qu’il n’y avait plus rien à faire ppour lui. En attendant, le meutrier continuait sa route.

    Mais… mais que compte-t-il faire après… !

    Sans perdre un instant et bien que tout ce remue ménage lui mette la boule au ventre et lui rappelle de mauvais souvenirs du champ de bataille, le vampire dégaina son sabre et accéléra sa course, sautant pour se retrouver, garde haute, devant l’armure.

    « Hé ! Arrêtez-vous ! Qu’est-ce que vous comptez faire.. ?! D’autres morts, peut-être ?! »

    Lionel resserra sa prise contre son arme, plissant ses yeux en fixant l’autre de ses iris fendus. La situation le révoltait. Il détacha même sa cape pour la jeter plus loin, afin qu’elle ne le gêne pas pour se battre. Car, c’est certainement ce qui arriverait dans très peu de temps.

    « Bon sang, mais qu’est-ce qui vous passe par la tête ?! Je ne suis plus d’accord avec l’armée depuis un bout de temps déjà, mais… mais ce n’est pas en tuant des gardes aléatoirement que les choses changeront ! »

    Le bleu se tenait à distance raisonnable, prêt à se défendre, ne réfléchissant que peu à sa tirade moralisatrice et à ce qu’elle risquait de produire chez l’homme en armure.

    Raie-zu-mai :

    Ville Haute - Juillet 1001

    more_horiz

    ft. Yggdrasil [Juillet 1001]


    Le brasier

    « And I see fire burning the trees. »


    Je ne m'attendais pas à faire peur à la jeune femme en m'approchant d'elle et encore moins à déclencher une telle réaction de sa part. Il me faut quelques minutes pour comprendre que sa panique vient de l'eau qui l'a légèrement éclaboussée et je ne remercierai jamais suffisamment Howl pour son intervention. Je crois que je n'aurais pas eu la présence d'esprit de l'écarter, et encore moins d'agir sur l'eau. La présence de mon ami cependant me rassure aussitôt. Je peux voir dans son comportement que je ne l'ai pas énervé et que la perspective de se trouver face à des innocents blessés ne l'enchante pas. Je suis soulagé et je ne me rends pas compte à quel point : j'ai agi sans réfléchir mais je ne sais pas si j'aurais pu survivre si Howl devait m'en vouloir. Je suis content de pouvoir sauver des civils avec lui. Etrangement, quand il est à mes côtés, je me sens toujours différent. Plus courageux, plus humain que je ne le suis vraiment, aussi.

    Je pensais la Golem tirée d'affaire mais rapidement la panique la reprend surtout lorsqu'une personne à ses côtés que je regarde à peine lui dit de faire attention à la pluie. Bien évidemment il ne pleut pas, mais aussitôt la grande aux cheveux d'azur se remet à paniquer, scandant le nom d'une personne qui doit lui être chère. Je me sens d'abord impuissant face à sa peur. Je n'ai jamais été très doué pour rassurer mes proches, alors une inconnue... mais je me sens aussi incroyablement protecteur envers elle, pour une raison que j'ignore. Peut-être que son appartenance à mon espèce joue plus que je l'imagine. Lorsqu'elle agrippe Howl, je me permets de lui poser une main hésitante sur l'épaule pour la forcer à me regarder.

    « Eh, eh, tout va bien. Tu vas bien, tout le monde va bien. Je suis sûre que ton amie va bien aussi. Peut-être que tu peux nous la décrire pour qu'on puisse la retrouver ? Mais j'ai entendu quelques soldats discuter et personne n'est mort, ils ont réussi à évacuer tout le monde. Il ne pleut pas, tu seras en sécurité dehors mais il faut qu'on sorte de là avant que le feu nous brûle, d'accord ? »

    Je lance un regard inquiet à Howl alors que les flammes commencent à se refermer autour de nous. Il faut absolument que la Golem trouve le courage de sortir de sa panique pour se réfugier à l'extérieur. Je commence à avoir chaud et je n'ai pas très envie de savoir si mon corps peut brûler ou non. Et je pense à Howl à côté de moi qui, en tant que Sirène, doit détester le feu plus que tout. Mais très vite notre attention est captée par chuchotements paniqués dans la rue suivis par des « ooh » émerveillés. En levant la tête, je m'aperçois que les flammes ont atteint Yggdrasil, notre arbre sacré. Je suis aussitôt horrifié : si notre source de vie meurt à cause du feu... mais rapidement je remarque ce que tout le monde aperçoit : l'arbre se met à briller de mille couleurs, repoussant grâce à une barrière magique les flammes qui ne peuvent désormais plus l'atteindre. J'ai l'impression de voir quelque chose de surréel. Sans réfléchir, j'attrape la main d'Howl pour m'assurer que je ne suis pas en train de rêver.

    « Howl... Yggdrasil je... il brille. »

    Une constatation bien plate mais j'ai besoin de savoir que je ne suis pas le seul à voir ça. Mais très vite la réalité de la situation nous rattrape : le feu autour de nous s'intensifie et menace de nous piéger, si bien que je dois me forcer à détourner le regard de l'arbre sacré. Il faut à tout prix que la Golem reprenne ses esprits, ou que quelqu'un vienne nous aider, au risque de finir absorbés par les flammes.



    résumé :


    more_horiz


    Le Brasier


    Event n°2
    Devant la répartie amère de son interlocuteur, l'encapuchonné ne cille pas. Même sous son masque, son expression reste de marbre ; personne ne la voit, pourtant, mais elle est davantage tournée vers lui-même. Exaspéré et lassé, il se contente de changer son point d'attention : il estime n'avoir de toute façon rien à justifier de plus, en dehors du fait qu'il a plus urgent à faire que de « encore supporter les crises existencielles de celui-là ». Ne voyant aucun intérêt au fait de converser davantage (et il se demandait encore pourquoi il l'avait fait à la base), il choisit plutôt de changer de direction : sa présence avait déjà alerté les gardes, alors mieux valait ne pas traîner là. Il aurait d'ailleurs tout aussi bien pu se débarrasser de son manteau et de son masque, mais avec les odeurs... Enfin. Le brûler aurait fait l'affaire aussi ; mais pour le moment, ce n'était pas son souhait. L'envie de voir comment s'en tiraient ses camarades était encore trop forte. Et inconsciemment, peut-être avait-il conscience que son état ne serait pas exactement le même lorsqu'il les retirerait.

    N'étant pas très adroit, il veille sur ses mouvements lorsqu'il passe de toit en toit : fort heureusement, ces derniers sont proches les uns des autres, et il se sert au besoin de sa queue afin de se stabiliser. Son cheminement s'arrête toutefois au moment où, alors que les flammes continuaient de s'avancer, Yggdrasil s'illumina soudainement après avoir fait disparaître les gerbes de feu qui se rapprochaient de lui. L'apparition soudaine des couleurs lui fait relever le regard, les pupilles grandes ouvertes. Emerveillé, il ne dit pas un mot, statutifié dans sa position alors qu'il peine à comprendre ce qui se passe sous ses yeux. Son cœur rate un battement ; il en oublie de déglutir. Il lui faut serrer une main sur une brique pour ne pas chuter du fait de la surprise.
    ... Alors... Alors il brille vraiment de nouveau... ? Il n'a pas... Il le fait encore, même après toutes ces années ?
    L'étonnement laisse place à une forme d'allégresse qu'il ne saurait vraiment définir, comme un bourdonnement chaud d'espoir dans sa poitrine frigorifiée depuis quelques heures. Il reprend, pendant quelques secondes, sa respiration. Mais il ne doit pas s'arrêter là, au contraire ; profiter de la distraction est une bonne idée. Alors, même si ses yeux se relèvent encore un peu sur l'arbre, il reprend sa route.

    Cherchant un point où avancer, ce sont toutefois des voix qui parviennent à ses oreilles. Des voix qu'il connait et une qu'il ne connait pas, puisqu'en baissant le regard, il reconnaît avec aisance Howl et Elyas ; la dernière, en revanche, est inconnue au bataillon. Mais ce n'est pas si important que ça, dans les faits. Oubliant d'un seul coup tout ce qui pouvait se passer autour et les éventuels risques qu'il allait prendre, il descendit la hauteur à laquelle il se trouvait en passant par le biais de caisses et de rambardes.

    Son premier réflexe en temps normal aurait été de s'intéresser à l'état des deux adolescents ; mais sur l'instant, ce qu'il entendit le fit s'arrêter, des souvenirs encore récents remontant à son esprit.
    … Lykos ?
    Le nom pouvait difficilement sortir de son esprit, en même temps : elle avait vomi sur ses chaussures, alors... Il était toutefois surpris de l'entendre maintenant. Devant la panique évidente et visible de la golem, un autre nom remonta à son esprit, que la dénommée Lykos avait par ailleurs beaucoup prononcé le jour où ils s'étaient rencontrés. Est-ce que... ?

    « Vous êtes Aithria, c'est ça ? »

    Sans doute aurait-il dû débarquer en saluant de manière plus propre que ça, et avec un ton bien grave et austère, mais il n'avait pas vraiment la tête à l'apparence maintenant. De toute façon, dans sa situation, il ne pouvait pas se révéler plus que ça.

    « Je peux aller chercher Lykos. Où se trouvait-t-elle ? »

    Les informations principales étaient prioritaires : le reste attendrait plus tard, ou un autre jour. Tant pis si il fallait éviter les soldats ; ces derniers devaient être de toute façon tellement dépassés qu'il estimait qu'il ne devrait pas être trop difficile de les éviter, et... Et il s'en fichait un peu, sur le moment, oui.

    « En attendant, il faut partir loin d'ici. Avec le feu, c'est très dangereux, pour un golem. Pour vous aussi. »

    Son regard se reporta sur les adolescents brièvement ; leur volonté d'aider était à ses yeux nobles, mais l'idée de les laisser s'élancer dans les flammes était un non absolu pour lui. Reportant son attention sur la bleue, sa main vient se poser sur son épaule alors qu'il adoucissait sa voix en la gardant ferme, ne serait-ce que qu'elle comprenne qu'il était sérieux.

    « Je vous promets que je vous la ramènerai si vous restez avec eux. Je sais me défendre contre ces flammes. »

    Au moins un élément qui, il l'espérait, ferait tendre la balance en sa faveur. Mais bon, certaines fois... L'on faisait certaines choses autant par impulsion que par réelle pensée de bien agir. Et il préférait éviter de penser au fait que cela sonnait très familier, ironiquement.

    ft. Tout le monde
    1er juillet 1001



    Résumé pouet :

    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

    more_horiz
    Huuuh, c'est que, en fait, Judith avait pas prévu que la personne à lui donner le feu vert soit la fille qu'ils viennent d'aider. Enfin, maintenant que c'est dit, l'invocation se rends compte qu'elle ne peut pas laisser la blanche dans cet état, seule...Oh non attendez c'est vrai qu'il y a Klaus. ... ... ...Donc la laisser seule disais-je. Non non, elle peut p-Attendez qu'est-ce que Klaus est entrain de... ...Vraiment? Un, un poney? Judith regarde son invocateur puis le poney qu'elle trouve adorable mais c'est franchement pas le bon moment puis la jeune fille puis son invocateur, à cligner des yeux. Mais il sait même pas si elle est capable de monter dessus toute seule ! Judith reste pas mal bouche bée devant la scène. Et même s'il viendrait avec elle, alors que le bâtiment se détériore de plus en plus, ce serait pas dangere-Oh maintenant il lui prends la main et commence déjà à partir. Les yeux de Judith s'illuminent le temps d'une minute, un peu agacée. D'un geste sec, elle se libère de sa main.

    Si tu meurs c'est moi qui suit !

    Ses mains se posent sur une des épaules de son invocateur pour commencer à le pousser dans le sens inverse. La sévérité qui résonne dans le ton de sa voix.

    Aide à endiguer l'incendie au lieu au lieu de faire n'importe quoi.

    A vrai dire, elle a même usé de la magie pour envoyer une toute petite propulsion d'air pour le "pousser" plus loin vers l'extérieur. Sans perdre perdre une seconde de plus, Judith s'aventure enfin dans le bâtiment. Les flammes sont toujours là, à vrai dire, le bâtiment est...Oh merde le bâtiment commence à s'effondrer ici et là ! Faut vraiment qu'elle se dépêche. Roh pi courir pieds nues quel enfer ! Au moins le collant fait par Rosie lui facilite énormément la vie. Sans prendre en compte le rez-de-chaussé, Judith progresse à l'étage, au moins jusqu'à la grande salle où se trouvait la gal-AH les escalier qui viennent de s'effondrer. Heureusement qu'elle a les bons réflexes, comme sauter de l'autre coté et reprendre sa course dès la réception. Les couloirs commencent à tomber en ruines ici et là et Judith s'adapte comme elle peut. Elle est agile et c'est le moment de mettre ça à l'épreuve. Même si le chaos ambiant n'aide pas, aucune Basmath en vue. Peut-être qu'elle a déjà évacué? Évidemment qu'elle a déjà évacué, c'est toi qui est partit sur un coup de tête.

    Bon plus qu'à s'en al-Attendez non il y a quelqu'un d'affalée par terre. Une fille, la silhouette lui dit quelque-chose en plus. Judith se précipite à son secours mais non seulement la femme est coincé avec des débris sur elle mais en plus les flammes commencent à l'entourer.  Les yeux de L'invocation s'illuminent alors que l'air tournoie autour de son bras avant de se propulser vers les flammes, deux-trois fois jusqu'à dégager les flammes. Ne reste plus que les débris. Genou posé, elle les soulève et balance comme elle peut, puis récupère enfin la blonde. ...Ok son visage est vraiment familier. Mais à peine la pensée venue qu'une poutre s'effondre non loin et bloque l'entrée vers les escaliers. Dans la précipitation, Judith tourne la tête partout, à la recherche d'une sortie. Aucune. ...Va falloir passer par le fenêtre alors... D'un coup, la mate se relève, la blonde dans les bras mais elle sent un déchirement sur son bras. Un clou coincé dans les débris qui s'est accroché à la manche de son bras. La manche qui vient de se déchirer à moitié. Super maintenant la moitié du bras brûlé est exposé aux flammes. Pas le temps, elle trottine jusqu'à la fenêtre e-

    Ses yeux s'illuminent à nouveau, plus brillant que d'ordinaire alors qu'une puissante lueur émane de dehors. L'arbre il... Les yeux de Judith qui brillent encore plus, la lueur doré commence même progressivement à changer de couleur. Cela et une étrange appréhension, comme s-

    Wo-WO- AAAAH !

    Inattentive quelques secondes mais ce fut bien assez pour que le sol s'effondre sur elles. Par miracle, les deux tombent à l'étage d'en dessous, les pieds encore au sol par miracle. Se relevant -toujours la fille dans les bras- son regard se lève jusqu'à tomber sur une femme aux cheveux roses manchot avec tout une bande derrière elle. Tomber d'un étage, se réceptionner sans problèmes, Yggdrasil qui fait des...trucs et tomber sur tout un tas de gens alors qu'elle n'avait croisé personne tout à l'heure. Tu parle d'un truc improbable.

    H-uh- j-je f-a-so-soso-Aide- Ah la lueur dans les yeux est partit, rebonjour bégaiement tu nous avais manqué.

    Sa main droite se resserre. Le feu commence vraiment à titiller les nerfs sur son bras brûlé, et pas en bien.

    Résumé :

    more_horiz
    Elle est pas bien Aïth', elle se sent pas bien du tout. Les pleurs commencent à s'en aller mais l'idée de ce qui peut arriver à Lykos avec tout le feu, ça l'angoisse comme pas permis. Elle ne le sent pas mais ses mains d'acier commencent à trembler et même resserrer leur emprise sur celles du garçon. Elle a les dents qui claquent sans arrêt, les nerfs -si elle en avait- commencent presque à être à bout. Mais voilà qu'une main se pose sur son épaule. L'épaule au moins, elle peut la sentir. Tout de suite, la bleue se tourne vers le jeune homme. Les  claquements commencent à disparaitre dès lors qu'il annonce que personne n'est mort. Lykos est en vie et il pleut pas. Mais alors pourquoi la dame lui a dit que...Oh. Elle se moquait d'elle. Huh... La bleue qui se perds dans ses pensées quelques secondes, à lentement prendre en compte tout ce qu'on lui a dit. Et puis une voix qui l'appelle par son prénom qui l'extirpe aussitôt de ses pensées.

    Huh? A lever la tête, confuse.

    Un monsieur, tout en manteau avec un masque. Qui vient de passer...En fait elle sait pas, il était pas là avant et puis maintenant il est là tout de suite. Ses yeux s'ouvrent grand, presque brillant, quand le type dit le nom de Lykos. Elle n'a même pas réalisé qu'il parlait d'aller la chercher. Lykos qui vient encore préoccuper ses pensées et la déconcentrer de ce qu'il se passe. Puis une main qui vient se poser sur son épaule, celle du monsieur tiens. Il lui parle différemment maintenant ça fait bizarre. La ramener si elle avec les deux? Mais...Une minute...Rester là...Alors que... Oh Oros tout vient de se dégoupiller dans sa tête.

    Mais on peut pas rester là y a du feu !

    Le feu c'est dangereux et ils sont tous les quatre coincés là. Lykos est dehors du coup et tous les trois sont en danger, du coup c'est à elle de les sortir. C'est ce qu'elle en a conclu. Alors ni une ni deux. Elle prends le garçon qui parle à l'eau sur ses épaules avant de prendre d'une main l'autre garçon puis le masqué dans l'autre. Et hop, Aïthria qui se met à porter les trois d'un coup, sans vraiment de peine en plus.

    Vite vite la sortie !

    Oui mais y a plus de sortie en fait. Mais ça a pas l'air de l'arrêter. Aïthria est presque dans une transe, tellement empressée de sortir tout le monde dans l'urgence qu'elle ne fait plus vraiment gaffe à quoique ce soit, sa force incluse. Les portes sont bloqués par le feu. Le mieux ce serait la fenêtre. Alors la golem continue tout droit jusqu'à la fenêtre et sa-...

    ...

    ...Est-ce qu-...Est-ce qu'elle vient juste de donner un coup de pied dans le mur tellement fort que le mur vient de tomber?? Oui ?? Pardon??? Aïthria?? Est-ce que tu peux expliquer deux seco-Ah bah nan. Tellement pressée qu'elle a pas fait gaffe et a continué sa route en marchant sur le mur qu'elle a renversé. Et voilà, tout le monde est dehors...Ce fut...bref.

    Ca y est on est sor- La grande bleue s'arrête direct. Ce n'est que maintenant qu'elle remarque que l'arbre brille avec une barrière qui repousse toutes les flammes. Elle reste bouche-bée, hypnotisée même, tout ça avec les 3 garçons sur elle. Une minute... Ah mais oui les garçons ! Elle sursaute, à se ressaisir, encore.

    Hu-OH Pardon ! Alors qu'elle dépose tout doucement le garçon puis le masqué avant de retirer tout délicatement son sauveur de tout à l'heure.

    Il faut rentrer à la maison les enfants c'est dangereux !


    Résumé :

    more_horiz

    Le Brasier


    Avec
    Du monde



                

    Gros dawa dans la ville haute

    Par la grâce d’Eos, je suis tellement inutile. Quand est-ce que j’ai cru que je pouvait être autre chose qu’une merde, en fait ? Hehe. On me l’a pourtant dit assez souvent, il est temps de faire face à la vérité.

    Se lamentant intérieurement sans jamais s’en lasser, la grenouille restait assise sur sa caisse, le regard dans le vide et sans aucun intention de bouger ses fesses de là. Contempler ses erreurs et se conforter dans ses ruminations et sa détestation d’ellui-même semble à Raol plus productif que de rentrer à la maison ou retourner aider les gens. C’est plus facile, aussi, de chouiner en continu. Seulement, les personnes qui ont pris la peine de lui venir en aide n’ont certainement pas que ça a faire que d’attendre la fin de sa crise existentielle. Si Gabryel se montre une fois de plus d’une patience inouie avec lea Zeteki et trouve les bons gestes, l’autre type en armure ne l’entendit pas de cette oreille.

    Raol ne s’attendait pas à recevoir, sans avertissement un grand coup cinglant contre sa joue moite. Pourtant, c’est ce qui arriva quand son premier sauveur perdit patience. Il ne comprit pas bien ce qui fut prononcé ensuite et se tint juste la joue en regardant, yeux écarquillés par la surprise, partir l’armure au rythme de quelques « kling klang klong ».

    Huh… en effet, ça brûle.

    Mais iel ne pensait pas aux flammes. Même, si, en effet, le brasier ne semblait pas prêt de s’éteindre. Cela dit, il semblerait qu’il ne progressait plus aussi vite ? La grenouille finit par expirer longuement. Cette baffe aurait pu lui décrocher la tête (Judith serait jalouse), mais au moins, ça l’avait réveillé. Maintenant, iel se rapellait qu’iel devait bouger de là au plus vite. Gabryel allait vouloir l’aider, sans doute mais…

    Pourquoi est-ce qu’il n’est pas en train de faire son boulot, en fait ? Il ne devrait pas… ?

    Certes, son travail consiste à protéger les civils et… bah, Raol est, jusqu’à preuve du contraire, un.e civil.e. Mais iel savait déjà ce que Gabryel lui dirait :

    « Gngngngn, foutue grenouille t’avises pas de crever avant que je t’ai pécho, gngngn, petite grenouille te fous pas en l’air mais j’dis ça c’est pas du tout que je bave sur toi la nuit... ». Ouais, un truc comme ça. Tss… Uh. Attends. Il… il m’apprécie vraiment, pour me dire des trucs comme ça ?!

    L’espace d’un instant, Raol leva les yeux vers Gabryel détaillant son visage comme s’iel faisait une mise au point. Ce n’était pas le moment de s’émerveiller, mais son ventre se réchauffa quand même.

    Il… malgré tout, il est le premier, depuis des mois, qui a été là pour moi. Malgré tout… malgré le fait que je sois moi.

    Réalisant que ce l’amitié naissante entre ellui et le caldissien lui avait certainement évité de commettre plus d’actes fort regrettables, iel sentit son coeur battre légèrement plus vite, l’encourageant à bouger et vivre à nouveau. Alors que l’animorphe allait se lever, une nouvelle personne entra dans son champ de vision, ce qui lea reffroidit immédiatement.

    Urgh… oh, non, pas lui…

    Le Capitaine Enodril proposait à Gabryel de l’aider avec… avec son boulet. Enfin, il n’avait absolument pas dit ça, évidemment, mais c’est ainsi que Raol l’interprétait, à partir d’absolument rien. Iel ne savait pas si Samaël l’avait reconnu.e et à vrai dire, iel s’en fichait, même si sa conscience lea titillait un peu en repensant au moment ou iel avait voulu lui éclater le crâne à coup de parpaing.

    « Ehm… ce sera pas nécessaire. J’allais me casser. »

    La grenouille s’empressa de se remettre sur ses pieds, faisant au mieux pour ignorer l’étourdissement qui lea prit et lea fit s’appuyer l’espace de quelques secondes sur l’épaule du général.

    « J’peux marcher, j’ai pas besoin d’aide. En plus... »

    Fuyant au maximum le contact visuel avec l’Enodril, iel se tourna vers Gabryel, ses pupilles affinées fixant les iris nacrés du plus grand. Iel aurait pu remercier le type en armure mais voulait aussi faire part de sa reconnaissance à son ami.

    Un ami.

    « Gabryel, tu-- vas faire ton travail. Y’a des gens qui sont plus dans la merde que moi. »

    Sans vraiment se rendre compte que le peu de distance qui restait entre ellui et le général en disait assez long, Raol finit par déglutir et prononcer, à voix basse, quelques mots qui ne devraient être entendus que par le général.

    « Et merci à toi. Encore. »

    Sur ces mots, la grenouille prit congé, snobbant une fois de plus, très ingratement, le capitaine. Oui, hein, le respect c’est pas pour tout le monde (et souvent pour personne), quand c’est Raol, malheureusement.

    Alors qu’iel aller s’éloigner pour retrouver son chemin vers la fameuse intersection de tantôt, l’amphibien fut alerté par de nouveaux cris, se hissant par-dessus le brouhaha et le chaos ambiant.

    Yggdrasil… non… !

    Craignant un instant que l’arbre sacré ne brûle sous ses yeux terrifiés, Raol fut comme tout le monde ébloui par le scintillement produit par Yggdrasil. Ses pupilles se mirent à briller d’émerveillement. Après un millénaire, le pouvoir de l’Arbre n’avait jamais faibli.

    Il se protège et… il nous protégera toujours. Si Yggdrasil n’a pas peur, alors, aucun de ses enfants de devrait craindre pour sa vie et douter une seule seconde de sa protection.

    Puis, il y eut cet espèce de picotement familier dans sa poitrine, qui parcourut son corps. Iel se sentait soudain comme… ressourcé.e ? Clignant des yeux, sans trop comprendre, lea Zeteki sentait son afflux magique comme rarement iel l’avait senti. Plus fort… ? Devant cette bonne surprise, la grenouille se sentit plus assurée, plus forte… ?

    Merci Eos. Pour nous donner le courage de continuer à nous battre.

    Enfin, Raol aimerait bien se battre mais… il lui faudrait de l’eau. Et là, il n’y en avait pas des masses.

    … Hmmm…

    Son regard se posa à nouveau sur le général qu’iel dévisagea, et une illumination élu domicile dans  sa cervelle de batracien.

    Ah, bah, la voila notre eau.

    « Hé. »

    La grenouille donna un coup de coude à la nymphe aquatique.

    « J’ai une idée. Tu peux te changer en eau ? Comme ça je te maîtrise pour t’envoyer éteindre le feu et puis j’te ramène. »

    Je suis chaud, là, d’un coup, ouhlala. Je sais pas ce qui m’arrive mais je suis chaud.

    Raol se tourna brièvement vers Samaël.

    « Préparez un seau. Au cas où je me rate et qu’y faut aller le ramasser quand il est changé en blob. »

    Peut-être que Raol faisait preuve d’un élan de bravoure, mais, en revanche, iel n’avait toujours pas appris à s’adresser décemment aux gens. Sans vraiment attendre, iel commença se concentrer pour utiliser sa magie.


    Résumay :

    more_horiz


    Le Brasier


    Event n°2
    En règle général, Natsume a toujours eu du mal à suivre ; alternant entre concentration intense et dissipation totale, il n'a jamais été rare qu'il ait besoin d'un moment ou deux pour saisir ce qui vient de se passer. Et dans ce cas de figure, il allait lui falloir plus d'une seconde.
    Confus au départ par la réaction de la bleue, si il allait se mettre à répondre pour lancer ce qui allait sûrement être un débat de sourds à la noix, il n'en eut de toute façon pas eu le temps : au lieu de ça, il ne put qu'écarquiller les yeux en grand lorsqu'il se retrouva saisi comme un vulgaire sac de pommes de terre. Peu habitué et n'appréciant absolument pas, son premier réflexe fut de se débattre comme un beau diable, ses pieds gesticulant avec effort pour tenter, sans succès, de se dérober.

    « M-mais... ! Mais ça suffit ! Ça suffit, j'ai dit ! »

    Des protestations bien peu dignes qui ne fonctionneraient pas, vu la poigne de la golem comparée à la sienne. Utiliser la magie était en plus de ça impossibe : ce serait risquer de blesser tout le monde pour son propre confort, et ce n'était pas vraiment dans ses intentions. Réalisant sa situation et le fait qu'il valait tout aussi bien rester immobile jusqu'à ce qu'ils ne soient éloignés (car cela lui permettait de surveiller un peu), il finit au bout d'un moment par se calmer et attendre que cela passe. Grincheux malgré tout, il ne se gêna pas pour grommeler dans sa barbe inexistante.

    « Mais c'est pas vrai... »

    Pris de court par le mur qui fut violemment dégagé, si il sursauta vivement, les yeux grands ouverts, il n'eut comme réaction qu'une vague lueur d'inquiétude dans le regard, l'expression figée dans une sorte de réalisation à retard.
    Oh, Yggdrasil... Heureusement qu'elle ne serre pas trop fort !
    Sans être foncièrement apeuré de ceux qui étaient plus fort physiquement que lui (car cela constituait une bonne partie de la population existante), la pensée qu'il suffirait d'un mauvais mouvement pour que ses os soient broyés était vaguement inquiétante. Surtout quand la personne en question semblait un peu à l'ouest ; mais bon.

    Quand ils arrivèrent enfin plus loin et que la golem décida de les relâcher, il ne se fit pas prier pour esquisser un pas vers l'arrière : même si elle n'avait pas de mauvaises intentions, il n'était absolument pas un adorateur du fait d'être porté d'une part et d'autre part, il avait d'autres choses à faire (à ses yeux). En s'époussetant un peu, il ne put s'empêcher un commentaire, vexé malgré tout.

    « Je ne suis pas un enfant, mais eux oui. Je suis juste... Un petit adulte. »

    Ravalant la vague sensation de gêne que prononcer cette phrase lui faisait ressentir, il essaya tant bien que mal de calmer sa mauvaise humeur décidemment bien réveillée. C'est-à-dire qu'il estimait, non sans une certaine arrogance, qu'on ne l'aidait pas vraiment être plus jovial à l'heure actuelle. Et par ailleurs, il y avait encore le problème des adolescents et de la bleue et-...
    Oh, une seconde...

    « … Il faudrait les ramener à leurs parents. Tu peux faire ça ? »

    C'était un peu fourbe, certes, mais cela permettrait peut-être au moins qu'elle s'éloigne. Vu son empressement de tout à l'heure... Enfin, sauf si, comme d'habitude, la situation se retournait encore sur sa tête. À ce stade, il n'était pas vraiment étonné.

    ft. Tout le monde
    1er juillet 1001



    Résumé pouet :

    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

    more_horiz
      Des millions de pensées se débattaient dans sa tête. Ce qu’elle devrait faire, ce qu’elle ne devrait pas faire. Le visage d’Akako, sa femme, et de ses enfants survolent constamment son esprit, mais l’idée d’avoir du pouvoir, de retrouver sa gloire du temps (et probablement plus) c’était…. Alléchant, disons-le.

      Alors c’est en marchant rapidement que la rose rejoint sa bande de criminels qui attendaient patiemment d’avoir leurs ordres. Ceux qui ne pouvaient aider avec le feu, en tout cas. Toute l’eau envoyée sur les flammes ne semblait servir à rien. Les mages, par contre, semblaient avoir plus de succès. Hm. Le regard dur de la borgne survole ses hommes, une demi-seconde, avant qu’elle ne prenne la parole.

        « Qu’est-ce vous faites, bandes de fainéants ? ALLEZ ON SE BOUGE. Tous ceux qui ne peuvent pas aider avec le feu, on me suit. »


      Parce que oui, Ayako avait eu une idée qui lui était passée en tête. Avec tout ce chaos, le centre devait être complètement abandonné. Et comme les civils avaient presque tous été évacués, eh bien… Il était temps d’en profiter. Alors même si le bâtiment était en train de s’effondrer, la criminelle se glisse dans la porte d’entrée.

        « Ramassez tout ce qui semble valoir de l’argent. N’importe quoi! On triera après. Et faites vite, sinon vous allez finir écrasés, cet endroit n’en a plus pour longtemps. »


      Rapidement, ses hommes se mettent au travail en prenant à peu près tout ce qu’ils pouvaient qui semblait valoir quelque chose. Mais peu de temps après, le plafond s’écroule et une jeune femme (avec quelqu’un dans les bras) tombe sur ses pieds. Wow, si elle pouvait applaudir, elle le ferait. Ah en plus, plein de trucs de valeur étaient tombés avec elle. Parfait.

        « Eh bien, jeune fille, j’ignore ce que tu fais ici, mais il y a des soigneurs à l’extérieur, un peu plus loin. Allez. »


      Valait mieux qu’elle ne voit pas trop ce que la rose faisait. Alors Ayako s’approche d’elle et, posant une main dans le dos de la matte, la guide vers la porte de sortie.

      résumé :


    more_horiz



    Hellfire
    S'il s'inquiétait du sort de la jeune femme aux cheveux bleus, cette dernière semblait pourtant trop chambouler pour vraiment se préoccuper de son état. Elle disait... ne pas vouloir rouiller ?.. Howl ne comprenait pas tout de suite à quoi elle faisait allusion. Serait-elle faite d'une matière spécifique, se dit-il ensuite. À l'image de ceux que l'on appelle des golems, bien qu'il n'avait pas eu beaucoup d'occasions d'en voir, il se demandait si c'était bien ça dont elle parlait. Et puis elle évoqua une certaine Lykos. Howl ne saisissait pas du tout ce qu'elle voulait dire, de plus en plus confus. Il ne pouvait que faire des suppositions. La personne qu'elle appelait 'Lykos' devait être quelqu'un proche d'elle sensible à la chaleur. Il fallait dire que la sirène elle-même n'était pas si à l'aise, entourée de tant de flammes. Heureusement la présence d'Elyas avait le don de le rassurer. Il n'était pas seul. Son ami se trouvait à ses côtés. Ce dernier tentait d'ailleurs de rassurer la golem à propos de ce qui allait leur arriver et en parlant de ce.tte Lykos dont la bleuette se souciait beaucoup. Mais ils n'avaient pas la réponse aux inquiétudes qu'elle se posait. Cela frustrait Howl qui se sentait bien inutile au milieu de ce chaos, alors que tant de gens avaient besoin d'aide et tant d'autres étaient capables de se trouver un rôle pour prêter main forte. Son visage prit la forme de sa contrariété et sa frustration. Il aurait voulu être plus fort. Savoir manier l'eau pour la diriger jusqu'au brasier enfin d'en atténuer une petite partie. Mais même ça, il en était incapable.

    Des lumières colorées se projetèrent toutefois sur le sol et retinrent l'attention de la sirène. Surpris, Howl se retourna pour apercevoir l'arbre Yggdrasil en proie au feu qui consume les toits de sa Ville Haute. Un hoquet lui échappa, de peur que les racines soient atteintes en même temps que le reste, mais contre toutes attentes, Yggdrasil se protégeait comme par magie, écartant les flammes de son tronc. Émerveillé par cette vue, les yeux de l'adolescent brillèrent et il resta subjugué. Une douce chaleur, sans rapport avec le brasier qui les encerclaient, se répandit en lui et fit battre son cœur avec ardeur. Il crut que c'était la magie de l'arbre qui s'étendait autour de lui. Mais peut-être était-ce la main qui venait de prendre la sienne ?.. Elyas était tout aussi hypnotisé. Oui, Yggdrasil brillait. Il brillait d'un éclat sans pareil ; une première depuis l'invasion des Altissiens et des Caldissiens, comme pour signifier à ses enfants qu'il était toujours vivant.

    La transe des deux adolescents s'arrêtèrent quand un nouveau protagoniste entra en scène. Howl tressauta en se retournant pour découvrir qu'un des Eclaireurs était venu jusqu'à eux. Il semblait même connaître la personne à leurs côtés et la fameuse Lykos recherchée. Il leur avertit ensuite du danger, leur sommant de partir. Mais Howl était immobile. Son regard était posé sur l'encapuchonné, avec du mal à s'en défaire. Un vrai Eclaireur, en chair et en os devant eux... Il avait du mal à le croire. Et pourtant l'heure n'était pas à la tétanie. L'Eclaireur promit d'aider aux recherches s'ils étaient mis en sécurité. Encore une fois, Howl eut un peu honte de ne servir à rien. Mais il n'eut pas le temps d'y songer plus que ça. Ni une, ni deux, la dénommée Aithria, avec une force prodigieuse, se ressaisit et se mit à les porter tous les trois comme s'ils ne pesaient rien. Les yeux ronds comme des soucoupes, le cadet du trio se laissa faire comme s'il n'était qu'un chaton dans les bras de la golem.

    Elle parvint heureusement à les extirper de leur cage de flamme et les déposa aussitôt qu'ils furent sortis, même si l'Eclaireur ne s'attendait probablement pas à se faire emporter également. Comme Elyas et Howl lui-même, d'ailleurs, il prit mal la remarque que la golem leur fit, et encore plus le fait qu'ils soient traités ensuite comme des gamins par l'Eclaireur avec eux. La sirène n'était peut-être pas bien grande à côté de l'elfe, mais il n'aimait pas du tout être considéré comme un enfant. Il ne put s'empêcher de se vexer.

    « Nous ne sommes pas des enfants !.. On... On peut rentrer seuls. »

    Ils étaient bien venus ici sans leurs parents, après tout, alors rien n'empêchait qu'ils puissent faire le chemin inverse par leurs propres moyens. De toute façon, même s'ils rencontraient des militaires en chemin qui pourraient les arrêter, ils avaient mieux à faire à l'heure actuelle avec l'incendie ravageur. Malgré ses paroles, toutefois, inconsciemment, le plus jeune aux cheveux verts s'était rapproché de son ami roux, comme s'il avait peur de le perdre.
    Avant que l'Eclaireur ne s'en aille, néanmoins, Howl le retint une dernière fois, un peu hésitant.

    « Vous n'allez tuer personne, n'est-ce pas ?.. »

    Il détournait à moitié le regard. Les Eclaireurs n'ont rien de ceux qu'ils étaient jadis au niveau de leur rôle, mais il espérait tout de même qu'ils n'allaient pas faire de victimes innocentes dans leur chemin même s'il fallait à tous prix se faire entendre par leurs envahisseurs. Mais même ces derniers avaient sans doute vécus assez de choses pour ce soir. D'ailleurs, l'elfe à ses côtés avait sa propre nervosité à gérer. En l'apercevant, il esquissa une expression inquiète avant de se tourner vers lui.

    « Elyas ?.. Je suis là, Elyas. Tout va bien... »


    Quelque chose semblait le troubler sans qu'il n'arrive à le saisir, mais il voulait lui faire comprendre qu'il restait avec lui quoiqu'il puisse arriver.

    Spoiler :

    more_horiz
      Le… L’homme brun il… Il l’abandonnait aussi ? Qu’est-ce qui se passait, c’était EN CE MOMENT que Lykos avait besoin de galanterie ! Ah mais, le gars, gentil comme il est, il lui invoque un poney. Un poney blanc. En lui souhaitant bonne chance. Mais la matte blonde, elle semble pas trop contente à l’idée que le gars la suivait. Mais bon… Le poney…

      Lykos le regarde, déjà essoufflée, l’animal blanc. Fallait dire aussi, qu’elle n’avait aucune idée comment… Bah comment faire. En vrai, ça devait pas être si différent de ce qu’elle faisait quelques fois, à son travail, non ? Sauf sans le coté plus plaisant. Bref euh…

        « Bon toi tu restes calme, d’accord ? »


      La nymphe pose une main sur le poney et tente une première fois d’embarquer sur celui-ci. Pas assez d’élan. Okay, deuxième fois. Encore… Bon, la blanche se lance presque sur l’animal et arrive difficilement à se glisser sur lui.

        « Go! »


      Petite tape hésitante et le poney se met à trotter doucement. Lykos rit, nerveusement, alors qu’elle essuie sa main (pas vraiment sale mais les animaux c’est toujours un peu sale, même invoqués) sur sa robe déchirée et pleine de poussière.

      Par contre, elle n’a aucune espèce d’idée ou le poney il va. Il semble marcher dans une direction x y z, très doucement alors que Lykos essaye de voir ou il faudrait aller pour éviter le feu. Et puis, finalement, quelques minutes plus tard, plusieurs soigneurs apparaissent dans un endroit plus ou moins sécuritaire. Bien qu’il y avait encore du feu, elle était finalement avec des gens qui pourraient l’aider…. Et c’est là que le poney décide de disparaître, comme ça.

      Lykos s’écrase contre le sol, rapidement, et s’en est trop, les larmes se mettent à couler sur ses joues rougies. Tout son corps semble être porté de brulures, meme si aucune flamme ne l’a directement touchée.

        « C’que je déteste ma vie…»


      Résumé :


    more_horiz
      Marchant rapidement là ou elle entendait des voix, Basmath regarde droit devant elle. Les enfants, ils allaient être en sécurité avec cet homme. Il n’aurait pas été risquer sa vie dans une maison en feu comme il l’avait fait pour simplement leur faire du mal. Ça n’aurait pas eu de sens.

      Mais alors qu’elle marche, un sursaut, Yggdrasil se met à briller. La matte hausse les sourcils, stupéfaite, mais quelque chose d’autre attire son attention. Les flammes qui semblent s’y approcher sont violemment rejetées par l’arbre qui semble presque en vie. Et Basmath, elle pense. Son cerveau qui tourne et tourne et… Et si ils mettaient le feu à Yggdrasil ?

      Ça sonnait presque fou, comme idée.

      Mais elle n’avait pas de temps à perdre. La soldate se met à courir. Il fallait simplement espérer qu’elle ne passerait pas pour une folle.

      La louve-garou se retrouve là ou tous les autres soldats sont. Ils semblent, eux aussi, avoir fini d’évacuer les blessés. Basmath prend une grande respiration et se lance.

        « Écoutez-moi! Yggdrasil se bat contre les flammes, comme nous! Et plus les flammes sont puissantes, plus il semble réagir pour les éteindre! Alors je veux que tout le monde prenne un truc en feu, des flèches, n’importe quoi! Il faut METTRE LE FEU À YGGDRASIL. »


      Elle reprend son souffle, mais son air est sérieux et elle sait que ce qu’elle demande peut sembler plutôt débile.

      Alors il faut donner l’exemple. Et c’est exactement ce que la rouge et blanche fait en prenant, sur son épaule, une poutre de bois enflammée en se dirigeant le plus proche qu’elle pouvait de l’arbre.

      Allex, faites que cette idée folle fonctionne…

      résumé :


    more_horiz
    remove_circleSujets similaires
    chat_bubbleEvent n°1 - "Jugement"
    chat_bubbleEvent n°3 - Le Gardien
    chat_bubbleMini-Event n°3 - Julliales
    chat_bubbleMini-Event n°4 - Fête du Soleil
    chat_bubbleMini-Event n°1 - La Foire de 1001
    privacy_tip Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum