AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Event n°2 - Le Brasier - Page 6
    Connexion
    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
    Forum Fantasy
    Avatars illustrés
    Pas de minimum de lignes
    Le Deal du moment : -39%
    Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
    Voir le deal
    1190 €

    +21
    Lykos Vinter
    Judith Yeshua
    Aïthria Vinter
    Hestia Quynh
    Klaus H. Evergarden
    Chronos H. Arvesden
    Elyas A. Maresh
    Howl Wintersong
    Conan D. Solo
    Aëly Rietvield
    Ayako Yukimura
    Samaël Enodril
    Natsume Shimomura
    Aloe Ackerman
    Helmut Edenweiss
    Layos Nukéma
    Morgana Donovan
    Raol Zeteki
    Basmath Yeshua
    Gabryel L. de Venomania
    Yggdrasil
    25 participants

    more_horiz
    FAIR WARNING Même si elle sera en très grande partie faite en ellipse, le post parle des soins fait à Natsume, donc si jamais vous êtes vrrraiment sensible à ça, contentez-vous du résumé

    Lykos retrouvée, mission accomplie. La dame en blanc a soigné en bonne partie Lykos et Monsieur grande queue s'appr-...Huuuh Pourquoi y a des espèces de nuages violets un peu partout? Ca a l'air de rien faire, ni à la bleue ni à qui que ce soit. Sur le coup, Aïthria élève quand-même Lykos au-dessus de tout ça, sais-t-on jamais. Et puis, dans le même un gros coup de tonnerre qui l'a presque faite sursauté. Elle voit un type au loin qui parle de, huh, de plein de trucs. Du coup en fait y a des gens qui ont mit le feu, c'est eux les gentils, c'est les deux royaumes les méchants, mais... ...Aïthria plisse les yeux, soudainement pensive. Si les méchants ont tués les gens et ont prit la ville à d'autres gens, mais que ces gens ont mit le feu, blessé des gens et failli tué plein de gens et qu'ils ont bousillé leur propre ville mais alors...

    ...Si les gens qui ont fait la guerre disaient chacun qu'ils étaient les gentils alors qu'ils faisaient des trucs de méchants, et que maintenant c'est eux les méchants et ces gens là ce sont les gentils mais qu'ils font la même chose que les méchants, est-ce que ça rendrait pas tout le monde hypocritique, et qu'en y a toujours pas de paix?

    C'est...Bon le vrai mot c'est "hypocrite" mais c'est étonnement une réflexion plus intelligente que la moyenne. C'est sûr qu'elle ne comprends pas vraiment tout le système politique du monde, la situation en revanche ça... Enfin bon, c'est pas le moment d'y penser. Elle a sa blanche dans les bras, l'est temps de rentrer à la maison. Elle reste quand-même regarder le type au masque qui est monté sur un toit et leur dire aure-

    Les yeux d'Aïthria s'ouvrent grand, horrifiés parce qu'elle vient de voir et réaliser tout de suite. Paralysée les deux-trois premières secondes sous le choc, elle revient à elle-même juste ensuite-

    Monsieur grande queue !! Qu'elle crie en commençant à trottiner vers l'endroit où il a pu atterrir.

    Et dans le même lot, la dame louve de blanc, occupée à s'occuper des derniers rescapés malgré toute l'agitation, voit son oreille bouger dans la direction d'une voix. Pas celle de la golem non non, une autre. Elle relève la tête pour apercevoir une femme rousse qui- Son odorat trompe pas, ce qu'elle dit non plus.

    Occupez-vous d'elle, urgence plus loin- A un autre collègue.

    Péniblement, elle se relève, prends le minimum d'affaires de soins et boite aussi vite qu'elle peut jusqu'à la ruelle. Mais au même moment, Aïthria arrive la première, juste à temps pour se retrouver devant la dame rousse et le monsieur masq-ah attendez il a pas de masq-ah bah maintenant si. 'Fin c'est pas grave ça, c'est pas sa priorité. Elle fixe la scène et l'homme, le regard inquiet.

    Monsieur grande q- Sans attendre elle se retourne. Il faut un méde- C'est bon je suis là je suis là !

    La dame en blanc qui débarque bien plus tardivement. Son regard qui se pose sur le corps d-Ah, l'éclaireur de tout à l'heure donc. Pas plus de temps perdu, elle s'avance et s'accroupit difficilement vers l'éclaireur pour observer un peu plus la blessure. Sans même se donner un temps de réflexion, elle commence déjà à s'affairer.

    Il va me falloir de l'aide juste le temps de retirer la flèche et ralentir la perte de sang, vous madame- Elle la regarde et...renifle? Léger froncement de sourcils avant de reprendre son travail. -Quand j'aurais retiré la flèche, vous me donnerez mes affaires -on va devoir retirer les siennes aussi- je m'occupe du reste. Et ses yeux noirs se posent sur la golem. Vous deux vous rentrez chez vous.

    Mai- Il ira bien, toi tu dois la ramener à la maison saine et sauve d'accord?

    Un petit silence avant qu'Aïthria n'hoche la tête avant d'enfin quitter cette fichue ville-haute.

    Et de son coté, la blanche commence. Sa main qui se pose sur la flèche.

    Ni les vertèbres ni les poumons n'ont étés touchés. Maintenant il faut que je la retire. Dès que ce sera fait, il va crier -c'est normal- Je vais traiter la plaie à la magie, ensuite médecine traditionnelle, et vous me donnerez les affaires quand je le dirais. Oh et bouchez-vous le nez. Même rassasiée, vous pourriez avoir à nouveau soif.

    Son autre main se pose sur la blessure.

    A la une...à la deux... Et elle retire la flèche d'un coup sec.

    Dans la seconde qui suit, ses mains se posent des deux cotés de la blessure, une lueur blanche dans chaque paume. Et les soins en urgence se font, sans heurt. La dame n'en est pas à sa première blessure par flèche à traiter. Ne reste alors plus que la touche finale.

    Bandages maintenant-

    Alors qu'elle lève le manteau pour les appliquer. Et enfin, elle laisse tomber les mains sur les genoux, en lâchant un grand soupir de fatigue.

    Il est sain et sauf maintenant. Quoique... Enfin bon, l'anatomie ne fait pas le moine et c'est pas le moment.

    Et sans attendre plus longtemps (encore) la dame reprends ses affaires et s'apprête à se relever.

    Vous feriez mieux de lui retirer sa tenue d'éclaireur et vous en débarrasser. Il est plus en sécurité sous son vrai visage que dans l'anonymat maintenant. Et je suis désolée mais- Alors qu'elle se relève. Il reste encore quelques personnes à traiter là-bas.

    Et elle commence à s'en aller...avant de se retourner au dernier moment.

    Faites attention sur le chemin du retour.

    Et la voilà partie.


    Le résumé :

    more_horiz
    Au feu les pompiers la bâtisse qui brûle !
    L’alouette vit au ciel, et c’est le seul oiseau du ciel qui chante jusqu’à nous. ••• Aloe avait réussi, grâce à la chienne husky fort sympathique, à sortir du Centre en feu, Morgana sur le dos. La pauvre était bien qu’en bonne état, complètement hors-service. Comme quoi nymphes de glace et flammes ne font pas bon ménage.  La blonde vénitienne eut le réflexe de lever la tête, les yeux plissé à cause de la fumée noire et pestilentielle qui lui piquait la peau et embrassait les poumons ; A l’extérieur se passait de nombreuses choses étranges : l’arbre brillait et les gens hurlaient comme si c’était le temps pour crier. Aloe en avait la claque, elle n’était pas venue pour ça et surtout son plan était tombé à l’eau.

    Elle n’est même pas censée être là. Cherchant de l’aide, la chef de quartier arriva au niveau des soldats pour déposer la diplomate. Elle ne pouvait pas se trimballer la blonde partout et puis elle avait envie de rentrer. Ce soir ce n’est pas son combat et elle avait d’autres choses à préparer. Détournant la tête et ne croisant pas le regard des jeunes soldats altissien et caldissien elle leur murmura un « Prenez soin d’elle » avant de tourner le dos, abaissant la capuche de son aube sur la tête.

    Soudain, une voix résonna dans la cité en cendre et l’Ackerman s’arrêta pour l’écouter. La jeune femme n’était pas choquée ni même étonnée : ça lui paraissait logique et s’était commun à tout régime de monter un faux attentat et d’exécuter un faux terroriste pour renforcer le pouvoir en place. Non, le plus étonnant dans tout ça c’est que les eosiens avaient enfin pris leur destin en main de quoi faire sourire la rouquine qui regrettait presque de ne pas être née comme l’une des leurs. Les choses deviennent de plus en plus intéressantes et les événements dessinent un patern de plus en plus précise.

    Lorsque l’étrange inconnu disparu, la chef de quartier resta quelque temps suspendu à ces lèvres. Pilate va avoir des problèmes, de très gros problèmes. L’alliance coalisée vient de perdre une bataille ce soir et les retomber seront pour le moins drastique. Encore une raison pour laquelle elle doit rentrer tout de suite : il fallait qu’elle prépare tout ça. Aloe s’engouffra dans la foule qui fuyait vers la Ville-Basse, la tête baissée le cœur battant. Sa pensée filait comme une étoile dans son cerveau et tissait des objectifs et des pleins que seul un esprit comme le sien aurait pu déchiffrer. Encore une fois, encore une fois elle avait l’impression de toucher son but. Encore une fois, elle avait l’impression que les choses n’avançaient aussi rapidement qu’elle le voudrait. Mais encore une fois, elle était rassasiée devant ce pur spectacle chaotique et cacophonique. Au final, c’est dans le chaos que se plaisait la demoiselle.

    Son cœur tambourina, et ses yeux se levèrent vers l’horizon. Au loin, l’orange et le violet venaient dévorer la noirceur du ciel. Elle avait mal, Hestia avait besoin d’elle.
    :copyright:️ 2981 12289 0


    Résumé :

    more_horiz
    Hmm la bonne odeur de complot.
    Fear not this night. You will not go astray because vetur, sumar, saman renna. ••• C’était le soir, l’air était agréable et respirable. Ce soir, tu comptais veiller avec Vesta sur le Grand Mur Alma. Les jours étaient de plus en plus durs et aujourd’hui elle devait passer la nuit dans son bureau. Tu n’aimais pas rester enfermer par une si belle soirée alors tu avais décidé de sortir et de te promener sur les remparts en pierre d’Yggdrasil. De nombreuses minutes passèrent avant que ne puisses sentir quoi que ce soit d’alarmant.

    La nuit avança et tu relevas la tête Alma, fronçant le nez. Qu’était cette odeur ? Tu ne pouvais qu’en sentir de fines particules mais tu pensais déjà deviner de quoi il s’agissait. Tu t’approchas de la muraille belle araignée, levant la jambe pour t’asseoir dessus, les pieds maintenant dans le vide, tu attendis patiemment que l’odeur s’épaississe, empoissant l’air de ce goût acre et brulant. Brûlant, c’était le bon terme.

    Tu pouvais maintenant clairement la sentir Lindberg, cette odeur de la fumée. Les nuages grossissaient et montaient dans le ciel comme des nuages. Rapidement l’air devenu irrespirable. Le bruit qui n’était qu’un vulgaire chuchotement à ici, en haut de la cité, s’était transformé en fragments de voix lourdes, criantes et étouffées. Tu ne pouvais voir Alma, mais il te semblait que le feu gagnait la Ville Haute. Tu en étais toute proche, tu avais tellement marché depuis le centre de commandement du Grand Mur que l’entrée du quartier devait être à trente minutes devant à ta gauche.

    Tu te relevas pour continuer ton avancée. Tes bras étaient tendus vers les horizons, te donnant la posture d’un oiseau en plein vol. Tu essayais de garder ton équilibre sur cette muraille et heureusement merci ce soir c’était facile : il n’y avait pas de son. Malheureusement pour les petits nobles qui cramaient à contre-bas. Tu chantonnas une hymne de chez-toi, un chant de guerre : généralement c’est ce que vous chantiez quand vous hachiez du caldissien même ici hé, aujourd’hui ils y avaient peut-être des altissiens dans cette population.

    En parlant de maison qui crame. Vous habitez dans la Ville-Haute avec Vesta non ? Cette question te fit douter et tu t’arrêtas pour réfléchir. Tu avais complètement oublié dans quel quartier tu habitais. En même temps qu’elle idée de donner des noms pareils ! Tu repris ta route jeune araignée, espérant que ça te revienne en marchant.

    Après quelques minutes, tu te reconcentras sur ce qui se passait dans la Ville-Haute. Tu pouvais, tu te tournais bien la tête et que tu te concentrais sur la source du bruit, deviner une variation de couleur. Les flammes dévoraient donc bel et bien le quartier. Le crépitement du feu à ton oreille te faisait penser au braisier d’une cheminée. Tu aurais aimé avoir tes yeux Lindberg, pour voir ce paysage chaotique et coloré. Les gens braillaient toujours, mais un peu moins : les soldats devaient avoir repris le relais pour une évacuation des civils. En haut du mur, les soldats se demandaient s’il était judicieux  de faire sonner les cloches et tu pouvais entendre leur bruit de pas te dépasser pour aller prévenir le centre de contrôle où se trouvait Vesta. Heureusement que vous étiez restée, vous auriez peut-être fini cramer ou raté l’action. Tu étais arrivé au-dessus de la Ville-Haute. L’escalier était maintenant loin derrière toi et d’ici tu pouvais entendre plus clairement ce qui se passait en contrebas. Il y avait de nombreux soldats du mur à côté de toi, ils regardaient la scène, prêt à intervenir. Certains couraient descendre aider à l’évacuation des civiles tandis que d’autres  s’occupaient d’évaluer les dégâts de ce feu sur le quartier mondain. Tu pouvais entendre leur pronostic : certains étaient convaincus que la cité finirait en ruine, d’autres étaient plus optimistes. Personne n’aurait pu prédire ce qui allait se passer.
    Tu ne pus voir Alma, mais tu ressentis l’onde de choc. Ça n’avait rien à voir avec les explosions que tu avais pu entendre les heures précédentes, non, c’était l’arbre qui réagissait. Tu aurais voulu voir Alma, qu’est-ce que tu aurais voulu voir ce moment. Le silence fut dans la Haute Ville, tous les yeux tournés vers l’arbre qu’ils disaient « brillé de mille feux, repoussant les flammes et se protégeant des dégâts occasionné par leur chaleur ». Suite à ça, les flammes, l’odeur de fumée s’estompèrent considérablement et tes compagnons chuchotèrent et crièrent à la victoire. Ils n’avaient rien fait, pourtant ils étaient heureux. Ils n’avaient rien fait, peut-être que c’est pour ça qu’ils étaient heureux, ils n’avaient pas su donner l’alerte.

    Tu t’assis une nouvelle fois, ramenant les pieds sous tes jambes et posant la tête sur tes mains dont les coudes s’enfonçaient dans tes cuisses. Tu essayais de suivre ce qui se passait en bas, mais le bavardage des hommes de Vesta t’empêchait de comprendre et interférait avec les sons que tu captais. Tu ne pouvais pas les en empêcher, qui sait si un, prit de folie, te poussait dans le vide. Tu n’en mourrais pas, il te suffirait de rapidement tisser une toile, mais tu voulais te faire la plus inoffensive possible.

    Soudain un éclair résonna et le calme revenu aussitôt. Tes compagnons de spectacle se rapprochèrent du muret, le regard fixé en contrebas. Tu pouvais deviner dans leurs mains des jumelles et sur leurs lèvres des questions sans réponse. Finalement, un des hommes présents, un animorphe volant parla :
    - « Tenez, nous faisons le tri des déchets, ce soir ; et celui-là est bien bavard ! »
    - « Hein ? » demandas-tu assez agacée malgré toi par sa présence
    - « Je répète ce qu’il dit. Maintenant il interroge le malheureux sur l’empoisonnement de ses majestés. »

    Tu reposas tes yeux aveugles sur la scène, essayant de t’imaginer la scène. Un homme encapuchonné, tenant un pauvre idiot sous son joug et lui faisant cracher le morceau. Tu n’as pas une aussi bonne ouïe que les animorphes volants Alma, alors malgré toute la aversion que tu lui portais tu écoutas la chouette parler.
    - « Que disent-ils maintenant ? »

    - « Ah oui, j’y viens, j’y viens. Il est en train de lui faire dire qu’aucun poison ne réagit directement, l’autre bégaye, il le secoue, il re-bégagye… »
    - « Abrège idiot ! » lui donna un coup sur la tête son voisin de droite.
    - « Aïe ! J’y viens, mais calmez-vous enfin ! Et sous quelles charges Erys a-t-iel été condamné.e, empoisonnement, sous quelles preuves, il bégaye, alors il repose la question le menaçant et- mais c’est qui ce bouffon ? C’est vraiment eux les diplomates qui sont censés nous diriger ? » il s’arrêta, pour constater vos regards assassins avant de reprendre maladroitement « Hum je m’égare. Pardonnez-moi, je continue. »

    Vous attendiez la suite, content qu’il se reprenne. Mais des secondes passèrent, plusieurs secondes, puis une minute vient. Pourquoi n’ajoutait-il rien ? Tu tournas la tête vers lui, prête à le mordre et à le secouer quand il parla enfin, d’une voix abasourdit.

    - « Rien, il n’a pas répondu, l’anachorète a été condamné.e à mort sous aucune preuve. »

    Et il fallut quelques minutes encore pour qu’un éclair annonce la fin de sa prise de parole. C’est à ce moment-là que vous réalisâtes que ce n’était pas une blague. Les soldats commencèrent à s’agiter, certains défendant le pouvoir en place, d’autres abasourdis et d’autres encore dégoûtés. Toi tu ne savais pas quoi en penser. Mais une chose est sûre : la nouvelle va faire du bouquant. Quand même bien tu n’aurais jamais imaginé qu’on puisse condamner un homme aussi important que l’anachorète sans motif. Pourquoi ne pas avoir inventé quelque chose de potable ? Pourquoi ne pas avoir trié des informations de tel important sur le volet ? Ça aurait été un secret militaire, jamais il n’aurait fuité. C’est pour ça qu’on ne peut pas faire confiance au politicien, tout dans la tête mais rien dans les tripes.

    Une dispute éclata ici haut et il fallut attendre l’arrivée de Vesta pour que le calme regagne le Grand Mur…
    :copyright:️ 2981 12289 0


    Résumer :

    more_horiz


    Le Brasier


    Event n°2
    Ma vision se brouille. La respiration lente et hachée, l'acte même d'inspirer me tire une douleur vive  qui crispe tout mon corps d'un coup, comme un coup de foudre bouillant. Une grimace sur le visage, si je tente de garder un peu conscience, la tâche n'est rendue que plus difficile par le fait que je ne sens même plus mes doigts. Engourdis, tout comme mes jambes que je ne pourrais de toute façon pas lever. Il le faut, pourtant. Je ne peux pas rester là comme ça. Je pourrais peut-être me soigner, mais après toute l'énergie que j'ai dépensé tout à l'heure... Je ne sais pas si cela ne serait pas plus dangereux. Mais mon esprit n'est pas en assez grande forme pour réfléchir plus que ça.
    Je ne parviens même pas à reconnaître la silhouette qui s'approche au départ ; pour preuve, tout mon corps se crispe d'un coup et esquisse un mouvement de recul contre le mur, dans un réflexe que je ne questionne même pas. Mon état se rappelle vite à moi, toutefois : l'éclair de douleur qui me mord jusqu'aux tripes m'immobilise presque entièrement. Le haut de mon corps est presque plié en deux.

    L'odeur d'acier et de cendres dans mes narines affaiblit mon odorat. Même alors que la silhouette se rapproche et s'accroupit auprès de moi, je n'arrive pas à précisément à l'identifier ; mais je suis trop près du mur, et mon corps est trop fatigué, pour faire quoi que ce soit. La voix, toutefois, m'est familière. Rassurante malgré la panique et l'inquiétude qui la marque ; elle rappelle à mon esprit des souvenirs doux et chaleureux. Inconsciemment, mes épaules se détendent un peu en dépit de la douleur.
    Lysia...?

    Je n'ai pas de certitude immédiate, même si la réaction de cette dernière lorsque mon masque glisse fait office de confirmation. J'ai la tête trop embrouillée pour réfléchir à tout ce qui se passe à l'instant. Je peux sentir une autre présence, inconnue cette fois, s'approcher aussi ; mais puisque l'aubergiste est là, je n'ai pas le même réflexe de panique que tout à l'heure. Sans non plus faire confiance, je relève lentement la tête pour essayer de comprendre ce qui se passe. La douleur remonte toujours dans de vives trainées brûlantes et mon rythme cardiaque est toujours extrêmement rapide, mais j'ai au moins l'impression de percevoir davantage ce qui se passe autour de moi.

    Et là, d'un coup, j'ai l'impression d'être poignardé à nouveau.
    Le cri qui sort de ma gorge est aussi fort que soudain ; il revient de mes tripes, tandis que mon corps a tressauté soudainement. Je manquerais presque de planter mes crocs dans les mains qui ne font pourtant que vouloir me soigner, tellement la douleur suscite chez moi une réaction instinctive. Fort heureusement, j'arrive un peu à me retenir et me contente de me mordre les lèvres pour faire taire mes cris autant que possible. De cette distance, je peux toutefois reconnaître une chevelure blanche, et cette voix... Est-ce que ce serait la femme de tout à l'heure... ? J'arriverais presque à en être sûr, quand bien même son départ est trop rapide pour je puisse confirmer quoi que ce soit.
    Au lieu de ça, il n'y a que le silence. Un silence perturbé par le bruit distant de la foule qui s'agite plus loin, mais que perturbe en reprenant la parole d'une voix enrouée.

    « L-lysia... ? »

    Je ne suis même pas sûr de mon ton. Je ne sais pas si je devrais parler. Je n'ose imaginer sa réaction, et elle m'intimide plus que ce que j'aurais cru ; celles des autres m'est bien peu importante, comparée à celle d'une de mes rares amies. En relevant le regard, je constate que ma vision est un peu moins floue. Je parviens à distinguer ses traits, son visage. Que fait-elle ici... ? Elle ne devrait pas être là. Elle va être en danger. La panique revient dans mon corps, dirigée entièrement vers mon interlocutrice, que j'essaie d'alerter alors que ma respiration est toujours lente et hachée. Malgré les soins qui m'ont été prodigué, j'ai encore mal. Mais ce n'est pas important ici.

    « V-va t'en. Si on te voit avec moi... »

    Je n'arrive pas à finir ma phrase, mais en même temps, je ne crois pas avoir besoin de le faire. C'est assez évident comme ça.

    ft. Tout le monde
    1er juillet 1001


    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

    more_horiz
    Il maintenait toujours son regard sérieux et grave envers la jeune fille, expression qui ne fléchit aucunement lorsque la plus grande des deux s’adressa à lui, sa petite sœur ? Oh d’où l’éternelle reconnaissance, passé leur petit moment famille, il ne peut s’empêche de jeter un regard sur la blanche et rouge qui vient sérieusement de porter une énorme poutre qui de plus en feu sans aucun soucis.

    Là Chronos est simplement admiratif et il sait d’avance par quoi ce qu’il fera en contre partie de cette « éternelle reconnaissance » un combat. Il repose les Jud après son cri, en alerte, elle venait de se blesser, s’évanouir, avait-elle vu ou fait quelque chose expliquant cette réaction ? Ben… quoi ? Elle est toute rouge… elle a eu un coup de chaleur… ou venait-elle de se bruler ? cocasse la connaissant

    Euh… il y a un problème ? T’as froid ? Ah ben d’accord allons y dans ce cas… Tu sais si c’est pressant monte sur mon dos et…
    Oh non elle vient vraiment de trébucher ? Au moins elle s’est aussitôt rattrapé à lui et… Ah okay, il voyait le problème maintenant et oui, bien entendu il se sentait gêné, détournant le regard aussitôt aussi rouge que la petite, bref passons.

    Minute Chronos, elle voudrait surement y allez en vitesse, et elle doit être assez épuisée après toute ses mésaventures et quel serait le meilleure moyen pour y parvenir rapidement ? Lui-même.
    Monte on sera plus rapide, il faudra juste que… tu m’indiques le chemin de chez toi, déjà tes vers quel quartier ?

    more_horiz
    privacy_tip Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum