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  • Event n°2 - Le Brasier - Page 5
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Basmath Yeshua
    Gabryel L. de Venomania
    Yggdrasil
    25 participants

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    Boooon… au moins les gens s’activent. Il serait temps. Je veux bien tenir les flammes comme je tiendrais la porte à un troupeau de veaux pendant un moment, mais mon énergie et mon temps ne sont pas illimités. De plus, j’aimerais partir en ayant retrouvé Astro, histoire d’être certain qu’elle ne soit pas restée enfermée quelque part en proie aux flammes. Ma magie s’ébranle légèrement lorsque je pense à la chienne peut-être en danger mais il me fait me contrôler encore un petit moment. Les personnes qui s’étaient rassemblées autour du général altissien sont parties vaquer à d’autre occupations. La caldissienne et le général aux cheveux longs étaient partis je ne sais où et je ne sais pas non plus ce que fabriquait Numeka. Bah. Ça va que je ne compte toujours que sur moi-même.

    Je crois que la majorité des civils qui étaient dans le coin ont pu passer. Les autres, nombreux, ont emprunté d’autres raccourcis. Tant mieux. Je n’ai pas envie d’avoir la responsabilité d’autres vies sur les bras. Mais tout de même… j’ai eu comme une sensation bizarre lorsque j’ai utilisé ma magie. Hm. C’est probablement que j’ai un peu bu. Maintenant que j’en ai terminé avec les civils (enfin, j’espère), je pense que je vais essayer de trouver Astro… j’imagine qu’elle est peut-être restée dans le bâtiment, sinon… urgh, elle a cette habitude de venir en aide aux gens en détresse tout le temps. Enfin, c’est un gentil, chien, quoi.

    *****



    Astro était toujours bien dans le bâtiment, jappant et appellant de l’aide. Elle pensa que celle-ci allait venir quand une nouvelle blondine s’approcha de Morgana pour l’aider à se lever. Enfin, la jeune femme coincée sous les décombre était libre. Et elle avait l’air encore en bon état. Jappant joyeusement, Astro suivit quand même les deux blondines sans trop comprendre ce qui se passait entre elles et la rivalité que semblait ressentir à Aloe à l’égard de l’altissienne. Espérant continuer d’aider, la husky blanche et noire au poil toufu et plein de poussière se secoua et continua de coller au train de la caldissienne, la langue pendante.

    « ….trooooo... »

    Ses oreilles se dressèrent soudain sur sa tête. Elle était certaine d’avoir entendu une voix familière appeler son nom. Était-ce papa Helmut qui l’appelait ? Il lui sembla entendre Al aboyer ensuite ! Est-ce que son maître avait besoin d’elle ? Alors qu’elle arrivait à la sortie du bâtiment, la chienne japa joyeusement et se mit à courrir vers l’extérieur.

    *****



    « Astro ? »

    J’entendis un aboiement familier et une husky que je connaissais bien sortit enfin du centre de commandement dont les flammes avaient été un peu atténuées. Me voila rassuré. Je m’approche en quelques enjambées tandis que la husky vient à notre rencontre et que Al chouine pour lui faire part de sa joie de la revoir. La chienne noir et blanche est déjà en train de me sauter dessus, pour sa part.

    « Où étais-tu ma grande… ? Rooooh, tu es pleine de poussière et de brûlé… »

    Mon regard fut attiré par les deux blondines tout juste sorties du bâtiment, que Astro regardait en remuant la queue. Hmph. Bien sûr. Elle n’a pas pu s’empêcher d’aller aider. Je soupire brièvement, n’ayant pas vraiment le temps d’aller saluer les deux femmes qui devraient chercher à se soigner. D’autant plus que ce qui se passe au niveau de l’arbre sacré me semble soudain bien plus intéressant.

    Yggdrasil est l’objet de tant de légendes et m’intéresse au plus haut point. Je ne peux retenir un sourire en coin de curiosité malsaine quand je vois l’arbre apparemment prêt à se faire dévorer par les flammes. A la fin, ses ramifications et son feuillage clair se met à briller et étend une sorte d’aura autour de lui, repoussant toute sorte de menace incandescente. Mes yeux s’écarquillent légèrement, fascinés par la puissance millénaire d’Yggdrasil qui, malgré tout ce temps n’a jamais vu ses pouvoirs décroitre. Mon sourire ne peut que s’étendre devant une telle puissance. Il me faut une branche, quelque chose de cet arbre, pour que je l’étudie de plus près. Vu le chaos environnant ce serait presque le moment idéal pour l’approcher, d’ailleurs, mais… hm. Je ne suis même pas sûr de pouvoir aller bien loin pour les mêmes raisons. Et si cette aura repousse les flammes ainsi… serait-elle capable de me souffler, moi aussi ? C’est fort possible. Mieux vaut se contenter d’observer pour le moment.

    Les gens ne restent pas à s’ébaillir bien longtemps et reprennent leurs actions de sauvetage et de… lancer d’autres flammes sur l’arbre ? Intéressant. Iels essaient de re-déclencher une réaction semblable d’Yggdrasil pour éteindre l'incendie. J’avoue être curieux et m’en vais les imiter en recommençant à détourner un maximum de feu vers le cœur végétal de la cité. Ma magie me semble bouillonner ce soir, je ne ressens que peu de fatigue quand à son utilisation… et je ne suis visiblement pas le seul ici. Cela me semble évident que le pouvoir de l’arbre à une influence sur le flux qui nous permet de…

    Je suis interrompu dans mes pensées par une nouvelle réaction d’Yggdrasil. Lui projeter plus de flammes a marché et maintenant, ce sont des vagues lumineuses inoffensives (et ma fois plutôt apaisantes même si je n’ai pas le temps de m’émerveiller) qui envahissent entièrement la Ville Haute. Astro et Al qui avaient aboyé en premier lieu, effrayées par l’inconnu, ont céssé et observent le spectacle avec leurs oreilles dressées et attentives. Astro essaie même de poursuivre la brume pour la saisir au vol entre ses dents ou ses pattes, mais celle-ci lui échappe. Une partie de moi trouve ça plutôt adorable, mais l’autre doit bientôt s’interesser à autre chose.

    Un éclair fend le ciel et vient détruire ce qui reste des décombres du centre de commandement. J’hausse légèrement les sourcils en voyant tout se casser la figure et une silhouette se percher sur les débris.

    Tss. Au moins, quelqu’un parmi les natifs a un peu de goût pour préparer ses entrées. Enfin… que veut-il, encore, celui-là… son nom, déjà… Ah, oui, Cervus, un truc comme ça. Quel poseur. Iel pourrait presque me plaire. Mais donc… voici qu’il est prêt à nous balancer des nouvelles informations au sujet de l’empoisonnement (ou plutôt, le non-empoisonnement, j’avoue être assez confus) des anciens souverains. Hm. D’accord, d’accord, c’est très bien tout ça, mais…

    « Hé ! Est-ce que tout le monde va le laisser causer ? »

    Je m’adresse au groupe de soldats altissiens le plus proche, dégaine ma claymore et pointe l’eossien trop bavard de sa pointe.

    « Attrapez-le ! »

    Il détient surement des informations des plus précieuses au sujet de ce qui s’est passé il y a quelques mois, ce soir et… peut-être bien au sujet d’Yggdrasil aussi. Après tout, il était le second de l’anachorète eossien décédé. Je ne peux pas juger si ce Cervus est à la tête de éclaireurs ou non, mais son apparition et ses dires me font le suspecter fortement. Du moins, s’il n’est pas leur chef, il a certainement joué un rôle important dans la finalité de toute cette mascarade.

    Je ne compte pas laisser les soldats bouger seuls, je vais également me rapprocher, prêt à barrer la route de l’animorphe en l’entourant grâce à mon brasier. Je devrais avoir le temps, il est encore en train de discuter et…

    « Dépêchez-vous, par Oros !! Il va lancer un sort de… »

    Un nouvel éclair et le voila disparu. Bon sang. Je déteste quand quelqu’un d’autre utilise les éclairs aussi bien que moi.

    « Merde ! »

    Balayant des yeux les environs et les braises fumantes de ce qui fut autre fois le centre de commandement, je boue de l’intérieur et serre le pommeau de mon épée. Plus fort. Astro et Al ne sentiront aucune piste, dans le coin avec toute cette fumée et cette poussière. Mes yeux se lèvent vers Yggdrasil, qui scintille toujours en ce moment sollenel qui a su saisir tous.tes les eossien.ne présente. Ne sont-iels pas sentimentaux ! C’est bien leur problème. Des soldats continuent de s’affairer mais on ne le trouvera pas ce soir. Dans tous les cas… l’Arbre Sacré n’échappera pas à mon, examen dans les mois qui viennent. Mais, il y a des priorités à assurer en premier lieu.

    Où est passé le pauvre type qui servait d’otage à Cervus ?  Je me fous bien des vérités qui ont été révélées… ça ne change pas grand-chose à mes yeux. Je n’ai jamais été très monarques et autres souvenrain.e.s et je ne vais pas m’attacher à ce pauvre Gaston car au rythme où tout ça s’en va, il va certainement mourir dans les mois qui s’en viennent.

    Puis, voila un autre abruti qui beugle en emmenant… c’est pas cet abruti de Pilate, là ? Tss… où croit-il aller celui-ci, encore ? Je me lance à sa poursuite, préparant un sort au cas où. Mais, voila que quelqu’un d’autre barre la route à… Solo, c’est ça, son nom… ? Ah, mais c’est encore cet incompétent de général caldissien ! Qu’est-ce qu’ils ont tous à avoir la langue aussi pendue en situation de crise ?! On est pas au goûter chez mémé ! Ce que ça peut m’emmerder ! Enfin… c’est bien, qu’il continue de faire diversion avec ses tours de nymphe. Retenant un long soupir qui m’aurait fait remarquer, je me contente, pour ma part, de m’avancer derrière le type en armure à pas de loup.

    Sans crier « gare », j’enflamme le sol à ses pieds et le charge pour pousser de toute mes forces le type en armure contre le sol, profitant d’un moment où il aurait pu être déstabilisé par les flammes. J’espère aussi qu’il lâche son « chargement » et que le général s’en occupe pour moi, je n’ai pas envie d’avoir un boulet en plus sur les bras. Dans tous les cas, je profite de cet instant où j’ai l’avantage pour pointer ma claymore sur l’armure, le tenant à bonne distance mais aussi sous contrôle grâce aux flammes que je peux encore sortir, en attendant que d’autres militaires puissent m’aider à réguler tout ce bazar.

    cc cer le raiezumi :

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    Le Brasier


    Event n°2
    Ce n'est pas que ce n'est pas vexant... Mais au bout d'un moment, ça devient juste pénible ou vaguement insultant.
    Honnêtement, il avait fini par comprendre qu'il ne servait à rien de trop gesticuler ; mais cela ne voulait pas dire qu'il ne commençait pas sincèrement à en avoir marre. Se faire balader dans tous les sens était déjà bien insupportable, mais il pouvait difficilement en vouloir à la bleue qui, plus qu'autre chose, paraissait vouloir bien faire. Grommelant au départ, il finit par se résigner : ce serait plus rapide si il ne passait pas mille ans à protester.
    Fort heureusement, et de ce qu'ils observaient, Lykos était en vie. Abîmée, mais en vie. Une vision qui ne le laisse pas de marbre de par l'angoisse évidente qu'elle génère dans son ventre, réveillant un creux froid dans sa poitrine. Mais il ne se permit pas de s'approcher plus que ça : d'une part car il estimait qu'il n'avait pas à interrompre la réunion des deux femmes, et d'autre part car avait assez de jugeote pour comprendre que ce serait de mauvais goût. Évidemment, que la vision des conséquences lui déplaît. Évidemment, qu'une forme de regret lui monte dans la gorge. Mais sur l'instant, il ne sait pas quoi en penser ; et il estime que se lancer dans de grandes réflexions ne serait d'aucune utilité aussi.

    Ravalant son malaise, il pensa au départ à rester pour aider à l'aide de sa magie blanche, quitte à retirer le manteau et le masque le temps de son intervention. Il s'apprêtait d'ailleurs à le faire jusqu'à ce qu'une soigneuse ne le reprenne vivement, l'invitant à s'en aller de manière bien expéditive. Devant l'acidité et le mépris évident, il n'eut comme réaction que de lourdement lever les yeux au ciel sous son masque, assez peu réactif en soi. Ce genre de comportement était, de son point de vue, prévisible de la part des élysians ; de telle sorte qu'il ne vit même pas l'intérêt de répondre, puisqu'il ne cherchait pas à la convaincre.
    Oui oui maman, j'irais faire ma petite pénitence du soir en espérant que ça change quoi que ce soit par magie, c'est une excellente idée.

    Comprenant qu'il n'était pas le bienvenue (et il n'avait de toute façon plus grand chose à faire ici), il choisit de se détourner et de reprendre la route pour vérifier si quelques uns de ses camarades n'étaient pas en difficulté. Mais savoir que la golem avait retrouvé Lykos était une satisfaction suffisante. Ce serait au moins une bonne pensée dans son esprit pour ce soir, car la suite ne serait pas simple, il le savait.

    Le vague le prend toutefois par surprise ; peut-être un peu moins, toutefois, que la vision des élysians tentant de mettre le feu à l'arbre sacré. Couvrant son visage d'un bras par défaut, ce n'est qu'après quelques secondes qu'il se rend compte que la brume déferlant sur eux est inoffensive, si ce n'est pour les flammes en haut qui semblent s'être considérablement affaiblies. Lentement et avec méfiance, il finit par abaisser son bras, devenu muet. Silencieux, il ne bouge toujours pas.
    ... A-t-il toujours été aussi... ?
    Sa pensée ne se termine pas alors qu'il dévisage le tronc coloré. Il n'est pas sûr de vouloir une réponse. Et par ailleurs, il ne devrait pas perdre de temps maintenant : il y avait encore à faire.

    L'éclair fait office de signal. Redressant la tête, son regard se dirige instantanément vers le centre en ruines. Le cœur battant, immobile mais les yeux rivés sur la silhouette qui se présente et déclame maintenant, Natsume n'ose plus esquisser ni un geste, ni même parler. Les oreilles ouvertes, si rien de tout ce qu'il n'entend l'étonne, ses mains gantées se crispent malgré tout. La tension remonte vivement dans son corps. Le regard plus dur derrière son masque, des lueurs de mépris dans les yeux alors que Pilate se met à avouer, il ne peut toutefois pas refouler la violente vague de nausée qui remonte dans sa gorge et qui vient bousculer le bourdonnement froid et furieux dans sa poitrine.
    Bande d'ordures.
    Il le savait. Il le savait, mais l'entendre ainsi dit, avec une telle lâcheté, le fait bouillir de colère. Une amertume âcre qui dissipe temporairement la fatigue de la soirée, ou qui du moins l'affaiblit. Une amertume voilée de tristesse, surtout lorsqu'il écoute cellui qui aurait dû remplacer leur.e précédent.e anachorète. Aux yeux de Natsume, Aliès aurait été idéal.e ; et il regrettait amèrement le fait de ne pas avoir pu participer à sa nomination. Ses dons en magie élémentaire étaient aussi impressionnants que sa capacité à rassembler les foules. Si seulement son temps était venu... Mais il ne viendrait pas. Au moins, le moine admirait sa capacité à abandonner ce qui aurait dû être un chemin tout tracé pour ellui afin de poursuivre une vérité désagréable et qui lui vaudrait sûrement de passer sa vie en fugitif.ve.

    Du regret et de l'amertume en gorge, le magimorphe ne fait qu'observer la scène sans un mot, son regard partant de temps à autre sur les silhouettes des élysians observant tout cela. Si les réactions de ses camarades éossien.ne.s ne le surprennent pas mais le rassurent simplement, celles des altissien.ne.s et des caldissien.ne.s l'interrogent. En toute honnêteté, il n'attend rien d'eux : et même en voyant certains portant leurs mains à leurs poitrines...
    … Non. Quand viendra le moment d'agir, ils ne le feront pas. Je ne peux pas... Je ne peux pas croire qu'ils nous aideront. Pourquoi est-ce qu'ils le feraient... ?
    Un cynisme qu'il tentait jusque là de refouler, mais qu'il ne juge que plus évident au fur et à mesure que les secondes passaient. Il ne porte pas vraiment d'espoir, au contraire de son camarade, dans l'aide des élysians. Sans se l'avouer, il estime qu'ils devraient même se méfier des mains tendues trop vite. Mais il ne préfère pas le dire à haute-voix.

    Mais bien vite, alors qu'Aliès disparaît, les soldats semblent pris par l'urgence. Rien d'étonnant, pense-t-il avec une amertume acide, de la part de personnes qui ne savent qu'obéir. Ils s'agitent. Ils semblent à la fois déterminés à rattraper Pilate avant qu'il n'en dise plus, et à la fois déterminés à rattraper les derniers éclaireurs aux alentours. Le bruit reprend. Les ombres filent et défilent devant son regard alerte ; il ne devrait pas rester là. Pas maintenant qu'ils avaient une véritable raison de s'inquiéter de leur présence. Saisissant une corniche où se soulever, il se dit qu'il pouvait encore  traverser quelques rues le temps de trouver un tunnel par où s'échapper ; il faudrait faire vite, mais c'était une solution envisageable, tant qu'il ne perdait pas trop de temps. Mais malgré tout...
    Debout sur un des toits, il prit tout de même le temps d'arrêter son regard sur la golem et sur son amie, la voix plus douce.

    « Bonne journée à toi, et... Je suis vraiment désolé. Fais attention sur le chemin du ret-. »

    Une sensation le prend de court. Il ne l'identifie pas vraiment au premier abord ; elle est tellement inconnue et subite qu'il ne pourrait de toute façon pas le faire. Mais il n'est pas difficile de savoir d'où exactement part la douleur : comme un éclair fulgurant, elle lui brûle les côtes. Ses yeux s'abaissent. La flèche est encastrée dans son corps.

    « … tour ? »

    Sa vision se floute. Ses pieds tanguent. Vive et glaciale, la douleur le déboussole au même moment où il peut entendre des cris signaler qu'il a été touché ; ce ne sont, sur l'instant, que des bruits parasites à son ouïe. Un bourdonnement aigue envahit ses oreilles. Et lorsque ses jambes s'entremêlent, la chute est immédiate. Son corps dégringole le long de l'arrière du toit, avant de finir par tomber lourdement au sol, dans un bruit sourd.
    À terre, la respiration lente et rapide en même temps, son regard se pose sur la flèche à ses côtes. Sa main tremblante se pose sur le sang qui commence à en entourer la plaie ; comme si, en somme, il avait du mal à le réaliser. Au loin, ou près, il ne le sait plus vraiment, il peut entendre des voix pressantes. Mais accolé au mur, sur l'instant, ses tentatives de se relever ne résultent qu'en une chute plus rapide que la précédente.
    C'est... Très mauvais. Vraiment... Vraiment pas bon.

    ft. Tout le monde
    1er juillet 1001



    Résumé pouet :

    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      Eh beh. Le petit truc des personnes qui avait crié de mettre le feu à l’arbre semblait avoir fonctionné. Une brume qu’Ayako avait tenté de souffler pour enlever avait calmé les flammes. Elle fronce les sourcils et regarde Yggdrasil, soudainement intéressée par les pouvoirs de cet arbre.

      Mais bon.

      Avant que le Centre s’effondre complètement, ses hommes ressortent avec plein de beaux trucs chers. La rose fait un sourire mesquin avant de marcher vers ces derniers.

        « Bon travail tout le monde, allez on rentre. »


      Elle se met en route vers la sortie de la ville-haute, suivie de ses hommes qui sont assez fiers de leur coup. Ça allait bien se revendre tout ça. Et puis y’a un éclair et la criminelle se retourne vers la personne qui parle d’exécution et de trucs comme ça. Boh, rien d’important. Et encore mieux, pendant que toute l’attention est sur lui et son discours, ils peuvent filer en douce.

      Sauf que quelques uns de ses gars et filles semblent vraiment intéressés par ce qu’il dit. Fallait leur rappeler, hein, qui mène la danse ici. Petite claque derrière la tête alors que, d’un regard sévère, elle leur dit d’avancer.

        « Allez, pas de temps à perdre, on se bouge. »


      Et c’est comme ça qu’Ayako s’est enrichie de cette nuit chaotique, sans même rencontrer sa femme qui était, très probablement, en train de soigner les blessés en ce moment même.

      résumé :


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      Essoufflée par la soirée qu’elle avait, Basmath regarde, un peu nerveuse, Yggdrasil qui décide de déferler une brume partout dans la ville haute. Une brume qui, au départ, avait l’air presque menaçante, mais après quelques secondes, la louve-garou se rend compte qu’au contraire, elle avait vu juste. L’arbre c’était occupé de ses flammes qui n’étaient déjà pas naturelles.

      Basmath passe une main dans ses cheveux sales, pleins de sueur et de suie, soupirant longuement. Est-ce que tout était fini ? Non, bien sûr que non. Un peu après, un éclair qui attire l’attention de la soldate. Et un discours. Un long discours qui l’enrage. Si elle avait été là, si elle avait pu arrêter l’exécution… Elle aurait perdu son grade, peut-être mise en prison pour trahison, mais c’était dans son âme. Protéger les autres, détruire l’injustice, peu importe le prix.

      Alors quand cette ordure fut lancée par terre, la jeune femme ne bouge pas d’un poil. Elle est loin, déjà, mais elle n’a surtout pas envie d’aider une telle personne. Et puis son regard rouge se pose sur une armure qu’elle avait vue auparavant. L’homme qui l’avait aidée à sauver les enfants dans la maison enflammée. C’est lui qui allait s’en occuper ? Alors….

      Mais la matte serre les dents quand elle entend ce que son supérieur dit. Mettre l’homme à l’abris. Oui, c’était surement la bonne chose à faire. Est-ce Basmath voulait le faire ? Non, pas après ce qu’elle avait entendu. Alors comme de fait, étant assez loin pour ne pas se faire voir par le général, la soldate se dirige dans le sens opposé. Là ou… Judith et l’autre homme se trouvaient encore.

      Ses ordres avaient été de mettre les civils en sécurité et Judith restait une civile pour elle. Invocation ou non.

        « Allez, Jud, faut aller te reposer. J’vais t’accompagner. »


      Sa voix est tendue, mais intérieurement, Basmath bouille de rage envers cette situation qui aurait tellement pu être évitée…

      résumé :


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      Oh Aïth… Si Lykos ne pleurait pas déjà, entendre que la golem avait parcouru l’enfer pour la retrouver, ça lui faisait tellement chaud au cœur. Et la nymphe, elle était juste contente de la retrouver. Elle ferme les paupières quelques secondes, quand Aïthria lui embrasse le front. Elle voudrait tant lui rendre, mais en vrai, tout lui fait trop mal. Bouger ça brûle.

      Quand la bleue la soulève, Lykos prend une grande respiration, se mordant la lèvre inférieure. Aïthria est tellement douce et fait tellement attention, elle se sentirait mal si elle savait que bouger lui faisait mal. Mais la blanche, elle veut être là, dans les bras de son amour qui la protège. Personne d’autre ne pourrait la rassurer comme elle.

      Et la nymphe de glace, elle s’accroche comme elle peut à Aïthria, se blottissant comme elle pouvait contre la golem. Les larmes n’arrêtaient pas de couler, elle voulait juste rentrer le plus vite possible. Quand son amour remercie la « madame blanche » et « Monsieur grande queue », Lykos ne peut s’empêcher de faire un sourire. Si elle n’était pas dans un si mauvais état, elle en aurait fait des blagues.

      Tout de même, la jeune femme tourne la tête vers ce duo étrange et hoche la tête très légèrement.

        « M-merci… »


      Petite voix à peine audible, horriblement épuisée. Lykos ferme les yeux, contre la golem, s’accrochant à ses vêtements faiblement pour essayer de faire passer la douleur de ses brulures.

      résumé :



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    ft. Yggdrasil [Juillet 1001]


    Le Brasier

    « Time, curious time, gave me no compasses, gave me no signs, were there clues I didn't see? »


    Je dois retrouver Alyss, je dois retrouver Alyss...

    Quatre mots simples qui tournent en boucle dans sa tête depuis presque une heure déjà. Quand elle a appris l'effondrement du Centre de Commandement, Lysia était tout naturellement à sa taverne en train de servir les rares clients qui ne profitaient pas de la soirée et du relâchement des gardes pour se livrer à des activités plus téméraires. Alyss était conviée au gala diplomatique qui devait avoir lieu ce soir pour consolider les liens entre Altissia et Caldissia. Une activité bien prise de tête que la vampire était ravie de pouvoir éviter, étant non seulement de naissance peu flatteuse mais aussi complètement cachée au monde en ce qui concernait sa relation avec Alyss. Si les deux jeunes femmes avaient officialisé leur couple, Lysia aurait peut-être été obligée de l'accompagner au gala. Un désastre pour son anxiété et son manque d'intérêt pour la vie de noble. Au départ, c'était donc une bonne chose. Mais maintenant qu'elle sait que la Ville-Haute est en proie aux flammes, elle regrette de ne pas être aux côtés de sa dulcinée pour la secourir ou au moins savoir si elle va bien. Ne pas savoir, actuellement, c'est le pire.

    Pourtant Lysia se sait suffisamment vulnérable au feu pour ne pas plonger tête la première dans le danger. C'est peut-être une réaction lâche, mais elle ne sera pas non plus de grande utilité à Alyss si elle se blesse. Heureusement, à l'annonce de la Ville-Haute en feu, les derniers clients de la taverne s'enfuient pour aller observer l'événement, laissant à la rouquine la possibilité de fermer sa taverne sans encombre. Elle a ensuite le temps de se rendre jusqu'à la partie la plus riche de la Cité, avec toujours le nom d'Alyss en bouche. Sur le moment, elle ne pense même pas à leur propre maison susceptible d'être dévorée par les flammes si l'incendie se propage jusque là. Mais une de ses colocataires étant une nymphe d'eau, elle ne se fait pas trop de souci pour sa résidence. Pour le moment, elle doit se concentrer sur Alyss.

    C'est étrange comme des situations prônes à la panique peuvent avoir l'effet inverse sur certaines personnes. Alors qu'elle déambule dans les rues d'Yggdrasil, Lysia se sent étonnement calme. Pas une seule seconde elle n'envisage la perte de celle qui partage sa vie. Peut-être parce que la pensée lui paraît trop impossible pour avoir une telle ampleur. Si Lysia devait perdre Alyss, elle ne s'en remettrait pas. Alors elle préfère ne pas l'imaginer. En se mouvant à travers les curieux elle comprend que l'incendie n'a rien de naturel et qu'il est le fait d'Éclaireurs Éossiens qui ont - enfin - décidé de se rebeller. La vampire ne peut vraiment pas leur en vouloir, au contraire elle trouve leur attaque largement fondée. Ils auraient peut-être pu éviter de brûler la Ville-Haute toute entière, mais si c'est ce qui doit être fait pour qu'ils puissent obtenir des droits... enfin, c'est peut-être un discours qui risque de changer si Alyss se retrouve blessée. Politiques ou amour, la frontière est fine entre ce qui est acceptable ou non.

    Lysia atteint la Ville-Haute au même moment où l'arbre sacré se met à déverser sa poudre colorée, baignant la Cité dans une sorte d'ambiance magique irréelle. Il faut un temps à la vampire pour qu'elle comprenne que cette barrière magique a pour but d'étouffer les flammes et de les rendre plus dociles. Un phénomène qui a de quoi la soulager, puisqu'elle continue de s'enfoncer dans les bâtiments en ruines, toujours à la recherche d'Alyss, ne se souciant plus vraiment du feu qui crépite autour d'elle. Un sentiment d'urgence commence à la saisir. Elle peut voir au loin le Centre de Commandement qui s'effondre sur lui-même. Si l'Elfe est encore à l'intérieur...

    Son attention est rapidement captée par l'Éclaireur qui surgit sur le toit du Centre de Commandement. Comme tous les habitants autour d'elle, elle s'arrête pour écouter ce qu'il a à dire. Ce n'est pas le meilleur moment et l'inquiétude concernant sa bien-aimée commence à la paniquer sérieusement, mais elle veut savoir ce que l'Éclaireur manigance. Il tient le diplomate que Lysia ne reconnaît pas si fort qu'elle a mal pour lui. Mais de là où elle est, elle ne peut pas l'aider. Et elle se rend compte rapidement qu'elle n'en a pas envie. Elle sait depuis longtemps que les gouvernements sont corrompus et sont injustes envers les Éossiens. Ce soir, c'est à eux d'obtenir une victoire. La révélation qui suit ne fait que renforcer ce sentiment : bien évidemment elle n'a jamais cru une seule seconde qu'Erys était responsable de l'empoisonnement des deux anciens souverains, mais elle pensait au moins que du poison avait été versé dans leur coupe. Maintenant, même cet aspect est remis en cause. Jusqu'où les gouvernements Alitissiens et Caldissiens sont prêts à aller pour asservir les Éossiens ? La vampire a envie de vomir. Déjà dans sa tête elle met en place un plan pour accueillir les résistants dans sa taverne si nécessaire.

    Un bruit sourd l'empêche de parfaire son plan, la ramenant à la réalité. Pour l'instant, il faut retrouver Alyss. Mais rapidement une odeur âcre vient la prendre au nez, une odeur qu'elle reconnaîtrait entre mille. Celle du sang, bien évidemment. Sa seule source de nourriture, son élixir de vie. Elle aurait dû penser qu'en venant à la Ville-Haute, il y aurait des blessés. Et qui dit blessés, dit sang. Mais cette odeur est particulièrement forte si bien que Lysia sent ses crocs s'enfoncer dans ses gencives. Elle est certaine d'avoir les pupilles dilatées. Heureusement, elle s'est sustentée juste avant de venir. Si ça avait été une de ses journées où elle avait refusé de s'alimenter... ses pas la conduisent rapidement à l'arrière d'une ruelle et quelques secondes suffisent à discerner un corps étalé sur le sol. Elle reconnaît avec stupeur le manteau et le masque d'un Éclaireur et aussitôt son devoir reprend le dessus. Elle ne peut pas laisser un Éclaireur dans une telle condition, et elle ne peut pas risquer que les autorités le retrouvent et l'enferment. La vampire doit se faire violence pour taire les tremblements de son corps qui lui intiment de prendre son dîner. Elle repère aisément dans la foule qui passe à côté de l'Éclaireur sans se soucier de lui une femme qui soigne d'autres blessés.

    « Eh, vous là, vous êtes une soigneuse non ? Vous pouvez venir vous occuper de ce jeune homme un instant ? Il saigne. »

    Son ton est sans appel. Entre l'odeur du sang, la peur de ne pas retrouver Alyss et celle de ne pas pouvoir mettre l'Éclaireur à l'abris à temps, Lysia commence à perdre patience. Elle n'a ni talent de soigneuse, ni magie pour permettre aux flammes de disparaître complètement et elle se sent inutile, impuissante. Si en plus on lui met des litres de sang sous le nez... la rouquine tente de se focaliser sur le jeune homme et essaie de lui murmurer des mots rassurants, mais seul un « ça va aller » peu convainquant parvient à franchir ses lèvres. Alors qu'ils attendent que la soigneuse daigne arriver, le masque de l'Éclaireur glisse, dévoilant son visage. Lysia s'empresse de lui remettre pour ne pas le compromettre, mais elle a suffisamment de temps pour apercevoir les traits de celui qui se cache derrière le masque.

    « Natsume ?! »

    Lysia n'est pas tant surprise de découvrir que son ami Éossien est Éclaireur. Les deux n'ont jamais pris le temps de vraiment parler politique mais ce n'est pas quelque chose qui l'étonne. Natsume a mal vécu la mort d'Erys, à raison, et elle ne peut même pas imaginer le quart de la haine qu'il doit nourrir pour les Caldissiens et Altissiens. Si elle n'avait pas autant envie de manger elle aurait certainement poursuivi la conversation, mais c'est une discussion qui devra attendre à plus tard. Si la soigneuse, ou n'importe qui, pouvait se dépêcher pour venir mettre un terme à l'écoulement de sang...

    résumé :


    more_horiz
    Ah bah heh, ils ont presque tardés à le rattraper messieurs-dames les soldats. Enfin, "les", plutôt "le" et pas n'importe quel "le". Le général de tout à l'heure, qui se retrouve devant lui. Cette fois il a son arme bien en main. La situation se serait présentée quelques minutes plus tôt, il aurait clairement laissé tomber le Pilate pour s'occuper de lui. Mais, une fois encore, tuer attendra un autre jour. Il ne s'arrête pas, il va juste, lui rentrer deda-AH SUPER CA CONTINUE.

    Un espèce de gros truc massif est rentré en collision avec son dos. Il peut entendre le diplomate entrain de gigoter et faire le brouhaha que n'importe quel civil ferait dans la même situation. Ca faisait un bon bout de temps qu'il s'était pas prit un truc pareil. C'est assez pour qu'il perde presque l'équilibre. Son genou s'écrase sur le sol mais l'autre jambe tient le coup, et quant à lui, une petit grognement sur le coup. Ses yeux peuvent enfin voir le sol et...oh c'était ça les brûlures depuis quelques secondes. Cool the floor is lava les flammes juste sous ses pieds. Bon bah heureusement qu'il a une armure et un exosquelette. Le feu a du mal à prendre sur lui, Pilate par contre... Il a un manche qui commence à prendre feu et Conan peut le sentir gigoter pour tenter d'éteindre la flamme. Va peut-être falloir lui dire qu'une flamme magique ça s'éteint pas aussi facilement. Bon pas le temps de se retourner pour savoir qui ou quoi l'a poussé. Il aussi un bon pointu dans le dos. Il relève la tête et voit le général qui s'est transformé en eau. Bon bah le feu ça brûle mais l'eau ça mouille.

    Une grosse inspiration et, d'un coup, le Solo se relève dans un grand élan, fonce sur le nymphe tout en eau et lui passe au travers. Allez hop, on reprends la course et le feu a fait plouf, et accessoirement Pilate s'enflamme alors qu'il est éteint. Il ne s'arrête pas, ne se retourne pas...maaaais se permet quand même un petit:

    Va falloir faire 20kg de plus les gars. Des familles.

    Et quitte tout de suite la rue. Le général et les autres doivent le poursuivre dans les rues, alors il vogue de ruelles en ruelles, changeant souvent de direction sans pour autant perdre son point d'arrivée. En parlant d'arrivée, le seul moyen à pied, ce serait passer par une des sorties vers les autres quartiers, donc les marches, donc là où c'est peuplé donc impossible de sortir à pied. Ouai à pied, à la nage par contre... La ville-haute est surélevée par rapport au reste. S'il arrive à attendre la limite du quartier, et sauter dans le courant, hop il sera sortit et aura une longueur d'avance. Le seul hic, c'est que lui peut y survivre, Pilate par contre... Il verra sur place. En attendant faut pas trainer, ça continue de le traquer derrière.

    Résumé :

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    Le Brasier


    Avec
    Du monde



                

    Gros dawa dans la ville haute

    /!/ CW : petit averto violence physique sur la fin du post /!/

    La panique quitte petit à petit la grenouille. Quelque chose lea rassure, depuis qu’Yggdrasil s’est mis à briller. Raol a l’impression d’avoir retrouvé le contrôle et ses forces. Même si sa cheville lea fait encore boitiller et que sa crise d’il y a quelques minutes ne lea rassure guère, au moins, l’animorphe peut essayer de faire quelque chose. Probablement que ses idées donnent l’impression, de l’extérieur, qu’iel ne prend pas la situation au sérieux. Mais ce n’était pas le cas, Roal pensait sincèrement, de son point de vue de civil.e qui débarque et de batracien qui a tendance à être à côté de la plaque. Gabryel avait l’air de dire que cette histoire de se faire balader comme un blob semblait une bonne idée, mais il est vrai que l’incendie ne semblait plus s’étendre. En fait, les gens avaient pris de nouvelles initiatives dont la grenouille ne comprit pas tout de suite le fondement logique. Iel faillit se mettre à gueuler pour protester quand les gens se mirent à jeter des objets enflammés dans la direction de l’arbre. Mais il s’avérait que l’objectif n’était que de faire se manifester à nouveau les pouvoirs d’Yggdrasil. Chose qui finit par arriver car l’arbre se mit à dégager de nouvelles ondes aux couleurs apaisantes, qui envahirent toute la cité.

    Sous le coup de l’émerveillement, une fois de plus, Raol s’arrêta de penser et sentit de nouveau ces frissons singuliers envahir son échine.

    Encore cette sensation étrange… comme si un truc parcourait mes veines. C’est surement… euh… l’émotion. Oui.

    L’aura d’Yggdrasil avait envahi les rues et commençait à se dissiper. Les flammes perdaient encore en puissance et lea Zeteki commençait à se sentir moins en alerte. Cependant, son idée de manipulation d’eau ne semblait effectivement plus très utile. Une partie d’ellui fut un peu ennuyée, car iel avait envie, pour une fois, de faire un truc un peu utile pour les autres. Devant le refus de Gabryel, la grenouille se rapella surtout à qui iel s’adressait.

    Il a probablement des choses à faire avec l’autre, là, le… Enomachin. Des trucs de militaires, quoi. Probablement des saloperies, d’ailleurs. Hmph.

    S’iel était d’humeur, Raol les retiendrait en disant des saloperies pour que les éclaireurs encore dans le coin aient moins de chance de se faire repérer. Le problème, c’est que justement, niveau ambiance, tout se refroidit d’un coup dès qu’un éclair raya le ciel pour s’abattre sur le centre de commandement qui s’éffrondra alors sur lui-même.

    Pff. Il était moche ce bâtiment de toute manière. Ça leur apprendra à construire chez les autres sans demander. Peuh !

    Mais, le moment n’était pas au sel… enfin, si, il l’était carrèment, vu qu’une silhouette encore plus remontée que la grenouille venait de se montrer sur les décombres.

    … Aliès ? C’est ellui ! Est-ce que… est-ce qu’iel est derrière l’attaque des Eclaireurs ?

    Raol ne s’attendait pas à voir l’animorphe cerf se montrer ce soir. A vrai dire, iel semblait avoir été très affecté de la mort d’Erys Dalma… Alies n’avait pas peur de montrer ses bois et son visage à tout  le monde ce soir. Iel réclamait des vérités et la justice, dans des propos qui ne purent que résonner fort chez lea grenouille xenophobe. Cervus avait des choses à révéler ce soir, par le biais d’un otage qu’il avait récupéré on ne sait où.

    Tout au long de l’échange qui se produit alors devant des centaines d’yeux, Raol crut qu’à force de ses serrer sur eux-même, les poings allaient se briser, ses ongles allaient transpercer ses paumes. Des tremblements de colère l’envahirent à nouveau.

    Evidemment… je le savais, que ce n’était qu’un coup monté et que… que ce sont tous les mêmes, une fois de plus.

    Iel recula d’un pas pour s’éloigner de Gabryel et de Samaël. Son regard glissa brièvement sur le visage du caldissien qui ne semblait pas feindre la surprise. Il avait l’air réellement choqué d’apprendre que l’empoisonnement de son souverain et l’exécution d’Erys Dalma n’étaient que des mascarades servant à assoir le pouvoir caldissien et altissien sur les natif.ve.s. Si Raol se sentit un tout petit peu rassurée que Gabryel semble à ce point tomber des nues, iel avait envie de vomir et de hurler.

    Je ne savais. Je… je n’ai pas arrêté de dire qu’iels n’avaient jamais eu d’autres objectifs que de nous garder dociles comme des animaux. J’avais raison. Nous n’avons jamais…

    « Ordures. Tous autant que vous êtes. »

    Ses mots avaient été marmonnés assez fort pour que les personnes les plus proches puissent les entendre. Même les deux militaires à ses côtés, iel les mettait dans ce manier. Car ils étaient complices. Ils avaient obéï aux ordres sans discuter. Evidemment, la vérité n’était peut-être pas si simple, mais Raol s’en moquait éperdument.

    Comme les autres eossien.ne.s présentes, la grenouille porta le poing sur sa poitrine avant qu’Aliès ne disparaisse. Iel se recueillit l’espace d’un instant, priant pour Erys, pour ses concitoyen.ne.s qui avaient été violenté.e.s, peut-être tué.e.s aussi, pour satisfaire quelques elysians avides de pouvoir.

    Aliès venait de disparaitre dans un nouvel éclair et avait laissé tomber son chargement. Raol souhaitait que ce « Pilate » subisse à son tour ce que les eossien.ne.s avaient subi à cause des manigances de ses pairs. Poings toujours crispés, iel avait bien envie d’aller l’étrangler ellui-même, mais ce fut à cet instant que Gabryel se tourna vers lea Zeteki.

    …Quoi. Pourquoi il me regarde comme ça, lui ?! Qu’est-ce qu’il veut ?! Chouiner, encore ?!

    Raol recula d’un pas, fixant durement le général qui semblait au bout de sa vie. Iel avait vu Gabryel jouer la comédie un certain nombre de fois. Et ce soir, il n’avait pas l’air de jouer et après avoir parlé de mettre en sécurité Pilate, il présenta des excuses à son ami.e eossien.ne qui ne put que grimacer et cracher sur le côté, le regard farouche. Iel ne pensait pas s’enflammer si vite, mais la préoccupation du général à son égard fut la goutte de trop.

    Pourquoi est-ce qu’il fait ça ?! Pourquoi prétend-il que… que… ! Je ne sais pas… il… il n’est pas le même que lorsque je l’ai rencontré. Je veux croire qu’il a fini par entendre raison, qu’il n’est pas si stupide, mais… mais je ne peux pas lui laisser cette chance. Pas ce soir.

    « Tu sais ce que j’en ai à foutre, de tes excuses ?! Ça s’est passé sous ton nez, et t’as même pas été foutu de faire quoi que ce soit ?! T’aurais pu empêcher ça !! »

    Non, je n’en sais rien. Visiblement, personne n’en savait rien. Peut-être que les coupables sont ailleurs. Peut-être que…

    Iel ne comprenait plus rien. Iel voulait partir en courant. Ses yeux lui semblaient humides, iel tremblait de confusion et de frustration.

    Faire attention à moi… à quoi ça sert, de toute manière ? Qu’est-ce qui me dit que maintenant qu’on en sait trop, ils ne vont pas juste venir tous nous tuer dans notre sommeil ?!

    La nausée était devenu trop forte pour penser droit. Raol jeta un dernier regard à Gabryel, ouvrit la bouche pour essayer de lui dire quelque chose.


    Va te faire foutre.

    Fais attention à toi aussi.

    Ne me tue pas.

    Ne crève pas.

    Empêche-les de nous tuer tous.tes.

    Rendez-nous Erys.

    Rendez-nous notre liberté et notre cité.


    Sa bouche se referma et iel se détourna rapidement pour s’éloigner en boitillant de manière bien pathétique. Raol essuya plusieurs fois ses yeux d’où coulaient des larmes de rage sur son chemin, bien décidé à regarder les quartiers eossiens pour raconter tout ce qu’iel avait vu à celleux qui ne savaient pas encore. Sa cheville s’échauffait et recommençait à lancer mais la grenouille ravalait toute sorte de douleur physique ou émotionnelle en bloc. Ce n’était pas le moment.

    Lea Zeteki ne progressait pas très vite. Il y avait de moins en moins de monde dans les rues. Les militaires s’affairaient à éteindre les flammes comme tout le monde ou à retrouver Pilate au plus vite. Avant que quelqu’un ne le tue, probablement. Sourd à toute espèce de sollicitation, Raol continua son chemin, s’appuyant parfois à un mur le temps que la douleur saisissant sa cheville ne s’atténue. La rage et l’adrénaline aidaient, toutefois, à progresser plus vite. Mais c’était sans compter sur un cri, un prénom familier qui fut crié depuis quelques mètres plus loin.

    …Natsume ? Quoi ?

    Son regard suivi les cris et tomba sur une silhouette familière tombant sur le sol. Encore cette queue écailleuse et cette fois, le visage du Shimomura fut révélé tandis qu’une jeune femme venait de s’affairer à son chevet en appelant son prénom, remarquant la flèche qui s’était, logée dans la silhouette frêle du magimorphe. Raol se figea.

    Non. C’est pas possible. Non, non. NON.
    NON.

    Son cœur lui fit mal et sa colère lea possèda, lea paralysa plus fort que jamais. Son regard se détourna à temps vers un toit, là où une silhouette venait de se dissoudre, comme si elle fuyait quelque chose.

    …Ce sale… !

    S’appuyant au maximum sur son pied intact, Raol sauta sur un baril puis rejoint le toit au plus vite. De nouveau envahi par une haine vindicative, la grenouille dorée repéra rapidement le fugutif de l’autre côté du toit. Ce dernier ne s’attendait pas à être vu et tenta de trouver un échappatoire. La grenouille n’eut qu’un petit bond à faire pour l’atteindre et l’entrainer au sol apprès avoir atterrit sur lui sans le moindre ménagement.

    Sur le moment, Raol était tellement sûr.e de son coup qu’iel ne calcula même pas que le fugitif n’avait aucune arme, aucun moyen pour se défendre, ni la carrure d’un militaire. La colère l’aveuglait, tandis qu’iel glissait ses doigts autour de la gorge de l’homme et s’aprêtait à régurgiter son poison.

    « Espèce de fils de chacal ! Je vais te… je vais… !! »

    L’inconnu paniqua sous la grenouille complètement aveuglée par la confusion et la rage, parvenant tout de même à articuler quelques mots.

    « P-pitié ! Je n’ai rien… ce n’est pas moi ! »
    « C’est ce qu’ils disent tous ! Vous êtes tous les mêmes… ce n’est jamais votre faute ! »


    Iel se mit à serrer plus fort.

    « N-non je… mes enfants… mes enfants m’attendent. »

    Raol écarquilla les yeux et s’arrêta brusquement. Tout sembla s’arrêter. Les yeux de son vis-à-vis ne mentaient pas. Il était innocent. Ce n’était pas lui qui avait bléssé Natsume. C’était… un type qui était au mauvais endroit, à un mauvais moment. Et s’il n’avait rien dit, Raol aurait peut-être mis fin aux jours d’une autre personne, sans raisons valable.

    N-non… je… je ne suis pas… je ne suis pas un.e meutrier.e… c’est… c’est eux… c’est ces envahisseurs qui… ces milles ans qui… qui m’ont changé… qui font que je… je ne veux pas mourir. je dois nous—me protéger.

    « Je… je… non.. »

    Iel avait sauté sur ses pieds. Ses pensées s’embrouillèrent encore plus. Ses pensées n’étaient plus qu’un infame nœud douloureux qui pulsait dans ses tempes.

    Je suis… je suis un monstre. Je ne vaux pas mieux que...

    Raol s’enfuit sans demander son reste, incapable de se rendre plus utile dans la ville haute. Iel était empli.e de remords à l’idée de ne pas savoir ce qui allait se passer pour Natsume, mais n’importe qui sera mieux qu’ellui pour l’aider.. ou pour aider Yggdrasil.


    Résumay :

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    Le gala diplomatique avait commencé depuis de longues heures, et le temps commençait à s’allonger, la nuit était tombée mais les lumières régnant dans la pièce étaient toujours aussi vives, éclairant les visages concentrés des figures de la ville. Tous étaient présents, tenus de se présenter à ce gala, regroupant la reine et l’empereur, les militaires, les diplomates, les hauts gradés, ainsi que les plus grandes familles d’Yggdrasil. Alyss se tenait, droite, la tête haute et son regard d’ambre voletant vers les personnes prenant la parole. La jeune femme avait été conviée à l’événement quelques semaines auparavant, en effet, elle faisait elle aussi partie des figures représentant le commandement de la ville. En tant que capitaine de la garde Caldissienne, elle se tenait entourée d’autres militaires, mais elle représentait également, bien qu’elle se le répugne au plus profond d’elle même, sa famille. Elle portait malgré elle le nom d’Elvyara, cette haute et noble famille de Caldissia avait également sa place dans ce gala.

    Toutefois, elle avait choisie de prendre sa place auprès des militaires, et non auprès de ses parents, qu’elle avait aperçu, se tenant froidement au milieu d’autres familles caldissiennes. Mais leur simple vue répugnait la jeune femme. Elle pouvait sans doute paraître étrange aux yeux des autres, mais elle avait pourtant choisie de ne pas porter son armure ce soir là, bien qu’elle se tienne au milieu des autres ayant revêtu leur plus belle tenue d’armes. En effet, sa présence n’avait pas été demandée afin d’assurer la protection et la garde des souverains, pas ce soir là. Ainsi, la jeune femme se tenait debout, ses longs cheveux auburn rassemblés dans une coiffure complexe, tombant sur ses épaules. Une robe longue et légère recouvrait son corps pâle, son bleu profond renforçant l’éclat presque irréel de sa peau immaculée.

    Alyss tentait de rester concentrée, mais ses pensées commençaient à papillonner, à chercher désespérément de s’enfuir de cette pièce où la tension était clairement palpable. Mais, la soirée serait sans doute encore bien longue, bien trop, et elle ne rentrerait que tard dans sa demeure, où elle pourrait enfin se reposer. La jeune femme laissait échapper un soupir discret lors qu’un violent tremblement secoua alors la pièce. Des cris fusèrent dans l’assemblée, toutes les âmes endormies se révélèrent d’un coup et l’agitation explosa dès que le mot « feu » se fit entendre. Dès alors, la fumée  se fit sentir amenant avec elle, la terrible vérité, le centre était en flamme. Ils étaient tous coincés ici, ils devaient s’enfuir. La jeune femme se releva sans attendre, oubliant presque la peur naturelle qui lui pesait. Elle devait aider toutes ces personnes à s’enfuir, il le fallait. Du coin de l’oeil, elle aperçut Gabryel qui aidait les souverains. Bien, Alyss se dirigea alors pour tenter de diriger des personnes vers la sortie.

    Tout se passait si vite, l’affolement avait bientôt pris la place de la raison, des cris fusaient tout autour d’elle, renforcé par l’annonce criminelle des responsables de cet incendie. Des hommes tombaient à terre tandis que d’autres s’enfuyaient sans s’en soucier. Tous semblaient possédé par un instinct de survie personnel, au détriment de la survie des autres. Respirant rapidement, la jeune femme courrait partout dans la pièce, la fumée devenait pesante, causant de violente quintes de toux à l’Elfe. Les flammes rentraient elles aussi, mais il restait toujours tant de monde. La capitaine ne semblait presque plus entendre les exclamations de peur autour d’elle, la tête tournée par cette odeur acre toujours plus présente.

    Petit à petit, la pièce se vidait alors que le feu s’imposait toujours plus, la jeune femme voulut enfin sortir, elle deviendrait prisonnière des flammes si elle ne le faisait pas vite. Alors qu’elle allait traverser la porte, un horrible doute lui pressa le coeur, elle n’avait pas regardé, s’il restait des gens, coincés dans le fond de la salle. Avec un regard horrifié vers les flammes, Alyss se retourna alors et courrut  aussi vite qu’elle pouvait, toussant toujours plus, vers le fond de la salle. Elle poussa un soupir de soulagement, il n’y avait plus personne, elle se retournait lorsque qu’une poutre enflammée s’effondra alors sur elle. L’Elfe poussa alors un cri déchirant, tombant face contre terre, son torse coincé sous cette poutre. La douleur était violente, elle enflammait chaque nerf de la jeune femme, elle ne savait même plus reconnaître la localisation de cette sensation si sauvage. Avec horreur, elle vit le feu embraser sa robe et avec une souffrance intolérable, elle le sentit pénétrer sa chair. Des hurlements inhumains sortait de sa bouche tordue de douleur, elle poussait, elle essayait de se libérer de cette poutre qui la menait vers la mort. Elle ne voulait pas mourir, la peur lui broyait le ventre, ses yeux baignés de larmes étaient écarquillés vers les terribles lumières éclatantes. Dans ces couleurs flamboyantes et meurtrières, elle reconnut presque une teinte familière. Lysia. Ses cheveux. Ils étaient si beaux, ils rappelaient presque le feu.

    Elle devait la retrouver, elle devait se battre pour elle. Avec les dernières forces qui restaient à l’Elfe meurtrie, elle repoussa lentement la poutre en hurlant des douleurs infligées par le feu léchant son corps. La capitaine laissa alors retomber violemment la pièce enflammée de bois et se releva. A peine debout, elle retomba à terre, ses souffrances étaient trop grandes, les flammes avaient atteints sa chevelure, son cou, son visage. Perdant toute raison, se relevant et courant follement vers la sortir, uniquement animée par ce sentiment si animal de vouloir rester en vie, l’Elfe frappait son corps de ses mains voulant à tous prix faire cesser ses souffrances. Les flammes s’éteignèrent enfin, laissant son corps à vif, les lambeaux de sa robe recouvraient encore le corps de la jeune femme. Sa course folle continuait dans le bâtiment désert, la fumée emplissant ses poumons, ses yeux ambrés se fixaient sur une seule image, la femme qu’elle aimait. Des sanglots effrénés avaient pris le contrôle de son corps, elle voulait voir Lysia, c’était tout ce qui lui importait, elle voulait lui dire qu’elle l’aimait, que c’était la femme de sa vie. Elle voulait se blottir dans ses bras et y rester pour l’éternité. Elle voulait quitter ce monde de flammes pour retrouver la sécurité au creux des bras de Lysia.

    L’Elfe vit enfin la sortie du bâtiment, mais courait, courait, et ne pouvait s’arrêter, ses côtes la lançaient, sans doute quelques unes avaient été brisées. Enfin dehors, elle se retrouva dans la rue, mais insensible au monde extérieur, elle continuait sa course effrenée, elle sentait la mort la suivre, elle était toujours coincée dans les flammes. Son esprit traumatisé ne parvenait à quitter cette pièce déserte en proie aux flammes. Tant de souffrances l’animaient, mais elle courait. Elle ne savait vers où elle allait, elle voulait retrouver Lysia. Des larmes coulaient sur son visage meurtri, son pauvre corps étaient recouvert des lambeaux de sa robe et était recouvert de suie. Le pied de la jeune femme buta alors contre une pierre, et elle s’effondra. Incapable de se relever, son visage était tourné vers le sol, mais elle voyait toujours le visage de Lysia. Et ce, jusqu’à ce que l’Elfe perde enfin connaissance, effondrée sur le sol, ses yeux rivés vers le songe de la femme qui était tout pour elle, qui faisait tout son monde.

    La jeune femme qu’elle était en entrant dans la pièce du centre de commandement était méconnaissable. A terre, blessée, son corps brûlé, son visage meurtri, ses poumons se relevant difficilement à chaque inspiration, Alyss n’était plus qu’un animal, cherchant à tout prix, de s’accrocher à la plus infime parcelle de vie.

    Résumé hihi :

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    1er juillet
    1001
    Event n°2
    BBQ
    Je ne suis sûr de rien durant cette soirée, mais je sais que j'ai envie de prêter main forte à Gabryel. Je laisse pour l'heure les Eclaireurs s'en aller, ce n'est pas ma priorité. Toutefois, Zeteki (si c'est bien la personne que j'ai déjà brièvement rencontré une fois), ne semble pas décidé à être aimable alors que nous voulons juste l'aider. Je ne peux empêcher une grimace blasée. Il (ou... iel ?) pourrait être un peu reconnaissant envers nous. Mais ça ne semble pas préoccuper plus que ça mon camarade. Au contraire, les deux ont l'air de bien se connaître. Euh... Je fais quoi, moi, je tiens la chandelle ? Non, non, ce n'est pas le moment de penser à ça. Puisque Zeteki ne veut pas de notre aide, grand bien lui fasse. J'ai presque envie de m'en aller moi-même en l'envoyant balader. C'est vraiment pas le moment de jouer aux difficiles, pourtant.
    Mon attention est toutefois détournée par de douces lumières qui apparaissent au loin. Vers l'arbre, alors que les flammes atteignent finalement les racines et que tout le monde retient son souffle, Yggdrasil rejette le feu dans de grandes vagues lumineuses. Pendant un court instant, cela me rappelle les aurores boréales de nos chères montagnes altissiennes. La scène est belle, mais je reste obnubilé pendant un instant par la transformation du brasier en poudre scintillante. J'oublie comme la magie peut être parfois extraordinaire...

    Ma torpeur est arrêtée cependant bien vite par une interruption de l'Eossien. Face à sa requête et surtout à la demande qu'iel fait au Caldissien, je lève un sourcil de manière très perplexe. Est-ce qu'iel est sérieux, là ?.. Balancer Gabryel dans un saut ? Mais c'est complètement con. Et puis le Général, malgré sa taille, n'est clairement pas assez grand pour éteindre l'incendie en entier. Il faudrait... des milliers de... 'Gaby-saut' ? Je suis pas surpris qu'ils se soient tous endormis pendant un millénaire, avec des idées pareilles.
    Mais nous n'aurons nullement besoin d'en arriver à quelque chose d'aussi saugrenu. En quelques secondes, une légère brume de toutes les couleurs s'abat sur la Ville-Haute pour éteindre petit à petit les flammes qui la dévoraient. Émerveillé, il ne me faut pas longtemps pour comprendre que cela vient de l'arbre lui-même, comme s'il se défendait tout seul, ou que, en l'occurrence, il voulait volontairement nous protéger également. Le brasier est fini. Enfin. Au moins une bonne chose de faite. Je pourrais aider à transporter les blessés, faire l'état des lieux ainsi que le nécessaire pour ce soir, et nous pourrons enfin rentrer chez nous.

    Néanmoins, j'imagine que cela aurait été trop simple que ça en finisse là. Au milieu des vapeurs de lumière, le tonnerre gronde. Un éclair, puis un autre, fait apparaître à la vue de tous un Eclaireur, qui se révèle être Aliès Cervus, lea second.e de Erys, et... Eustache Pilate, un aristocrate altissien que je reconnais aussitôt. Un hoquet m'échappe en constatant que le bourgeois est en mauvaise posture et que l'Eossien.ne face à lui ne semble pas lui prêter de bonnes attentions. Instinctivement, ma main vient se porter au pommeau de mon épée, mais je sais au fond de moi que ce sera inutile que je la dégaine. Le temps que je fasse un mouvement, l'Eclaireur, que je reconnais finalement comme étant Aliés, pourrait se débarrasser aisément de Pilate et disparaître dans la seconde suivante. Par ailleurs, ma garde se baisse légèrement quand la surprise prend place sur mon visage face aux aveux que Pilate est obligé de sortir.
    Mes yeux s'écarquillent sous le coup de la stupeur. Je peine à croire ce que j'entends, et pourtant... Pourtant la colère qui gronde dans la voix d'Aliès et celle que je perçois autour de moi ainsi que la peur qui émane du diplomate ne laisse pas de place au doute. Je sens ma poitrine s'agiter, mes doigts, légèrement, trembler. C'est impossible... Les souverains ne seraient pas morts du poison ?.. Mais ils l'avaient dit... Ils l'avaient tous dit ! On a même fait tuer Erys parce que... Parce que c'était ce qu'ils disaient... Un regain de colère et de peine m'assaillit. Je serre les dents. Cela ne se peut pas... Je me sens trahi. Je n'étais pas favorable à l'arrestation de l'anachorète, mais je pensais qu'ils savaient ce qu'ils faisaient. Est-ce que Aliès dit vrai ? Est-ce qu'ils cherchaient juste des coupables ?..
    La réalisation fait mal. Au fond de moi... Ne l'ai-je pas toujours su ?.. Cela me semblait trop étrange pour que leurs accusations soient fondées. Après tout, elles ne reposaient sur rien, ou du moins pas assez de choses pour qu'on décide aussi rapidement d'une pendaison, comme s'il fallait expédier l'affaire aussi vite qu'elle avait été annoncée. Un haut-le-cœur me prend. Ma vue se brouille très brièvement, et tandis que la vérité sort enfin, ma main vient se porter à mon visage dans un geste désespéré. Le souvenir de notre impératrice meurtrit mon cœur. Les responsables de sa mort courent toujours. Son sourire, son énergie, sa détermination, sa force... Tout lui a été volé, et nous ne savons toujours pas sur qui rejeter la faute. Elle ne pourra plus nous guider, mais nous devons lui rendre justice et arrêter ses assassins un jour.
    Oh, Adélaïde... Trouveras-tu un jour le repos ?.. Puisse-tu nous pardonner nos erreurs.

    Nous sommes fautifs de ce qui s'est passé pour l'anachorète. J'eus bien du mal à me l'avouer avant, mais c'est clair comme de l'eau de roche, à présent. Un soupir m'échappe. Nous sommes des blagues vivantes. Les Eossiens ont bien raison de nous détester, j'imagine. Qui est-ce que je suis censé servir ?.. Des menteurs ?..
    Je ne sais plus quoi penser. Ce n'est pas le moment de faire le vide, mais les informations que j'ai apprises se bousculent et me donnent un mal de tête horrible. J'ai à peine le temps de voir le corps de Pilate tomber et celui d'Aliès s'évaporer. Allez, c'est pas le moment de flancher !
    Je dois me ressaisir. Lorsque Gabryel revient vers moi, je suis prêt à suivre ses instructions même s'il n'est pas mon Général. Mais à ma grande surprise, si j'étais d'accord pour récupérer Eustache, je ne m'attendais pas à ce qu'il veuille garder son silence.

    « Hein ?.. Quoi ?.. »

    Confus, je le vois ensuite se diriger vers le Zeteki pour lui parler. Je ne comprends pas... Il faut qu'il parle, au contraire ! Qu'est-ce que Gaby a dans la tête ? Il faut qu'on sache, s'il connaît des informations précieuses ! Cela pourrait régler tous nos soucis ! Il faut lever le voile sur la mort de nos anciens souverains ! N'est-ce pas ce qu'il veut aussi ? Je ne saisis plus rien... Est-ce que ça ne l'intéresse pas, de savoir qui a tué Hincmar ?.. Ceci dit, peut-être qu'il n'appréciait pas le roi, je n'en sais rien... Mais tout de même, c'est bizarre.

    « Gabryel, attends !.. »

    Je tente de l'arrêter dans sa démarche, mais il se trouve trop loin à présent. Il est parti, me laissant seul. Je devrais peut-être le rejoindre pour le dissuader dans son objectif, mais je n'oublie pas qu'il m'a confié une mission, après tout.

    « Gérer les civils... Oui, je peux faire ça... »

    Il compte sur moi. Il me fait confiance. Je ne peux pas le laisser tomber. On se concentre, et on y va.
    Je pars dans la direction opposée à la sienne pour voir si on aurait pas besoin de mon aide quelque part. Il y a peut-être encore des gens au Centre de Commandement. Je me dis que ça doit être le bâtiment le moins stable, à présent, on ne sait jamais s'il y a des personnes qui sont coincées là-bas ou blessées non loin. Je me dépêche de m'y diriger. Bientôt, une odeur familière vient chatouiller mes narines. Elle ressemble un peu à celle de Gabryel... Je me hâte, suivant cette piste que je ne reconnais pas tout de suite.
    Je finis par tomber sur une rue et aperçoit un corps allongé au sol. Espérant que ce ne soit pas un mort, je m'en approche et me penche au chevet de l'inconnu.e d'où s'échappe un affreux fumet de chair humaine calcinée. Erk... Cela me rappelle le champ de bataille. Mais je crois remettre un nom sur cette chevelure flamboyante et le rapprochement avec le Général m'apparaît alors comme une évidence.

    « Alyss ?.. »

    Un courant froid parcoure ma poitrine.

    « Oh non... Non, non, non ! »

    Je vérifie son cœur, son pouls... Tous deux battent encore mais ma collègue de travail est très amochée. Je ne l'ai jamais vu ainsi. Elle qui est toujours si studieuse sur le terrain, quand moi je fais tâche à côté... Je la revois encore clinquante sur sa belle jument, parée de sa cape bleu nuit. Je la retrouve gisante inconsciente sur le sol, une partie de son torse brûlée et des blessures un peu partout sur son corps elfique. Je soulève doucement sa tête pour tenter de lui parler. Le quartier autour de nous se fait de plus en plus désert. Les civils ont été évacués pour la plupart. Ne restent derrière eux que des cendres et de la fumée sombre.

    « T'en fais pas, je vais... »

    Faire quoi, au juste ?..
    Je ne sais même pas si elle peut m'entendre. Il faut que j'essaye. Nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde mais cela ne m'empêche pas de m'inquiéter pour elle. C'est... C'est celle qui fait partie de mon tandem dans le quartier éossien.

    « Je vais te tirer de là ! »

    Le plus délicatement possible, je la soulève pour la porter dans mes bras (heureusement que j'ai plus de force qu'un humain moyen) et traverse les rues pour l'emmener ailleurs. J'ai encore de l'énergie à revendre, et de la détermination, surtout. Je ne peux pas la laisser là. Il faut que je trouve quelqu'un pour la soigner. Si seulement Natsume était là... J'en viens presque à espérer l'impossible, mais c'est ironiquement le premier visage qui m'apparaît quand je pense aux soins. Je me souviens qu'il m'a sauvé la vie. Peut-être pourrait-il sauver celle d'Alyss ?..
    Pas de temps à perdre. Allons trouver de l'aide !


    résumey :

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    Le Brasier

    EVENT n°2
    Ça lui arrive, à Lionel, d’être un peu sérieux. En même temps, il a du mal à imaginer que quelqu’un puisse être assez cynique pour se montrer indifférent vis-à-vis de ce qui se passe actuellement dans la ville-haute…

    Quoique, cette personne en armure me semble tout à fait correspondre à cette description. Loin de moi l’idée de juger les gens mais… bon, si, je juge un peu les gens qui tuent d’autres personnes sans raisons apparente dans une telle situation de crise !

    Dans tous les cas, si Lionel était prêt à répondre par les armes à toute nouvelle agression de la part de l’armure, il pinça les lèvres devant le silence de son interlocuteur. Ce ne sont clairement pas de beaux discours qui vont le faire réagir ou regretter ses actions.

    Hmph… peu importe ! Je peux encore le retenir et l’arrêter !

    Lionel était concentré et prêt à attaquer, mais l’irruption d’un nouveau protagoniste dans son champ de vision lui fit perdre ses repères l’espace d’une trop longue seconde. Il lui fallu un petit moment pour reconnaître Klaus, un homme qu’il avait croisé lors du banquet et de l’affaire de l’Altio et du serum de vérité.

    Qu’est-ce que… comment ça, qu’est-ce qu’il se passe ?

    « Ce- ce n’est pas vraiment le moment de- !! »

    Mais, il était trop tard pour s’expliquer ou même pour combattre. Dès que le vampire se tourna vers son adversaire, il n’eut que sa cape qui remplissait son champ de vision. Il se retrouva sous l’étoffe et aveuglé, se débattant sous son habit pour s’en débarrasser au plus vite. Avec des « mmmh nooooon aaaaaaaaah » foirt ridicules, il se prit les pieds dans la cape et dégringola par terre, emportant Klaus dans sa chute en voulant s’accrocher à lui. S’étalant de tout son poids sur le magimorphe, Lionel grogna de frustration et jeta sa cape plus loin pour finalement se relever. Evidemment, l’armure en avait profité pour filer comme un voleur.

    « Oh, non, c’est pas vrai, ça ! »

    Le vampire ne put s’empêcher de repenser au fait que l’homme en armure aurait pu profiter de sa diversion pour les tuer tous les deux et partir sans demander son reste. Un frisson désagréable l’envahit et il se sentit passablement humilié.

    Je… j’imagine qu’il faut se réjouir d’être en vie, au moins.

    Suite à un long soupir, le caldissien se tourna vers Klaus et força un sourire par-dessus son agacement et son inquiétude.

    « Je l’ai vu tuer ce pauvre homme, là-bas… cette armure est dangereuse, il faut absolument qu’elle soit-- »

    Son attention fut détournée par l’arrivée d’une vielle dame qu’il connaissait bien. Celle-ci s’arrêta, éssoufflée, à ses côtés. Elle avait l’air de mauvaise humeur vu comme elle pestait et grognait.

    « Ah ! Helène ! Tout va bien ?! Qu’est-ce qui se passe ? »
    « C’est… cette gamine aux cheveux blancs elle… elle était bléssée et s’est enfuie sans demander son reste ! On a même pas pu la soigner ! Qu’est-ce que c’est que ces gens qui font n’importe quoi avec leur santé comme ça, hein ?! »


    Oups. Je ne devrais pas le prendre pour moi mais… héhé. Sans commentaires.

    « On, euh… on ne l’a pas vue… ? Klaus, vous l’avez vue ? »

    Dans tous les cas, Lionel n’allait pas laisser sa belle-mère s’essouffler en courant partout, d’autant plus qu’elle commençait à se courber en se plaignait que ses douleurs dorsales revenaient.

    « Tu… tu ferais mieux de te reposer, non ? »

    L’ancienne nécromancienne grogna et fit la moue, l’air de confirmer les dires du bleu qui s’inquiétait pour elle. Le vampire se tourna vers le Evergarden.

    « Tout va bien pour vous, Klaus ? Si je peux être utile, je… »

    L’arbre se remit à briller plus fort pour repousser d’autres flammes. Ils n’eurent pas kle temps de s’émerveiller qu’un coup de tonnerre déchira le ciel. S’en suivit un horrible bruit d’effondrement tout proche.

    Le centre de commandement ! Quelqu’un vient de… !

    La poussière s’éleva jusqu’au trio et Lionel se plaça devant sa belle-mère pour la protéger, toussant un peu lorsqu’il se retrouva brièvement dans la fumée. Son regard s’arrêta sur l’ombre qui venait d’apparaitre au sommet des ruines qu’étaient devenues le bâtiment du commandement central. Les personnes présentes reconnurent pour la plupart l’auteur de cette destruction et chuchotèrent le nom d’Aliès Cervus.

    Cervus… ? Le second d’Erys Dalma ? Est-il à la tête des éclaireurs ?

    Après un petit temps de latence, Lionel comprit toute l’ampleur des actions de l’animorphe dès que celui-ci se mit à parler.

    C’est un symbole puissant.

    Le discours du cervidé fut comme un coup dans l’estomac. Ses révélations ébranlèrent le vampire qui n’était pas le seul à accuser le choc. Il déglutit en comprenant bien des choses, que le meurtre des souverains, de son roi était entouré d’encore plus de questions désormais, que les coupables n’étaient certainement pas parmi les natifs mais…

    Peut-être des gens qui n’appartiennent à aucun camp ? Des personnes qui… ont des intentions nuisibles pour tout Elysia ? Je ne comprends pas… qu’est-ce que de tels actes pourraient apporter ? Un attentat contre Hincmar et Adélaïde, l’éxécution injuste et gratuite de Dalma… ? Quel intérêt, si ce n’est semer le chaos et faire du mal aux eossien.ne.s ?

    Il ne trouva pas de réponses à ses interrogations. Le bleu resta muet de longues secondes durant après qu’un nouveau coup de tonnerre n’ait retenti et emporté l’eossien.ne avec lui. Il ne comprenait pas, accusa le choc comme la plupart des personnes présentes.

    « Qu’est-ce qu’il vient de… je… pourquoi… ? »

    Il regarda le bout de ses chaussures, rangeant finalement son sabre qu’il n’avait plus aucune envie de brandir contre qui que ce soit suite à ces révélations. En se redressant, son regard se posa sur le centre de commandement et il revint à la réalité.

    Oh, non… Et s’il y avait encore des gens là-dessous ?! Et ce monsieur Pilate ? Et Cervus, où est-iel...?

    « Le centre ! Il faut aller voir si des gens sont encore coincés ! »

    Il invita Klaus et Helène à le suivre. Cette dernière repéra sans tarder un jeune homme en train de porter une grande dame qui semblait en piteux état. La doctoresse et le vampire allèrent à leur rencontre en courant.

    « Est-ce que vous avez besoin d’aide ? Votre amie, elle… ? »

    La magicienne se rapprocha pour examiner l’elfe inconsciente.

    « Je suis soigneuse, laissez-moi examiner votre amie… ça pourrait être risqué de la transporter dans son état actuel. Vous pouvez l’allonger ? »

    La vieille dame ordonnait plus qu’elle ne demandait. Ce n’était pas le moment de s’égarer en politesses. Pendant ce temps, Lionel se retourna vers le bâtiment effondré, sous lequel les flammes qui l’avait consumé s’éteignaient petit à petit.

    « Je vais aller voir s’il y a encore des gens là-dessous… Klaus, et… monsieur le militaire ? Vous venez m’aider ? »

    Il n’attendit pas nécessairement que les deux autres ne lui répondent, peut-être que le militaire voulait rester auprès de son amie elfe, après tout. Du coup, Lionel s’en alla utiliser sa force de mort-vivant pour soulever des poutres et des cailloux et dégager le chemin à des victimes potentielles de l’effondrement.

    Raie-zu-mai :

    Ville Haute - Juillet 1001

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    NiKlaus
    And
    Le Brasier
    C'est quand que tout va bien svp ?
    Other
    People

    Lionel se trouvait en plein face à face avec un type en armure intégrale toute sombre, surement un militaire mais avec plus de classe, il semblait si surpris par l’interruption de l’Evergarden, qu’il lui bredouilla une semi réponse avant de se faire recouvrir la tronche avec sa cape coloré, qui fait esquisser un sourire au brun, tandis que l’autre « militaire » pris ses jambes à son coups et déguerpi, c’était… bizarre ? En tournant la tête il vu enfin l’origine de l’odeur de sang, c’est un corps là-bas non ? mais il est entrain de se vider de son….

    Trop tard. Avant qu’il puisse voir ça de plus près et de possiblement lui prêter secours, il finit par chuter en compagnie & à cause du bleu et pour rendre tout ça comique, il se mange le sol mais aussi l’autre. Évidemment il ne peut s’empêcher de grogner :
    « Bordel ! Lionel on fait la même taille mais visiblement pas le même poids, tu pèse ! »

    Bon Klaus faut te remette au sport. Enfin bref, il se relève donc, un peu égratigner mais c’est pas grave et…. Oh la chemise de gabryel… bon ben ça sert plus de lui rendre.
    Il relève la tête car le vampire venait de dire quelque chose, oh… un meurtre vraiment ? le pauvre… il pouvait pas le laisser là quand même, une dame accourait par ici, une connaissance de Lionel apparement, le magimorphe lui reporta son attention sur le militaire sans vie, il méritait au moins une sépulture digne de ce nom. Il commençait à s’approcher lorsque quelque chose le coupa net
    « Cette gamine aux cheveux blancs » « gamine » « cheveux blanc » Judith.

    Oh non, mais qu’est-ce qu’elle pouvait fabriquée… avait-elle trouvée Basmath ? Était-elle toujours toute seule ? Il se tourna vers la femme et lui demanda d’entrée de jeux :
    « Cette gamine avait-elle des bandages ? et si oui d’autre blessures hormis ses brûlures ? » Mauvais timing pour une réponse

    Car, Yggdrasil se remet a faire une crise d’épilepsie briller mais à une intensité incomparable à tout à l’heure, surement contre les flammes puisque un peu tout le monde avait compris quoi faire. Soudain un grand buit s’en suivait, un effondrement d’un bâtiment tout proche… Le centre de commandement ? c’était là-bas qu’il avait quitté Judith…

    « JUDITH !! » Oé bon Klaus un cri aussi bien inquiet que désespéré tu penses vraiment qu’elle va te répondre « chui là ? »
    Mais c’était toujours pas finis, un autre problème, un nuage de poussière, on pouvait pas le laisser y allez sans encombre ? Le mate se protégea simplement le visage et en re-ouvrant les yeux il vit ce gars au sommet des ruines.

    Aliès Cervus, il était pas mort ? n’était-ce pas l’homme qui devait devenir le « guide » des éossiens ?
    L’Émissaire ne dit plus un mot, tendant l’oreille essayant de comprendre, la surprise est totale.
    Il voyait à présent, la fameuse enquête… même lui se doutait qu’elle était basée sur rien, et qu’Érys n’était qu’un.e bouc émissaire, pardon… aucun poison ? mais donc comment… Plus la vérité éclatait moins il comprenait… Il n’y avait aucun poison et de toute manière aucun n’est assez puissant pour les terrasser dans la seconde, mais alors comment ?

    Des manigances encore et toujours, et cette fois-ci les coupables pourraient être les élites de la société. Cette découverte lui donnait envie de vomir, certes il… ne sait pas où se placer, tout comme eux, il souhaite des explications, même si pour cela des têtes doivent tomber.
    Enfin bref, il fallait passer à autre chose, car comme l’a pressenti Lionel, il y a possiblement des gens ensevelis et par des « gens » il pensait Judith.


    Prêt à retourner des cailloux par centaines, une personne accourait une personne sur les bras… que… c’est pas possible ? Klaus.exe a cessé de fonctionner Il ne dit plus rien, se contente d’observer le corps inanimé de, de…  la femme la plus importante de toute sa vie après maman
    Il ne sait quoi dire ou quoi faire, il veut crier, hurler, ça se trouve elle est déjà morte, mais ça c’est hors de question.

    Il s’agenouille simplement à coté d’Alyss prend sa main d’une pour s’assurer qu’il y ait un pouls mais surtout pour la serrer, la gorge serrer il commence :
    Je t’interdis de mourir Alyss Yawiléa Elvyra, t’es pas morte sur le front, c’est pas pour mourir ici, j’aimerais te sauver en retour comme tu l’as fait pour moi, alors vis, s’il te plaît… Pour Moi, Delia, Noa et surtout pour l’amour d’Omnis, Lysia, tient pour elle. Je t’en prie Lys…
    Il finit ses mots par une caresse sur la joue de l’elfe puis par un signe de tête à la doctoresse signe qu’il lui disait clairement « aidez là svp, j’veux pas kel meurt »

    Lysia, elle doit être à ses cotés, c’est surement d’elle dont Alyss a le plus besoin.
    Sans perdre un seul instant, il se met en quête d’invoquer un volatile, plus petit, plus rapide qui pourra peut-être trouver la belle rousse. À peine apparut la colombe s’envole déjà.
    Maintenant il avait la rage, en plus de l’inquiétude, et du chagrin, enragé de ne pas pouvoir faire plus, de ne pas pouvoir arranger les choses et si Judith était belle et bien sous ses décombres là, ce sera encore pire. Il répond donc enfin à Lionel sur ce qu’il comptait faire.

    Bien sûr allons y et Samaël… Merci énormément de l’avoir trouver, être le chevalier de conte de fée, te vas habilement il semblerait…
    Cette vanne était principalement pour camoufler le fait qu’il serait pas contre pleurer si il avait été seul.

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    Le Brasier

    ft. everyone


    Raol lui avait craché des paroles vénéneuses, pleines de colère. Mais il n'y avait pas fait réellement attention. Gabryel préférait ignorer lea éossien.ne lorsqu'iel était dans ce genre d'état d'esprit. Il savait qu'il ne pouvait ni lea calmer ni lea raisonner, alors il préférait simplement lea mettre de côté et ne plus y penser. Il était décidé à ne plus se prendre la tête avec ellui et ses insultes d'ignorant.e. Il était un peu agacé malgré tout, le Général, et cela l'amenait à humilier et rabaisser mentalement la grenouille qui, pourtant, avait une place dans son cœur. Cette contradiction de sentiments l'énervait un peu. Mais actuellement il n'avait pas le loisir d'y songer. Il était en plein face à face avec le mur de fer qu'était le Solo et il se contentait de le dévisager sévèrement avec un sourire provocateur de tête à claque. La tension avait atteint son paroxysme entre les deux hommes. Tous les deux se jugeaient, se sous-estimaient sûrement...

    Mais alors que le Venomania était prêt à s'attaquer à la masse de ferrailles, il fut devancer par le cardinal qui sembla mener un assaut sans ce soucier une minute de la vie de Pilate. Agacée, la nymphe tenta de s'approcher pour récupérer le diplomate mais voilà que soudainement le Solo échappa aisément à l'emprise d'Helmut et il... traverse Gaby. Ce qui ne manqua pas de l'énerver d'autant plus. Parce qu'il se sent souillé. Il déteste que quelqu'un puisse lui passer au travers ainsi. C'est salir sa sainte personne. Après un court instant où le noble trembla de colère, il s'adressa au cardinal altissien tout en se mettant en route à la poursuite de l'homme en armure.

    « Eh ! Rendez-vous utile et demandez à vos hommes de prendre en siège la ville-haute ! Ce type ne doit pas sortir d'ici ! Bloquez toutes les rues. Personne ne sortira ni n'entrera dans la ville-haute ! »


    Sans attendre, il se mit à courir le plus rapidement qu'il pu. Heureusement qu'il fait régulièrement de l'exercice, parce qu'il n'aurait pas tenu cinq minutes. Il tentait de garder dans sa ligne de mire la silhouette imposante du Solo, mais celui-ci n'était pas un idiot et changeait sa trajectoire à de nombreuses reprises. A la tête du petit groupe de soldats, Gabryel savait qu'il en perdait plusieurs derrière mais il n'abandonna pas pour autant et continuait, non sans mal, à poursuivre son adversaire. Il savait que l'autre souhaitait sortir de la ville-haute, mais il ne comprenait pas comment il comptait s'y prendre au vu de sa route aléatoire. Puis c'est en regardant autour de lui, à la recherche d'un repère, qu'il prit soudainement conscience du plan audacieux de son ennemi.

    Même s'il n'aurait aucun mal à le poursuivre dans les différents canaux, il se doutait que Pilate lui n'y survivrai probablement pas. Avec appréhension, il se mit à accélérer brutalement, mobilisant ainsi ses dernières forces pour rattraper le kidnappeur. Lorsqu'il fut assez proche de lui, Gabryel dégaina son épée et donna un coup puissant sur le côté droit de son armure. Les métaux émirent un bruit strident lorsqu'ils entrèrent en contact, ce qui prouva le fait que l'impact fut assez puissant pour déstabiliser le Solo. Dans le même temps, il s'élança en avant pour attraper Pilate. Empoignant son vêtement, il le tira en arrière pour le faire tomber malgré ses cris de douleur. Se relevant rapidement sans se soucier du diplomate encore déboussolé derrière lui, Gabryel se concentra et murmura quelques incantations. La lame de son épée devint rougeâtre et on pouvait deviner qu'il venait d'enchanter cette dernière pour la rendre bouillante. Il espérait que cela sois assez pour dissuader le Solo fasse à lui, mais il en doutait. Ces types-là ne se laissent pas faire, il le sait.

    Il se demanda comment allait les autres. Y a-t-il eu beaucoup de blessés ? Combien d'éossien.ne.s se sont rebellé.e.s ? Les éclaireurs se sont-ils tous enfuis ? Nukéma, s'en sortait-il ? Et Samaël ? Alyss ? Klaus ? Raol ? Est-ce-qu'il y a eu des morts ? Qui en sera tenu pour responsables ? Les éclaireurs ou les dirigeants ? Les questions fusaient dans son esprit, mais il n'y trouvait aucune vraie réponse. Il ne saurait que quand tout se sera calmé. Les prochains jours seront remplis de travail, il le sait. Il sera cloîtré dans son bureau. Les patrouilles reprendront-elles ? Quand le prochain assaut aura-t-il lieu ? Est-ce-qu'il faut annuler tous les événements importants ? Au fond de lui, Gabryel aurait voulu que son père soit à ses côtés. Lui, il aurait trouvé les réponses à ces questions. Comme il l'a toujours fait. Et Ludeciel ? Avait-il eu un signe d'Omnis pour les guider ? Faut-il vraiment une intervention surnaturelle pour les aider ?

    Son visage était sérieux et ne laissait transparaître aucune émotion. De son front coulait quelques gouttes de sueur qui s'écrasaient minablement sur le sol. Il pouvait entendre Pilate geindre derrière lui. La nymphe s'avança d'un pas vers le Solo tandis que les voix des soldats le poursuivant se rapprochaient. Il allait devoir choisir entre la fuite ou l'attaque, mais dans tous les cas il n'aura pas beaucoup de temps pour agir.

    « Fuis tant que tu en as encore l'occasion. Aucun de nous deux n'a à y gagner dans un combat. » Tout en faisant un mouvement de tête vers le diplomate, il continua. « Et il y a parfois des vérités qu'il vaut mieux ignorer. »


    Toutes les choses ne sont pas toujours bonnes à entendre. Elles ne feront qu'engendrer encore plus de batailles sanglantes.

    Quand cela prendra-t-il fin ? Faut-il que nous baissions les bras ?
    Faut-il que nous abandonnions ?
    Mais nous avons tant sacrifié.
    J'AI tant sacrifié.
    Caldissia me manque.
    Mais ici réside la réponse à tout, j'en suis certain.
    Même si de nombreux hommes souffrent,
    il faut continuer.
    Yggdrasil continuera d'être à feu et à sang si c'est ce qu'ordonne Camélia.
    Je suis là pour lui obéir.
    Je suis né dans cet unique but.
    Le monde se souviendra de moi et qu'importe si c'est en bien ou en mal.


    Spoiler :

    agora

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    Et le Solo poursuit sa course dans cette espèce de course-poursuite à travers la ville-haute. D'une ruelle à une autre, sans temps mort, sans hésitation mais sans jamais perdre de vue la direction. Pilate toujours sur ses épaules et pas encore de gardes à l'horizon. Reste à savoir où eeeeeET le voilà le général ! Ah bah il se demandait où il était passé mais c'est gentil de venir le frapper comme pas possible dans le flanc. Pour le coup, il faut bien reconnaitre qu'il ne s'attendait pas à se faire rattraper. Pas vu l'attaque venir et ce fut assez pour le déstabiliser deux secondes. Deux secondes c'est suffisant pour rattraper "le colis" et son poursuivant a saisi l'occasion. Le temps que le Solo se retourne, le "Pilate" était déjà planqué derrière le blondin. Blondin qui venait d'enchanter son arme, chauffer l'arme jusqu'à la rendre bouillante. Hm, pas comme si Conan est hémophile. Se redressant sans trop de peine, l’armure se redresse le dos, non sans craquer quelques os (si on oublie une côte que le choc a dû déplacer). Rapide coup d’oeil encore pour observer la position du général, dans quelle main l’arme est tenue, sa garde, son attention et le placement de Pilate. Il a fait un pas vers lui, bien, plus près mieux c’est. Des phrases longu-Il se tourne c’est le signal !

    D’un seul coup, Conan fonce vers le général -caldissien sûrement vu son bavardage- puis, de sa prothèse, attrape (comme il peut) la lame bouillante pour la cogner contre la joue de son propriétaire. Pas le temps de voir de voir sa réaction qu’il enchaîne avec un croche-pieds. On attends pas plus, on embarque le Pilate, encore, malgré les protestations et les gesticulations. Seulement, Conan n’a qu’à peine tourné le dos quelques secondes vers la “sortie” qu’il sent une flèche lui arriver pile dans la partie non protégée de son épaule. Bon heureusement qu’il a un exosquelette pour ça sino-

    “Visez les jambes, pas la tête bon sang ! “

    “Les autres rejoignez le général Venomania !”

    Hein? Oh ! La garde, l’a rattrapé visiblement et, à juger par les cris qu’il commence à remarquer, Pilate aussi s’est prit une flèche. On verra où exactement plus tard. Pas le temps de gérer autants d’ennemis, pas le temps de garder Pilate et pas le temps de continuer à marcher. Ce qui lui reste, ce le canal devant le grand mur qui sépare la ville-haute du reste. Ca fera une sacrée chute, plus douloureux que dangereux pour lui, Pilate à l’inverse… Bah, il verra bien. Pilate récupéré, Conan monte sur le bord juste devant le canal et plonge, se laissant emporter par le courant...reste à voir la chute.

    Résumé :

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    Event n°2
    Le Brasier
    Quatrième Partie
    Fin



    Le chaos et la peur ont laissé place au désabus et à l'incertitude.

    Les rues se sont garnies de soldats. Les foules encore présentes sont dissipées au plus vite ; dans les rangs, déjà, on entend que le général caldissien se bat avec un rebelle. Que des nobles influents ont été touchés ; des nouvelles qui n'ont rien d'habituelles. Demain, les bruits courront dans toutes les rues d'Yggdrasil. Des décisions seront prises : sûrement, pense-t-on, tantôt avec espoir, tantôt avec méfiance. L'ambiance n'est pas encore aux conclusions : davantage à l'envie que la nuit passe. Qu'elle se termine, emportant avec elle les cendres étouffant l'air d'ordinaire si léger et doux à cette heure-ci.

    Dans certaines rues, pourtant, l'agitation grouille encore : les combats qui s'y sont déclarés attirent toute l'attention des soldats, qui cessent de porter attention aux passages et aux hauteurs. Des ombres s'y glissent et s'y faufilent avant de disparaître dans les ténèbres. À l'heure d'aujourd'hui, le sort d'Eustache Pilate est bien la seule priorité donnée : une vision que ne partagent pas certains soldats. Quelques regards s'éloignent. Des oreilles qui n'entendent plus, soudainement, des yeux qui manquent de voir. D'autres qui se raffermissent, des prises qui se solidifient, des coups d'oeil qui se durcissent. Des murmures passent par les rangs, sans oser toutefois devenir de vraies paroles. Des graines de doute, doucement germées.

    La disparition de Pilate fera parler, évidemment. Il sera recherché, et son ravisseur aussi ; le couvre-feu, qui n'avait jusque là touché que les Eossiens, s'appliquera à toute la cité. Mais pour le moment, toutefois, le chaos, puis brouhaha, n'est devenu qu'un ensemble de petits sons disparates. Des éclats de voix lointains et séparés qui n'ont plus rien à voir avec la cacophonie de cris discordants et symbiotiques d'il y a plusieurs heures.

    Alors que le calme revient, toutefois, Yggdrasil semble briller une nouvelle fois : plus doucement néanmoins. Comme l'éclat d'un soleil d'aube : ses rayons de rose et de vert bleuté se déposent et se mêlent. Quelques regards se lèvent. D'autres s'abaissent.
    Dans le dos des Eossiens présents dans la cité d'en haut, les mêmes teintes chatoyantes se retrouvent, là où il n'y a pourtant d'ordinaire que du vert. Leurs marques s'illuminent à leur tour, comme pour répondre à l'Arbre. Jusqu'auparavant, ce n'était jamais arrivé ; « Pas, du moins, depuis l'Âge d'Or », marmonnent quelques croyants. Mais, dans leurs regards, quelque chose brille également : de la foi.

    Pour certains, la nuit sera longue. Pour d'autres, l'aube d'Yggdrasil s'est déjà levée.
    Résumé


    Pour ce qui est des conséquences de vos actions :
    - Le chaos provoqué par la bataille entre Conan, Gabryel et Helmut retient l'attention de la plupart des soldats : en conséquence, aucun éclaireur ne sera attrapé ce soir-là.
    - Par ailleurs, Pilate, quand il est trouvé, sera assigné à résidence.

    Pour ce qui est du déroulement :
    - Maintenant que l'incertitude s'est diffusée dans les rangs, les civils sont divisés. Certains sont pour l'action des éclaireurs, d'autres non... Dans tous les cas, les prochaines semaines risquent d'être mouvementées.
    - Alors que la situation semble calmée, toutefois, Yggdrasil brille de nouveau, plus doucement cette fois : les tatouages des éossiens (présents dans la Ville-Haute uniquement) s'illuminent pour une raison inconnue... Cela ne dure pas plus d'une demie-heure et persistent même en quittant la Ville-Haute.
    Merci d'avoir participé !

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    /!/ TW : Helmut est un major creep sociopathe. Les enfants le détestent. /!/

    Ah mais bon sang ! Comment ce bourrin a pu nous filer entre les doigts avec son otage, encore ?! Après on dit que c’est moi qui ait deux de tension à cause de mon poids, mais vous avez vu sa mollesse à l’autre bellâtre à gros cheveux, là ?! Je souffle des naseaux en me relevant. J’espère que la nymphe va se rentre utile et--

    Oh, ben ça alors, voila que le Général revient à la réalité et fait son travail. Miracle ! Oros n’y est sans doute pour rien, cela dit. Malheureusement pour nous, l’armure réagit bien vite et détale aussi vite qu’un cafard tandis que le caldissien se changeait en eau… et donc, évidemment, le soldat mystérieux le traversa. Heh. Après on me demande pourquoi je dis toujours que les non-humains ne sont absolument d’aucune utilité et ne devraient pas être haut placé dans l’armée ou le gouvernement… vous comprenez, maintenant ? Il serait temps d’admettre que j’ai quand même toujours raison. Enfin. Voila que c’est moi qui me fais engueuler, maintenant. Ce n’est pas moi qui ne peux pas m’empêcher de me changer en flaque, hein.

    Au moins, ce qu’il dit est un minimum pertinent ? Je me tourne vers les quelques militaires qui m’avaient suivi et leur adresse un signe de tête.

    « Vous l’avez entendu ? Faites votre travail. »

    J’adresse un sourire mielleux des plus mesquins au Venomania, comme pour le narguer d’être plus efficace que lui. Avant qu’il ne parte, je lui glisse quand même quelques mots.

    « Ne croyez pas vous en sortir si facilement. Tout le monde sera bientôt au courrant de l'incompétence dont vous avez fait preuve ce soir. »

    J’admets que je force volontairement le trait. Mais il le faut bien, pour mettre à bas ses ennemis politiques. Je m’en vais ensuite rejoindre les altissiens en armure pour bloquer les rues. Je ne sais pas ce que fait le général d’Altissia, pour sa part… son travail, je l’espère. Venomania est parti pour rattraper l’intrus et j’espère que le travail sera bien fait. Néanmoins, avec le remue-ménage causé par l’individu à l’armure étrange, nous avons pris du retard et il s’avéra plus difficile à trouver que prévu. Ça m’énerve. Pendant ce court laps de temps, n’importe quoi a pu arriver.  

    Des éclats de voix nombreux attirent mon attention. Notre homme a rejoint le bord d’un canal et Pilate est toujours son prisonnier.

    « Dépêchez-vous, par Oros, attrapez-les avait qu’ils ne… »

    ...Sautent.
    Et bah voila. Bravo, hein.

    Je plante mon épée dans le sol d’un geste rageur et me mord la lèvre, ma poigne se serrant fort sur le pommeau de mon alliée de longue date. Tous des incapables. Il va falloir faire en sorte que tout ce laisser-aller soit rectifié.

    Plusieurs groupes se lancent à la poursuite du duo et je balaye les environs du regard en essayant de réfléchir à un plan plus efficace. Je ne sais même pas si on les retrouvera ce soir… par ailleurs, qui était ce type en armure ? Je n’ai vu aucun type d’armoiries reconnaissables plaquées sur son accoutrement. On est mal barrés avec ce type de renégats sur les bras.

    Mon regard scrute les environs et mon cœur manque un battement lorsqu’il tombe sur une tête blonde que je ne connais trop bien.

    « Martin. »

    Dis-je en me rapprochant de mon ancien conjoint qui ne m’offre qu’il regard en biais des plus méprisants. Cela dit, je peux voir que mon apparition est loin de le laisser indifférent.

    « Laissez les militaires faire leur métier et allez vous occuper de rassurer les civils, Cardinal. »

    Ah. Ce ton tranchant. Ce professionnalisme à toute épreuve. Il ne change pas. Je lui sourie en coin et m’éloigne, pas d’humeur à me faire griffer ce soir.

    « Bien sûr, très cher. Faites votre travail. »

    Même si je ne suis plus lié à Martin comme avant, je vais faire comme il a dit et m’en vais m’occuper des civils. Il faut bien se faire bien voir. Je pense que j’irais aider pour faire des réparations quand cette petite crise sera passée, histoire de faire mon office et bonne figure. Rappeler aux gens d’avoir la foi, tout ça… enfin, j’ai surtout envie d’aller voir cet arbre de plus près. D’ailleurs, celui-ci brille toujours même s’il a cessé de s’éclairer et de projeter des vagues lumineuses. Comme par hasard, c’est quand je me dis qu’il ne nous surprendra plus ce soir qu’un nouvel évènement se produit. Des petits groupes de civil s’agitent et… se regardent le dos ? Oh. Les eossiens se sont mis à briller. Enfin, pas eux, mais, leur marque. Je fronce les sourcils en observant ce nouveau spectacle tandis que je m’en vais vers l’extérieur de la ville-haute pour voir si les environs sont également sécurisés.

    Evidemment, le moment serait très mal choisi pour embarquer un.e eossien.ne au hasard et l’observer afin de mieux comprendre leur lien visiblement mystique avec Yggdrasil. Je brûle (mdr) d’en savoir plus sur toute cette histoire, mais, ça ne sera pas pour ce soir. Dans les semaines et les mois qui suivent, je vais néanmoins tout mettre en œuvre pour que des recherches soient lancées autour de l’arbre sacré et je me replongerais dans les textes à son sujet. S’il peut nous permettre de nous rapprocher de l’artefact… ce sera une brillante avancée pour les Edenweiss. Enfin. Je veux dire, pour le conseil religieux et Altissia. Evidemment. Héhé.  

    cc cer le raiezumi :

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