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  • Event n°2 - Le Brasier - Page 4
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
    Forum Fantasy
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    Lykos Vinter
    Judith Yeshua
    Aïthria Vinter
    Hestia Quynh
    Klaus H. Evergarden
    Chronos H. Arvesden
    Elyas A. Maresh
    Howl Wintersong
    Conan D. Solo
    Aëly Rietvield
    Ayako Yukimura
    Samaël Enodril
    Natsume Shimomura
    Aloe Ackerman
    Helmut Edenweiss
    Layos Nukéma
    Morgana Donovan
    Raol Zeteki
    Basmath Yeshua
    Gabryel L. de Venomania
    Yggdrasil
    25 participants

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    La jeune invocation a encore un peu de mal à réaliser l'absurdité de sa situation. Tout qui s'est effondré et, par pur hasard, elle est est encore parfaitement debout avec la blonde dans les bras. Et puis, forcément, il fallait qu'elle tombe pile devant tout un de gens. ...Tout un tas de gens alors que l'endroit est sensé avoir été évacué? Bon elle a du mal à se donner le temps de penser à tout, son bras commence à lui faire de plus en plus mal. Mais voilà que la femme manchot lui dit juste de s'en aller et la force même d'une main.

    M-am-ma-mais j-j-vo-le ba-baba-b- Roh bon sang les bégaiements sont encore pire que les autres jours. Pas moyen de parler normalement.

    Par réflexe Judith tourne la tête derrière elle alors qu'on la pousse gentiment. Les gars derrière elles, qu'est-ce qu'ils font... ...Ah, évidemment. D'un coup sec, elle se retourne, fait quelques pas en arrière et fixe la femme aux cheveux rose du regard. Ses yeux d'ambre redeviennent dorés, l'air aucunement ravi. Elle pourrait lui parler, lui rétorquer qu'elle a comprit leur petit jeu et que c'est qu'une bande de parasites charognards. Oui mais, malgré tout, elle a raison, il faut qu'elle parle, elle a quelqu'un dans les bras qui a besoin de soins. Alors Judith lève d'un coup le menton en pointant du regard les hommes qui pillent derrière avant de, cracher littéralement à la face de la dame. Et sans un mot, Judith court vers une sortie.

    Les portes sont cernés par les flammes ou sont ensevelies. Elle peut pas passer par la fenêtre elle se blesserait et l'autre encore plus. Comment va l'autre d'ailleurs? Son regard se pose sur la blonde. Un peu de rouge sur sa main et dans les cheveux dorés. ...Judith glisse sa main sur son cou juste pour etre sûr. ... ...Oh merci elle sent son pouls. Sa main revient sur la tête et serre son emprise, histoire d'empêcher le sang de couler. Bon maintenant il faut pas trainer, même s'il y a plus de sorties vala-

    Judith sursaute alors qu'une fille gigantesque court avec...trois personnes dans les bras? ...Et fait juste tomber un mur d'un coup de pied?! ... ...Bon, bonjour la sortie. Judith court aussi vite qu'elle peut pour rejoindre la sortie improvisée. Sur le coup, elle ignore les autres évacués. Ils ont l'air de s'en être sortit. Bon maintenant il faut trouver son chemin jusqu-attendez le poney qu'est-ce qu'il fait là? La fille de tout à l'heure est dessus. Huh... Bon plus qu'à la suivre de loin? Et c'est ce qu'elle fait jusqu'à finalement arriver à la sortie de la ville haute. Déjà plusieurs gens allongés et traités leurs blessures. Les blessés sont moins nombreux qu'elle l'aurait cru mais il y en a tout de même plus qu'il n'y a de gens pour s'en occuper. Et là, une femme en blanc qui semble s'occuper à traiter des enfants et parler avec une autre qui elle utilise la magie remarque la fille sur le pon-...Bon y a plus de poney et elle s'écrase...Et en plus Judith et sa livraison viennent d'arriver. La dame se lève péniblement et boite jusqu'à...jusqu'à Judith plutôt. Sans lui adresser la parole, elle regarde la blonde dans ses bras et semble déjà avoir remarqué le sang dans la main et les cheveux. Sa main va finalement à l'épaule de Judith pour lui pointer un coin.

    Allonge-la là-bas en vitesse et assieds toi sinon tes brûlures vont empirer à vrai dire je sais pas comment ton bras est encore en état de fonctionner mais on verra ça après. Son regard se pose alors sur quelqu'un d'autre, quelqu'un qui a l'air d'utiliser la magie. Madame Hélène ! Il faut ramener l'autre jeune fille, plusieurs brûlures au premier degrés sur le corps.

    Alors que la mate s'exécute sans dire mot et dépose doucement la jeune blessée. Assez vite, la blanche la rejoint et commence déjà à traiter la blessure.

    Assieds toi je vais voir pour ton bras. Sans la regarder.

    J-j-je... La dame en blanc lui fait un signe de tête pour lui dire de se presser, ce qu'elle fait à contre-coeur. Les bandages posés autour de la tête de l'autre fille, la guérisseuse se tourne vers Judith et regarde le bras, perplexe. Lentement elle approche sa main et commence à user de la magie blanche...Sans succès. La femme fronce les sourcils mais ne parait pas si dépitée que ça. Elle s'y attendait, d'une certaine manière.

    Au même moment, d'autres personnes s'occupant des blessés allongent la jeune fille brûlée d'un peu partout. Très vite, la dame prends le reste de bandages utilisés pour l'autre blessée et enroule comme elle peut la partie visible du bras de Judith.

    Désolée, je peux pas faire plus pour l'instant... Pour toujours plutôt mais elle va pas le dire comme ça. Tu ferais mieux de te reposer maintenant. Ton amie devrait reprendre connaissance sous peu. Dit-elle en se tournant vers l'autre patiente pour traiter les brûlures.

    Judith reste silencieuse, à regarder les deux personnes. ...Elle peut pas rester là, pas tant qu'elle ne sait pas où se trouve Basmath. Alors elle se relève.

    M-ma-ma so-ma soeur. D-do-doi-dois ret-retoutou-trouver ma soeur. Avant de repartir en courant. Laissant la femme en blanc soupirer, de plus en plus exaspérée par la soirée.

    Et revoilà l'invocation repartie dans sa course. De plus en plus essoufflée par tout ce qu'elle est entrain de faire depuis tout à l'heure, et l'utilisation de la magie n'arrange rien. Et elle n'a même pas remarqué le corps inerte du garde juste avant, c'est dire. Et puis, finalement, elle rejoint le point où se trouve tous les gardes et...

    B-Ba-BAS' !! Qu'elle tente de dire péniblement, la lueur disparue de ses yeux alors qu'elle se rapproche de sa grande soeur. Pourtant, elle manque de tituber, vraiment à bout de souffle. Elle s'arrête un instant, courbant le dos, mains posées sur les genoux avant de regarder sa soeur.

    J-je-t-j-... Elle y arrive pas, vraiment beaucoup trop essoufflée, épuisée même.

    Big résumé :


    Dernière édition par Judith Yeshua le Mer 18 Nov 2020 - 14:19, édité 2 fois

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    ft. Yggdrasil [Juillet 1001]


    Le brasier

    « And you're standing on the edge face up 'cause you're a natural, a beating heart of stone. »


    Ce que je retiens de toute cette aventure, c'est la chose suivante : le feu, c'est chaud. Alors ça vous paraît peut-être évident dit comme ça, mais je pense que vous ne pouvez pas vous en rendre compte tant que vous ne vous êtes pas retrouvé encerclé par des flammes qui menacent de vous dévorer à tout instant. Ce n'est pas simplement avoir chaud l'été lorsque les plus hautes températures atteignent la Cité, ni la sensation que procure un bon bain brûlant en une journée d'hiver. C'est une chaleur qui vous donne l'impression que vos intestins sont en train de cuire à l'intérieur de votre corps. C'est pourquoi le soulagement qui me submerge lorsque j'entends une voix extérieure venue nous secourir est immense. Je note à peine que notre sauveur est un Éclaireur, alors que pourtant c'est quelque chose qui aurait dû me faire perdre tous mes moyens. Je peux voir qu'Howl est d'ailleurs captivé un instant, mais rapidement il retrouve ses esprits. Nous aurons le temps de l'admirer une fois sortis de là. Comme nous, il essaie de rassurer la Golem — apparemment nommée Aïthria — en lui promettant de retrouver la fameuse Lykos. Oui, globalement c'est ce que j'ai déjà dit, mais bon...

    J'observe la jeune femme se calmer et revenir à elle peu à peu. Je m'entends exhaler un immense soupir de soulagement. On va enfin pouvoir sortir de cette prison de feu —

    Lorsque la Golem s'approche de nous pour nous saisir, un par un, comme des sacs à patates, mon cerveau met un long moment avant de comprendre ce qui lui arrive. Si bien que, le temps du trajet, je me retrouve comme enfermé dans une bulle de coton, déconnecté de la réalité. Je ne prête même pas attention à l'Éclaireur qui se débat à côté de moi, certainement tout aussi surpris que nous de se faire porter ainsi, sans prévenir. Mais je n'ai même pas la présence d'esprit d'essayer de me défaire de la poigne de la femme aux cheveux bleu. Tout ce que je sens, ce sont ses mains qui me restreignent et m'emprisonnent, sa fermeté qui, même si elle n'est pas dangereuse, serre mon corps fragile. Je crains de finir cassé et, dans la panique, je constate que mon poignet dissimulant ma pierre m'est inaccessible, coincé entre entre le corps d'Howl et celui d'Aïthria. Je tente de le dégager mais rien n'y fait : la force de notre porteuse est trop puissante, même pour moi. Je ne peux qu'attendre que le calvaire se termine, terrifié de finir en mille morceaux.

    Enfin elle nous dépose sur la terre ferme, loin des flammes. Mais ce n'est pas pour ça que je suis soulagé. J'aurais préféré rester dans la maison si ça voulait dire échapper à ce qui vient de se passer. Je ne relève même pas la manière dont nous traitent la Golem et l'Éclaireur, comme si nous étions des enfants impuissants. J'en sais gré à Howl de nous défendre, mais lorsqu'il s'approche de moi, certainement pour chercher du réconfort, je ne peux pas m'empêcher d'avoir un mouvement de recul qui semble, heureusement, passer inaperçu. J'ai confiance en mon ami mais à l'heure actuelle je préfèrerais qu'il reste loin de moi, que personne ne m'approche. Ma main droite ne cesse de frotter mon poignet gauche, comme pour m'assurer que ma gemme est toujours là et que je suis toujours en un seul morceau. Encore une fois, lorsque la Sirène interpelle l'Éclaireur pour lui demander de ne faire de mal à personne, je lui en suis reconnaissant. Si j'avais été dans un état normal, j'aurais sûrement pris part au débat, alternant entre admiration envers le garçon mais aussi désapprobation quant à la technique utilisée. L'odeur de fumée ne me quitte pas, la Ville Haute est encore loin d'être sauvée. Mais je suis encore trop secoué pour parler. Je me réserve une discussion avec les Éclaireurs pour une prochaine fois.

    Je sens au bout d'un moment ma respiration se faire moins difficile, signe que ma panique commence à s'évaporer. Je prends alors pleinement conscience de la situation et j'ai du mal à réprimer un rire nerveux. Ce n'était peut-être pas nécessaire de me mettre dans tous ces états pour si peu, mais je suis devenu tellement protecteur de ma pierre et de mon corps, cela faisait bien longtemps que personne ne s'était autant approché de moi, encore moins ne m'avait saisi pour me transporter. Je suis habitué à pousser les limites de mon enveloppe corporelle, mais j'estime être le seul à pouvoir le faire. L'inquiétude d'Howl cependant me touche et j'arrive même à lui esquisser un demi-sourire qui se veut rassurant.

    « Oui tout va bien je... t'inquiète pas. »

    Une dernière bouffée d'air et je me sens déjà mieux.

    « Tu vas bien, toi ? Tout ce feu... ce n'est pas une bonne idée de te retrouver là. Tu n'aurais pas dû me suivre. »

    Puis je remarque la Golem près de nous et l'instinct de protection qui m'avait saisi plus tôt me revient de plein fouet. Je m'éloigne d'Howl quelques instants en m'excusant d'un signe de tête et je me dirige vers la grande femme pour la pousser dans un coin afin que personne ne puisse nous entendre.

    « Euh... merci de nous avoir sauvés. On va pouvoir rentrer seuls mais avant hm... je voulais juste te dire... je m'appelle Elyas et euh... j'ai une boutique de fleurs dans le quartier Éossien si tu veux passer un jour je... »

    Je m'arrête un instant, si gêné que je pense que ma peau est devenue d'une couleur rouge tomate. Comment lui dire que j'apprécierais la revoir sans donner l'impression que je suis en train de la draguer comme un adolescent un peu lourd ?

    « Je suis comme toi. »

    Pour ponctuer mes paroles — que je trouve très audacieuses, au passage — je lui révèle la dent en pierre qui rappelle le matériau qui m'a fabriqué il y a de cela si longtemps. Puis, encore gêné par cette révélation, je m'éloigne d'elle pour ne pas avoir à attendre sa réponse. Si elle ne comprend pas ou me trouve idiot je n'aurais pas à lui faire face au moins. Je me rapproche à nouveau d'Howl, certain au moins que je l'aurai toujours à mes côtés. Jusqu'à ce qu'il découvre la vérité. Mais pour le moment j'ignore la petite voix dans ma tête qui me dit de me préserver.

    « Allez, rentrons. Des enfants n'ont en effet rien à faire ici. »


    résumé :


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    Ah bah ils sont tous tout agités dis donc ceux-là. Le monsieur masqué qui a l'air vraiment vexé pour le coup. Mais c'est pas lui l'enfant, oh attends du coup c'est un enfant en fait? Attendez non il vient de dire que c'est un petit adulte. ...Mais si les enfants sont petit, et que c'est un petit adulte... Ca a pas de sens, les enfants peuvent pas être enfant ET adulte. Il est bizarre, c'est sûrement la fatigue avec le feu et tout. Mais le monsieur donne un bon point. Il faut que les enfants rentrent, mais lui proposer à elle de le faire? Aïthria fronce légèrement les sourcils, le regard ailleurs, pensive.

    Mais faut que je retrouve Lykos... Ah oui elle a royalement ignoré ce que disais son saveur de tout à l'heure mais hey. C'est Aïthria.

    Et puis son regard qui se tourne vers les deux ados. Le roux il a l'air pas bien avec son poignet et tout. Attendez Aïth lui a pas fait mal en courant si? Là elle s'en voudrait vraiment. Elle qui fait pourtant tout le temps attention. Et puis il respire fort. Est-ce qu'il est malade? Il tremblote en plus. La bleue courbe le dos et penche la tête sur le coté, soucieuse de voir comment il se porte. Bon visiblement rien de grave ou quoique ce soit vu qu'il a l'air de s'est repris. Lui et l'autre discutent tous les deux et puis, d'un coup, il se met à pousser la grande. ...Enfin il essaie mais elle se laisse embarquée par le garçon, un peu confuse. Aïthria se met alors à le fixer, yeux grand ouvert. Ah, ils rentrent tout seul du coup. S'ils ont pu rentrer dans un bâtiment en feu, ils peuvent rentrer dans une maison normale, surtout si c'est la leur. Du coup son nom c'est Elyas. C'est mignon en vrai Elyas comme nom, ça va bien avec sa tête. Oh une boutique de fleurs ce serait parfait ! La bleue qui arrive à se projeter entrain d'acheter des fleurs pour la maison et Lykos, même dans une telle situation de crise. Des étoiles dans les yeux presque. Évidemment qu'elle pass- Pourquoi il s'arrête d'un coup? Oh mais il est tout rouge c'est la chaleur ça ! Elle s'apprêtait à le lui dire quand il vint l'interrompre.

    ...Aïthria reste un peu de marbre devant ce qu'il dit. Comment ça "comme toi"? Et puis il ouvre grand la bouche pour montrer une de ses dents. Une dent grise comme un caillou. Il veut dire quoi par là?

    Mais j'ai pas de cari- Ah bah il s'en va rejoindre son copain et commence à partir.

    Le regard hébété d'Aïthria toujours présent jusqu'à se changer en grand sourire avant de faire un grand geste de bras pour dire au revoir au loin.

    Au revoir les enfants ! Elle baisse le bras, parée à parler à l'autre mons-Oh attendez elle a oublié. Ne parlez pas aux inconnus sur la route ! Voilà, là on est bien.

    Son sourir qui s'agrandit légèrement en voyant les deux ados entrain de partir sain et sauf. Puis, petit à petit, son sourire qui disparait alors que l'image de Lykos lui revient. Soudain, l'air grave, sérieuse même. Elle se tourne vers l'homme, en commençant déjà à faire du sur-place devant lui.

    Bon allez monsieur à grande queue faut aller sauver Lykos tout de suite !

    Résumé :

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    Le Brasier


    Event n°2
    Natsume est une tête de cochon en règle générale, et encore plus lors de situations stressantes où il tend à perdre patience bien plus rapidement. Alors sur le coup, lorsque les adolescents protestent, il ne les prend pas vraiment au sérieux ; ou du moins, il voit leurs mots davantage comme des reflets d'egos que de véritables demandes pour être pris au sérieux. A ses yeux, toutefois, ce sont encore des jeunes – des grands jeunes, à la limite, mais il ne peut pas vraiment (et n'essaie pas) de chasser de son esprit l'image des enfants qu'il a connu dès un âge très jeune. Mais puisqu'il estime qu'il ne s'agit pas du moment pour « passer cent ans là-dessus », il ne réagit qu'en levant les yeux au ciel derrière son masque, vaguement vexé malgré tout. Retenant l'envie de râler qui se faisait décidemment très forte, il fut toutefois pris de court par la question du plus jeune.
    ... De quoi?

    Ce qu'il entendait lui paraissait tellement absurde et fort qu'il en fut un instant sonné, le regard fixé sur la sirène comme si il avait mal entendu. Pour lui, cela ne faisait pas sens, et il lui fallut plusieurs secondes pour réaliser que du point de vue de l'autre, ce n'était pas forcément évident.
    ... En même temps, il faudra encore que l'on fasse nos preuves. Et ce n'est pas tout le monde qui...
    Il se tut sur l'instant. Une réponse naïve et évidente aurait sonné aussi creuse que vide d'engagement, et il n'était pas du genre à aimer les paroles vides – au contraire, cela le frustrait au plus haut point. Les « promesses » pour la forme non plus. Il se passa quelques secondes, avant qu'il ne réponde finalement, l'expression neutre mais ferme derrière son masque.

    « Si c'était le cas un jour, j'irais moi-même me mettre les fers aux pieds. »

    Pas d'hésitation dans sa voix à ce sujet ; et il ne voyait pas l'intérêt d'en dire plus, puisque cela suffisait à résumer ce qu'il pensait le plus simplement possible. Et de toute façon, il allait falloir qu'ils rentrent : rien qu'à la panique évidente de l'autre adolescent... Enfin, il aurait au moins l'esprit tranquille en les sachant loin de tout ça.
    Il ne saisit pas vraiment ce qui se passe entre l'elfe et la golem, ou du moins ce qu'il essaie de dire ; tout au plus, il fronce les sourcils d'un air perplexe, mais il réalise malgré tout que ce ne sont pas ses affaires et qu'il ne devrait pas se mêler de ce qui ne le regarde pas. Lorsque les adolescents finissent par s'éloigner, au final, et que la bleue s'adresse de nouveau à lui, il hausse les sourcils, ne s'étant pas attendu à ce qu'elle soit finalement prête à l'accompagner. Pour être honnête, il aurait préféré y aller seul, mais il ne se sentir pas de lui refuser ça sur l'instant. Analysant brièvement la situation – et son envie d'escorter -, c'est finalement par un bref hochement de la tête qu'il fit signe qu'il avait compris.

    « Bien. Dis-moi où elle se trouvait, et je te protègerai des flammes jusqu'à là. Je connais à peu près les environs. Pour aller plus vite, je peux te porter. »

    Enfin, il avait un doute sur le fait que question poids... Enfin. Ce ne serait pas impossible ; pénible, mais supportable, surtout dans ce cas-là.

    ft. Tout le monde
    1er juillet 1001



    Résumé pouet :

    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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      Allez, c’est bien, continuer d’avancer comme ça. Non, ne te retourne p—merde. Roh, pas une autre espèce de merdeuse qui joue les héros. Ayako passe sa main sur son visage en frustration quand la matte s’arrête et la regarde. Ouh la la tu fais peur. Ayako ne fait que lui sourire, comme si de rien était. Ses yeux qui luisent, un beau petit truc de cirque hein. Très intimidant, trè—Ah la salope.

      Elle venait de lui cracher au visage ? Vraiment ? Urgh. La rose essuie son visage avec la manche de sa cape, dégoutée, mais pas plus. Il y a une dizaine d’années de ça, elle aurait tuée cette petite chienne sans hésiter. Aujourd’hui, non.

        « HEY PETITE CONNE QU’EST-CE QUE TU PENS— »


        « Ça suffit les gars ont retourne au travail. »


        « Mais Boss, elle vous a craché au visage! »


        « C’est pas le truc le plus dégueulasse que je me suis pris au visage, t’inquiètes pas. »


      Petit rire de la part de la criminelle qui repart vers l’extérieur, laissant ses gars s’occuper de cette petite mine d’or. Reste que ce n’était qu’une enfant, elle ne devait pas avoir plus de 20 ans. Mais bon, la prochaine fois, elle lui apprendrait les bonnes manières. Ou bien elle lui cracherait au visage en retour. C’était plus son style.

      La rose sort du bâtiment et reste là, à regarder autour. Tout semblait être encore tellement chaotique. Les flammes ne baissaient presque pas, puis, au loin, la rose entend quelqu’un crier qu’il fallait mettre le feu à Yggdrasil. Ayako fronce les sourcils et tourne la tête vers le gros arbre. Pas qu’elle avait jamais voulu mettre le feu à celui-ci, mais… Vraiment ? C’est ça qui allait aider ?

      Hm. Alors Ayako prend une torche, s’approche de l’arbre et lui lance dessus.

      résumé :


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    Le Brasier


    Chronos était dehors cette soirée là, à une session de boxe dans le quartier des loisir pour se « remettre dans le bain » et à sa sortie ben… il a simplement vu un très très grand feu, du coup il est venu pour comprendre ce qui c’était passé, Accident, Attentat, Affrontement ? Toute ces possibilités sont passer par son esprit, mais il n’en avait aucune idée au final, il y aurait forcément du danger, et donc des blessés.

    Il arriva donc au alentour de la ville-haute, où étaient rassemblés plusieurs dizaines de civils, pour la plupart blessé mais aussi du personnel soignant armé de leur magie blanche, sans oublier les gardes qui font plusieurs va et viens entre le lieux d’impact et ici
    Il n’était pas franchement déconcerté, non il avait les idées biens clair et savait quel serait la meilleure chose qu’il puisse faire pour aider.

    Il aurait peut-être du pensé à prendre une armure un peu plus lourde et une arme, m’enfin bref. Il se met donc à courir vers là ou se dirige les militaires, malgré les protestations d’un derrière lui
    Il prend un premier croisement, puis là… et il voit… quelqu’un au loin ? Qui court comme lui, rien de stupéfiant mais… il a l’impression de l’avoir déjà vu quelque part…

    Il accélère donc, la voyant se rapprocher de garde, ben… elle fait partit de l’armée ? Oh mais c’est bon il croit se souvenir de qui elle est, arrivé derrière elle il lui sort naturellement :
    Vous êtes la combattante du banquet ! D’ailleurs votre tête va mieux ?

    Il se met vraiment à taper la conversation tranquille que ça soit ou non le moment, soudain, il lève les yeux sur la personne derrière son interlocutrice, une personne qui lui ressemble, mais en plus… athlétique, hm….
    Ohhh ! Vous aussi vous avez des bandages, Ce serait génial de se faire un combat un de ces quatre !

    Il reporte donc le regard sur judith tout sourire, mais en la regardant cette fois-ci… elle semble si épuisée, elle a du donner le meilleure d’elle-même si elle est là depuis un moment, ça ne l’étonnait pas, il était plutôt impressionné.
    Les sauvetages c’est terminé pour vous ! Vous méritez de vous reposer après tant d’effort.

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      Déterminée à mettre son idée à exécution, Basmath se dirige vers Yggdrasil avec sa poutre en feu sur l’épaule. Elle est certaine de son idée, même si une pointe d’anxiété reste toujours, lui grugeant sa jugeote. Elle demandait, quand même, aux gens d’aller mettre le feu à quelque chose de sacré pour les Éossiens….

      Mais à voir l’arbre se battre contre les flammes, elle était certaine.

      Par contre, une voix vient débalancer la concentration de la rouge et blanche, qui se tourne la tête et…

        « Judith ?! »


      Sans même hésiter une seule seconde, la soldate lâche la poutre par terre (avec un gros boom) et se rue sur sa petite sœur qui semble terriblement épuisée. Basmath pose une main sur son épaule, inquiète.

        « Jud’, qu’est-ce que tu fais là ? Est-ce que t’es blessée ? »


      Non, elle a pas vraiment l’air, mais ses vêtements… Ils ont vu un meilleur jour. Dommage, cette robe semblait mignonne sur sa petite sœur. Et puis un homme s’approche d’elles, une personne qui semble connaître la blonde. Bas’ lève les yeux, mais son regard se durcit quand son commentaire vient à elle.

      Est-ce que c’est vraiment le moment ? La réponse est non.

      Et c’est ce que Basmath lui aurait dit, s’il n’avait pas immédiatement proposé d’aider sa petite sœur.

        « Monsieur, je vous serais éternellement reconnaissante si vous pouviez aider ma petite sœur à se mettre à l’abris. Elle va se tuer, si elle continue. »


      Grande sœur un jour, grande sœur toujours. La louve-garou reporte son attention sur sa cadette et, avec un sourire plus doux, pose son front contre le sien. C’est quelque chose qu’elle faisait souvent avec les gens qu’elle aimait beaucoup et avec Judith… Ça faisait tellement longtemps qu’elle ne l’avait pas fait.

        « Si t’es épuisée comme ça, c’est que tu en as déjà assez fait, Jud’. Va te reposer. »


      Puis elle se retire, se redresse et prend un ton plus dur.

        « Et je ne prendrai pas non comme réponse. »


      La matte se retourne et, rapidement, reprend la poutre enflammée sur son épaule, se remettant à marcher vers Yggdrasil.

      Et une fois assez proche, elle lance son arme improvisée de toute ses forces sur l’arbre.

      résumé :


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    NiKlaus
    And
    Le Brasier event n°2
    Piaf et toujours plus de drama
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    Pour lui le choix était clair, restez avec son invocation quoi qu’il arrive. Mais mais…. Elle est sérieuse ? Comment si il allait mourir aussi simplement ? Si ce n’est pas son escapade avec Volf qui l’a eut, alors ça… Mais bon il ne dis rien, il se laisse poussez car allez, tenez de commencez une conversation avec Judith dans ce genre de situation, Elle a surtout toujours raison

    Bon n’empêche quand elle lui sort ça, il ne peut s’empêcher de lui rétorquez :
    Depuis quand je maîtrise la magie élémentaire au juste ?
    Trop tard, elle est déjà partie dans le bâtiment… devait-il la suivre ? Non… sa joue se souvient encore de ses grosses baffes et puis, il doit se rendre à l’évidence, son invocation n’est pas une petite fragile, c’est une femme capable la plupart du temps  de se débrouiller seule.

    Il soupire à nouveau, maintenant la question était : comment se rendre utile ? Il lève les yeux sur les toits où le feux est toujours actif, il a bien vu des soldats amenez des sceau d’eau mais bon… ça n’avait pas l’air de faire grand effet. Soudain des hurlements, qu’est-ce qui l’a l’arbre ? Oh…
    Les Flammes se rapprochaient dangereusement de ses feuilles pour au final… Uh ?

    Quoi ? Attendez, où sont les flammes ? Yggdrasil brille… l’arbre s’est simplement défendu face au danger en soit, dire que certain le voyaient comme un simple arbre, ils doivent halluciné… Sa lumière continue à scintiller, comme pour montrer qu’il est bien là en vie et qu’il va bien, c’est resplendissant…

    Tiens mais une idée vient de germer dans la tête du magimorphe, plus de temps à perdre, il ferme les yeux et se concentre, au bout de quelque seconde un premier être semble se former, un animal volant, un grand aigle, d’abord un, puis un deuxième et enfin un troisième quoique plus petit.
    Les 3 volatiles à présent dans le ciel, se mettent à battre des ailes frénétiquement dans le seul but d’orienter les flammes environnantes, vers l’arbre sacré de la cité.

    Bon en tout cas, Klaus était down niveau invocation, il avait plus qu’a attendre si ça marche-
    Tient, ça sent le sang, bon… comment se fait-il qu’il perçoit ça ? Ben quelqu’un devait être blessé, non loin de lui. Il s’approche donc en trottinant et là… il voit quelqu’un au sol, l’origine du sang, mais il voit aussi… une personne en armure, un garde surement là pour venir en aide au blessé et aussi… quelqu’un avec une chevelure bleue…

    Lionel… ? y’a un problème ?

    To sum up :

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    Hestia
    and
    Le Brasier
    Inconscience = vie
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    Inconsciente, l’esprit de la blonde se met à voyager en son fort intérieur, elle s’imagine encore vivante autrefois, en compagnie de nicolas dans un magnifique jardin fleuri de fleur toutes plus resplendissante les unes que les autres, il s’était tourné vers sa fiancée, le visage embrasé, il voulait lui dire quelque chose mais...

    Soudain une secousse, elle perd l’équilibre et se réveille, elle ne sait pas où elle est, bien trop perturbé, elle a chaud, elle n’est pas sur le sol… quelqu’un l’a touche, enfin bref. Elle voit un arbre au loin, se pourrait-il que ça soit Yggdrasil, pourquoi est-il encerclé par les flammes ? Il va bruler ! Que quelqu’un fasse quelque chose, il va mourir sinon !

    Toutefois, il se met à briller de mille feux, repoussant le danger, se protégeant avec une barrière magique, il a vraiment fait ça de lui-même ? Elle qui avait tourné le dos à Yggdrasil, à l’éos, Elle ne pouvait nier ce qu’elle voyait. Encore un craquement et un cri qui fit revenir la blonde dans l’inconscience.

    Elle se réveille, enfin sans ouvrir les yeux, elle se sait couchée  autour d’une multitude de gens, il fait moins chaud qu’a son précédent réveil, elle a mal à la tête, et sent une vive douleur au niveau de sa jambe mais… elle est vivante. Enfin… bref. Elle est bien trop fatiguée pour faire quoi que ce soit de là où elle se trouve, elle entend plusieurs personnes et ne sauraient identifié qui est qui. Elle devrait au moins se révéler et demander qui a bien pu l’amener ici, mais une fois de plus top fatigué, elle ferme les yeux et repars dans ses songes.                

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    Elle était toujours à faire son sur-place, parée à partir au pas de course, et puis, d'un coup, elle s'arrête nette, une jambe toujours en l'air, les yeux grands ouvert, à cligner, confus. Où elle se trouvait?

    Huuuuuuh.... En roulant des yeux, en réflexion intense.

    Tu sais pas Aïth'. On te l'as dit mais t'as oublié. Tu faisais qu'avancer à l'aveugle, t'es rentrée dans le plus gros bâtiment et pouf, te voilà embarquée dans tout ça. Mais maintenant faut le lui dire.

    Jeeeee... Toujours dans la même position, sautillant parfois pour reprendre l'équilibre.

    Et alors qu'elle était plongée dans sa propre confusion, ses doutes et l'anxiété grandissante en réalisant que trouver Lykos allait être plus compliqué que prévu, une vision. Tout en continuant son "jeeeee" son regarde suit quelque-chose derrière le monsieur. Un poney, avec quelqu'un allongé dessus. La fixette de la bleue pour les animaux qui reprends le dessus...jusqu'à ce qu'elle remarque quelqu'un étalée dessus. Ce quelqu'un, elle lui semble famillière... ...

    Lykos! Qu'elle s'exclame en courant en direction du poney... Avant de soudainement revenir, poser le monsieur sur ses épaules et reprendre la course. Elle a beau faire de son mieux, la golem n'est pas très rapide. C'est une golem après tout. Elle a même perdu le poney un instant jusqu'à enfin retrouver le p-...Oh non le poney vient de disparaitre. Mais heureusement, Lykos est à terre. ...Oh non Lykos est à terre ! Et elle se rue alors que des gens commencent à s'occuper d'elle. Elle dépose presque sèchement l'homme avec elle avant de trottiner jusqu'à la blanche...en plus de l'autre blanche. Une autre blanche qui peine à se lever avant de tendre les mains pour lui dire de s'arrêter.

    A-Attendez ! Et la bleue qui s'arrête alors que ses pas glissent jusqu'à s'arrêter pile devant la blanche -une blanche un peu effrayée face à la carrure et l'imprudence de la golem-. Seulement Aïthria ne la regarde pas et continue de se focaliser sur la nymphe. Elle a perdu toute l'insouciance de tout à l'heure, beaucoup trop anxieuse et les yeux redevenant déjà humides.

    M-ma-mais Lykos elle-

    Lykos est stable et ira mieux demain. Comme sa peau est sensible elle s'est brûlée mais ça va pass-

    M-MAIS- Et la blanche commence à poser ses mains sur la grand bleue, à tenter de la calmer, d'une voix rassurante.

    Elle va bien, ça disparaitra dans deux-trois jours grand maximum. il faut juste rester avec elle jusqu'à ce qu'elle se  remette. La bleue reste le regard fixé sur Lykos avant que la blanche pose sa main sur la joue (non sans se mettre sur la pointe du pied).

    D'accord?

    La bleue reste hoche maladroitement la tête alors que la blanche la laisse passer. Aïthria marche rapidement vers Lykos puis se met à genoux à côté d'elle. Elle est couverte de bandages ici et là pour couvrir les brûlures et, visiblement. Sa main mécanique se pose, non sans hésitation sur le tout petit front de sa blanche.

    Lykos...? La voix enrouée.

    Et de son côté, la blanche retourne à ses patients. Voilà qu'elle doit à nouveau s'accroupir, forçant d'elle-même l'articulation d'une de ses jambes. Une jambe visiblement faite de bois blanc.

    Il va me falloir une paire de mains pour celui-là, Madame Hélé- Plus là. Madame Hélène ? Son visage se tourne ici et là, sans pour autant la voir. Tant pis elle va devoir s'occuper de deux personnes en même temps. Mais voilà que ses yeux noirs remarquent l'homme au masque. Elle le dévisage, de la tête aux pieds, le regard curieux devenant soudainement sévère. Elle retourne devant ses patients, reprendre son travail.

    Rentrez et songez à ce que vous venez de faire. Vous ferez peut-être quelque-chose d'utile cette fois. D'un ton terriblement sec.

    Résumé :

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    A peine qu'elle a crié son nom que sa grande soeur s'est retournée, laissant tomber tout ce qu'elle avait à faire, sans la moindre hésitation. La petite soeur, elle, toujours entrain de lutter, à péniblement reprendre son souffle. Elle secoue la tête pour lui dire qu'elle n'a rien alors qu'elle sent sa main se poser sur son épaule. Elle relève lentement la tête et puis, une voix familière derrière elles. Non sans difficultés, elle se tourne légèrement vers-

    V-vo-vou-c'est v-mo-

    L'homme de la foire, qu'elle a rencontré de façon...hum...gênante, avant de se prendre un truc sur la tête à sa place. De tous les endroits, lui? ici? Oh bah le monde est petit. L'espace de quelques secondes, Judith le regarde, sans trop penser à quoique ce soit. Et elle relève soudainement la tête, comme dans un sursaut. C'est qu'elle vient de se rappeler qu'on lui a posé une question, pour sa tête. Oh c'est vrai qu'il l'a emmené se faire faire soigner en urgence. Elle a le chic pour ça en ce moment Judith.

    Oh e-uh-huh o-oua-oui oui ça v-avav-ça v-va m-ieux ! Et v-vo-vou- Ah non Judith tu vas pas t'y mettre toi aussi?! C'est vraiment pas le moment pour tailler une bavette. Pourtant sa voix s'est arrêté quand ses yeux ont croisés ceux de l'homme qui a l'air de devenir un peu plus sérieux. Lui qui lui dit qu'elle devrait se reposer? Mais elle a fait tout ce trajet pour Ba-

    Judith se retourne alors que c'est justement Basmath qui reprends la parole. ...Attendez Bas' vient de dire quoi? Mais elle va pas s'y mettre elle aussi ?! La petite soeur fronce les sourcils, la voix plus forte mais pas moins épuisée.

    M-mai-Je pe-j- Basmath lui refait un truc auquel elle n'a pas eu droit depuis...ça date d'une autre vie. Front collé au sien, dans leur petite bulle, comme avant. Soudainement, la petite soeur qui se calme, sa respiration redevenant stable au fil des secondes. Des petits mots d'encouragement derrière un ordre. C'est toujours la Bas' qu'elle a connu, ça, c'est sûr. Judith ne dit rien mais déglutit alors que son ainée se retire pour retourner à ses affaires.

    Judith reste là, à la regarder, hébétée. Alors elle serre ses mains l'une contre l'autre, à chercher quoi faire, sans succès. Et puis, enfin, elle retourne voir le grand -très grand- blond. Le silence, alors qu'elle baisse la tête.

    O-on pe-on peut pa-aaAAAH ! Sa voix fini en petit cri effrayé. Et c'est que maintenant, la vue vers le bas, qu'elle réalise. Ce qu'elle avait déchiré de sa robe était bien plus grand que ce qu'elle avait prévu... Le visage complètement écarlate, les yeux brillant jaune de nouveau; elle prends un coté de sa robe pour couvrir le devant. Ca y est maintenant elle ose plus le regarder en face. Vraiment le chic pour se retrouver dans des moments embarrassant devant lui. Un petit silence, excessivement gênée. Et puis, elle ose des mots, commençant aussi à faire quelques pas vers lui.

    O-I-il f-il faut qu-que-quequon-qu'on re-rentre ch-chez m-nou-m-moi. Réc-ré-récucu-recur-récupérer mes afafaf-affaires. On d-do-dooaAH ! Elle qui a failli tituber tout à l'heure, voilà qu'elle le fait et manque de tomber. "Heureusement", elle se rattrape en s'agrippant involontairement au bras du centaure. Aussitôt, elle relève la tête.

    P-papa-pard- Et elle réalise que, ses bras accrochés au sien, elle tenait plus sa robe pour se couvrir. D'un coup, elle le relâche pour rectifier le tir, le visage toujours aussi rouge.

    Pardon !


    Résumé :

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      Déboussolée par sa chute du poney qui avait soudainement disparue, Lykos git par terre, ne bougeant pas vraiment. Honnêtement, tout lui fait mal, tout brule, c’est très honnêtement, pas plaisant.

      Alors dans sa confusion du moment, elle se sent soulevée. Elle ne sait même pas ce qui se passe vraiment, y’a des gens qui s’occupent d’elle. Lykos, elle pleure, elle tremble, elle a mal et elle veut rentrer la maison, dans les bras de sa golem qu’elle aime.

      Il y a une dame blanche qui parle et elle sent des trucs s’enrouler autour de ses bras, de ses jambes. Et des voix qui semblent lointaines, il semble avoir beaucoup d’autres personnes blessées… C’est normal, c’était un vrai désastre, cette soirée. Un vrai désastre.

      Quelque chose de métallique se pose sur son front, métallique et froid. La jeune femme tourne la tête et…. Oh….

      Les larmes se mettent à couler encore plus fort quand le visage inquiet d’Aïthria apparaît dans son champ de vision. Lykos lève la main pour venir toucher doucement sa joue pour rassurer la bleue, mais aussi, elle-même.

        « Aïthria…. Oh je-je suis contente de te voir… Tu t’es pas fait mal ? »


      Question un peu stupide, vu son état, mais elle ne peut s’empêcher de la poser. Est-ce qu’elle aurait dû s’attendre à c’qu’Aïthria vienne la chercher ? Oui, probablement. Mais de la voir, ça lui fait horriblement chaud au cœur et sa main glisse sur l’autre main de la bleue, qu’elle serre du plus fort qu’elle peut entre ses doigts. Même si elle ne sent rien, l’avoir ici, c’est tellement plus rassurant pour la nymphe.

        « Je veux rentrer à la maison. »


      La gorge serrée, la voix écrasée par cette dernière, Lykos ne souhaite que s’effondrer dans son lit avec la golem à ses cotés.

      résumé :


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    Event n°2
    Le Brasier
    Troisième Partie



    Yggdrasil brille toujours.

    Doucement, mais certainement, alors que les flammes font rage autour. Ses pulsations de lumière sont devenues régulières, comme une respiration lente et stable. Si les regards se sont arrêtés, tantôt surpris, tantôt émerveillés, tantôt indifférents, l'arbre ne semble au départ pas émettre davantage que ce qu'il a au départ provoqué. Et le feu, encore, est au centre des attentions.
    Les flammes jetées vers Yggdrasil, à la base, ne semblent pas fournir de grandes avancées ; vainement repoussées par des effluves de lumière colorée, elles ne paraissent pas plus grosses que des grains de sable. Mais les grains de sable s'accumulent. Petit à petit, les rubans d'indigo et d'azur s'entremêlent dans une nuée de vagues différées. Elles laissent derrière elles un souffle de poussière turquoise, comme des milliers de petits flocons lumineux s'essoufflant dès lors qu'ils touchent le sol. Les projections se font plus rapides, plus spontanées, plus instables. Chaque nouvelle gerbe de flamme génère plus d'éclats encore ; et ces éclats se rassemblent en des nuages grondants d'énergie.

    Il serait difficile de dire exactement ce qui avait causé le souffle. Sans doute fut-ce la flamme de trop, la goutte dans le vase, le moment où les gerbes furent trop nombreuses : car la seconde d'après, une brume colorée s'abattit comme une déferlante sur la Ville-Haute. Comme un amas de poudre soudainement libéré, la vague s'abat partout ; elle passe sur les toits, entre les rues, dans les allées les plus étroites, entre deux silhouettes, par les fenêtres, dans les interstices des portes. Le brouillard d'arc-en-ciel, pourtant, est inoffensif ; il ne fait qu'effleurer les corps et la peau, comme la chaleur d'une brise d'été. Comme un soudain afflux de vent qui ne soulève pourtant pas une main et qui, lentement, disparaît comme il était venu.

    Les flammes se sont affaiblies. Soufflées, elles ont perdues de leur vigueur, comme si leur force leur avait été retirée. Petit à petit, elles s'atténuent : et enfin, c'est comme si l'eau les gardait à terre. Vos efforts semblent avoir porté leurs fruits : la Ville-Haute ne sera pas dévastée. Les dégâts, néanmoins, sont conséquents : la moitié du quartier a été touchée, et les bâtiments annexes au Centre sont en ruines. Toutefois, ce soir, on dirait que le feu sera vaincu. De par et d'autres des rues pavées, des soupirs de soulagement se font entendre. Mais ce n'est pas terminé.

    Un éclair tonitruant gronde dans la nuit : il s'abat comme une flèche sur les restes du Centre de Commandement ; sur le toit branlant qui peine à tenir debout, et qui s'effondre au fil des secondes. Une silhouette d'éclaireur s'y trouve encore. Ses doigts sont dressés en l'air, et quand il les claque seconde fois, un autre éclair, plus calme cette fois, résonne. Sa main gauche tient fermement un homme par le col ; ce dernier se débat comme un diable, mais la poigne de fer qui le retient ne lui permet pas d'avancer bien loin. Son regard s'est fixé sur le carrosse apprêté des souverains, entourés de soldats en tous genres. Et c'est d'une voix forte mais dégoulinante d'acidité qu'il prend la parole.

    « Alors, vos Majestés, on ne pensait plus me voir ? »

    Sa main libre vient arracher sans attention aucune le capuchon qui dissimulait encore sa tête. Pour les plus attentifs, les bois fleuris sur sa tête ne permettent aucun doute quant à son identité ; et derrière les fenêtres de leur voiture, Gaston ne retient pas un hoquet.
    Aliès Cervus, lae fidèle second.e d'Erys, se tient droit.e comme un i sur le brasier du centre de commandement. La personne qui aurait dû lui succéder comme anachorète, si seulement la cérémonie avait eu lieu ; mais depuis la mort de saon maître, iel n'avait plus montré signe de vie. On avait pensé qu'iel avait dû se terrer de crainte, mais il semble que si iel se soit terré.e, iel ne montre pas de peur ce soir. Son regard est d'acier. Sa voix est plus tranchante qu'une dague.

    « Tenez, nous faisons le tri des déchets, ce soir ; et celui-là est bien bavard ! »

    Sans difficulté aucune, il soulève d'une main l'homme paniqué qu'iel retient comme si il n'était pas plus lourd qu'une grappe de fruit : mais pour un animorphe cerf comme ellui, c'est le cas. Eustache Pilate est loin d'être un nom quelconque ; ce diplomate altissien haut-placé n'a d'égal par le prestige que sa famille que quelques rares grands noms, mais sa superbe semble avoir entièrement disparu sous le coup de la peur. Le visage fermé, bien loin de la douceur qui était d'ordinaire la sienne, les yeux luisants d'une rage qu'iel ne prend même pas la peine de dissimuler, Aliès reprend toutefois la parole avec un calme glacial.

    « Dis-leur : y avait-il la moindre trace de poison, dans la coupe que leurs souverains ont vidé ? Dans le vin ? Dans leurs corps, même ?
    - Je, enfin, n-nous... !
    - Réponds ! »

    Plus ferme, cette fois, avec une acerbité qui fendrait presque le silence qui s'est installé. Les yeux se sont levés vers la scène, sur un spectacle qui n'a rien de comique. Eustache balbutie, tremblote, le regard fuyant.

    « … Non. P-pas la moindre. »

    Les murmurent s'élèvent dans la foule qui commence à s'attrouper. Les curieux de tous horizons de rassemblent : des hoquets de stupeur s'échappent. Depuis combien de temps n'ont-ils pas entendu parler de l'enquête qui semblait pourtant résolue ? Qui avait paru piétiner longuement avant qu'un miracle ne se produise ? Aliès leur offre des réponses qu'ils cherchaient parfois sans se l'avouer depuis des semaines ; et iel n'en reste pas là, puisque son ton gronde de nouveau comme une sommation.

    « Et la coupe ? A-t-elle été vidée ? Était-elle même à moitié pleine ?
    - N-non. »

    Nouveaux chuchotements, plus vifs, cette fois. Il devient aisé de voir où iel veut en venir : mais l'animorphe tient à l'entendre. Sa voix résonne plus fortement encore, comme les éclairs qu'iel manifestait quelques instants plus tôt.

    « Et dans quel univers, dites-moi, est-ce que deux personnes s'écroulent en ayant à peine bu trois gouttes de vin ? Quel poison serait capable d'un tel miracle ?! »

    Ses vociférations sont à peine des questions. Eustache ravale sa salive. La pression sur son col est forte ; les jointures de l'ancien moine sont devenues blanches. Mais son regard est tout aussi ferme, et la menace du claquement de ses doigts est assez grande pour que le diplomate, piteusement, reprenne la parole. Il marmonne.

    « … Pas le moindre.
    - Plus fort !
    - Pas le moindre ! »

    Le cri semble percer la nuit. Aliès ne cille pas. Il le savait déjà.

    « Et sous quelles charges Erys a-t-iel été condamné.e ?
    - E-empoisonnement.
    - Et sous quelles preuves ?
    - S-sous, hm, je, eh bien-
    - Sous QUELLES preuves ? Etait-iel même présent.e à la place ce jour-là ?

    Aliès ne répond pas. Un silence passe. Son regard semble résigné, las, mais toujours orageux.

    « Il fallait lae condamner, n'est-ce pas ? Que sa mort nous apeure et nous dompte ?
    - Je, ils... !
    - Inutile de gâcher ta salive : les faits parlent d'eux-mêmes. »

    Et sans autre forme de procès, l'animorphe le jette avec virulence au loin ; il est réceptionné par la silhouette d'une éclaireuse, qui le pousse ensuite dans une gerbe de foin au sol. Si le diplomate tente de se relever piteusement au sol, Aliès ne s'en préoccupe plus. Au lieu de cela, iel se redresse, le visage droit et la voix grave, portant son regard vers la foule lae fixant.

    « Habitants d'Yggdrasil, quoi que vous puissiez penser de nous... »

    Iel regarde l'assemblée, marquant une pause.

    « Si vous voulez blâmer quelqu'un, blâmez-nous, mais blâmez aussi vos propres souverains, qui n'ont eu aucune honte à accuser une personne innocente de leurs crimes ! Qui ont fomenté un coup pour dissimuler leurs immondes machinations ! »

    Le dégoût emplit le regard de l'animorphe. Ses yeux ne quittent pas le carrosse qui s'éloigne à grande vitesse.

    « Nous n'exigeons que des explications : qu'une justice égale et que la vérité. Adressez-vous à vos souverains. Tant qu'ils n'auront pas agi, nous continuerons de nous battre jusqu'à notre dernier souffle. Nous avons besoin de votre aide, et certains d'entre vous nous ont déjà rejoint : ils nous ont permis d'agir aujourd'hui. Qu'Yggdrasil nous accueille si nous en périssons. »

    Sa main se porte sur sa poitrine. Comme une promesse qu'iel se fait à lui-même. Un geste repris par  quelques rares Eossien.ne.s dans l'assemblée ; et même, sous le regard médusés de certains Elysians, par leurs propres compatriotes. Le brouhaha se densifie. Un nouvel éclair survint : et dans sa lumière, Aliès disparaît comme iel était venu, ne laissant plus que le brasier du centre.

    Que les cendres d'où, les éclaireurs l'espèrent, la révolte bourgonnera.
    Résumé


    Pour ce qui est des conséquences de vos actions :

    - Les actions enclenchées par Basmath et cie fonctionnent : l'effet du feu sur l'Arbre s'accumule jusqu'à ce qu'une puissante vague de magie ne vienne s'abattre sur toute la Ville-Haute. Cette vague est inoffensive, mais elle tarit immédiatement la magie qui animait les flammes : petit à petit, ces dernières s'apaisent et peuvent maintenant être éteintes par les voies traditionnelles.
    - En conséquences, la Ville-Haute n'est pas dévastée. Les dégâts restent majeurs : le Centre sera détruit et une moitié du quartier reste sévèrement amoché. Les bâtiments autour du centre sont en ruines.
    - Le dernier post de l'event dépendra donc en majeure partie de vos actions à la suite de post. Une trame de base reste prévue au cas où.

    Pour ce qui est du déroulement :

    - Sur les restes du centre en train de s'écrouler, une figure se dévoile ; il s'agit d'Aliès Cervus, le second d'Erys Dalma, qui a rejoint les éclaireurs et qui est maintenant un fugitif. Il tient en joug un homme à l'air apeuré ; un diplomate de haute renommée, Eustache Pilate qu'ils ont enlevé durant la soirée.
    - Les Eclaireurs ont décidé de révéler une vérité bien cachée jusque là : aucune trace de poison ne se trouvait dans la coupe ou dans le vin qu'Adélaïde et Hincmar ont partagé. Eustache Pilate, menacé, confirme leurs dires et avoue de manière très claire que le blâme a été posé sur Erys Dalma sans preuves.
    - Les Eclaireurs accusent formellement Altissia et Caldissia d'avoir monté un coup et de blâmer leur conflit sur eux. Aliès disparaît après avoir exigé que les souverains s'expliquent et que justice soit faite, en promettant notamment que les éclaireurs persisteront jusqu'à avoir obtenu cela. Par ailleurs, Aliès révèle que des élysians ont déjà rejoint leur cause et demande de l'aide à ces derniers.
    Et maintenant, c'est à vous !

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    Toujours dans la course, le souvenir du coin où était posé le général, le rouquin et...l'autre là. Il devrait pouvoir se souvenir du chemin aller-retour. Il faut juste rester et se concentre-et qu'est-ce que c'est que ça cette fois? L'arbre qui brille? Vers le point de départ des flammes? Huh. Pas le temps de trop y prêter attention. Il faut qu'il revienne le plus rapidement possible. Pas se laisser déconcentr-et ça continuuuue. Maintenant c'est un clown à cheveux bleu qui vient d'atterrir devant lui au loin. Franchement là, Conan a pas le temps de l'écouter. Il fait des phrases trop longues et a bien trop ouvert sa garde en dégageant sa cape pour être crédible. Seulement, sa tenue, sa façon de se tenir, le fait qu'il ait pas dégainé l'arme. Il ne s'habille pas comme un militaire mais commence à se mettre en position comme tel. Ancien soldat peut-être. Ancien veut dire "plus maintenant". Mais l'analyse à peine faite qu'un autre se rejoint. Lui par contre, il a tout juste eu le temps de voir sa prothèse et sa carrure un peu "gringalet". Bon pas le temps pour ça. Conan lève son hallebarde et semble prêt à abattre un coup sur l'homme au scalpe bleu mais...non. A la place, il tends l'arme pour que la cape envolée s'accroche à la lame. Le Solo court de l'autre coté de la rue puis tends l'hallebarde vers l'homme qui a l'arme prête à être dégainée, histoire de lui laisser sa propre cape atterrir sur la face. Quant à l'autre... Non pas le temps on s'en va. Il a pas eu le temps de réaliser quoique ce soit on dirait.

    Et sa course le mène enfin au coeur de l'incident, une fois de plus. Il y a foule dis-donc. Personne n'a l'air d'avoir remarque la teinte sur l'arme. Hmm, trop risqué de débarquer avec malgré tout. Il la jette sur le côté tant que personne l'a vu. Tant pis c'était une mauvaise idée. Maintenant ne reste plus qu'à retourner voir le généra-allons donc ça en fini pas tiens. Maintenant c'est des sortes de vagues d'énergies qui viennent s'étendre un peu partout dans un nuage de poussière coloré. Mais même ça, ça ne l'arrête pas dans sa course. Il doit toujours retrouver le chemin vers le géné-ROH QUOI ENCORE?! Un coup de tonnerre et tout le monde lève la tête vers le toit du centre. Un animorphe qui fait son entrée en hauteur. Ok là par contre, Conan s'arrête et écoute, comme tout le monde.

    Alors très franchement, le Solo n'a aucune idée du contexte alors le début parait juste confus. S'adresser à des majestés. Plusieurs donc, Altissia et Caldissia sûrement.  Poison? Ecroule? S'il se base sur le peu qu'il sait, il en conclurait qu'il est question des deux anciens souverains morts depuis peu. Des preuves? Pas de preuves? Condamner qui? Il sait pas qui pour le coup. Apeurer qu-Ok on s'en fout il vient de relâcher le gusse qui commence à se relever. Si c'est lui qu'ils ont interrogés, alors lui aussi pourrait en soutirer des infos. Même s'il n'y a pas réfléchit sur l'instant, c'est une aubaine qu'il ait encore son casque sur lui pour le masquer. Sans perdre la moins seconde, Conan se rue vers le diplomate tout juste atterri au sol.

    On va faire un tour. Dit-il sèchement avant de l'embarquer de force sur le dos façon sac à patate. Son visage se tourne vers tout le monde en se relevant.

    Il est blessé faut l'emmener aux urgences ! Ca il en sait rien. Au pire, s'il est pas blessé, il le blessera, pour plus de crédibilité. On s'en fout, il ment pour tenter de se tirer le plus vite avec le moins d'ennuis possibles. Il commence déjà à quitter les lieux en vitesse, faisant mine de retourner vers le coin des blessés à la sortie de la ville-haute. Mais bon, c'est évident qu'il compte pas y retourner. Il a des questions et dès qu'il sera hors de vue de tout le monde, il les posera. Quant à relâcher m'sieur Pilate? On verra. Pour l'instant, faut semer tout le monde.

    Heureusement qu'il a son casque sur lui tiens.

    Résumé :

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    Le Brasier

    ft. everyone


    Son regard était statique. Impénétrable et perçant, on ne pouvait deviner ce à quoi Gabryel songeait. Peut-être que de plus près on pouvait y lire une sorte d'inquiétude mêlée à d'autres émotions. Des sentiments qui le submergeaient mais qu'il tentait vainement d'étouffer. Amoindrir son ressenti pour ne pas montrer de faiblesses, pour paraître fort jusqu'à la fin. Parce qu'il n'y a rien de pire qu'être perçu comme quelqu'un qui ne se contrôle pas, à son sens -tout du moins, il n'y a rien de pire que les autres le perçoivent ainsi-. Il gardait donc ses yeux fixés sur la grenouille sans pour autant se déconcentrer de l'extérieur. En réalité, c'était impossible de faire abstraction de ce qu'il se passait. Entre les cris, la fumée et les crépitements affolants de l'incendie il semblait compliqué de faire le vide dans son esprit. Même s'il aurait aimé.

    Ce n'était pas la première fois qu'il voyait Raol dans un tel état, mais pourtant aujourd'hui cela lui semblait différent. Sans doute parce qu'il en savait dorénavant plus sur la vie de l'éossien.ne. Au fond, il avait envie de pleurer. Mais il savait pertinemment que ses larmes ne changeraient rien à la situation d'Yggdrasil. Il n'est pas dupe, le Venomania. Il sait évidemment que tout cela n'est que le triste résultat des actions de son pays et d'Altissia. Et il sait aussi que son armée est une des causes premières de toute cette catastrophe. Il a continué les fouilles. Il a ordonné des arrestations. Il a obéit sans se poser de question. Il a blessé autrui. Il a contribué aux multiples meurtres d'éossien.ne.s. Mais même s'il en avait durement conscience, il continuait à servir les siens. Il continuait à faire face à ces éclaireurs, peu importe si ce qu'ils demandent est juste ou non. Peu importe si son ancien Roi et son actuelle Reine sont en tort. Tout cela lui est secondaire. Ce qui était vraiment important c'était d'agir pour le bien de sa patrie.

    Pourtant, face au corps crispé de Raol, il doute de tout cela. Une bref hésitation qui ne dura qu'un court instant, brisée par la venue soudaine de Samaël. Un point de repère. Une faible lumière dans cet épais brouillard. Une personne sur laquelle il était certain de pouvoir compter. Une personne qui le comprenait sans aucun doute. Quelqu'un qui apparemment lui proposait son aide. Une main tendue qu'il ne pouvait refuser. Mais, lea Zeteki ne semblait pas de cet avis puisqu'avant que le général ne puisse dire quoique ce sois lea voilà déjà sur ses deux jambes flageolantes, prêt.e à prendre congé d'eux. Silencieux, le visage neutre, il sentit néanmoins l'envie et peut-être même le besoin de serrer dans ses bras la grenouille. Mais il ne fit rien. Il resta parfaitement droit. La perche n'émit un mouvement que lorsqu'il entendit les remerciements de saon ami.e... Oui, c'est le mot qu'il faut employé maintenant... Il serra les poings autant qu'il serra la mâchoire et inspira profondément avant de répondre un « De rien. » peut-être un peu trop formel.

    Mais alors qu'iel s'éloignait et que Gaby s'approchait du rouge tout en reprenant doucement ses esprits, voilà qu'un nouvel événement l'empêcha de parler. Un brouhaha plus puissant s'éleva et Gaby posa instinctivement son regard sur l'arbre géant qui semblait être sûr le point de prendre feu. La bouche entre-ouverte, les yeux écarquillés, il fut encore plus surpris de la tournure des choses. Le scintillement de l'arbre sacré dû paraître doux et réconfortant pour tous, mais le Venomania ne le ressentit pas de cette façon. Il vit en cette lumière une sorte d'agression. Comme si une nouvelle fois la magie de ces lieux leur disait clairement qu'elle est et sera toujours toute-puissante. Qu'ils doivent s'en aller. Que cette contrée n'a guère besoin d'eux pour vivre et que le pays des neiges et celui des sables ne méritent aucunement leur place ici, bien au contraire. Cette constatation poussa Gabryel a faire un pas en arrière et à baisser la tête.

    Mais il releva bien vite le menton. Ils devaient eux aussi se montrer forts. Les temps n'étaient pas aux questionnements. Il fallait agir. Le regard déterminé, presque provocant, voilà que le bleu se mit à nouveau à afficher un sourire incompréhensible. Il croisa le regard de Samaël et sans un mot commença à s'avancer pour aider d'autres civiles et faire le point sur la situation. Mais l'éclat de voix de quelqu'un le fit s'arrêter. Raol avait fait marche arrière. Iel dévisagea le général qui, lui, se contenta de lever un sourcil interrogateur. La proposition de lea Zeteki le fit cligner des yeux plusieurs fois. Ce n'était pas idiot, mais est-ce-que cela servirait vraiment ? Le feu ne semble pas s'éteindre plus que cela... A chaque fois qu'ils étouffent une partie, une autre prend forme, plus puissante que les précédentes. Redonnant un coup de coude -comme pour lui répondre- à Raol il s'exclama :

    « Je veux bien te faire confiance, mais je ne suis pas certain que ça serve à grand chose. Je crois que- »

    Il se coupa de lui-même, comprenant d'un coup la façon dont il fallait stopper cet incendie en fixant l'arbre. Et il semblait qu'il n'était pas le seul à avoir compris puisque déjà plusieurs personnes s'attelaient à la tâche et criaient de tenter de mettre feu à l'arbre. Ainsi le feu s'estompa. Gaby profita de l'accalmie éphémère pour guider quelques civiles vers des lieux plus sûrs. Mais alors qu'il pensait que le plus dur était derrière eux, il vit une silhouette non loin de là. Un dialogue pathétique s'échangea. Des murmures de contestations s'élevèrent. Il y avait des jours où rien n'allait. Où Gabryel avait la sensation que le monde entier avait décidé de le rendre dingue. Et ce soir était sans doute le pire de tous. Il se mordit la lèvre inférieure, puis afficha finalement un rictus nerveux et même assez provocateur. A quoi tout cela rimait ? Il ne le savait pas. Ça l'énervait. Il peinait de plus en plus à garder son calme. La vérité le blessait, même s'il s'y attendait. Il savait que son pays n'avait pas rien à se reprocher, bien sûr, mais ce prendre ainsi la réalité en pleine face ça le bousculait un peu.

    Il eu un vertige, tandis que son sourire s'évaporait ne devenant plus que de légers spasmes à la commissure de ses lèvres. Sa vue se brouilla un peu sans pour autant qu'il ne comprenne pourquoi. Puis il se rendit enfin compte qu'il était en train d'imploser. Tous ces sentiments étaient trop forts. Trop compliqués à gérer. Il n'en avait pas l'habitude. Mais tout s'accumulait. Savoir que la vie de Camélia était plus en danger que jamais le faisait trembler de tous ses membres. Savoir que les circonstances de la mort de son Roi ne sont que mensonges... Tout cela l'accable. Pendant quelques secondes il se sentit entièrement démuni. Son regard fut haineux. Il en voulait égoïstement à cet Homme d'avoir ainsi exposé la vérité. Le général reprit rapidement ses esprits, un peu comme une machine. Même s'il n'avait pas de réponse à tout cela, même s'il ne savait pas quoi faire, il était évident que la sécurité des civil.e.s passait avant tout. Alors tout en restant le regard fixé sur l'éclaireur.se il articula :

    « Sam', l'homme qu'Aliès vient de lâcher, il faut à tout prix le mettre à l'abri loin de tous. Il ne faut plus qu'il parle. »

    Ce fut une phrase peut-être trop abrupte. Une phrase qui voulait clairement dire qu'il fallait faire taire le plus vite possible la vérité. Parce qu'il le faut. Parce qu'en rien elle ne sera bénéfique pour leurs patries à tous les deux. Gabryel détacha son regard de l'endroit lorsqu'il vit le carrosse de Sa Majesté s'éloigner pour de bon. Ses pupilles se fixèrent sur Raol. Iel avait sans doute entendu, mais le Venomania espérait qu'iel puisse le comprendre. En voyant certains des siens porter leurs mains à leurs poitrines, il en fut un peu déboussolé. Il se sentit trahi, au fond. Le bleu s'approcha de l'amphibien.ne un peu plus loin et s'adressa à ellui de façon à ce qu'uniquement ellui puisse l'entendre.

    « Je suis désolé. »

    Une excuse sincère qui était prononcée comme si elle était générale. Pourtant il savait que rares étaient les nobles et hauts-placés à être réellement désolés. Il leva doucement son bras et voulu un instant poser sa main sur la joue de la grenouille mais se ravisa au dernier moment pour au final tapoter son épaule tout en lui offrant un sourire qui se voulait encourageant.

    « Fais attention à toi foutue grenouille. »

    Sur cette dernière phrase il s'éloigna pour rejoindre le capitaine altissien. Et au loin il vit une silhouette en armure s'emparer du corps encore fébrile du pauvre noble.

    « Nukéma s'occupe du Centre de Commandement, du moins ce qu'il en reste. L'Empereur et la Reine sont déjà loin. La plupart des civils sont soit en lieux sûrs, soit entre les mains des soldats. Le feu est étouffé... » Il récapitulait la situation à la fois pour lui et pour Samaël à vrai dire. « Je m'occupe de Pilate. J'ai confiance en toi pour gérer les civils. Je reviens ici le plus rapidement possible. »

    Sans plus en ajouter, il se précipita vers l'endroit où il avait vu l'homme se saisir du noble. Une fois sur place, il jeta des coups d'oeil à droite et à gauche et fini par apercevoir au coin d'une rue l'imposante armure qu'il avait déjà vu auparavant en train de s'éloigner. Bien sûr... comment avait-il pu ne pas s'en rendre compte ? Un Solo. Immédiatement, il dégaina son épée. Plus par précaution que réelle agression. Il ne voulait pas d'un combat inutile. Il s'en passerait volontiers ce soir à vrai dire. Le général s'avança, l'air calme, et contourna l'homme pour venir lui couper la route. Son ton fut tranchant et strict et son air serein le rendait un peu effrayant.

    « Relâche le tout de suite Solo. Fais moi économiser ma salive et libère-le sans plus de cérémonie. »

    Il se concentra pour changer son corps en eau le plus rapidement possible au cas ou l'autre l'attaquerait. Ainsi Gabryel resta parfaitement statique, la main férocement accroché au manche de son épée, le regard glacial.

    « Monsieur Pilate, veuillez ne répondre à aucune de ses requêtes s'il vous plaît. Quoiqu'il puisse bien faire. »

    Si ce n'est pas déjà trop tard, ce crétin est trop peureux pour tenir sa langue.

    Spoiler :
    agora

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    Oh ça y est ! Lykos la voit. Du coup elle est vivante ! ...Bah, oui? Pourquoi soudainement tu le réalise, si tu le savais déjà ? La contradiction s'envole très vite alors qu'elle voit les larmes se déverser sur le visage de la blanche. Ca lui fait un électrochoc jusque dans la pierre, comme pour raviver encore plus son inquiétude malgré les mots de la dame. Et puis sa petite main toute douce à Lykos qui vient toucher les fausses joues de la bleue. Le visage d'Aïthria n'arrive pas à exprimer autre chose qu'une inquiétude mêlée à la confusion. Tout juste est-elle capable de doucement secouer la tête pour lui répondre d'un "non" à la question. Elle ne réalise pas encore que son autre main est dans celle de sa blanche. Et la voilà qui déglutit, la voix de plus en plus enrouée, couplée à un hoquet.

    J-je t'ai cherché pa-partout. A-Aller dans le gros bA-atiment, du fe-du feu partout. J'ai c-j'ai cru t'allais fondre... Avec l'humidité à la limite de déborder. Mais rien ne sort. Aïthria tente de garder la tête haute.

    Et puis ses yeux qui se posent sur sa main dans celle de Lykos. Une espèce de lumière chaleureuse toute douce qui luit depuis sa pierre. La golem vient alors prendre la main sur sa joue et croiser ses doigts entre eux, comme avec l'autre main. Tout doucement, sans brusquer, pas lui faire de mal. Elle dans un état fragile sa blanche. Et puis un tout petit sourire qui se dessine sur son visage, pour rassurer, montrer que la tempête est passée. Et elle se penche, pose ses lèvres sur le petit front de Lykos. Et puis, le hoquet magiquement disparu, elle reprends la parole, d'une voix toute douce mais toujours enrouée.

    On rentre Lykos.

    Et elle détache ses mains des siennes pour se glisser sous les omoplates et genoux de la nymphe. Tout doucement -mais sans efforts- elle prends Lykos dans ses bras et se relève. Aïthria est, étonnement calme d'un coup. Presque méconnaissable comparée à son attitude tout le long de l'incident. La golem resserre la blanche contre elle, tendrement. Son menton qui se pose sur le haut de la tête de Lykos.

    Merci madame la blanche et monsieur grande queue. Alors qu'elle commence à se tourner lentement vers eux.

    Résumé :

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