Event n°3
On lui avait dit que c'était un grand jour à ne pas manquer. Qu'une annonce importante allait être faite par les souverains d'Altissia et Caldissia. Mais qu'est-ce que Howl s'en fichait, de tout ça. Ses parents, trop occupés avec leur travail, pensaient que cela pourrait distraire leur fils d'y aller. Ce dernier y est effectivement passé, oui. Mais pas pour simplement admirer la vue et écouter ce qu'il y avait à entendre. Sur place, c'est les Eclaireurs qui attirent bien évidemment son attention quand il croit reconnaître Aliès dans un coin avec quelques natifs derrière ellui. Les yeux de la sirène brillent. Elle s'en va les rejoindre du plus près qu'il le peut, puisqu'il n'a pas l'âge encore de faire partie de leurs rangs quand bien même il serait prêt à monter tout un portfolio et CV si cela pouvait lui permettre d'être des leurs. Son rêve : se rebeller aux côtés de ses camarades contre leurs envahisseurs. Mais il doit attendre d'être considéré comme un adulte pour cela. Il ne prend donc qu'à peine attention à ce qui se dit sur la place, même s'il observe les réactions des Eclaireurs quant à ce qui est prononcé.
Un mariage, par exemple, l'importe assez peu. Qu'ils soient deux ou unis, leurs ennemis restent les mêmes. Il ne s'en préoccupe pas. En revanche, cette histoire de Sentinelle le fait grincer des dents. Il se le promet : jamais il ne s'engagera dans cette armée stupide et il est persuadé qu'aucun d'entre eux n'est assez idiot pour se jeter dans les armes Altissiennes et Caldissiennes. Eloigné du public et grognant dans un coin, posté sur un toit, il est toutefois surpris comme tout le reste par les tremblements et ce qui s'en suit. Par le dragon qui surgit de nulle part. Par les rugissements et les flammes dévastatrices de ce dernier. Le Gardien. Il le reconnaît. Ses parents et ses professeurs à l'école lui en avaient déjà parlé. Alors tout de suite, Howl triomphe. S'il s'est réveillé aujourd'hui, c'est qu'il s'agit d'un signe. Le dragon les débarrassera des Elysians. Il les protègera de ces monstres qui sont venus prendre leur arbre, revendiquer leurs quartiers, assassiner les membres de leur communauté, détruire leurs principes... Alors ces feux sont ceux de la joie. Et le Wintersong compte bien admirer le brasier en train de naître.
Un chaos qui crée autour de lui cendres, destructions, cris, fuites, blessures, parfois même morts. Les civils tentent de sauver leurs vies en cherchant un abri qui les cachera de la créature longtemps endormie. Et si la sirène ricanait du sort des Altissiens et Caldissiens, son rictus se fane quand il tente de s'approcher du dragon et qu'il aperçoit des innocents dans le lot. Des Eossiens qu'il reconnaît, déjà, puis des enfants qui n'ont rien à voir avec les histoires d'adultes. Ses yeux s'écarquillent en reconnaissant, en outre, le moine Shimomura qui n'a pas hésité à prendre des risques pour protéger un jeune adolescent qui ne lui est pourtant pas familier. La gorge de Howl se noue. D'autres natifs sont la proie de ce dragon en furie ; et il comprend, enfin, que ce n'est peut-être pas tant un allié que ça. Ils auraient pourtant bien eu besoin qu'on leur envoie quelque chose pour se défendre réellement et avoir un pouvoir non négligeable sur leurs oppresseurs. Celui qui se faisait passer pour un gardien, néanmoins, est très loin de la vision qu'il s'en faisait. Heureusement, le moine et le jeune garçon réussissent à s'en sortir grâce à l'aide d'un loup-garou venu les aider. Passant d'abri en abri (enfin ce qu'il peut appeler ainsi), il tente de séparer la distance entre lui et le dragon. Il veut garder espoir malgré tout ; se dire qu'il pourrait être leur ami s'ils s'y prennent bien. Qu'il est quand même là pour les défendre. Que le Gardien attend sans doute quelque chose d'eux. Aliès et les Eclaireurs, plus désillusionnés pour leur part, ont lancé un assaut à coup d'éclairs. L'un d'eux frappe violemment le dragon qui pousse un cri de douleur. Sur son corps, une partie de ses écailles de pierre s'effritent : dessous, une peau de reptile plus molle. Le dragon n'est plus gardien. Il est menace. Et si les Eclaireurs le considèrent comme tel, alors Howl le fera aussi. Car la grosse bête ailée ne semble pas se préoccuper des gens qu'elle touche. Qu'elle n'est là que pour faire semer le désordre. Le troubadour est plus que déçu. Il pouvait être un rayon d'espoir. Ce n'est pas une chance que la statue a saisi. Tant pis pour elle.
Pour autant Howl voudrait éviter de la blesser. Il n'est pas assez fort pour ça. Mais impossible de la laisser faire plus de dégâts.
La météo leur est heureusement clémente. Le temps se fait plus lourd, le tonnerre gronde, et la pluie s'abat. De quoi préparer Howl a utiliser ses pouvoirs ; il est plus en forme dans les environnements humides. Peut-être, se dit-il, le dragon pourrait être raisonné. Le jeune homme s'en approche autant qu'il peut en évitant ses mâchoires et ses grosses pattes. Plusieurs êtres font diversion pour lui éviter de se faire écraser dont un autre Eossien qui lui plante une flèche dans le nez, par exemple. La sirène se place à quelques mètres de la créature. Il devrait probablement en avoir peur. Au fond, il en ressent. Mais il veut quand même croire que la bête pourrait ne pas être dangereuse. Pourrait ne pas être leur ennemie. Plutôt que de la faire souffrir, ils pourraient contourner l'affrontement. Tenter de l'assommer ou de l'endormir, par exemple. L'immobiliser. N'importe quoi qui pourrait canaliser sa colère en évitant de la tuer.
Alors il essaye. Vivifié par la pluie qui s'abat sur son épiderme aqueux, Howl laisse ses propres écailles aux reflets multicolores apparaître sur ses joues. Son esprit se concentre. Il n'entend plus un bruit, pas même celui de la pluie. Sa voix, enfin, se fait entendre. Ou plutôt ce qu'il peut en sortir. Des sons mélodieux mais incompréhensibles à l'oreille humaine émanent de sa gorge. Un chant de sirène et des ultrasons qui sont censés endormir le dragon ; ou, à défaut, le distraire dans tous les cas. Peu sûr, toutefois, que sa technique soit vraiment efficace.
Un mariage, par exemple, l'importe assez peu. Qu'ils soient deux ou unis, leurs ennemis restent les mêmes. Il ne s'en préoccupe pas. En revanche, cette histoire de Sentinelle le fait grincer des dents. Il se le promet : jamais il ne s'engagera dans cette armée stupide et il est persuadé qu'aucun d'entre eux n'est assez idiot pour se jeter dans les armes Altissiennes et Caldissiennes. Eloigné du public et grognant dans un coin, posté sur un toit, il est toutefois surpris comme tout le reste par les tremblements et ce qui s'en suit. Par le dragon qui surgit de nulle part. Par les rugissements et les flammes dévastatrices de ce dernier. Le Gardien. Il le reconnaît. Ses parents et ses professeurs à l'école lui en avaient déjà parlé. Alors tout de suite, Howl triomphe. S'il s'est réveillé aujourd'hui, c'est qu'il s'agit d'un signe. Le dragon les débarrassera des Elysians. Il les protègera de ces monstres qui sont venus prendre leur arbre, revendiquer leurs quartiers, assassiner les membres de leur communauté, détruire leurs principes... Alors ces feux sont ceux de la joie. Et le Wintersong compte bien admirer le brasier en train de naître.
Un chaos qui crée autour de lui cendres, destructions, cris, fuites, blessures, parfois même morts. Les civils tentent de sauver leurs vies en cherchant un abri qui les cachera de la créature longtemps endormie. Et si la sirène ricanait du sort des Altissiens et Caldissiens, son rictus se fane quand il tente de s'approcher du dragon et qu'il aperçoit des innocents dans le lot. Des Eossiens qu'il reconnaît, déjà, puis des enfants qui n'ont rien à voir avec les histoires d'adultes. Ses yeux s'écarquillent en reconnaissant, en outre, le moine Shimomura qui n'a pas hésité à prendre des risques pour protéger un jeune adolescent qui ne lui est pourtant pas familier. La gorge de Howl se noue. D'autres natifs sont la proie de ce dragon en furie ; et il comprend, enfin, que ce n'est peut-être pas tant un allié que ça. Ils auraient pourtant bien eu besoin qu'on leur envoie quelque chose pour se défendre réellement et avoir un pouvoir non négligeable sur leurs oppresseurs. Celui qui se faisait passer pour un gardien, néanmoins, est très loin de la vision qu'il s'en faisait. Heureusement, le moine et le jeune garçon réussissent à s'en sortir grâce à l'aide d'un loup-garou venu les aider. Passant d'abri en abri (enfin ce qu'il peut appeler ainsi), il tente de séparer la distance entre lui et le dragon. Il veut garder espoir malgré tout ; se dire qu'il pourrait être leur ami s'ils s'y prennent bien. Qu'il est quand même là pour les défendre. Que le Gardien attend sans doute quelque chose d'eux. Aliès et les Eclaireurs, plus désillusionnés pour leur part, ont lancé un assaut à coup d'éclairs. L'un d'eux frappe violemment le dragon qui pousse un cri de douleur. Sur son corps, une partie de ses écailles de pierre s'effritent : dessous, une peau de reptile plus molle. Le dragon n'est plus gardien. Il est menace. Et si les Eclaireurs le considèrent comme tel, alors Howl le fera aussi. Car la grosse bête ailée ne semble pas se préoccuper des gens qu'elle touche. Qu'elle n'est là que pour faire semer le désordre. Le troubadour est plus que déçu. Il pouvait être un rayon d'espoir. Ce n'est pas une chance que la statue a saisi. Tant pis pour elle.
Pour autant Howl voudrait éviter de la blesser. Il n'est pas assez fort pour ça. Mais impossible de la laisser faire plus de dégâts.
La météo leur est heureusement clémente. Le temps se fait plus lourd, le tonnerre gronde, et la pluie s'abat. De quoi préparer Howl a utiliser ses pouvoirs ; il est plus en forme dans les environnements humides. Peut-être, se dit-il, le dragon pourrait être raisonné. Le jeune homme s'en approche autant qu'il peut en évitant ses mâchoires et ses grosses pattes. Plusieurs êtres font diversion pour lui éviter de se faire écraser dont un autre Eossien qui lui plante une flèche dans le nez, par exemple. La sirène se place à quelques mètres de la créature. Il devrait probablement en avoir peur. Au fond, il en ressent. Mais il veut quand même croire que la bête pourrait ne pas être dangereuse. Pourrait ne pas être leur ennemie. Plutôt que de la faire souffrir, ils pourraient contourner l'affrontement. Tenter de l'assommer ou de l'endormir, par exemple. L'immobiliser. N'importe quoi qui pourrait canaliser sa colère en évitant de la tuer.
Alors il essaye. Vivifié par la pluie qui s'abat sur son épiderme aqueux, Howl laisse ses propres écailles aux reflets multicolores apparaître sur ses joues. Son esprit se concentre. Il n'entend plus un bruit, pas même celui de la pluie. Sa voix, enfin, se fait entendre. Ou plutôt ce qu'il peut en sortir. Des sons mélodieux mais incompréhensibles à l'oreille humaine émanent de sa gorge. Un chant de sirène et des ultrasons qui sont censés endormir le dragon ; ou, à défaut, le distraire dans tous les cas. Peu sûr, toutefois, que sa technique soit vraiment efficace.
rézoumé :
La sirène entre enfin en scène et après de longs paragraphes inutiles en gros il s'approche du dragon et tente de détourner son attention avec un chant/ultrason qui doit normalement apaiser/endormir la bestiole. Mais aura vu plus efficace comme somnifère.