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  • Event n°3 - Le Gardien - Page 5
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    Faust Donovan
    Aurora E. Delacroix
    Lohra Sterh
    Satoshi Kurosawa
    Howl Wintersong
    Naevy's Ingrath
    Basmath Yeshua
    Yggdrasil
    Cendre Desforêts
    Helmut Edenweiss
    Klaus H. Evergarden
    Vesta S. de Nyx
    Gabryel L. de Venomania
    Kardia Van Horn
    Théodule Von Griffon
    Soren Donovan
    Thirésias Talwarus
    Conan D. Solo
    Aëden Von Griffon
    23 participants

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    NiKlaus
    and
    Event °3
    séquence vomis
    all
    Yggdrasil

    Après la colère des cieux, le dragon perd en puissance laissant entrevoir une chance à l’assemblée d’être humain de prendre l’avantage sur le reptile. Tout s’enchaîne, les coups d’épées pleuvent, des incantations magiques résonnent couvrant presque les bruits de la pluie qui s’abat sur les pavés de la place.

    L’immense bête furieuse, se débat tentant de déloger les invités indésirables sur son corps meurtri par les actions répétées de ses assaillants où ruisselle son sang. Klaus est en frénésie, rivé sur son objectif d’abattre sa cible, lorsque la bête se débat, il s’accroche, lorsqu’elle se tourne pour lancer une déflagration, il bat aussitôt en retraite afin d’éviter les brûlures mortelles qu’elle peut provoquer, crachant sur la bête au passage.

    Il n’est pas seul dans la bataille, l’armée, les éclaireurs, et même les quelques civils encore présents sur la place au moment des faits sont tous unis face au gardien. La fin est proche, seulement… Le reptile porte un hurlement titanesque, qui ne laisse pas de marbre la grande partie de l’assemblée. Klaus lâche prise, recule de quelques pas sonner.

    L’heure du coup de grâce n’est plus très loin pensa-t-il aussitôt . Pourtant, une lumière vive envahit les lieux, envahi la citée entière. C’est Yggdrasil, mais que fait-il ? Venait-il lui aussi à leur rescousse comme lors de l’incendie ? Non. Des choses… Prennent forme, des griffes, une bouche et des membres. Elles n’ont pas toutes une forme humanoïde, non certaines sont difformes, asymétrique, grotesque. Elles ressemblent à tout et à rien en même temps, elles sont noires, nées des ombres et laissent derrière elle une visqueuse boue ébène.

    Klaus en reste interdit, Yggdrasil venait de leur répondre, mais pas avec de l’aide du moins, pas pour eux, mais pour le dragon. Au moins, il ne faisait aucun doute que ces deux-là avaient un lien, le dragon était là pour eux, les envahisseurs et pourtant, ils s’en prenaient aussi aux éossiens, si bien que les éclaireurs ont eux aussi pris la décision de riposter.

    Le mystère demeurait complet, ces créatures s’approchaient doucement, mais sûrement du mastodonte qui décida simplement de les avaler, enfin pas tous, seulement les plus proches de lui. Les 3 têtes du Cerbère regardèrent la scène avec une mine dégoûté, et encore plus lorsque les plaies du dragon se régénéraient petit à petit, non, il ne pouvait pas en croire ses yeux.

    Et là, il s’envole, Klaus rompt sa transformation, regarde le ciel comme tous les autres s’attendant au pire. Il rugit, mais rien avoir avec le précédent rugissement, l’arbre ne réagit pas, non, ce sont ses rejetons quoique excréments serait le mot le plus adapté avec leur odeur. Elles se tournent vers eux prêt à se battre eux aussi prêt à défendre leur maître.

    La tête du caldissien chauffe, son nez lui pique, sa gorge se serre et son estomac est en ébullition. Il tenta vainement d’ignorer les signaux que lui lançait ce dernier, mais là c’était un peu trop. Alors il s’éclipse un moment, pas loin juste histoire de faire quelque chose en deux-deux, alors il s’aventure dans la ruelle adjacente, se penche derrière un baril et vomit ses tripes à cœur joie sans se retenir.

    Son haut-le-cœur dura un moment et le laissa dans un état pas très appréciable. Mais il était en capacité de combattre, enfin dès qu’il aura repris une respiration normale, il se redirigera vers la place et bloquera lui aussi les accès vers le reste de la ville.

    Spoiler :

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    Event 3

    Aëden ft. Le Dragon


    Le loup-garou avait dévisagé son père adoptif, pour la première fois en plusieurs mois il avait posé sur lui un regard plein de dédain. S’en aller ? Laisser faire les vrais militaires ? Pour qui se prenait-il, au juste ? Il pensait pouvoir le garder en laisse, le nain ? Il bouillonnait, Aëden. Il sentait l’entièreté de son corps trembler de colère. Il était furieux, mais par-dessus tout terrorisé. Son instinct humanoïde lui hurlait de s’en aller, de prendre ses jambes à son cou et de mettre sa fierté ridicule de côté. Mais l’autre partie de lui, celle plus animale, plus sauvage, refusait de se laisser faire ainsi. Il grognait, se débattait sous l’emprise du militaire, et l’on pouvait aisément constater la poussée de ses crocs et de ses griffes. Il ne cessait de faire claquer ses dents en signe d’agressivité, prêt à attraper le poignet du général pour s’échapper de son emprise. Un nouveau tremblement. Encore du feu. Des cris. L’odeur âcre de la mort. Des monstres. Plus le temps passait, plus la situation devenait grave. Une nouvelle arrivante se positionne devant eux, hilare. L’adolescent se défait de Samaël, lui lançant un regard mauvais.

    Derrière le militaire, une forme visqueuse et immonde gesticulait, à la recherche d’une proie, prête à bondir sur lui. Aëden fut surpris de ses propres réflexes, de sa vitesse, de sa force et de cet instinct animal. Il déchiqueta la chose à coup de griffes et revint se positionner à côté de Théodule, le défendant de ces choses. Il était en colère, mais pas suffisamment pour l’abandonner. Il n’en arriverait jamais jusque-là. Le Von Griffon fonça sur une bête qui tentait de s’en prendre à Olaf, puis il agrippa les bras des deux nains et les tirèrent en avant, hors d’haleine. Il était loin d’être habitué à cette forme. Il ne l’avait, en réalité, jamais utilisé auparavant. Il faisait toujours en sorte de contenir ses émotions, de se contrôler, pour ne pas en arriver là. Pour ne pas blesser ceux qu’il aime. Il revoyait la rage du dragon, les dégâts qu’il a causé… Jamais il ne pourrait faire face à un tel monstre. Et il n’en avait pas l’envie. Il ne voulait plus perdre ses proches. Il ne voulait plus écouter le loup en lui. Il voulait s’en aller. Au plus vite. Il fixa Samaël, les sourcils froncés, et finit par articuler :

    « Crevez pas. »


    Ainsi, sans délicatesse, il éloigna ses deux précieux acolytes, soutenant du mieux qu’il pouvait Olaf. Sans pour autant prononcer une excuse pour son comportement. Sans même le pensé, à vrai dire. Sa colère n’était pas encore redescendue, on pouvait le constater à ses griffes qui entouraient les poignets des Von Griffon. Mais si Théodule voulait s’en aller, alors ils allaient partir. Et il le protégera. D’un coup de pied violent, il envoya paître un tas de boue, profitant de la force qui lui accordait sa demi-transformation. Elle n’allait pas rester indéfiniment. Ainsi il libéra un peu d’espace autour d’eux. Heureusement, les bestioles étaient moins nombreuses là où ils étaient. Ils pouvaient rentrer, vivants. Et en jetant un regard à Olaf, Aëden se dit que certains n’auront pas leur chance. Oui, il le pensait, ça arrivera encore... Mais la prochaine fois, il ne se laissera pas faire. La prochaine fois, il se battra aux côtés des autres militaires.

    Spoiler :
    agora

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    Le Gardien avec Gaby & Le méchant dragon+
    Gabryel s’était demandé comment de simples mots pouvaient excuser tout ce qu’il avait bien pu faire, dire ou penser. Il en était arrivé à la conclusion qu’effectivement, des excuses verbales ne changeraient rien. Car de cette même bouche des immondices avaient été sifflées, sans même les avoir regretter. Il y a un an, il n’aurait prêté aucune importance à l’éossien face à lui. Il l’aurait abandonné là, à son triste sort, sans rien ressentir à son égard. Ni compassion, ni empathie. Rien que de l’indifférence. Et il se serait montré bien arrogant, le général. Il l’aurait fixé de ses yeux lavande qui transpiraient le dédain et le dégoût. Car ils n’étaient que des sauvages. Ils étaient des amnésiques, dangereux et irrationnels. Il les avait exécutés, les avait menés à la mort. Et le sang qui dégoulinait de ses mains ne disparaîtrait jamais. Il était coupable. C’était lui qui n’avait pas lâché une larme face à ces cadavres. Qui n’avait pas eu le moindre regret. Qui se contentait de suivre les ordres, aveuglément, sans les remettre en question. Au final, il n’avait pas été mieux que ses parents avant lui. Il était ce militaire, haï et craint. Et il avait aimé ça. Il avait apprécié le pouvoir qu’il avait pu exercer sur eux.

    Jusqu’à ce que, en les regardant, il ne finisse par voir Raol. Ils n’étaient pas la grenouille, mais son visage se reflétait partout où il allait. Il se refusait à lea faire souffrir, à lea blesser. A lea tuer. Et même à cet instant, face au guérisseur, il ne pouvait s’empêcher de lea voir à travers lui. Ça lui faisait mal de l’avouer, en réalité. Il était là, figé, le regard rond, épuisé. L’amertume qui se dégagea de ses mots blessa un instant le militaire, sans pour autant dire qu’il en fut surpris. Sa main s’abaissa, mais pour autant il garda son calme. Car il lea voyait toujours. Il se souvenait de sa colère, virulente et puissante. Il se disait que, peut-être, iel ressentait aussi ce goût amer qu’il laissait sur son passage. Il encaissa ses paroles, écoutant attentivement malgré le brouhaha environnant. L’éossien, en retour, fit preuve d’un sang froid exemplaire, d’une fermeté surprenante. Il avait raison. Ce n’était pas de l’inné. Samaël, fut un temps, était aussi l’un de ceux qui exécutaient les ordres. Pourtant, il avait su s’adapter. Il avait su devenir meilleur. Son homologue avait fait des efforts, dans l’espoir d’apercevoir une lueur. Tandis que le Venomania s’était dit qu’il était trop tard pour lui, l’Enodril lui n’avait pas baissé les bras.

    Gabryel l’observa se relever. Il ne s’en rendait pas compte, mais Natsume représentait un symbole. L’idée que, quelque part, tout n’était pas perdu. Qu’il restait une chance, pour chacun d’entre eux. Que lui aussi, il pouvait changer. Il pouvait choisir de ne pas répéter les mêmes erreurs. Cela n’excusera pas les crimes commis, ils ne seront jamais oubliés, mais cela aidera à ne pas en commettre davantage. Les mots de l’éossien lui parvinrent avec difficulté. Il voulait se convaincre que ses excuses étaient bien pour lui, pour eux. Mais au fond, il savait qu’il avait toujours agit ainsi dans le seul but de soulager sa conscience, de se dire qu’il s’était excusé et qu’ainsi il pouvait être pardonné. Le poids de cette découverte le fit chanceler, le genou toujours à terre. Oui… Il lui fallait agir. Prouver qu’il valait mieux que cela, à lui-même et aux autres. Il ne voulait plus voir le visage de Raol sur eux, il voulait voir leurs visages, agir pour eux, peu importe qui ils étaient et qui ils seront. Il ne veut pas être celui qui mourra dans son idiotie et son arrogance. Il ne voulait pas être son père, il en était hors de question.

    Il attrapa la main de Natsume, se relevant à son tour. S’il était plus grand que lui physiquement, il se sentait néanmoins plus petit dorénavant. Il voulait évoluer, cela allait commencer par débarrasser Yggdrasil de ce dragon et sauver les peuples… Le peuple. Il offrit un sourire sincèrement reconnaissant au guérisseur. Gaby reconnaissait en lui de grandes valeurs, comme chez Samaël qui était encore occupé avec l’adolescent loup-garou. Il aurait aimé répondre à son interlocuteur, lui dire quelque chose qui ferait sens. Mais il ne trouvait pas les mots justes, et sa tête lui tournait encore. Il se contenta d'un « Vous avez raison. ». Il écouta néanmoins le fameux vers de la légende… Et quelques temps plus tard, la prophétie se réalisa. Le dragon étira son énorme cou, hurlant à gorge déployée, faisant trembler la terre. Et pour la seconde fois depuis que Gabryel avait posé les pieds ici, il vit les racines de l’arbre briller. Une lueur ardente, presque douloureuse pour les rétines. L’arbre se défendait. Il se défendait contre un parasite en son sein. Il ne faisait plus la différence entre les siens et les autres, il éliminait tout, pour être certain d’être débarrassé d’eux. Il avait aperçu, au loin, Basmath se battant avec ferveur, Donovan aussi, dont le fils se trouvait non lui de lui. Et tous les autres, altissiens, caldissiens et éossiens, qui se battaient avec la même fougue. La même envie de vivre.

    Et lui, voulait-il véritablement vivre ?

    Des masses informes et dégoulinantes se font avaler, redonnant de la force au dragon qui déploya ses ailes dans un fracas monstrueux avant de tourner en rond autour de la cité, comme pour s’amuser du spectacle. Les mêmes créatures faites d’une substance étrange s’avance, prête à dévaster tout sur leur passage, prenant pour cible un petit groupe. Mais d’autres continuent leur chemin, s’avançant vers eux. Une femme arriva, grand sourire, pleine d’hilarité, contrastant avec l’horreur alentour. Et dans un sens, ça eut le don de le ranimer. Il saisit un poignard coincé dans sa botte noircie et s’avança, prêt à défendre cette ville. Sur le ton du sarcasme, il s’adressa à elle, reprenant des couleurs. Redevenant le Général de Venomania.

    « Oui. Mais ça peut devenir encore mieux, non ? »

    Et il s’élança, servant de barrière au guérisseur, protégeant ce qu’il restait du groupe des assauts répétitifs des bêtes. Il plongea son poignard, se servit du peu d’énergie magique qui lui restait pour envoyer de puissant jet d’eau pour éloigner et disperser les monstres. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était plus battu de la sorte, sans son épée en plus. Alors, il y prit plaisir. Enfin, plaisir, c’était un sentiment étrange, mais qu’il appréciait. Comme s’il n’avait pas tout perdu, qu’il lui restait des repères, des souvenirs. Ce qu’il avait apprit n’était pas inutile. Son poing s’enfonça dans l’un des monstres, puis il donna un coup de pied pour l’achever. Il s’adressa à Natsume tout en gardant les créatures à bonne distance.

    « Rejoignez Samaël ! Dîtes lui que je vais chercher de l’aide, il faut qu’on puisse se rassembler ! La plupart de ceux au front sont extenués après le combat contre le dragon, je vais les chercher. »

    Il s’élança à travers la foule sans attendre plus longtemps, tranchant les monstres, se frayant un chemin. L’un d’eux l’attrapa, mais c’était sans compter sur sa forme de nymphe qui lui permis d’avancer sans aucun mal. Et bientôt, il aperçu son espoir. Basmath. Et… Merde, Donovan semblait mal en point ! Le Général poignarda un énième monstre et hurla :

    « Yeshua ! Est-ce que tu vas bien ? Omnis soit loué tu n’as rien ! »

    Et il vérifia, l’observant sous tous les recoins. Elle ne semblait pas être blessée gravement. Les yeux du militaire étaient écarquillés, plein de peur pour sa recrue. Sa plus fidèle recrue. Il posa une main sur son épaule et se dit qu’elle avait dû avoir du mal à le reconnaître avec le visage brûlé ainsi.

    « On va le sortir de là. Le Général Enodril n’est pas loin, avec votre fils, Donovan. Et un guérisseur, bien qu'il doit commencer à manquer cruellement de force aussi. » Il attrapa l’un de ses bras. « Ménage toi, Basmath. Je vais vous libérer le passage. On va encore avoir besoin de toi, alors reprends ton souffle et tes forces. C’est un ordre. »

    Il valait mieux le faire passer ainsi, car il connaissait l’envie de sauver tout le monde de la caldissienne. Mais il fallait y aller étape par étape. Comme promis, il se débarrassa des monstres sur leur passage. Il s’était battu des années durant, ce n’était pas maintenant qu’il allait échouer. Il essaya de ne pas utiliser la magie pour conserver les maigres forces que lui avaient cédé Natsume et il continua sa route. Il fallait qu’ils se rejoignent. Qu’ils trouvent une solution, tous ensemble. Qu’ils se battent, tous ensemble.

    « Tu es une soldate exemplaire, Basmath. Je suis tellement fier de te compter dans mes rangs. Merci et désolé de n’être pas venu plus tôt. »

    Spoiler :
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    Les mains serrées autour du corps de son frère, la douleur sourde dans sa poitrine refuse de s'étioler, même lorsque le magie du soigneur semble pourtant faire effet. D'ordinaire bien prompte à parler et à prendre toute la place, Elizabeth se fait soudainement petite. Très petite. Que ferait-elle, si il partait, lui aussi ? Elle se le demande, et la réponse est toute simple : rien. Rien du tout. Leur nom dont elle est si fière, car c'est aussi le sien, disparaîtrait et s'éteindrait avec lui. Quel intérêt y aurait-il à vivre si il ne respirait plus ? Personne d'autre n'était digne qu'elle y dédie son souffle. Et personne d'autre, même maintenant, n'est digne de son attention. Certainement pas ces imbéciles qui courent vers la mort autour d'elle, certainement pas tous ces crétins d'éclaireurs, et certainement pas... Certainement pas tout le reste du monde.

    Pourtant, petit à petit, son frère guérit. Elizabeth le sent, même avant qu'il ne se lève et qu'il ne se sépare d'elle sans un mot, tandis que son regard le suit en silence. Il semble encore amoché. Elle meurt d'envie, sur l'instant, de lui tirer la main pour qu'ils fuient cette ville qui ne leur veut que du mal. De faire quoi que ce soit d'autre chose que cette scène abominable à laquelle elle assiste, médusée, en voyant son aîné s'agenouiller devant un vulgaire éossien qui serait bien incapable de reconnaître le privilège qu'il vit sans le mériter. Elle fulminerait devant la scène si elle n'était pas épouvantée, les traits tordus dans une confusion qu'elle ne peut dissimuler.
    Qu'est-ce qui te prend, Gabryel ?! Tu as perdu la tête ?

    Elle mourrait d'envie de le dire, mais les mots restent bloqués dans sa gorge. Ils ne sortent pas car, malheureusement, il semble sincère. Et elle ne comprend pas. Pourquoi a-t-il à s'excuser ? Qu'a-t-il fait d'autre que de suivre les ordres comme il se le doit de le faire ? Qu'ont-ils fait, eux tous, si ce n'est vivre ? C'est injuste. Insupportable. L'idée qu'elle puisse avoir tort ne la touche pas, mais rien que ce bref effleurement lui est inconcevable. Elle ne veut même pas en entendre parler et rejette brutalement la notion. Il est impossible qu'elle ait tort, il est impossible qu'ils aient été violents, il est impossible que leur collaboration tacite la rende coupable à son tour. Alors elle enrage et elle fulmine devant les propos du moine, serrant les dents tant l'envie de lui attraper la gorge se fait violente. Insupportable peste ingrate. Insupportable moins que rien qui ne devrait même pas lever les yeux pour les voir. Le regard mauvais, sa main se crispe au sol. Quelques cailloux remuent par eux-mêmes.
    Pendant un instant, elle se dit que ce serait très simple, de le faire se jeter directement dans les flammes du dragon.

    L'idée est là. Elle monte dans ses pensées alors qu'elle la relève, le regard distant, vague. Alors que Gabryel se redresse, sa main, également, se relève un peu.
    Puis, un hurlement. Un cri si violent qu'elle en porte ses mains à ses oreilles, fermant les yeux pour ne les rouvrir que lorsqu'Yggdrasil, à nouveau, s'illumine. Comme lors de cette maudite nuit. Paralysée, sa main s'abaisse. Ses doigts tremblent un peu. Ses yeux observent avec un mélange d'incompréhension et d'effroi les amas de boue (?) révulsant s'élever d'on ne sait où, comme si ils venaient de la terre même. Figée, elle n'a pas bougé. Elle ne fuit pas alors qu'elle le devrait, mais son regard, inconsciemment, passe entre son frère et les monstres avec régularité. Elle sursaute même franchement lorsque des cris dignes d'une sauvage arrive à ses oreilles, la faisant se retourner vivement, complètement perdue. L'inconnue qui vient d'arriver semble s'amuser. Comme si ça prêtait à rire... ! Frustrée et toujours assise, dernière à bouger, Elizabeth relève la tête avec surprise et confusion lorsque son aîné se jette à nouveau dans la bataille, sans même un regard. Personne ne l'attendra. Pas même...
    Quelque chose dans sa poitrine, à cet instant, craque un peu.

    La peur et la frustration se mêlent dans son ventre. Son regard s'assombrit alors qu'il reste fixé au sol pendant de longues secondes. Ses genoux sont éraflés par la roche à terre. La scène lui paraît, pendant une seconde, très familière.
    Debout, Elizabeth.
    La voix qui lui remonte à l'esprit la commande comme une marionnette sans fils. Elle se relève, alors, l'expression fermée, inflexible. Les créatures se rapprochent d'eux. Le bout de ses doigts se teint d'une lueur mauvaise et grise, plus sombre, comme un véritable feu d'ombre. D'un mouvement de la main vers l'arrière, elle le projette vers la masse de créatures immondes tentant de se rapprocher d'eux. Très vite, les monstres s'immobilisent, puis tournent leurs regards vers un point invisible dans l'air, comme si quelque chose s'y trouvait véritablement. Elles ne mettent que quelques secondes à s'y diriger, l'air hébété. De son côté, elle tourne la tête vers la sauvage de tout à l'heure, ne s'embêtant pas de politesse.

    « Vous, là !

    Aimable comme une porte de prison, Elizabeth justifiera ça par « la nécessité de l'urgence », ou quelque chose du genre. Tout pour ne pas dire qu'elle estime ne pas avoir à faire d'effort.

    « Je les aligne. Débarrassez-nous en. »

    Elle grommelle en portant une main à son crâne pour se forcer à se concentrer. Invoquer un sort d'illusion aussi étendu lui demande plus de contrôle qu'elle ne l'aurait cru, d'autant plus plus qu'elle doit s'embêter à faire attention autour d'elle, et...

    « Fichez-moi le camp, bande de gêneurs. »

    Elle aboie son ordre au moine et à l'adolescent qui se trouve encore là. Ne pourraient-ils pas dégager le plancher, enfin ?!

    Résumé de la flemme :

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    J’ai envie de me réjouir que mon attaque ait fait mouche, mais il est trop tôt pour ça. Par ailleurs, mon corps me supplie de poser au moins un genou à terre ou de m’étendre et il est difficile de garder la face dans un moment pareil. Je suis toujours sur un champ de bataille. Si je me laissais tomber maintenant, ce serait comme mourir. Et je ne suis pas assez bête pour croire que quelqu’un me viendra en aide si je me laisse choir sur le pavé.

    Le dragon se débat mais ses mouvements sont de plus en plus lourds. L’épais liquide ambré qui lui sert de sang coule et se répand partout, léchant les mollets des combattants les plus proches. Sa couleur hypnotisant me laisse un instant transi. Puis je me rappelle les raisons pour lesquelles j’ai décidé de me lancer dans la bagarre plutôt que rentrer à la Cathédrale. Une fiole tirée de mes affaires dans la main, je me jette sur le sang doré pour en récolter un peu. Je n’ai aucune idée de combien de temps ce truc se conservera, mais je peux déjà sentir qu’il brule à l’intérieur de son conteneur. Je ne sais pas s’il va tenir le coup.

    Je n’ai pas beaucoup de temps pour contempler ma trouvaille que la grosse pintade écailleuse recommence à nous casser les oreilles. Mais pas que. Son cri me perce les tympans et balaye suffisamment l’air pour me pousser à terre. Je grogne en me redressant, sans encore me relever au cas où si cette sale bête veut remettre ça. Elle a l’air mal en point. Héhé. Bah alors, ça fait mal ? J’espère bien que tu as mal, sale peste purulente à grandes dents…

    A mon grand désarroi, le dragon ne hurle pas pour échapper son dernier soupir. Yggdrasil lui répond projette des lumières oniriques dans le ciel, comme ce fameux soir. Il va se passer quelque chose. Je recule par sécurité mais ce n’est pas de faire quelques pas en arrière qui me préserveront de quoique ce soit, vu ce qui nous attend.

    Des créatures de boue surgissent du sol et accourent vers la grande créature ailée qui semble les appeler. Voila qu’elle festoie, se régale de ces êtres gluants sous les regards médusés des pauvres mortels stupides que nous sommes. Ah, on pensait pouvoir gagner, hein. Malédiction. Oros ne nous viendra pas en aide, au point où nous en sommes, je le crains…

    « …Quelle journée de merde… »

    Je marmonne, sans vraiment trouver quelque chose de plus intelligent à dire car je me rends compte que je me suis fatigué pour rien. Et maintenant, le dragon se prépare à s’envoler. Cela ne va pas s’arrêter ici, n’est-ce pas… ? La créature écailleuse crie à nouveau dans le ciel et nous laisse en compagnie de… ses copains couleur caca. J’en ai marre. Ça sent le sapin pour moi, cette histoire, si je m’attarde trop dans le coin. Mais je ne peux pas juste abandonner les civils ici car tous ces gens me cassent les pieds au plus haut point. Ce serait mauvais pour ma street crédibilité. Mais je n’ai pas envie de clamser ici aussi. Quoique, mourir dans une marée de purin, ça serait une mort qui conviendrait à ma personnalité pourrie.

    Je me relève péniblement en m’appuyant sur mon épée. C’est probablement stupide de m’attarder dans le coin mais je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre. Je devrais peut-être me replier mais où… les créatures commencent à s’affoler et à s’en aller vers les parties inférieures de la ville.

    « Barrez les entrées des quartiers inférieurs !! Ils vont —urgh. »

    Et en forçant sur ma voie et en essayant de marcher normalement, ça retousse du sang et ça refait mal au bide, et ça fait mal au bras et les vertiges qui reprennent et me font baisser ma garde… Helmut-Isaak espèce de petite chochotte de merde bouges ton fion et rends-toi utile ! Tu devrais être… euh… ? En faisant volte-face, une silhouette familière se détache soudain de la foule. Dans un moment pareil, voir le regard d’Alma me toiser avec supériorité, alors que je peine à rester debout, il n’y avait pas mieux pour finir de me mettre hors de moi. Elle me nargue et m’adresse les bons mots pour me faire sortir de mes gonds. L’écho de sa voix est distant, surement altéré par l’affaiblissement mental et physique qui me met actuellement dans le mal. J’ai l’impression qu’elle m’échappe. Qu’elle… qu’elle n’est pas vraiment là. Parce qu’Alma n’a jamais été là.

    Je cligne des yeux et reviens à la réalité. J’ai les deux pieds dans la merde (enfin, la boue, appellez ça comme vous voudrez), littéralement et figurativement.

    « …C’est quoi ce bordel… »

    De ce que j’entends… je vais me faire tabasser avec ces stupides êtres de boue et hm… bon, là--- attends… qui a dit gêneur ?! C’est MOI, le gêneur… ? Bon… peut-être bien en fait. Et où est mon épée ?! Je me précipite pour la chercher, oubliant un instant que je ne peux pas faire un mouvement sans que la tête me tourne et que tout mon corps me fasse mal. Bref, ça finit par arriver, je tousse du sang, je glisse dans la boue et je tombe la tête première dedans.

    ...
    Rude journée, tout de même.
    Je n’ai plus très envie de me lever, d’un coup.


    Résumé :

    ______________________


    Helmut se fout de ton avis et méprise ton existence en #333399

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    Il s'attendait à de la douleur.
    C'est autre chose. C'est noir, sombre, étouffant. Comme une unique masse informe qui, formant une vague, l'emporte pour le noyer. Dans un réflexe salvateur, il ferme ses yeux et sa bouche comme il le peut, tentant de se tirer d'un mouvement de bras qui est trop faible. Son corps lui fait défaut, ses sens, même, semblent s'absenter.

    Puis, de la lumière. La nuit, plutôt, qui est tombée comme si de rien n'était, comme si le chaos aux alentours ne la regardait pas et n'était qu'un temps parmi d'autres. Ses yeux se rouvrent péniblement quand une main ferme et forte le tire, loin des grippes tenaces et insistantes de la masse qui le retenait. Tout va trop vite, soudainement, ou peut-être est-ce ses pensées qui n'arrivent plus à suivre : il sent juste une surface ferme derrière lui, et une voix qui l'appelle.
    Donovan, c'est... Mon nom, oui. C'est ça.

    C'est comme si il l'avait oublié, l'espace d'un instant. Il aura fallu qu'une caldissienne le lui rappelle, ironiquement, même si il ne pense pas à ça sur le moment. Le regard encore flou, la tête lourde, il tente de clarifier sa vision et ses pensées.

    « Pas... Pas encore mort. »

    Balbutier lui demande un effort assez conséquent, mais c'est la première chose à laquelle il a pensé. En même temps, son ventre lui donne toujours cet insupportable effet de torsion, comme si quelque chose qui ne devrait pas y être chercher à s'en sortir. Et sortir, il le fait.
    Un haut-le-cœur le prend. Dans un réflexe sorti de la miséricorde de l'autrice, le Donovan repousse la capitaine aussi vite que possible. En tournant la tête sur le côté, il déverse le contenu de son estomac dans un bruit écœurant.

    Lorsque le flux s'arrête finalement, la gorge en feu, la tête toujours lourde, il doit toutefois admettre se sentir un peu mieux. Enfin. Pour l'instant. Il a un instant d'hésitation, puis marmonne d'un air presque exaspéré malgré son état.

    « Peut-être plus tard. Merci. »

    Et ça, c'était autre chose. Essayant de se redresser sans trop de succès, il perçoit au bruit que quelqu'un s'est rapproché. Il ne l'a pas senti, étrangement, et l'absence de son odorat lupin le dérange. Qui est-ce, déjà.... ? Ah, beaucoup de blanc. Et au vu de la voix...
    De Venomania.
    Il ne connaît pas particulièrement le caldissien, mais quelque chose lui semble différent chez lui, ce soir. Il n'est pas en capacité de se poser des questions, d'ailleurs, car il a déjà du mal à comprendre ce qui lui est dit. Petit à petit, toutefois, il décortique l'information.
    … Enodril, c'est... Sam. Avec Soren. Sam est avec Soren ?
    Deux bonnes nouvelles, au moins, qui le pousse à rester conscient autant que possible, à ne pas céder à cette envie de fermer les yeux.
    Il faut que je bouge.
    Et il essaie. Il force. Ses genoux tremblent, mais ils lui permettent de tenir debout, pour le moment. Pour l'instant, toutefois, il n'a plus du tout à l'esprit les dangers qui l'entourent : il veut juste retrouver son fils.

    Résumé :

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    Event n°3
    Les formes noires sont molles mais exercent sur les membres de son corps une pression assez importante pour qu'il ait du mal à s'en dégager. Il voudrait essayer de pousser un nouveau cri de sirène pour générer des ondes puissantes mais il se rappelle des effets plutôt négatifs que ça a provoqué et se retient donc de recommencer. Howl peut sans doute s'en sortir sans avoir besoin de ses capacités de sirène, après tout ?.. Mais il n'est pas connu pour être une montagne de muscles, au contraire : c'est un musicien, pas un athlète. Et si l'un n'empêche pas l'autre, ça n'a toutefois jamais été le but de la sirène d'avoir des biceps aussi gros que sa propre tête. Plus il bouge, plus il se fatigue également, tant et si bien qu'il commence à paniquer de ne pas réussir à se défaire de l'emprise de ces "choses" qui n'ont même pas de nom.
    Sans crier gare, un des monstres se jette sur lui pour l'attaquer mais alors que l'adolescent se croyait perdu, il sursaute et pousse un petit cri de peur quand il aperçoit une lame sortir du ventre de la bête gluante. Puis, le givre recouvre la créature avant de faire exploser cette dernière. Derrière les flocons et les éclats de glace qui se dissipent après avoir achevé le monstre, la silhouette d'un homme armé se dessine, propriétaire de l'épée salvatrice. L'inconnu ne perd pas de temps et aide le plus jeune à se relever sans perdre une minute, avant de lui ordonner de s'en aller. D'ordinaire, Howl protesterait. Ferait le rageux en prétextant pouvoir se débrouiller comme n'importe qui sur ce champ de bataille pour peu qu'on lui donne l'occasion de le faire. Mais c'est faux. C'est faux, et il s'en rend compte à présent, alors que ça fait plusieurs fois déjà qu'on lui met devant le nez son manque d'expérience.

    « M-Merci... »

    Embarrassé, il baisse un peu la tête mais tenait à remercier le chevalier. De peur de le gêner davantage, il hoche de la tête pour lui faire signe qu'il a compris, avant de s'en aller à présent qu'il est libre.
    Il rejoint le groupe de civils qu'il voulait initialement aller voir, mais ces derniers se réfugient tous dans le Centre de Commandement. Il n'a pas du tout un bon souvenir de cet endroit. Mais il doit faire avec ; c'est le lieu le plus sûr, et tout le monde s'y rassemble déjà. Alors il rejoint les autres, ne pouvant pas faire grand chose qui puisse être utile pour le moment. Il doit attendre que le chaos se calme et laisser les professionnels gérer la situation sans qu'il ne leur mette des bâtons dans les roues.

    rézoumé :


    Dernière édition par Howl Wintersong le Dim 9 Avr 2023 - 10:37, édité 1 fois

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    Contrairement à ce que j'aurais pu imaginer, De Venomania ne... Réagit pas mal, au contraire. Je me serais presque attendu à ce qu'il se mette à faire des manières, mais ce n'est pas le cas. Absolument pas. On dirait presque... Un adulte responsable. Yggdrasil, je dois avoir perdu l'esprit. Ta nt mieux, en un sens, car cela m'arrange. J'ai déjà assez de problèmes à gér-...
    Oh. Et Yggdrasil a décidé de nous rajouter du sel sur nos plaies. Fantastique.
    Le regard rond, j'observe la scène. Médusé, comme l'ensemble de l'assemblée, je ne peux rien faire d'autre qu'observer les monstres qui naissent près de nous, écouter le cri furieux du dragon qui les dévore et éclabousse autour de lui un épais liquide ambré, voir la bête s'élever vers le ciel. Les craintes que j'avais il y a quelques instants se réalisent sous mes yeux, sous mon expression se décomposant de surprise. Quelque chose se noue dans ma gorge.
    … Était-cela, le sens de ces vers ?

    Je n'ai pas envie que cela soit le cas, mais la ressemblance est troublante. Pris dans mes pensées, je ne réagis que lorsque des bruits d'épées se rapprochent de plus en plus, et qu'une voix bruyante ne me sorte définitivement de mon propre esprit. Devant mes yeux confus, une... Personne vient de débarquer, après avoir visiblement découpé moult de ces créatures étranges. Uh. Oui, je suppose qu'on peut s'amuser, si... Si on ignore le chaos et la désolation autour. J'aurais bien une réplique à faire si Gabryel ne prenait soudainement pas la parole pour s'éloigner et nous beugler des ordres.
    Bah tiens, les bonnes habitudes reprennent.
    Dans un soupir exaspéré, je dois toutefois admettre qu'il n'a pas totalement tort. Rejoindre Enodril et concentrer les forces sera peut-être le mieux, d'autant plus que... Vu la manière dont se comportent ces saletés, il serait d'autant plus dangereux de se disperser. Elles ont l'air d'être attirées par les masses de personnes, alors peut-être qu'en les... -

    Je n'avais pas vu princesse De Venomania (Yggdrasil, quel nom pompeux, encore une fois) se redresser. Lorsqu'elle nous agresse verbalement, moi et l'adolescent, je sursaute et hausse des sourcils, les yeux ronds, retenant de justesse l'envie de glisser un sarcasme bien acerbe.
    Mais pour qui elle se prend, celle-là !
    J'ignore ce qu'elle fait avec sa magie, mais ça ne m'augure rien qu'il ne faille approcher. Et pour être honnête... Je suis peut-être plus inquiet pour Enodril que je n'aimerais l'admettre.

    Je porte une de mes mains vers sur le poignet de l'adolescent, sans brusquerie, et l'incite à se relever avec moi.

    « Venez. Ne me lâchez pas. »

    J'ai fait une promesse, après tout.
    Bien vite, nos pas nous partent vers là où se trouve l'adolescent et le chevalier. J'ignore ce qui s'est dit, mais au moins, le jeune loup-garou ne court plus vers la mort. En le regardant fuir, je souffle un peu de soulagement, comprenant qu'il sera hors de danger pour cette nuit. Si je pourrais dire bien des choses à Enodril, toutefois, je me contente du minimum. Ce n'est pas le moment de papoter.

    « De Venomania va chercher de l'aide ; il veut que vous vous rassembliez. Mais... »

    Je jette un coup d’œil au centre de commandement, puis aux abords de la place. Avec surprise, je constate qu'une barrière a été érigée sur l'une des deux sorties. Mine de rien, c'est une idée tellement bonne que je m'étonne presque que quelqu'un ait eut le réflexe de le faire. Il n'en reste donc qu'une. Il n'y a donc plus que deux fronts : la seconde sortie, et celle du groupe de civils qui se forme et qui persistera si nous réunissons une grande masse de personnes quelque part. Une idée me passe par la tête. Elle est un peu risquée, mais...

    « La sortie de l'est est fermée, alors ils se dirigeront vers l'ouest. Nous devons mettre les civils et les blessés à l'abri, mais cela créera un appât pour ces choses. »

    Je parle vite, car je n'ai pas le temps de le faire. Il ne faut pas non plus que je retienne Enodril trop longtemps. J'expose mon idée rapidement.

    « Est-ce que vous seriez capable de tenir la porte du centre de commandement de votre côté, si nous les réunissons à l'intérieur ?  »

    Je sais, ce n'est pas idéal. Mais il n'y a pas trente six solutions. Limiter les fronts, et concentrer la protection. Je ne suis pas militaire, mais ça me semble tenable.

    Résumé d'la flemme :


    ______________________

    Natsu grogne et fixe des fleurs en #8A4B08

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    Pas trop le temps de se retourner vers le jeune, y a des gros tas de bouse à tuer. Des petits, des blonds, des verts, des chimères, des loups, des tas; y a de tout et rien mais ressemblent avant tout à rien. Mais alors que Conan vient d'empaler un monstre de son épée, il apperçoit le jeune garçon à côté de lui, qui semble sortir un tout petit merci en hochant de la tête. En réaction, le Solo qui lâche une seconde son arme toujours plantée pour lui faire un pouce vers le haut avant de reprendre la poignée et éclater l'ennemi et repartir de plus belle. La voie est assez dégagé pour qu'il aille rejoindre les autres. Hmm...Les autres.

    Sans s'arrêter de marcher et taper ce qui bouge, Conan se donne plus de temps pour regarder les alentours. Ils sont nombreux ces machins choses. Ca va être dur de les contenir. Il va falloir s'organiser et vite. S'il avait ses frères et soeurs d'armes, ça aurait été infiniment plus simple. Parlant de plus simple, les monstres là avaient décidés de rester planté là à regarder un truc en haut. Tant pis pour eux. Mais oui disais-t-on, tout seul ça va être compli-

    Il venait d'exploser une autre créature quand dans l'explosion glacée, une lame de katana est passé au travers de la glace pour venir frapper droit dans son épaule. Bon, heureusement, il y a une épaulière en acier et l'exosquelette pour coincer la lame avant que ça ne fasse quelconque bobo. Les glaçons dissipés, il peut confirmer ses doutes. C'est bien la borgne brune avec qui il vends des fleurs...entre autres. Et sans même tourner la tête vers la lame dans son épaule-

    Ah bah j'te cherchais !

    Un monstre qui passait par son côté vient de se prendre son épée glacée dans la face et tombe par terre. De quoi lui laisser la main libre pour aider sa pote à retirer le katana dans son épaule. Par contre avec toute la pluie, le tonnerre et le tatouin, compliqué de s'écouter. Obligé d'hausser la voix bien fort.

    Les merdasses ambulantes s'en vont partout. C'est où la sortie du quartier la plus proche? S'ils quittent la ville haute ça va être compliqué d'expliquer à ta femme.

    Puis quelques pas vers ce qui reste de la monstruosité refroidie (littéralement) afin de récuperer sa lame, encore.

    Sont où tes copains? Va être chaud d'compter les points sans arbitre.

    Et si des volontaires compétents ont la même initiative ce serait pas de refus.

    Résumé de la flemme :

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    TW: Ayako dit des gros mots

      Pfwah mais ces gens sont tendus, hein. Faut relaxer, un peu. Le dragon est parti et les trucs mous, ils meurent facilement. Y’en a un, un grand blond, qui ne prend même pas le temps de la regarder, il s’en va faire ses trucs. Ayako le regarde de son seul œil valide, avant que son attention soit prise par cette jeune dame. Qui essaye de lui dire quoi faire. Ayako pose sa main sur sa hanche, souriant, ne bougeant pas. Et alors que celle-ci s'exécute avec sa magie étrange, Ayako s’approche d’elle et lui tapote doucement le dessus de la tête.

        « Aye, Kiddo, va t’coucher. T’as l’air stressée, un peu. »


      Elle laisse sortir un grand rire de ses lèvres, alors qu’elle s’en va vers les monstres qu’elle a placés en ligne. Urgh, ça sert à quoi de tuer des monstres s’il n’y a aucun défi ? Pas de danger ? C’est ennuyant. La brune laisse sortir un long soupir, avant de se mettre au travail. Un, deux, trois, quatre, slash slash slash slash. Les uns après les autres… Tiens, y’en a un qui est tout gelé, depuis quand elle peut fair–CLANK

      C’est le bruit que son katana fait sur quelque chose de dur comme du métal et… Ah! C’est Conan. Ah mais il est pris, le katana hein, avec l’aide de la coquerelle, Ayako enlève son arme de l’épaule de son ami, le regardant. Ils se parlent comme si ça ne s’était jamais passé. Pas comme si Ayako était capable de ressentir de l’empathie de toute façon.

      Conan lui parle, mais quelque chose attire son attention, derrière lui. Un homme et une femme aux visages très familiers. Assez pour que la criminelle en oublie tout le reste. Elle n’entend presque plus rien, ces deux-là se tiennent debout, derrière Conan, à ne rien dire ni rien faire. Aya sort de sa bulle, finalement, quand Conan parle de ses hommes. Elle secoue la tête, rapidement, les mots de son ami qui prennent lentement place dans sa tête.

        « ALRIGHT PUSSIES, VOUS AVEZ ENTENDU, ON N’LAISSE AUCUNE DE CES ABOMINATIONS SORTIR DE LA VILLE-HAUTE. »


      Dans la marre de gens, elles voit beaucoup qui se mettent à bouger vers la seule sortie possible de la ville-haute (l’autre étant complètement bloquée par un énorme mur dont la borgne n’avait aucune idée de comment il était arrivé là). Son oeil vert regard Conan et elle lui fait un grand sourire, mesquin, comme à son habitude.

      Sans l’attendre, elle suit ses hommes en tuant ce qu’elle peut. Elle entend l’un d’eux se plaindre qu’ils devaient écouter Conan, même si ça ne faisait pas très longtemps qu’il était là. Ayako lui donne une tape derrière la tête.

        « Oi, luv, si t’as l’temps de t’plaindre, fait le en bougeant ton cul, ALLEZ GO GO GO. »


      Elle fait quelques pas dans une direction, mais trébuche presque sur quelque chose par terre. Quelqu'un qui ne semblait pas mort, mais qui ne faisait pas grand chose non plus. Ayako lui donne un coup de pied pour le réveiller.

        « Dégage du chemin, sale loque. »


      Urgh, ça la frustrait. Bon, elle continue son chemin vers la sortie de la ville-haute. Avant, par contre, elle jette un dernier regard à Eli, fronçant des sourcils, avant de partir à pas rapides.

      Résumé :


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    mars
    1002
    Event n°3
    Le gardien
    Sans sous-estimer la force de l'adolescent, j'ai fait de mon rôle celui d'être son protecteur. C'est un jeune qui a de la volonté et de bonnes intentions, mais qui ne semble pas se rendre compte des risques qu'il prend, alors que son père est à quelques mètres et qu'il a dû voir, impuissant, son fils partir comme ça dans la mêlée. Sans crier gare, Aëden se débarrasse de mon emprise pour attaquer une forme derrière moi qui menaçait de nous attaquer. Je ne m'en étais pas rendu compte, mais tout autour, des espèces de personnages boueux à l'odeur âcre se sont créés, nourrissant le dragon avant que ce dernier ne s'envole dans les airs. Il ne peut pas s'occuper du gros lézard pour le moment ; il a d'autres priorités dont le jeune homme. C'est Théodule qui les protège d'ailleurs des silhouettes noirâtres en érigeant autour d'eux une barrière magique. Heureusement, après être revenu vers son père pour le défendre d'une nouvelle offensive, il prend totalement sa forme lupine pour emporter avec lui son paternel et son oncle. Je reste interdit face à sa demande qui m'est adressée, surpris mais flatté qu'il veuille à ce point que je ne meurs pas.
    Ce serait dommage de le décevoir, après tout.
    Intérieurement, même si le rôle de l'armée est parfois à remettre en question, cela me fait quand même plaisir de me dire que je peux être un modèle pour les générations futures. C'est un soulagement de savoir que l'adolescent et sa famille sont hors de danger, au moins.

    C'est au tour de Shimomura, accompagné de Soren, de s'approcher de moi pour m'apporter des nouvelles. Gabryel a pu s'en sortir et va chercher du renfort, donc, c'est une bonne nouvelle. Il faudra que je pense à remercier le moine de sa part. Si mon filleul reste pensif, je le remarque qu'il s'est rapproché un peu plus du magimorphe. Je suis d'ailleurs le regard de celui-ci, qui se dirige vers une des sorties de la zone qui a été bouchée. Bon, déjà, ça fait une sortie de moins potentielle. Réfléchissant à toute vitesse, le dragon aux yeux ambrés se tourne à nouveau vers moi pour exposer son plan, auquel je ne vois pas d'objection. Il est meilleur que moi pour faire fonctionner son cerveau de manière rapide et efficace. Alors je hoche de la tête, me redressant pour lui signifier que je suis prêt.

    « Bien sûr. Laissez-moi faire. »

    Le cadet de nous trois, pour sa part, semble chercher quelque chose du regard d'un air inquiet. Je sais à quoi il pense. Faust n'est pas réapparu, et le champ est trop chaotique pour pouvoir lui mettre la main dessus. Mais j'ai confiance en lui, je suis sûr qu'il va bien. J'esquisse un sourire qui se veut rassurant à mon filleul.

    « Ne t'en fais pas, ton père finira par nous rejoindre un moment ou un autre. »

    Soren lève son regard bleu vers moi. Il n'y a pas le choix d'attendre que le calme soit revenu, de toute façon. Impuissant, le plus jeune se résout pour le moment à se mettre à l'abri en restant avec nous.
    Sans plus tarder, nous nous dirigeons donc vers le centre de commandement où de plus en plus de civils commencent à se rassembler. A droite et à gauche, sur notre chemin, je m'occupe de nous débarrasser des formes étranges et sombres qui veulent s'en prendre à nous, n'hésitant pas à déchaîner les coups d'épée sur tous ceux qui voudraient nous nuire et nous empêcher d'atteindre notre but. Au passage, je fais signe aux soldats que nous croisons de rassembler tout le monde dans un même point que nous défendrons ensemble. Peu à peu, mes subordonnés se font passer le mot et se mettent à regrouper de plus en plus de monde.
    Lorsque nous atteignons finalement le centre, je dois abandonner les deux magimorphes afin qu'ils puissent se réfugier à l'intérieur.

    « Faites attention à vous. »

    Mon regard plonge dans celui du religieux. Cela m'embête de les laisser à nouveau, mais je saurai au moins qu'ils sont davantage en sécurité au sein du bâtiment qu'à l'extérieur où le dragon et les silhouettes nocives se trouvent encore. Déjà, je m'éloigne ensuite, érigeant entre le centre et nos attaquants une barrière de militaires auxquels je donne de nouveaux ordres pour leur demander de protéger les civils.

    lis-moi si t'as la flemme :

    ______________________


    Spoiler :

    Natsu et Sam by Coba <3

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    Event n°3


    Le Gardien

    Pourriture. C'est ainsi qu'on les nommera, plus tard. Odeurs rances et boue noirâtre étalées sur la place, tordant des membres qui n'existent pas et étirant leurs existences informes vers toute sorte de vie qu'elles pourraient engloutir. Aliès n'a jamais rien vu de semblable ; n'a jamais rien entendu ni lu non plus qu'y pourrait se rapprocher de ces immondices qu'ils doivent maintenant affronter. Le combat est rude. Fort heureusement, iel n'aurait pas à s'inquiéter outre mesure du sort de ses camarades éclaireurs pendant ce combat : il semble que leur présence ait été relativement acceptée par leurs adversaires de tous les jours.
    Tenant sa main droite noircie par les éclairs dont iel a usé, Aliès reste toutefois pensif. Le sens des vers qu'iel a passé des années à apprendre serait-il si distordu ? Iel ne peut en avoir de certitudes. Tout comme iel ne comprend pas d'où viennent ces créatures. Elles semblaient s'être tirées du sol même. Il devait bien y avoir une explication, n'est-ce pas... ?

    Ce serait l'affaire d'une autre journée, si iel vivait pour ça, d'ailleurs. Car même si les charges font rage, même si leurs adversaires s'écrasent les uns après les autres, il semble que chaque monstre qui disparaisse soit bientôt remplacé par un autre. Les formes tombent mais sont tirées par les traînées de ceux qui les suive : comme si elles n'étaient plus que des membres qui s'ajoutaient à la masse.
    Fort heureusement, des murs barrent l'une des sorties de la Ville-Haute. Le quartier des loisirs a été épargné aux dépends du quartier des affaires. Une part non-négligeable de créatures se glisse plus bas. Le lendemain, nombre de commerces situés au nord seront dévastés.

    Les combats continuent, tard dans la nuit. Pendant de longues heures, les combattants, improvisés ou non, repoussent les créatures loin du centre de commandement, où se sont réfugiés les civils. Les efforts ont permis de limiter les pertes humaines. Le moral, pourtant, s'étiole au fur et à mesure des heures. La fatigue monte, la lassitude et la crainte suivent. Le combat ne semble plus finir.
    Pourtant, quand vient l'aube, tout s'arrête.
    La nuit, lentement, commençait à s'effacer. Les premières couleurs remontaient dans le ciel, l'obscurité s’évanouissait progressivement. Et, petit à petit, les monstres faiblirent. Leurs mouvements se firent plus lents, leurs corps se délitèrent. Comme ils étaient arrivés, ils parurent disparaître dans la terre.
    Et lorsque le dernier disparut, le dragon s'en alla vers les montagnes, comme si de rien n'était.

    La scène interrogea. Il y eut un temps de latence, un moment où on ne comprit pas vraiment que c'était terminé. D'une seconde à l'autre, la bataille qui n'en finissait plus avait pris fin, sans raison apparente, sans éclat de feu, sans retentissement. Ne restait plus qu'un quartier abîmé, une population paniquée, et un danger au loin.
    Et pendant un temps, une fois qu'on comprit que c'était bien fini pour cette fois, on pensa, naïvement, que c'était terminé. Les civils retournèrent chez eux, les éclaireurs disparurent à nouveau dans les tunnels d'Yggdrasil, on commença même à réparer ce qui avait été endommagé lors des combats. 'Il fallait reconstruire, maintenant'.

    Il n'y eut qu'une semaine de repos.

    Résumé :

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    Mes barrières tiennent malgré mon stress et mes mains qui tremblent. J’imagine que ma concentration reste à peu près intacte malgré tout. Je suis bien aidé par le fait d’être complètement focalisé sur Aeden pour le moment, car Olaf n’est désormais plus inconscient. Pas que je laisserais mon frère s’en aller gambader tout seul, cela dit, mais je sais qu’il est pas stupide à ce point.

    Ce qui serait stupide, en revanche, c’est bien de rester dans le coin. Mais il semblerait que nous y soyons contraints par la force des choses et les décisions imprévisibles de notre ami le dragon. Celui-ci semblait pourtant plutôt mal en point, à force de se faire assailli de tous les côtés. Mais il n’a clairement pas dit son dernier mot. Malgré ses blessures il pousse un cri qui balaye tout le monde d’un coup. Je ne fais pas exception car j’aurais presque pu m’envoler du haut de mon mètre 50. Je mords à nouveau le pavé et mon pauvre nez si sensible me fait mal et se met à saigner. Vu comme j’ai mal partout, cela dit, il y a fort à gager que mon nez ne soit pas la seule chose affectée. Je n’ai pas le temps de m’appesantir sur mes blessures et mes douleurs pour le moment. L’adrénaline m’envahit à la vue de nouvelles monstruosités que je ne saurais qualifier que par le champ lexical du vomi et me permet de faire tenir mes boucliers encore un peu.

    Aeden, évidemment, retourne se battre et je crains qu’il ne sorte jamais de sa fureur. Mais je crois que les mots du militaire lui ont fait entendre raison. Il recouvre ses esprits.. enfin je crois, comme il est toujours changé en grosse bête griffue et hirsute.. et il revient vers nous. Sauf qu’il courre… que va-t-il faire cette fois ?! Je me baisse par réflexe puis fais volte face lorsque qu’Aeden saute par-dessus moi et écrase une masse de boue qui s’approchait dangereusement d’Olaf. Ce dernier siffle d’admiration comme si ne rien était et moi, je serre les dents. J‘étais si concentré sur Aeden que j’en ai oublié mon petit frère pendant quelques instants.

    J’observe mes deux comparses, qui semble à peu près sauf pour le moment puis soupire avec soulagement, bien que tendu à la vue du loup garou transformé qui n’a plus du tout l’air de l’enfant apeuré qui a débarqué un jour dans notre jardin.

    « M-merci—tu—je— Bon… euh, Maintenant-- »

    Je n’ai pas le temps de réagir ni de jeter un regard reconnaissant au général, que le louveteau garou nous attrape, mon frère et moi et nous entraine très vite vers la sortie de tout ce chaos. Même si je courre vite, j’ai bien du mal à garder la rythme et trébuche à plusieurs reprises. Je n’ai que peu de temps pour regarder autour de nous pour surveiller si aucun tas de boue ne nous attaque, car mon protégé est trop occupé à se prendre pour un bélier humain. J’espère qu’il ne va pas se faire mal…

    « A-a-a-a-a-a-aedeeeeeen !! M-moins viiiiiiteuuuuuhhh !! »

    Il ne m’entend pas. Mes yeux observent partout, l’adrénaline le propulse encore mais… je peux tout de même apercevoir une chose. Quelque chose de très préoccupant. Si les divers combattants ont reussi à défendre quelques sorties de la ville haute, pas lesquelles nous parvenons à nous enfuir… je n’ai vu personne protéger celle qui mène chez nous.

    Après nous être mis à l’abri quelque temps afin de permettre à Olaf de se reposer aux côtés d’autres blessés et à Aeden de recouvrir ses esprits (et à ma personne de faire traiter ses egratignures, bien à contre-cœur), nous nous sommes dirigés vers notre quartier. Les tas de boue se sont depuis quelques heures evaporés, mais ont infligé de lourds dégâts à mon fief. Quand à la boutique et à la maison… si les tas de boue l’ont salement endommagée, quelques sales voleurs ont bien profité du chaos pour se servir dans la boutique. J’ai grimacé en voyant mon travail de tant d’années partiellement en ruines, bien égoistement comme l’a fait remarquer Olaf, qui promet, malgré tout, de nous accueillir à la taverne jusqu’à ce que la maison soit reparée. Malheureusement, quelque chose me dit que vu la crise qui m’attend au quartier des affaires saccagé… m’occuper de mes précieuses propriétés va devenir la dernière de mes préoccupations.

    Tsss… un jour Olaf m’a dit « oublies pas d’où tu viens ». Qu’il aille se faire voir, hein.



    En résumé :

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