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  • Mini-Event n°1 - La Foire de 1001 - Page 6
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    Le dragon n'est plus, miracle est arrivé. Yggdrasil a protégé sa cité. Des mois de siège éreintant cessent, la ville millénaire respire à nouveau. Chaque soir, sous la lueur émeraude et bienveillante du grand arbre, les éossiens fêtent et célèbrent ceux tombés au combat. Après tant d'épreuves, la ville semble reprendre vie...
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    +24
    Allikah Yeshua
    Samaël Enodril
    Aëly Rietvield
    Faust Donovan
    Gabryel L. de Venomania
    Basmath Yeshua
    Astrid Windberg
    Natsume Shimomura
    Breglamdia Bleuciel
    Théodule Von Griffon
    Linea Hymalae
    Hestia Quynh
    Sélène I. Arvesden
    Klaus H. Evergarden
    Aëden Von Griffon
    Raol Zeteki
    Elyas A. Maresh
    Lysia Thalys
    Jill Lazarus
    Rosemarie Förstner
    Kanaé Cranberry
    Volf Wer
    Howl Wintersong
    Yggdrasil
    28 participants

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    la foire. Dedene & Le Monde +

    Dévisageant vulgairement les deux femmes face à moi -toutes les deux plus étranges l'une que l'autre- je fronce le nez en me rendant compte du regard passablement agacé que la toute blanche pose sur moi. C'quoi son problème ? Elle veut s'battre ? Enterrant un instant ma colère animale pour écouter Théodule qui jacasse à côté de moi, je me force presque à ne pas appuyer mes paumes contre mes oreilles. J'ai encore du mal avec sa voix de crécelle. Faut dire que c'est pas commun... Olaf arriva presque au même instant, toujours avec cet air un peu perdu. C'était peut-être le seul de réellement lucide à cet endroit et à ce moment cela dit. Jetant un regard en pestant silencieusement vers la géante aux cheveux bleus, je serra la mâchoire. Ce n'est pas compliqué à comprendre pourtant ! C'est pas un enfant ! Venant d'un idiot qui ne comprend que par son estomac, c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité, mais bon. Surpris de la familiarité dont le Von Griffon fit preuve, j'eu presque envie de le suivre dans son éloquence vulgaire, mais je me repris vite en imaginant le sermons qu'il pourrait faire. Pas envie de l'entendre crier encore plus. Dans tous les cas, le gobelin ne semblait plus d'humeur à rester ici et honnêtement c'était aussi un peu mon cas. Toutes ces émotions, ces découvertes et tout ce monde, c'était un peu trop pour moi. Je n'en avais jamais pris l'habitude, alors ça m'effrayait sans doute un peu bien que je ne me l'avouais qu'à moitié. Tandis que Théodule commença à décamper, je restais un moment là, avec Olaf, sans bouger ni quitter des yeux les deux femmes. Je ne savais pas vraiment ce que j'attendais. Finalement, je fini par tourner les talons sans leur adresser la parole. A quoi bon ? Je ne connais même pas leurs noms. Ou alors je ne m'en rappelle plus. Peu importe.

    Suivant le frère du chef du quartier des affaires à travers les avenues de la ville, je fini par retrouver la piste de ce fameux jardin que j'affectionnais tant. Sans forcément attendre plus longtemps, j'ôta la tunique sur mon torse et bondit par dessus les haies pour atterrir dans la zone de sécurité. Je cru entendre un petit gémissement surpris suivit rire nerveux de la part d'Olaf, mais je ne réagis pas. J'avais pris mes marques ici, j'avais ma petite routine. Alors je m'approcha du bassin où vivaient en cohabitation les carpes de Dudule et caressa du bout des doigts l'eau translucide en repassant les événements de ce soir... Décidément, Yggdrasil n'est pas une cité commune ! Et ses habitants encore moins... Néanmoins, malgré ma frustration liée à ma nervosité quant au fait de découvrir de nouvelles personnes et de nouveaux lieux, j'avais passé un bon moment, je crois. Je n'en étais pas tout à fait sûr. Comment différencier un agréable moment d'un désagréable ? Mmh. Perdu dans mes songes peu intéressants, je me coucha dans l'herbe et fixa le ciel sombre, les yeux fermés, humant doucement les odeurs qui venaient de la foire non très loin de là. Laissant la brise nocturne me coiffer, les bras croisés derrière ma tête pour la supporter, on pouvait dès à présent m'entendre doucement ronfler, fatigué par l'animation de cette soirée atypique...

    Spoiler :


    kyro. 017 ldd

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    Pour être en colère, elle est vraiment en colère Judith. Allez savoir si c'est le ressenti amer envers Klaus et l'autre crapaud ou l'espèce de crise à cause des feux d'artifice, ou les deux. Elle le regard aussi noir que ses yeux luisent. Son regard se tourne une seconde vers l'animorphe, lui visiblement ça a eu son effet le coup de la baffe. Iel vient de s'en aller. Tant mieux. Par contre, sa face à Klaus, à faire mine qu'il y a "rien". Ça par contre, ça l'enrage encore plus. Et ce sont pas les mots de Bas' qui vont la calmer. Et le pire, c'est qu'elle n'a même pas le temps et l'occasion de s'énerver plus contre lui parce qu'un autre gugusse s'en va emporter Klaus plus loin. Sur le coup, Judith se met à serrer des dents, des points et même grogner. Ouai là pour le coup, méconnaissable la métisse. Sa respiration se fait forte, bruyante quoique saccadée. L'énergie qui s'évapore en même temps que sa colère. Elle commence déjà à fatiguer. Assez vite, la lueur dans ses yeux disparaît et elle reprends ses esprits, et l'énorme coup de stress qu'elle a eu...et a encore. Judith se tourne vers la voleuse; c'est qu'elle l'a suivi, et a vu toute la scène.

    D-d-dé-désol-...

    Personne. La mate regarde partout, à gauche à droite, derrière elle aussi. Elle est partie...huh... Peut-être est-elle partie par les toits, comme l'autre soir. M'enfin, inutile d'aller chercher à la rattraper. Elle a du mal à comprendre sa logique à cette ado. Mais maintenant que tout ça est passé, restait encore elle et Basmath. La petite regarde alors sa soeur, l'air un peu honteuse, les yeux baissés.

    J-je... Et puis une autre vague de feux d'artifices qui la font sursauter, lui fait même pousser un petit cri de peur , et de douleur. L'impression d'avoir encore les douleurs liés aux brûlures reviennent, alors qu'elle a toujours les bandages. Par réflexe, Judith attrape son bras en bandages de sa main valide et serre, de nouveau tremblante. Petite à petit, et non sans difficultés, la cadette se met à faire la technique que sa mère lui a apprise. 4 secondes d'inspiration profonde, puis tout relâcher pendant 4 secondes et ainsi de suite. Mais d'autres feux explosent et cette fois, Judith se bouche les oreilles avec ses mains. Elle n'aurait pas cru avoir une réaction pareille juste pour un feu d'artifice. Sûrement que ça passera, mais en attendant... Elle commence à marcher précipitamment en direction de sa grande soeur, comme à l'époque. Elle aurait bien dit quelque-chose mais sa nature bègue l'en empêche.

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    Petit air désolé et main sur la bouche quand Lykos lui explique qu'elle l'avait ENCORE perdu.

    Oh pardon.

    Et puis la suite vous la connaissez, avec Aith' qui était venue parler à l'oreille de la blanche pour poser sa question terriblement niaise. Elle a tout de même remarqué l'air quelque-peu hum...vexée de Lykos envers le petit grand. La bleue ne réalise qu'à moitié qu'elle a dû se tromper en voyant son amie se frotter les yeux d'un air un peu, errr, fatiguée on va dire. Et puis viennent les explications. D'un coup, Aïthria reste un peu bouche bée, surprise et un peu gênée.

    Oh...

    Elle se redresse, à regarder le "vieux du coup" s'en aller pour laisser l'autre barbu et le jeune (qui lui par contre à l'air jeune hein on est d'accord). Seulement, même pas une seconde d'écoulée que la golem se penche à nouveau vers l'oreille de Lykos, dire d'une voix plus faible-

    Ca explique pourquoi il est moche.

    Ouuuh à balles réelles la bleue.

    Et puis la golem s'était mise mains l'une contre l'autre, enthousiaste à l'idée d’engouffrer plus de brochettes que de raisons, surtout avec le- ...Oh. Ils s'en vont, sans un mot. Malgré tout, Aïthria agite quand-même la main pour leur dire au-revoir, et le dire littéralement aussi tiens.

    Bonne nuit !


    Mais ils ont à peine quittés son champ de vision qu'Aith' perds soudainement son air jovial. Au mieux garde-t-elle l'air "neutre". Une fois de plus, on ne veut pas traîner avec elle, et, à voir le regard du "Aeden" on a pas l'air de bien l'aimer. La bleue baisse les yeux un instant. Elle se dit qu'un jour elle tombera peut-être sur d'autres gens gentils comme Lykos mais... Ah oui, la question de Lykos, c'est vrai. Elle réponds, sans la regarder.

    Porc. D'un ton bien trop neutre venant d'elle.

    Et puis elle se retourne vers la blanche, à lui tenir la main pour aller en direction du stand. Elle a beau avoir retrouvé d'un coup le sourire et de l'entrain, son emprise sur la main de la nymphe est étonnement doux, clairement pas brusque. A vrai dire, c'est à peine si elle lui tient vraiment la main. Lykos a toujours paru fragile à ses yeux, alors elle fait toujours attention quitte à aller dans l'extrême. Elle ne la traîne pas non plus, à vrai dire elle attends que la blanche ne fasse les premiers pas, histoire d'aller à son rythme. Et puis, dans leur avancée, une nouvelle vague de feux d'artifice. Forcément, Aïthria lève la tête, fascinée, quitte à s'arrêter net. Un bref instant de contemplation avant que la curiosité de tout à l'heure ne revienne.

    Lykos est-ce que les étoiles dansent?

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      Semblerait-il que le monde soit vraiment petit. Si en plus de voir Judith donner de grandes baffes à Klaus Evergarden et Raol, en plus de ça, son général, son supérieur, était arrivé quelques secondes après. Et semblerait-il qu’il connaissait Klaus aussi. Un peu par réflexe, Basmath met ses mains derrière son dos quand Gabryel lui pose sa question, mais avec un petit sourire aux lèvres.

        « Non, mon général. »


      Dès qu’il fut hors de son champ de vision, avec Klaus, Basmath se décontracte et pose ses yeux rouges sur sa petite sœur. Petite sœur qui semblait mal à l’aise et/ou gênée de cette situation. C’est vrai que c’était la première fois que Basmath la voyait faire un truc comme ça.

      Puis, d’autres feux d’artifices retentissent et Basmath lève la tête pour regarder (ça fait mal aux oreilles sensibles de la louve-garou, quand même, ce truc). Mais quand elle allait dire quelque chose à Judith, elle la voit… Oh. C’était donc ça qui la rendait aussi mal. Basmath fronce les sourcils, alors que sa sœur vient se réfugier près d’elle. La guerrière passe son bras autour des épaules de la blonde et lui sourit, la guidant plus loin du bruit. Elle la serre contre elle, doucement.

        « Ça va aller ma belle fleur, tu ne cours aucun danger. »


      Elle restera avec Judith le temps qu’il faudra. Si ces feux d’artifices étaient la source de sa panique, alors ça allait passer. Mais s’éloigner était la meilleure option, en ce moment. Une partie d’elle-même se dit qu’elle n’a pas le droit, qu’elle ne mérite plus d’être aussi proche de sa petite sœur. Ces pensées qui reviennent la hanter, depuis qu’elle l’a revue, ces pensées qui lui martèlent le crâne. Mais en ce moment, Judith avait besoin d’elle.

      Quand les feux d’artifices s’arrêtent, Basmath regarde sa petite sœur, toujous inquiète. Mais quelque chose lui revient en tête, d’il y a quelques minutes de ça. Quelque chose que Bas n’avait pas entendu depuis des années et des années.

        « T’as pas bégayé, tout à l’heure… Avec les deux autres. C’était impressionnant. »


      Pour quiconque, ça pouvait sembler très peu, mais Basmath savait à quel point ça pouvait être un accomplissement pour la jeune femme. Sourire aux lèvres, la soldate passe une main dans les beaux cheveux blonds de sa cadette. Peut-être qu’il serait temps d’aller se coucher.


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      Quand Aïthria s’était penchée pour lâcher son petit commentaire dans l’oreille de Lykos, cette dernière avait failli exploser de rire. Bon, c’était pas de leur faute, s’ils étaient petits comme ça, mais c’était vrai que pas beaucoup de gobelins avaient réussis à donner de émotions à Lykos… Sauf quelques-uns qui compensaient ailleurs, clairement.

      La jeune femme hoche la tête en regardant la golem qui voulait du porc. Et Lykos tire (c’est ce qu’elle croit) sa ‘cousine’, jusqu’aux stands de nourriture. En vrai, c’est ce qu’elle aurait aimé faire, si son bras n’avait pas failli être arraché par quelque chose qui lui fait l’effet d’une ancre. Arrêtant Lykos dans son élan, la jeune femme se retourne, les sourcils froncés, prête à dire quelque chose qu’elle regretterait quelques secondes plus tard, avant de voir le regard de la golem dans le ciel.

      Les feux d’artifices, c’était vraiment quelque chose de magique. Lykos s’approche d’Aïthria en regardant les feux et la grande bleue lui pose une question. Une question qui fait sourire la prostituée, une question tellement innocente et enfantine que même la nymphe n’avait pas envie de briser ce petit moment. Lykos ne fait que sourire et accote sa tête contre le bras d’Aïthria en regardant les feux d’artifices avec elle.

        « Ouais…. On peut dire ça, oui. »


      Elles restent là, immobiles, pendant toute la vague des feux d’artifices. En vrai, elle trouvait Aïthria trop mignonne, des fois. Même si elle ne comprenait pas tout, il y avait cette honnêteté avec elle que Lykos appréciait beaucoup. C’était une de ses grandes qualités (et aussi quelque chose qui lui causait beaucoup de problèmes) à la golem.

      Et quand le dernier feu d’artifice avait fini d’illuminer le ciel, Lykos cligne des yeux quelques fois (elle en voyait encore des couleurs, en fermant les paupières) et prend les deux mains d’Aïthria pour la tirer du mieux qu’elle pouvait.

        « Allez Aïth! Sinon y’aura plus de brochettes et ça serait vraiment dommage. Après ça, on pourra aller à la maison! »


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    NiKlaus
    and
    La Foire d’Yggdrasil
    C’est tout bénef pour Klaus tout ça.
    other
    peoples

    Par moment dire la vérité aussi crue soit elle n’était peut-être pas sa meilleure option mais, rien à faire, il avait explosé. Après ce petit jet de venin de sa part, l’autre caldissien à qui il parlait décida de lui tourner le dos, comme ça sans un mot ? Très bien, qu’il agisse à sa guise, il doit clairement s’en foutre. Cependant bien qu’agacé, l’émissaire ne bougea pas d’un pouce, il se contenta de fixer le ciel en quête des derniers feux d’artifices encore lancé.

    Soudain, Gabryel réagit enfin, en silence mais avec un regard bien appuyé de manière intimidante, en gros Klaus pouvait bien aller se faire foutre bien là où il faut et s’écraser ? Vraiment ? Le magimorphe le lui rendit sans sourciller et puis quoi encore ? à sa grande surprise l’autre vint s’approcher gauchement pour l’enlacer ? Agissement qui fit grogner Klaus spontanément, il pensait « à quoi tu joue au juste ? »
    Il pensait et allait l’envoyer balader sans cérémonie dans la seconde mais le plus vieux lui dit quelques mots.

    Confiance en lui ? Il ne pouvait pas en dire autant, cependant il ne pouvait pas le lui sortir là toute suite, y’avait un clairement un problème, sa colère s’amoindrissait tandis qu’une froide inquiétude parcourra son être, c’était bien la première fois que le basané voyait sa moitié d’ivoire ainsi, tremblotant, en sanglot, si vulnérable…
    Il le toisa sans comprendre la bouche mi ouverte, il ne savait pas comment réagir, enfin, si mais.. pas avec lui, pas avec une personne aussi fier et complexe que lui, tandis que l’autre se questionnait le militaire sortit un sourire si triste… mais qui révélait le bouquet final.

    Un je t’aime, comme ça, dans un contexte si chaotique, il déssera les poings nets, tandis que ses pupilles s’écarquillèrent encore et encore, il se tut, stupéfait, le regardant sans comprendre.
    Dans un tout autre moment, il aurait montrer son plus beau sourire et l’aurais sauter dessus lui rendant la pareille, puis l’aurait charrier pendant une dizaine de minute lui demandant de répéter, mais là rien ne sortait, pas un mot, pas une lettre, pas un son.

    Il ne sait pas quoi faire. Et là il voit Gabryel glisser lentement face à lui, misérable et dans un murmure, il réclame son aide, à lui ? Ce gars qui du à un accès de colère a frapper un éossien car il l’a vu avec lui ? Il n’était peut-être même pas fautif, et Judith avait eu entièrement raison en le giflant, il n’avait pas un seul instant penser au conséquence et ce qu’allait penser ses proches. Il se sentait coupable maintenant, la seule chose qui lui restait à faire, était de remonter le pente, se racheter. Il posa donc un genou à terre, toujours face à lui, il déposa sa main robotique sur son épaule et lui dis hésitant :

    J’suis désolé.. j’ai.. j’ai lâcher prise, j’aurais pas du »
    Il serra les dents pensant à quel point ses excuses étaient merdiques. Mais pourquoi il pleurait d’ailleurs ? Il s’était fait mal ? Ou je ne sais quoi ? Bref, c’était pas important. Il allait faire ce pour quoi il était le plus doué, faire un câlin, que c’était bon. Il lui murmura :

    Nous ne sommes que deux, pleure encore et encore, jusqu’à ce que ça aille, je suis là, je reste ici à tes côtés. Demain sera un autre jour, il ne s’est rien passé ce soir.

    Il resserra son étreinte, un sourire en coin :
    oh et Gabryel, t’en a mis du temps à l’dire, t’imagine pas depuis le temps que j’attend… je t’aime plus que tu peux t’en douter.

    HRP :

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    Judith atteint enfin la bouée de sauvetage de son enfance qu'est Bas'. A chaque bruit d'explosion, ses mains appuient encore plus ses oreilles, son oeil tremblant comme il ne l'avait pas fait depuis un bain. Elle ne sait pas quand ça va s'arrêter ni si ça va s'arrêter, c'est long, trop long. Le stress ne fait que s'empirer alors que chaque seconde lui renvoi une image d'Isaac juste avant la fatalité. Tête rivée vers le sol, la petite soeur se laisse guidée par la grande. Leurs pas les conduisant à l'écart de la grande place, dans un coin bien moins peuplé. Judith reste comme ça, la tête plaquée contre le torse de Basmath, à tenter le coup de l'inspiration-expiration pour la calmer (tant bien que mal).

    Et puis, petit à petit, de moins en moins de feux d'artifices jusqu'à ce qu'enfin, arrive le silence. Même le bruit de la foule parait un peu plus éloignée. Lentement, la petite soeur libère ses oreilles, les laissant profiter du calme. Encore et toujours, l'astuce de la respiration qui, cette fois, devient naturel. Judith commence déjà à se calmer, toujours eu sueurs mais calme. Si elle avait su qu'elle aurait du stress post-traumatique avec un bête feu d'artifice... Mais Basmath lui parle à nouveau, la faisant lever la tête pour la regarder. La confusion plus qu'autre chose.

    H-u-huh?

    Depuis ses retrouvailles avec Basmath, elle s'est rendue compte de "la sensation" et de "ses yeux" qui changent lorsque sa nature se manifeste. Ca lui a mit du temps avant de faire le lien mais, il semblerait que quand cela arrive ses bégaiement disparaissent. Elle se sent un peu bête de ne pas l'avoir réalisé alors qu'elle commence enfin à pouvoir "utiliser ça" quand elle le veut. Un espèce de sourire nerveux lui vient, gênée mais flattée et fière que sa soeur d'entre toutes le remarque. Un petit rire nerveux débarque alors qu'elle se gratte le nez, yeux baissés.

    H-he-en-en f-fa-fa-fai-fait j-j-je----jeee- j-c'-c'est qu-qu-qu- La mine de Judith s'assombrit d'un seul coup, sentant bien son oeil gauche partant en spasme. Elle n'a pas le souvenir d'avoir autant bégayer dans un seul début de phrase.

    J-j- Elle s'arrête net dans sa phrase. Ca ne sert à rien, dans son état elle va être incapable de sortir la moindre phrase complète, à moins que...

    Judith ferme les yeux, recommence encore avec l'inspiration profonde pendant de longues secondes. Elle cherche à se calmer, se concentrer. Ses yeux se rouvrent, brillant de la même lueur dorée que tout à l'heure, l'air calme, presque froide. C'est bien la première fois qu'elle y arrive du premier coup après avoir déjà perdu ses moyens.

    La magie, j'arrive à parler normalement. Ça arrive souvent sur le coup de l'émotion même si maintenant je commence à ma-mai-...maaaa-ma-ma-

    La lumière s'éteint, la fatigue vient d'avoir raison de son énergie. De toute façon, elle n'allait pas lui expliquer la véritable origine de cette...particularité. Elle se gratte le nez nerveusement.

    D-dem-mde-demand-d-de enc-coc-core un p-peu d'ent-eteter-entrere-e n t r a i n e m e n t. En jouant nerveusement avec ses doigts, non sans déglutir.

    J-j'ai co-c-commencé à m-m-mmai-t-maitriser ç-ça d-d-pe-peu ap-près q-qu-qu'on se s-s-soit v-vu.

    Elle se frotte le bras maintenant, s'éloignant très légèrement de Bas'.

    J-je c-j-comp-comptais le m-montrer ce s-so-ce soir à m-..ma co-...

    Elle se met à se gratter très nerveusement le nez, les joues toute rouges. Elle voulait éviter de mentionner maman et mamie tout de suite mais, là c'est presque pire. Elle relève les yeux, "un peu" en stress.

    Huuuh... J-j'a-j'ai un-j'ai une c-cop-pet-j'-heeeh

    Et le visage entier devient rouge maintenant et, l'émotion aidant, ses yeux reluisent d'eux-même.

    J'ai une petite amie...en fait... D'une voix faible alors que ses yeux commencent à voltiger dans tous les sens, ses yeux brillants encore plus. Si elle avait su qu'elle serait aussi bavarde. Trop de choses à dire et à vouloir raconter à Bas'. C'est qu'elle n'a jamais autant voulu parler depuis, depuis son départ en fait. Reste quand même que Basmath va avoir encore beaucoup d'infos à digérer, parce qu'il y a encore maman et mamie...

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    Je commençais à fatiguer, je sautais donc en avant, reprenant forme humaine. Le chaos était passé, j'avais mangé, j'avais joué mais là, j'avais juste envie de dormir honnêtement. Alors, maintenant que les gens commençaient à partir en plus, je jetais un dernier coup d'œil à la foire, baillant avant de partir.

    J'aurais peut être du être plus courtoise avec le personnage qui me servit de poteau mais tant pis, je suis fatiguée alors je rentre. MAISOOOOON ! Mon grand frère doit se douter que je serais rentrée, il le dira surement à Bleuciel.

    C'est ainsi que je quitte les lieux de cet évènement qui fut ma foi amusant et inattendu, ils sont bizzare les citadins à se lancer des briques et courir après des poules pour s'amuser !

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    Lykos a dit oui. Les étoiles dansent vraiment? Mais pourquoi elles dansent? Pourquoi ici? Et pas dans son village? C'est peut-être la magie? Ça n'empêche en rien que ça la fascine viscéralement. Elles aussi vivent alors? ...Mais si les étoiles vivent, est-ce que ça veut dire qu'Aïthria es-non non, c'est un caillou, c'est tout. C'est ce qu'elle se dit, encore. Mais ça ne prends pas le dessus. Au contraire même, ça s'évapore pour laisser place au charme opéré par le spectacle dans le ciel. La bleue regarde, les yeux qui suivent chaque étoiles danser, totalement émerveillée parce qui est entrain de se passer. Et puis, elle sent un truc froid, mais tout doux sur son épaule. Elle tourne la tête avant de la baisser. C'est Lykos, qui reste appuyée sur elle. Ça lui fait du baume au coeur, réconfortant. Mieux encore, ça l'attendrit, vraiment. Aïthria la regarde juste une poignée de secondes. Pas de semi-sourire comme elle l'est en général, ni l'air confuse. Un petit geste certes, mais un petit geste qui vient de toucher Aith'.

    Et le duo improbable continue de regarder le spectacle qui s'offre à elles. Pourtant, la golem ne peut s'empêcher d'avoir une pensée, pour sa famille. Elle aurait aimé regarder tout ça avec Lykos, et eux. Sa mine s'assombrit très légèrement avant de sentir quelque-chose vaguement entrain de vouloir la tirer, ou alors c'est le vent. ...Ah non c'est Lykos. Le regard de la bleue retourne sur terre. Les yeux clignent, non pas à cause de la lumière des "étoiles" mais parce que vient de dire la blanche.

    Hein? Elle lèves les yeux au ciel, pensive, avant de les ouvrir grand. Oh ! Oui, oui oui.

    Et elle repars avec son amie jusqu'au stand. Elles n'ont qu'à suivre l'odeur de toute façon. Elle a de nouveau son semi-sourire la bleue mais, elle parait plus tête en l'air que d'habitude. Reste à voir si ça partira avec l’appétit, à moins que ce ne soit la fatigue...ou autre chose.

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      Hm. Peut-être qu’en fait, elle aurait mieux fait de ne pas mentionner ce petit détail. À l’avenir, ça serait surement le mieux à faire. Tout de même, Basmath restait fière de sa petite sœur qui travaillait terriblement fort pour se faire comprendre, d’habitude et qui, là, n’avait clairement eu aucun problème. Surtout avec ces magnifiques baffes.

      Mais pour l’instant, elle essaye, Judith, de dire quelque chose. Et à son habitude, Basmath attend que la petite blonde y arrive. La pousser n’avait jamais servi à rien, la soldate avait toujours eu la patience pour attendre que sa cadette réussisse à faire ses phrases.

      Par contre, elle ne s’attend pas à ce que celle-ci se serve de la magie pour y arriver. Les sourcils de la louve-garou se soulèvent légèrement, de surprise, mais elle essaye de ne pas trop le laisser voir.

        « Je vois… »


      Bah au moins, si la source du problème pouvait, en même temps, le régler, c’était déjà une bonne chose. Judith avait toujours eu une facilité en magie, alors c’était plaisant de la voir comme ça, sans avoir peur d’en utiliser. Basmath se rappelait encore du temps ou son grand-père était encore avec eux, à la caravane…. Elle sert les dents juste à y penser.

      Attendez, elle a dit quoi ? Une copine ? Une petite amie ? Les lèvres de la jeune femme s’étire en un rictus mesquin, mais heureux. Aaaah c’qu’elle était heureuse pour Jud, en ce moment, vraiment.

        « Ah bah dis donc! Très contente pour toi, Jud, il faudra que tu m-- »


      Basmath s’arrête dans sa phrase. ‘Tellement content pour toi’ ‘il faudra que tu me la présentes’ Des yeux rouges, du sang, la guerre et les cris, tout qui déferle dans sa tête en une seconde. Basmath déglutit, sentant des sueurs froides dans son dos, alors que les souvenirs d’Ayla lui reviennent encore une fois. Ces phrases, elles les avaient tellement entendues (ou lues) quand elle avait commencé à être avec elle………..

      Non Basmath, c’est pas le moment. Vraiment pas le moment. Judith a le droit d’avoir une copine sans que ça ne te fasse paniquer. Allez, reprend toi, reprend toi TOUT DE SUITE.

        « Tu me la présenteras ? »


      Elle lui sourit, encore, mais un sourire qui cache énormément de mauvaises émotions. Elle fait du mieux qu’elle peut, par contre, pour que ça ne paraisse pas.

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      Heureuse d’avoir pu passer un petit moment avec Aïthria en regardant les feux d’artifices, Lykos avait un grand sourire aux lèvres alors qu’elle tirait (du mieux qu’elle pouvait) la grande golem vers les stands. Une fois devant, elle commande une brochette de porc et une de bœuf. Après avoir payé, la nymphe des neiges se retourne vers Aithria mais… Huh, quelque chose ne va pas, on dirait. Lykos fronce les sourcils un peu, s’approchant d’elle.

        « Aïthriaaaaaaaaaa »

      Elle lui passe la brochette de porc sous le nez pour lui attirer son attention. Ouais nah, quelque chose semblait lui trotter dans la tête. Elle avait assez vécue avec la golem pour le savoir, quand il se passait quelque chose. De toute façon, c’est pas comme si elle était capable de mentir, hein.

        « Ça va pas ? Veux-tu qu’on retourne à la maison ? »

      Lykos aurait bien aimé rester un peu encore, peut-être faire la fête et autre chose SUREMENT, mais bon… Si AIth ne se sentait pas bien, valait mieux rentrer. C’était plus raisonnable comme ça et pour une des rares fois dans sa vie, Lykos se disait qu’être raisonnable était la meilleure idée….Même s—NON, non, ne commence pas.

        « J’suis fatiguée aussi, en vrai. Viens, on peut manger en marchant jusqu’à la maison. »



    HRP :


    Dernière édition par Lykos Vinter le Jeu 13 Aoû 2020 - 4:43, édité 1 fois

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    Hestia
    and
    La Foire d’Yggdrasil
    Last RP pour moi, merci à vous d’avoir participer c’était soooo fun !
    all
    Yggdrasil

    Ce duo avait qui elle était entrain de faire la discussion était fort intéressant et très enjoué, malgré que l’une est une zombie, cela ne semble poser aucun problème, dans un sens elle les enviait Hestia, eux qui ne semblait pas être préoccupé par l’état de « non-vivant » elle ne pouvait pas dire de même, m’enfin bon. La faît qu’elle lui mette en garde sur les échardes à de quoi lui faire esquisser un sourire.

    La proposition de danse eut d’ailleurs l’effet de leur faire rire, l’homme avec qui elle avait danser un peu plus tôt en était fort amusé, tandis que sa chère amie était d’un non catégorique, oulà ses membres se détachaient aussi facilement ? Elle devait se sentir bien plus reconnaissante d’être une invocation qu’une nécromate après tout. Elle lui répondit d’un sourire :

    Mmmmh.. en effet cela doit être embêtant, tant pis !
    Elle s’apprêtait a disparaitre elle aussi, soit vagabonder entre les stands à jeux ou pourquoi re-rejoindre l’ambiance festive, même si elle saurait parfaitement se placer pour se mettre en valeur, le fait qu’il n’y ait plus de scène l’a chagrine quelque peu.

    Mais trop tard pour elle ses plans allaient dans un autre sens, tout à fait improbable, un stand de nourriture ? depuis qu’elle était revenue, elle ne mangeait plus vraiment, car de un ce n’était pas nécessaire pour elle & de deux c’est qu’elle pouvait à la place danser jusqu’au total épuisement de son corps… elle pouvait bien faire une exception pour cette magnifique soirée non ?
    Elle se mit alors en quête de regarder ce qu’ils avaient de bon à proposer, et gouter au plus de chose qu’elle pouvait.      

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    la foire. avec Gaby & Le Monde +

    Gabryel était indéniablement perdu. Il ne se comprenait plus et la sensation qui comprimait sa cage thoracique n'aidait guère à lui faire retrouver les esprits. Toutes ses pensées s'entrechoquaient, s'emmêlaient, n'étaient qu'illusions et désespoir. Sa tête lui faisait tellement mal. Il n'en pouvait plus. Ses oreilles sifflaient, mises à rude épreuve face au bruit assourdissant des feux d'artifice, il ne s'entendait plus sangloter. Replié sur lui-même comme le ferait un enfant peureux ayant perdu ses parents, il ne parlait plus. Il n'y avait plus que des reniflements combinés à des hoquets. Plus il respirait, plus il avait la sensation d'étouffer. Il était dans l'incapacité totale d'articuler le moindre mot sans bégayer. Les insultes envers lui-même fusaient dans sa tête.Faible, ridicule, misérable, humiliant... Tout n'était que haine envers sa propre personne. Il savait qu'il utilisait pleinement les sentiments de Klaus pour ses propres intérêts. Il se servait de lui comme d'un mouchoir. Il pleurait sur le magimorphe, puis l'envoyait boulet. Et au fond, il se détestait pour ça. Mais sa peur était trop profonde pour réussir à canaliser ses tendances manipulatrices.

    Alors quand l'Evergarden s'excusa il éprouva un sentiment extrêmement malsain de satisfaction. Comme si après une crise un enfant obtenait ce qu'il voulait. Néanmoins, ses larmes n'étaient pas celles d'un crocodile. Il ressentait une peine immense et avait besoin de se lâcher et c'est principalement pour cette raison qu'il s'insultait intérieurement. Il estimait qu'il n'avait pas le droit à ça. Il ne pouvait pas se le permettre. Il ne s'est rien passé ce soir ? C'est réellement ce qu'il tentait de lui faire croire ? Tandis que Klaus tentait maladroitement de le réconforter, Gabryel n'avait qu'une envie : le contredire. Encore et toujours. Comme s'il souhaitait qu'il ai tort. Le noble finit par ressentir l'étreinte chaleureuse du basané. Non Klaus, pitié, je t'en supplie lâche moi... Ne fait pas ça. Ne me force pas. Je ne veux pas te faire encore plus de mal. S'il te plaît... C'est impossible. Nous deux ça ne marchera jamais. On ne peut pas. Non, non, non. Klaus, ne me force pas à t'aimer. Je vais encore tout détruire. C'est ce qu'il se passe toujours. Tout ce que j'espère n'est jamais possible. Je veux pas t'imposer ça. Je veux pas. Arrête de me serrer ainsi, arrête de me dire que tu m'aimes, arrête tout. Fuis tant que tu le peux encore. Fuis moi.

    Il le pensait si fort, mais n'arrivait pas à le dire. C'était comme bloqué dans sa gorge. Tout ce qu'il pu faire, en contradiction, c'est venir enlacer à son tour son amant et éclater en un nouveau sanglot encore plus violent que le précédent. Gaby ne savait plus qui il était à cet instant. Il était totalement effrayé par ses propres pleurs. Serrant le vêtement du caldissien dans l'espoir vain que ça puisse le calmer, il engouffra sa tête dans son cou tandis que ses yeux viraient au rouge écarlate. Après un long moment ainsi, il commença à se calmer, mais était complètement épuisé. Finissant par s'extirper de l'étreinte, il n'affronta pas le regard de son compagnon et fixa le sol en tentant de parler, la voix brisée :

    « J-je vais r-rentrer... Tu... tu... s-... viens s-si tu veux... »

    Encore secoué par des sursauts, il peinait à s'exprimer. Peu importait s'il venait ou pas, Gabryel n'avait plus la force de supplier. Il se leva avec difficulté et finit par quitter cette foire maudite. Dans la finalité des choses, il ne trouva que très tard le sommeil et celui-ci fut agité par des cauchemars nombreux. Il avait craqué. Et ça, c'était impardonnable pour lui.
    kyro. 017 ldd


    Spoiler :

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    Je, hm... Il n'y a que moi, qui suis mal à l'aise... ? Parce que sincèrement, plus le gobelin parle, plus j'ai envie de sourire d'un air crispé afin de ne pas trop penser à mon propre malaise. Quelque chose dans le comportement du blond me fait tiquer, mais comme je crois comprendre que ce type m'aborde du fait de mon poste (et que je ne sais pas qui il est), j'essaie de garder ma contenance par un sourire aussi fou que crispé. Bon sang, où est-ce que j'ai vu sa tête... ? Je suis persuadé que j'ai déjà entendu son nom, en plus, alors si je pouvais me rappeler où je-
    ... Et je crois qu'une bestiole vient me monter sur la tête. Surpris, je sursaute brusquement, avant de cligner des yeux. Ce n'est pas la chose la plus bizarre de la soirée, vous avouerez, alors je me contente d'une petite moue amusée.

    « Fais attention à la chute, elle pourrait être rude. »

    Je ne crois pas qu'un panda roux sur ma tête - que je soupçonne en réalité d'être un animorphe, car ce n'est pas vraiment le lieu de vie de ces bêtes, normalement - soit plus bizarre que des poules disséminées partout. Alors je ne m'en préoccupe pas plus que ça en tentant de m'occuper des volatiles que j'ai disséminé. Petit à petit, la situation se calme, les gens se disséminent. Je ne repère pas Samaël dans la foule, mais je vais m'empresser d'aller le chercher par le biais de mon odorat pour lui proposer une sortie ; et je me contente de saluer d'un petit signe de la main le panda qui vient de sauter de ma tête. Honnêtement, ça ne s'annonce pas comme une mauvaise soirée : loin de là.

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    Tout de suite après l'avoir dit et entendu la réaction de Basmath, Judith baisse le regard. Sa peau sombre prends une autre teinture, bien plus proche du rouge alors qu'elle se gratte le nez, non sans rire nerveusement. Et puis une myriade de pensées qui se transforment en maelstrom dans sa tête. Des idées, des projets, des inquiétudes, surtout des inquiétudes en fait. Des inquiétudes sur son présent, sur son avenir, avec Iris. Est-ce qu'elle ne s'était pas bien trop vite faite des idées? Ou alors est-ce que c'était la bonne pioche, la bonne personne? Et Bas'? Est-ce qu'elle va s'entendre avec? Et sa mère? Et sa grand-mère? Elles vont l'accepter? C'est pas un garçon après tout. Non pas qu'elles soient homophobes mais mamie Sephora a toujours été très attachée à la tradition, et à l'idée d'avoir des petits-enfants. Et en y repensant, est-ce qu'elle peut en avoir seulement Judith? Probablement que non. Ce n'est jamais qu'une fantôme tangible. Et ça y est, le regard de la petite soeur se fait plus sombre, plus maussade. C'est vrai, c'est jamais qu'un esprit qui se fait passer pour vivante. Ca va durer combien de temps cette c-

    Hu-he-hein?

    La métisse relève la tête, sortie de sa bulle. Bas' lui a dit quelque-chose non? C'était quoi déj-Ah oui ! La présenter.

    Hu-huh o-oui -oui oui ! Dit-elle en bougeant la tête partout comme si elle avait des spasmes. Bon évidemment, c'est juste l'anxiété et la soudaine bougeotte. Tout ça pour qu'elle se reprenne en se grattant l'arrière du crâne, toujours sans regarder Basmath.

    T-t-tu ver-verras elle est g-ge-gentille, un p-pe-peu caca-caracaté-cacaté-cacété-...C a r a c t é r i e l l e... Elle inspire avant de soupirer péniblement. I-il y a j-j-juste q-qu-e...

    Elle joue avec ses doigts maintenant, silencieuse et réfléchissant sur quels mots choisir. Et après un instant d'hésitation-

    C-il fa-faut que j-j-aille la v-vo-voir. Elle d-dev-dev-vava-vait être là ce s-so-oir. Oui non, mieux ne vaut pas lui dire tout de suite que c'est une militaire d'Altissia.

    Et puis elle relève la tête. Le regard de Bas', quelque-chose n'a pas l'air d'aller. Qu'est-ce qui vient de se passer? Elle a dit quelque-chose qui fallait pas? Judith se content de la regarder, légèrement inquiète et incrédule, sans pour autant comprendre.

    B--ba-Bas'?

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      Basmath essaye de sourire du mieux qu’elle peut à sa petite sœur, mais elle a terriblement de difficulté à garder un visage neutre. Les images d’Ayla, son sourire à elle, ses beaux cheveux de flames, ses taches de rousseur et… Juste… Son sang. Son sang partout, l’odeur de son sang, les yeux monstrueux du loup-garou qui était…

      Son rythme cardiaque s’accélérait et elle pouvait sentir ses mains trembler. Mais il fallait qu’elle se concentre sur ce que Judith lui disait. Donc Iris était caractérielle, hein ? Basmath pose ses mains sur ses hanches, essayant d’agir comme elle le ferait d’habitude. Si la nuit ne cachait pas la couleur de sa peau légèrement plus pâle, cette conversation aurait pu se passer autrement.

      Mais Judith, elle semble avoir remarqué quelque chose quand même. Eh merde, c’est pas le moment de jouer les déprimées et traumatisées quand on lui annonce ça. Basmath ne fait que passer sa main tremblante sur son visage, tout en se forçant à sourire de la manière la plus naturelle possible.

        « C’est rien, Jud, ne t’en fais pas. Seulement de la fatigue. J’ai eu une grosse journée. »


      Un jour, elle devra lui dire. Lui dire ce qui s’est passé avec sa copine à elle, lui dire ce qu’elle est devenue. Mais pas aujourd’hui. Pas maintenant. La louve-garou s’approche de sa petite sœur et pose sa main sur son épaule, un sourire mesquin s’étirant sur ses lèvres.

        « Allez, faudrait pas que tu fasses attendre cette charmante copine, hein ? »


      Elle devait aller dormir. Ses maux de cœurs, maux de tête étaient revenus. Elle avait envie de pleurer. Mais pas devant Judith. Pas devant elle, non. Pas ce soir, pas pour ça, pas maintenant. En tapotant doucement l’épaule de sa cadette, la soldate s’éloigne pour retourner aux baraques des militaires, non sans ajouter une dernière petite phrase avant de partir.

        « Allez, j’te revois plus tard, Jud. Prends soin de toi. »


      Et c’est en marchant vers sa chambre que Basmath éclata en sanglot. Elle vomit, même, dans un coin de ruelle, s’écrasant contre le mur pendant quelques secondes avant de se mettre à courir pour se mettre à l’abris des regards indiscret. Elle espérait simplement que ça ne soit pas toujours comme ça quand Judith lui parlerait de sa copine…

      Sa petite sœur avait bien le droit d’être heureuse sans que la guerrière ne ramène tout à elle. Encore.

      HRP :


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