la foire. Dedene & Le Monde +
Dévisageant vulgairement les deux femmes face à moi -toutes les deux plus étranges l'une que l'autre- je fronce le nez en me rendant compte du regard passablement agacé que la toute blanche pose sur moi. C'quoi son problème ? Elle veut s'battre ? Enterrant un instant ma colère animale pour écouter Théodule qui jacasse à côté de moi, je me force presque à ne pas appuyer mes paumes contre mes oreilles. J'ai encore du mal avec sa voix de crécelle. Faut dire que c'est pas commun... Olaf arriva presque au même instant, toujours avec cet air un peu perdu. C'était peut-être le seul de réellement lucide à cet endroit et à ce moment cela dit. Jetant un regard en pestant silencieusement vers la géante aux cheveux bleus, je serra la mâchoire. Ce n'est pas compliqué à comprendre pourtant ! C'est pas un enfant ! Venant d'un idiot qui ne comprend que par son estomac, c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité, mais bon. Surpris de la familiarité dont le Von Griffon fit preuve, j'eu presque envie de le suivre dans son éloquence vulgaire, mais je me repris vite en imaginant le sermons qu'il pourrait faire. Pas envie de l'entendre crier encore plus. Dans tous les cas, le gobelin ne semblait plus d'humeur à rester ici et honnêtement c'était aussi un peu mon cas. Toutes ces émotions, ces découvertes et tout ce monde, c'était un peu trop pour moi. Je n'en avais jamais pris l'habitude, alors ça m'effrayait sans doute un peu bien que je ne me l'avouais qu'à moitié. Tandis que Théodule commença à décamper, je restais un moment là, avec Olaf, sans bouger ni quitter des yeux les deux femmes. Je ne savais pas vraiment ce que j'attendais. Finalement, je fini par tourner les talons sans leur adresser la parole. A quoi bon ? Je ne connais même pas leurs noms. Ou alors je ne m'en rappelle plus. Peu importe.
Suivant le frère du chef du quartier des affaires à travers les avenues de la ville, je fini par retrouver la piste de ce fameux jardin que j'affectionnais tant. Sans forcément attendre plus longtemps, j'ôta la tunique sur mon torse et bondit par dessus les haies pour atterrir dans la zone de sécurité. Je cru entendre un petit gémissement surpris suivit rire nerveux de la part d'Olaf, mais je ne réagis pas. J'avais pris mes marques ici, j'avais ma petite routine. Alors je m'approcha du bassin où vivaient en cohabitation les carpes de Dudule et caressa du bout des doigts l'eau translucide en repassant les événements de ce soir... Décidément, Yggdrasil n'est pas une cité commune ! Et ses habitants encore moins... Néanmoins, malgré ma frustration liée à ma nervosité quant au fait de découvrir de nouvelles personnes et de nouveaux lieux, j'avais passé un bon moment, je crois. Je n'en étais pas tout à fait sûr. Comment différencier un agréable moment d'un désagréable ? Mmh. Perdu dans mes songes peu intéressants, je me coucha dans l'herbe et fixa le ciel sombre, les yeux fermés, humant doucement les odeurs qui venaient de la foire non très loin de là. Laissant la brise nocturne me coiffer, les bras croisés derrière ma tête pour la supporter, on pouvait dès à présent m'entendre doucement ronfler, fatigué par l'animation de cette soirée atypique...
Dévisageant vulgairement les deux femmes face à moi -toutes les deux plus étranges l'une que l'autre- je fronce le nez en me rendant compte du regard passablement agacé que la toute blanche pose sur moi. C'quoi son problème ? Elle veut s'battre ? Enterrant un instant ma colère animale pour écouter Théodule qui jacasse à côté de moi, je me force presque à ne pas appuyer mes paumes contre mes oreilles. J'ai encore du mal avec sa voix de crécelle. Faut dire que c'est pas commun... Olaf arriva presque au même instant, toujours avec cet air un peu perdu. C'était peut-être le seul de réellement lucide à cet endroit et à ce moment cela dit. Jetant un regard en pestant silencieusement vers la géante aux cheveux bleus, je serra la mâchoire. Ce n'est pas compliqué à comprendre pourtant ! C'est pas un enfant ! Venant d'un idiot qui ne comprend que par son estomac, c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité, mais bon. Surpris de la familiarité dont le Von Griffon fit preuve, j'eu presque envie de le suivre dans son éloquence vulgaire, mais je me repris vite en imaginant le sermons qu'il pourrait faire. Pas envie de l'entendre crier encore plus. Dans tous les cas, le gobelin ne semblait plus d'humeur à rester ici et honnêtement c'était aussi un peu mon cas. Toutes ces émotions, ces découvertes et tout ce monde, c'était un peu trop pour moi. Je n'en avais jamais pris l'habitude, alors ça m'effrayait sans doute un peu bien que je ne me l'avouais qu'à moitié. Tandis que Théodule commença à décamper, je restais un moment là, avec Olaf, sans bouger ni quitter des yeux les deux femmes. Je ne savais pas vraiment ce que j'attendais. Finalement, je fini par tourner les talons sans leur adresser la parole. A quoi bon ? Je ne connais même pas leurs noms. Ou alors je ne m'en rappelle plus. Peu importe.
Suivant le frère du chef du quartier des affaires à travers les avenues de la ville, je fini par retrouver la piste de ce fameux jardin que j'affectionnais tant. Sans forcément attendre plus longtemps, j'ôta la tunique sur mon torse et bondit par dessus les haies pour atterrir dans la zone de sécurité. Je cru entendre un petit gémissement surpris suivit rire nerveux de la part d'Olaf, mais je ne réagis pas. J'avais pris mes marques ici, j'avais ma petite routine. Alors je m'approcha du bassin où vivaient en cohabitation les carpes de Dudule et caressa du bout des doigts l'eau translucide en repassant les événements de ce soir... Décidément, Yggdrasil n'est pas une cité commune ! Et ses habitants encore moins... Néanmoins, malgré ma frustration liée à ma nervosité quant au fait de découvrir de nouvelles personnes et de nouveaux lieux, j'avais passé un bon moment, je crois. Je n'en étais pas tout à fait sûr. Comment différencier un agréable moment d'un désagréable ? Mmh. Perdu dans mes songes peu intéressants, je me coucha dans l'herbe et fixa le ciel sombre, les yeux fermés, humant doucement les odeurs qui venaient de la foire non très loin de là. Laissant la brise nocturne me coiffer, les bras croisés derrière ma tête pour la supporter, on pouvait dès à présent m'entendre doucement ronfler, fatigué par l'animation de cette soirée atypique...
Spoiler :
Aëden en finit donc là lui aussi.
kyro. 017 ldd